vince971 a écrit :CCSCO a écrit :le SCO qui est infoutu de convertir ses balles de break
Inexact, pour le moins (cf Orléans, ACA...).
Ce sont nos deux seules victoires sur les 7 derniers matches :
- contre Ajaccio alors 17ème et qui restait sur 7 points pris (1V 4N 5D) en 10 matches
- contre Orléans alors 17ème et qui restait sur une victoire à Ajaccio certes, mais 4 points pris en 9 matches (1V 1N 7D)
Des équipes complètement à la rue (qui se sont affrontées avant qu'on reçoive Orléans), contre lesquelles nous nous sommes chié dessus après l'ouverture du score. Si contre Ajaccio, ça a tenu, contre Orléans on a craqué avant de finir par lâcher enfin les chevaux et arracher la victoire (quel coup d'éclat de gagner à domicile 1-0 puis 2-1 contre le 17ème !

).
Dans cette séquence de 7 matches nous avons marqué 5 buts, dont 3 sur coups de pied arrêté. Les deux autres actions sont un but à Dijon où nous étions menés (équipe à réaction) et un but contre Orléans (en cueillant à froid l'adversaire). En gros, on ne joue plus pour gagner (ou si peu), et ça, c'est une question de mental. Tout le monde au stade lundi a compris tout de suite qu'on avait affaire à un SCO paralysé par l'enjeu et incapable de mettre un pied devant l'autre, et qui a communiqué son stress au public. Et face à une équipe comme Sochaux qui a une valeur intrinsèque largement supérieure à Ajaccio ou Orléans, on ne doit notre point qu'à la maladresse adverse. À Nancy, on va se faire exploser puisqu'à Troyes, dans un stade à moitié vide, on n'a déjà pas supporté la pression (
dixit JJP lui-même).
Pour dire que c'est inexact, il faut s'accorder sur la définition d'une
balle de break. Ma définition de la "balle de break", c'est le match où
nous avons, avant de jouer, de l'avance sur nos poursuivants (1 à 3 points)
et que nous avons la possibilité de prendre le large en gagnant parce que ça perd derrière. En d'autres termes,
s'offrir un joker ou, à tout le moins, ne pas l'utiliser.
Avant Ajaccio, nous étions 3ème avec 3 points d'avance. Nous avons gagné, mais Brest et Dijon aussi. Ce n'était donc pas une balle de break, mais une victoire nécessaire pour conserver notre avance.
Avant Orléans, nous étions à égalité de points avec Dijon. Ce n'était donc pas une balle de break, mais un moyen de leur mettre la pression.
En revanche, on peut considérer comme balles de break non converties :
- Notre défaite à Clermont alors que nous étions 2ème avec 2 points d'avance sur Dijon (qui a perdu) et le Gazélec et 3 points sur Brest, alors qu'on savait que le Gazélec et Brest s'affrontaient et que l'un des deux allait perdre des plumes (voire les deux, ce qui s'est passé). En cas de victoire, nous aurions eu 4 points d'avance sur le 3ème et 5 sur le 4ème.
- Notre piteux nul contre Valenciennes alors que Brest et Dijon, à 2 points derrière nous, avaient perdu tous les deux avant même qu'on joue. En cas de victoire, c'était 5 points d'avance sur le 4ème.
- Notre nul à Dijon qui nous aurait permis de mettre Dijon et Brest à 6 points (avant que Brest ne fasse nul le lundi). Mais on a préféré se tirer une balle dans le pied en ne jouant pas la première période, dont on était bien heureux qu'elle se termine en n'étant qu'à 1-0...
- Le match nul de lundi, point qu'on doit à Butelle et à la maladresse adverse, alors qu'une victoire nous aurait donné 5 points d'avance sur Dijon et Nancy à deux journées de la fin. Mais là encore, la première période était indigne de la L2.
Sans parler du match à Troyes qui n'était pas véritablement une balle de break, mais perdre en supériorité numérique en menant au score est assurément un acte manqué.
La saison dernière, malgré toutes les balles de break obtenues, on n'avait jamais réussi à prendre plus de 4 points d'avance sur le 4ème, alors qu'on a eu moult occasions de prendre le large (notamment des matches du samedi après-midi contre des équipes qui jouaient le maintien où on se fait balader tout le match et qu'on s'en sortait bien avec un nul). Le scénario se répète mais plus tard dans la saison, ce qui nous laisse encore devant dans le sprint final. Mais nous avons épuisé nos droits à l'erreur.
gwendalmyson a écrit :Pierre qui explique dans le CO du jour que les joueurs avaient la pression contre Sochaux.
La pression .... quelle blague
Un SMICAR qui bosse à l'usine qui a 3 gamins et son épouse à faire manger, la maison à payer, la voiture plus le reste LUI il a la pression
un footballeur pro ... pas normal.
Tu ne peux pas comparer la pression financière de la pression du sport de compétition. Ça n'a rien à voir.
Le smicard, sa vie ne changera pas de sitôt (à moins de gagner au loto) donc la pression de payer ses crédits, ses factures, le loyer, la bouffe, il l'a tous les jours et il est habitué à cette situation.
Le footeux pro n'a pas la pression financière (même s'il a la précarité du CDD), mais sa carrière peut prendre un tournant à 180° du jour au lendemain, peut-être même sur une décision arbitrale. C'est une pression radicalement différente.