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Les Belges avec nous !!! France - Angers et Stassin éliminent l'OM! (09/01/2005) La formation de Ligue 2 a créé l'exploit en s'imposant au stade Vélodrome MARSEILLE Personne n'aurait osé parier là-dessus... Et pourtant, Angers, pensionnaire de Ligue 2, a forgé l'exploit d'éliminer Marseille, dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France. Les hommes de Noël Tosi se sont imposés 2-3 au terme d'une partie courageuse et intense. Stéphane Stassin était sur la pelouse et disputait sa deuxième rencontre sous les couleurs angevines. «C'est fantastique pour le club. Nous préparions ce match depuis trois semaines. Pendant notre stage, l'entraîneur n'a jamais cessé de nous répéter que la surprise était possible. Il avait raison!» Les 19 mois de galère, durant lesquels l'ex-Anderlechtois ne disputa pas la moindre rencontre officielle, appartiennent définitivement au passé. «Je suis très heureux de vivre ça, après toute cette galère... J'ai prouvé que je n'avais pas tout perdu! Je n'ai pas encore retrouvé ma meil- leure forme physique mais je suis sur la bonne voie.» Pourtant, samedi, Stéphane Stassin est apparu infatigable face aux Phocéens. Son bonheur aurait été entier s'il avait trouvé le chemin des filets mais il toucha le cadre par deux fois... Notamment sur une superbe reprise de volée qui alla s'écraser sur la latte. À quelques centimètres près, Stassin inscrivait le but de l'année! «C'est dommage mais en fin de compte, ce n'est pas grave: seule la qualification importait. Nous évoluons dans un système de 4-5-1, dans lequel je suis le relais entre le médian défensif et le milieu offensif. Je dois travailler en récupération, et cela me coûte beaucoup d'énergie. Mais ce rôle me laisse aussi beaucoup de liberté offensive, comme je l'ai montré à Marseille. J'essaie autant que possible d'être présent devant le but adverse.» Jouer sur la pelouse de l'OM, c'était un rêve de gosse pour l'ancien joueur de Mönchengladbach. «J'avais déjà joué au Parc des Princes et à Gerland mais le Vélodrome, c'est encore autre chose. Seul regret: il n'y avait pas grand monde. Mais jouer ici... et gagner, c'était vraiment une expérience formidable.» Les Phocéens furent très souvent gênés par la solidarité angevine. «Cette équipe de Marseille m'a déçu. Elle avait très bien commencé: sa circulation rapide nous a fait tourner la tête. Mais après l'ouverture du score, ils ont fait l'erreur de vouloir gérer leur avance, ce dont nous avons profité pour prendre des risques. Le malaise est visible dans cette formation: les joueurs ne se parlent pas sur le terrain et on sent que les choses ne tournent pas...» La prestation de Stassin n'est pas passée inaperçue en Belgique... «Beaucoup de mes amis ont regardé le match sur TF 1 et j'ai reçu plus de 40 messages le soir même. Et je ne compte pas ceux de dimanche...» L'exploit ne doit pas occulter la situation délicate d'Angers en championnat: le club occupe la 17e place, à un point seulement devant le premier relégable. «Après le match, nous avons pris un verre à l'hôtel mais nous n'avons pas trop fait la fête, car nous devions récupérer en vue du match de demain à Montpellier. À nous de vite redescendre sur terre... Nous avons encore prouvé samedi que nous valons bien mieux que cette 17 e place. La qualification en Coupe de France, c'est du bonus. Le maintien reste la priorité du club. L'idéal, maintenant, serait de prendre un point à La Mousson avant de battre Dijon, chez nous.» Benoît Delhauteur © Les Sports 2005
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Très sympa cet article, bravo manu de l'avoir dégoté ! 

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La “ Bonne Mère ” était angevine ( 10/01/2005 ) Mal à l’aise en championnat, le SCO s’est offert l’OM en Coupe de France. Un exploit au doux parfum de légende qui replonge les Phocéens en plein doute. De notre envoyé spécial à Marseille C’est un de ces triomphes dont on reparlera longtemps en Anjou. Pensez donc, une victoire au Vélodrome contre l’OM. Le club de toute une ville, de tout un peuple. Une Ligue des champions, dix championnats, dix Coupes de France… A croire que ce palmarès a inspiré les Angevins. Dussart, héros malgré lui, qui surgit tel un Basile Boli blanc pour marquer d’une tête rageuse ; Gourvennec, à son zénith, qui catapulte dans la lucarne un missile que Sauzée n’aurait pas renié ; Cygan qui se transforme en Waddle, les cheveux en moins, pour servir Théreau, l’ancien abonné du Vélodrome, sur un plateau ; Stassin qui rime avec Papin le temps d’une reprise de volée monstrueuse sur la barre, après avoir imité Deschamps et ses trois poumons ; Moussi, aussi puissant qu’intraitable à la récupération, à l’image d’un certain Desailly. Et tous les autres… Les comparaisons sont osées, certes, mais les applaudissements du stade Vélodrome à la sortie de la pelouse du SCO, comparés aux sifflets tombés sur la tête de Barthez et consorts, sont révélateurs. Le vent de la légende soufflait en faveur du SCO samedi. “ Maginifique récompense pour tout le groupe ” « Un match ne se gagne pas sur la feuille, assène Pape Diouf. On n’a pas senti d’esprit de révolte chez les joueurs. La pilule est très amère. Maintenant, il ne nous reste que le championnat. Cette désillusion va peut-être nous amener à revoir nos plans pour le mercato. » Triste constat du président-pompier de service. Pour Philippe Troussier aussi, l’heure est à la grimace. « L’équipe n’a pas fait preuve de suffisance, elle est juste passée au travers, analyse-t-il. Elle a démontré toute sa fragilité. Comme quoi l’association des meilleurs joueurs du moment ne fait pas forcément la meilleure équipe. C’est une souffrance pour nous, mais il faut rester lucide pour rebondir à Lille dès mardi. » Paralysés par un premier but qui aurait dû les libérer, Déhu, Pedretti et les autres n’ont jamais pu prendre les commandes du match. Du pain bénit pour un SCO sans complexe. « Le coup-franc de Gourvennec, rigole Noël Tosi, je n’en ai plus vu un comme ça depuis celui de Platini face à Dino Zoff à Rome ! » Les Angevins ont surfé sur cette douce euphorie tout au long de la seconde période, renforcés par une organisation en 4-2-3-1 empoisonnante pour leur hôte. « Il faut féliciter tout le staff pour le travail fourni durant la préparation, souffle Tosi. C’est une magnifique récompense pour tout le groupe. » Les tuyaux de Jean-Marc Nobilo, son bras droit, ancien adjoint de Philippe Troussier au Qatar, ont fait des merveilles. Même quand l’OM et les virages, sud et nord réunis, ont poussé sur la fin, le SCO a tenu bon. Ils n’étaient pourtant que 15.000, pour cause de caméras de TF1 sans doute, de petite affiche aussi. Mais le Vélodrome n’est jamais silencieux. « Honnêtement, j’ai déjà connu pire comme pression en fin de match », raconte Stassin, un brin narquois. Le Belge d’Angers n’est pas blasé. Le SCO, samedi, était tout simplement plus fort que l’OM. On en oublierait presque qu’il est dix-septième de Ligue 2 et joue dès demain un match capital à Montpellier. Frédéric MICHEL © Copyright La Nouvelle République 2005
Tosi : “ Une page d’histoire ” ( 10/01/2005 ) Noël Tosi (entraîneur du SCO). – « On savait qu’on n’avait pas les éléments pour jouer le contre, alors on a décidé d’aller les presser haut. Et nous, petite équipe de Ligue 2, on a fait déjouer l’OM. Je suis surtout content de la qualité de notre jeu. Il n’y a rien à redire, on a gagné logiquement. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux joueurs, mais également au staff, qui a fait un sacré boulot depuis la reprise le 26 décembre. Ils ont écrit une belle page de l’histoire du SCO. On va savourer, mais en pensant à Montpellier… » Philippe Troussier (entraîneur de l’OM) : « C’est une grande désillusion. On savait que la Coupe avait une saveur particulière, pour nous c’est un goût très amer aujourd’hui. On était pourtant averti et on avait le match en main. On ne s’est pas mis à l’abri et l’égalisation a désorganisé l’équipe. Le SCO avait plus envie de gagner que nous, il a mérité son succès. Nous sommes touchés dans notre chair, mais il faut rester lucide. On doit rebondir à Lille dès mardi. » Guillaume Dussart (SCO) : « Je suis heureux d’avoir marqué car je voulais absolument me racheter après ce but contre mon camp. C’est un véritable exploit collectif pour tout le groupe, les gars sur le terrain comme ceux dans les tribunes. » Jocelyn Gourvennec (SCO) : « On a vécu quinze minutes folles, on n’en croyait pas nos yeux. On est super heureux mais l’OM a bien failli revenir. On s’est fait des sueurs froides sur la frappe de Luyindula. Il faut maintenant se servir de tout ça pour se donner un peu d’air en championnat. » Pascal Bédrossian (SCO) : « Je suis supporter de l’OM depuis tout gamin, alors j’étais forcément survolté de jouer au Vélodrome. C’est un grand bonheur. » Stéphane Stassin (SCO) : « On a gagné facile ! (rires) On a bien respecté la tactique et tout s’est enchaîné. On a pris plus d’initiatives après la pause, tout paraissait plus facile. On a bien résisté ensuite. » Arnauld Lucas (SCO) : « C’est forcément un gros match référence pour nous. Mais la Coupe, ça reste du bonus. On n’a pas le droit de se rater contre Montpellier. » Patrick Norbert (président du SCO) : « J’ai plein d’images dans la tête mais j’ai du mal à mettre des mots sur cet exploit. On en avait rêvé, On a tout fait pour essayer de gagner… et on l’a fait. Le plus beau, c’est que cette victoire est logique. » Pape Diouf (président de l’OM) : « C’est une cruelle désillusion. Se ramasser comme ça devant notre public, ça nous ramène à la dure réalité. Les choses se compliquent pour nous mais je reste optimiste. Il faut aussi féliciter Angers, qui mérite amplement son succès. » En direct du Vélodrome ( 10/01/2005 ) UN STAGE PORTE-BONHEUR. – En stage au Grau-du-Roi depuis jeudi, le groupe angevin en a profité pour fortifier ses liens. « On a très bien travaillé à Pornic puis au Grau-du-Roi, se félicite Gourvennec. Un groupe est né, quelque chose s’est débloqué ces dernières semaines. Par exemple, on a décidé que les primes en cas de victoires seraient partagées entre tous les joueurs, ceux en stage, ceux qui sont restés à Angers, blessés ou pas, tous ceux qui rentrent dans notre projet. Cela illustre notre état d’esprit. » Les joueurs ont ainsi chanté avec un orchestre flamenco. Bédrossian, né à Marseille, a même piqué une tête dans la Méditerranée. « Ça fait marquer des buts paraît-il », s’esclaffe Noël Tosi. Pousser la chansonnette et se baigner en plein mois de janvier, voilà les vraies recettes pour faire tomber l’OM ! NOBILO ET JEANNETEAU SUR LA ROUTE. – Philippe Jeanneteau et Jean-Marc Nobilo ont fait du chemin ce week-end. Arrivé samedi à Marseille après être passé par les assemblées générales de la fédération et de la ligue, le directeur administratif du SCO est reparti direction Angers après le match en compagnie de Jean-Marc Nobilo, qui ne voulait pas manquer le derby de DH de « sa » réserve face à Segré, hier après-midi. Et dès le coup de sifflet final, l’adjoint de Tosi reprenait le train, direction le Grau-du-Roi, pour rejoindre le groupe scoïste. DOMERGUE ET LAUREY EN ESPIONS. – Jean-François Domergue, l’entraîneur de Montpellier, et son adjoint Thierry Laurey étaient présents samedi dans les tribunes du Vélodrome pour superviser le SCO. Pas sûr que le spectacle offert les ait rassurés dans la perspective du match de demain soir à la Mosson… FAUCONNIER A AJACCIO, GOMIS VERS LA TUNISIE. – Cette fois, c’est fait. Pressenti en Corse depuis la trêve, Olivier Fauconnier (28 ans), très décevant sous le maillot du SCO, s’est engagé ce week-end avec l’AC Ajaccio, entraîné par Rolland Courbis, jusqu’à la fin de la saison (avec deux années supplémentaires en option). Quant à Louis Gomis, il est actuellement à l’essai à Sfax, club de première division tunisienne. © Copyright La Nouvelle République 2005
Le SCO torpille l’OM ( 10/01/2005 ) Euphoriques en seconde période, les Angevins ont créé un retentissant exploit en s’imposant, somme toute logiquement, face à de pâles Marseillais. De notre envoyé spécial à Marseille. Olympique de Marseille : 2 Angers SCO : 3 Une chance sur 10 ? Sur 100 ? Allez savoir… Une chose est sûre, Angers SCO n’avait pas la faveur des pronostics samedi soir. L’OM nouveau de Philippe Troussier ne devait en faire qu’une bouchée. Le coach phocéen rêvait même tout haut avant le match d’affronter le PSG au tour suivant, histoire de « laver l’affront tout de suite ». C’est râpé. Empétré dans la toile tissée par Noël Tosi et son adjoint Jean-Marc Nobilo, fin connaisseur du 3-5-2 version Troussier, la bande à Barthez a coulé. Logiquement. Dominé durant la première demi-heure, le SCO se fait pourtant du souci. En marquant contre son camp dès la 11ème minute, Dussart concrétise, à son corps défendant, l’ascendant pris par l’OM. « On s’est dit qu’on n’avait pas de chance, commente Stassin, mais qu’on n’avait rien à perdre de toute façon. » Curieusement, ce but fait plus de bien aux Angevins qu’aux Marseillais. « Ce n’était pas évident d’être menés rapidement, confesse Gourvennec, mais l’OM a baissé de rythme par la suite. » En cinq minutes, Angers refait surface. Gourvennec trouve Bédrossian, qui dévie pour Stassin. La frappe du Belge, déviée par Déhu, trompe Barthez mais heurte la base du poteau (17ème). Hormis un puissant coup franc de Bruno Cheyrou (37ème), Marseille n’inquiétera plus Lucas avant la mi-temps. Le SCO en profite pour prendre de l’assurance, à l’image de Bédrossian (29ème) ou Ludwig Norbert (42ème). Le SCO assomme l’OM en l’espace de six minutes de pure folie « A la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs d’aller chercher encore plus haut les Marseillais, raconte Tosi. Il fallait juste un peu plus d’audace, de percussion. Les gars devaient provoquer la chance… » Quinze minutes après, ses troupes reçoivent le message cinq sur cinq. Ou plutôt trois sur trois. Plus tranchant que son hôte, le SCO assomme l’OM en l’espace de six minutes de folie. 58ème, 1-1. Le corner de Gourvennec revient sur Moussi qui remise habilement au second poteau pour Dussart. De la tête, le grand défenseur efface de la meilleure manière son « autogoal ». 60ème, 1-2. Parti de son aile, le remuant Norbert est fauché à 25 m des buts. D’une frappe étincelante, Gourvennec se rappelle au bon souvenir du Vélodrome en trouvant la lucarne d’un Barthez médusé. 64ème, 1-3. Cygan affole Olembe sur l’aile droite avant de servir Théreau, seul au point de penalty. Du pied droit, la jeune recrue ajuste Barthez de sang-froid et trouve la récompense de son travail de sape. Une valse à trois buts étourdissante pour les Provençaux, qui vont mettre de longues minutes à se resaisir. Euphorique, le SCO manque même d’un rien la passe de quatre. La magnifique volée de Stassin, bien servi par Djellabi, échoue sur la transversale (70ème). Mais le scenario est trop parfait pour durer. Déhu marque d’une tête à bout portant sur une remise de Bamogo (76ème). L’OM s’active, le SCO s’accroche. Nasri sème la zizanie côté droit. Son centre atterrit sur Luyindula, qui frappe hors cadre (86ème). La pression monte, puis l’orage passe. Le SCO a torpillé l’OM. Tout simplement. Frédéric MICHEL La fiche technique - Mi-temps : 1-0. 15.000 spectateurs environ. Arbitre : M. Chapron. Buts. – Pour Marseille : Dussart (11 csc), Déhu (74). Pour Angers : Dussart (58), Gourvennec (60), Théreau (64). Avertissements : – A Marseille : Eduardo Costa (87). A Angers : L. Norbert (58), Gourvennec (72), Stassin (86). Marseille : Barthez (cap) - Beye, Déhu, Ecker (Eduardo Costa, 76) - N’Diaye, Pedretti, Olembe, Battles (Nasri, 60), Br. Cheyrou (Bamogo, 67) - Luyindula, Marlet. Entraîneur : PhilippeTroussier. Angers : Lucas (cap) - T. Cygan, Dussard, Grimaldi, Djellabi - Moussi, Stassin - Bédrossian (Ekani, 75), Gourvennec, L. Norbert - Théreau (R. Ferreira, 65). Entraîneur : Noël Tosi. © Copyright La Nouvelle République 2005
Foot. Marseille éliminé (3-2) sur sa pelouse par Angers (L2) en 32es de finale de la Coupe de France. Un OM à terre Par Michel CHEMIN lundi 10 janvier 2005 (Liberation - 06:00) Depuis samedi après-midi, le nom de Joachim du Bellay est banni du vocabulaire de tout Marseillais. C'est l'heure de la disgrâce pour le poète (1522-1560), qui a fait souffrir des générations d'écoliers à l'heure de la leçon de récitation, en opposant l'atmosphère angevine à celle du littoral : «Et plus que l'air marin la douceur angevine...» Aux alentours de 19 heures, il fut surtout question de douleur angevine au Stade vélodrome. Battu 3-2 devant son public, l'OM s'est fait éjecter de la Coupe de France dès son entrée en lice, par Angers, 17e de Ligue 2 (tout près de la relégation en National). Menant 1-0 à la mi-temps grâce à Steve Marlet, l'OM a renoué avec ses vieux démons en seconde période, se faisant atomiser par le Sporting Club de l'Ouest (SCO) en six minutes. Tour à tour, Dussart de la tête (57e), l'ex-Marseillais Gourvennec sur un coup franc superbe (59e) et Thereau d'une reprise des 20 mètres (63e) prenaient la défense marseillaise en défaut et obligeaient Barthez à aller ramasser le ballon au fond de ses filets. Les turbulents supporters phocéens oscillaient entre huée et risée, et le but de raccroc de Déhu (73e) ne suffira pas à renverser la tendance. Marseille imaginait pourtant autre chose comme remise en jambes. Philippe Troussier, qui a remplacé José Anigo sur le banc avant la trêve, enregistre là un sévère revers. Et de constater amèrement : «Cette compétition permettait de bien commencer 2005. On connaissait pourtant la stat' en Coupe de France contre les équipes dites inférieures. Je ne crois pas que nous ayons fait preuve de suffisance mais je pense que l'envie de gagner nous manque. On est touché dans notre chair, on le prend en pleine poire.» «Sans prétention». Evidemment, le propos de Noël Tosi, son collègue d'Angers, était aux antipodes : «Sans prétention, nous avons fait une bonne partie du jeu et il n'y a rien à redire sur cette victoire. Nous savions que, si nous attendions derrière, nous n'aurions aucune chance. On rêve un peu... On a certes les pieds sur terre, mais la tête dans les nuages.» Marseille, dix fois vainqueur de la Coupe, passe donc rapidement à la trappe, seule équipe de L1 avec Strasbourg et Saint-Etienne (éliminés respectivement par Sedan et Nîmes) battue par une équipe hiérarchiquement inférieure. Déjà éliminés en Coupe de la Ligue (par le PSG), les Marseillais voient donc leur horizon se réduire au seul championnat. Les Olympiens sont cinquièmes européens virtuels , à dix points des Lyonnais mais serrés de près par Toulouse, Bordeaux et Sochaux. Expectative. Samedi, Troussier s'interrogeait et espérait : «On va se remobiliser pour le gros match de mardi à Lille et voir si l'équipe est capable de rebondir.» L'expectative était identique chez Pape Diouf, le tout nouveau président du directoire de l'OM : «Se ramasser devant notre public est une dure réalité. Mais un match se gagne toujours avec les tripes. Espérons que les joueurs seront désormais habités de l'esprit de révolte suffisant pour essayer de sauver la saison.» Un nouveau mauvais résultat mardi soir, et les Marseillais pourraient se rappeler que Joachim du Bellay écrivait aussi : «J'étais émerveillé de voir si bel ouvrage,/ Quand du côté du nord vint le cruel orage
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"L'expérience, ce n'est pas ce qui arrive à un homme, c'est ce qu'un homme fait avec ce qui lui arrive."
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Faites vous plaisir ! ----> http://news.google.fr/news?hl=fr&ned=fr ... lit%C3%A9s <----
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Mais c'est de moi ca !!!!!!!!scomino a écrit : « On n'a pas battu Marseille pour tomber contre Albi, quand même ! » La réflexion est mise en ligne sur le site des supporters angevins (www.angers-sco.com).

Ils ont juste rectifié la faute de francais ! (négation avec "n'"!)yohann a écrit :on a pas battu marseille pour tomber contre Albi quand meme ! En etant serieux, ca doit passer ! C'est un bon tirage ! (si on gagne ..)


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Football / Ligue 2 - Lanouvellerepublique.com Angers SCO crève l’écran ( 11/01/2005 ) Devant les caméras de TF1, les Angevins ont marqué la Coupe et les esprits samedi au Vélodrome. Mais dès ce soir à Montpellier, le SCO s’attaque à l’essentiel : sauver sa place en Ligue 2 « Pendant un quart d’heure, on a eu l’impression de jouer contre le Real Madrid… » La sentence est du Marseillais Sylvain N’Diaye, dépité, comme tous ses coéquipiers, à l’issue de l’exploit du SCO au Stade Vélodrome (2-3). L’espace de quelques folles minutes, Angers a crevé l’écran devant des millions de téléspectateurs forcément ébahis. De là à se prendre pour un grand d’Espagne… « C’est vrai qu’on a connu un quart d’heure de pure folie, acquiesce Noël Tosi depuis le Grau-du-Roi, où les Angevins ont pris leurs quartiers sudistes. Mais tout le match a été un peu fou. On a accusé le coup quand ils ont ouvert le score, mais on ne s’est jamais découragé. Au final, je pense que notre succès est amplement mérité, même si on a souffert en fin de match. » Un sentiment partagé par beaucoup de monde, à commencer par Philippe Troussier, l’entraîneur des vaincus. « Je ne crois pas que l’on ait manqué d’humilité, analyse-t-il. L’équipe avait envie de bien faire. Mais l’envie de gagner, c’est Angers qui l’avait. Leur égalisation nous a fait très mal, elle nous a désorganisés. Après, ça se passe dans la tête. On n’a pas eu non plus de réussite, mais la chance sourit aux audacieux. Il n’y a qu’à voir le coup-franc de Gourvennec… » De Marseille à Albi… Les soucis de l’OM, le coach angevin n’en a cure. Depuis dimanche matin, seule la rencontre de ce soir à Montpellier occupe son esprit. « On savoure cet exploit, raconte-t-il, mais on n’a pas le temps de réfléchir. On sait que les deux matchs qu’il nous reste à disputer cette semaine (ce soir à Montpellier et vendredi face à Dijon, NDLR) sont plus importants pour l’avenir du SCO que celui à Marseille. » En ce sens, le staff scoïste a mis l’accent sur la récupération. Car même fatigués, les héros du Vélodrome devront répondre présents face à des Montpelliérains redevenus ambitieux. « Je vais aligner la même équipe qu’à Marseille, annonce Tosi. Maintenant que j’ai trouvé une formule qui marche… » Une formule qui devra faire ses preuves en championnat avant, pourquoi pas, de refaire parler d’elle en coupe de France en février. Hier, le sort a désigné Albi (CFA) comme futur hôte du SCO en 16èmes de finale. Les Albigeois sont allés chercher une brillante qualification sur la pelouse de Troyes, le deuxième de Ligue 2. « Autant on pouvait difficilement se plaindre de jouer au Vélodrome, commente Tosi, autant aller à Albi, ce n’est pas un bon tirage. On va jouer sur un terrain de rugby, contre une très bonne équipe de CFA. Ce sera le traquenard parfait. » Frédéric MICHEL
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Football / Ligue 2 - lanouvellerepublique.fr Retour sur terre pour le SCO ( 11/01/2005 ) Le match à Montpellier marque un retour aux rudes réalités du championnat de Ligue 2 pour les héros du stade Vélodrome. Parce que le maintien reste bien sûr l’objectif prioritaire de Noël Tosi et sa troupe. Montpellier Hérault - Angers SCO Mardi 20 h stade de la Mosson L’air du midi fait du bien aux Angevins. Et pourvu que ça dure ! Parce que le boulot reprend, et pas plus tard que ce soir, pour le SCO qui devra quitter ses habits de lumière du stade Vélodrome et reprendre le collier en se rendant visiter le club de Louis Nicollin. Tout le problème, évidemment, est de retrouver la concentration nécessaire. « La vraie saison du SCO, je le dis depuis longtemps, et je le répète encore, a commencé le 27 décembre, et nous y sommes dans tous les sens », dit ce diable de Noël Tosi. Et c’est vrai que ce n’était pas qu’une formule de la part du technicien corse qui vient de piéger de la plus belle manière une armada phocéenne plutôt vasouillarde. « Le groupe a montré sa solidarité, une vertu que j’aime particulièrement, qui va avec la hargne. Le match de Marseille doit servir de déclic… » Jocelyn Gourvennec est bien aussi de cet avis : « il faut maintenant que nous parvenions à répéter ce que nous avons réalisé, nous appuyer sur cette rencontre pour gagner en confiance. Bien sûr, la victoire à Marseille est hors des normes, et chacun sait bien qu’avec Montpellier, les affaires reprennent. » Bref, il faudra redescendre sur terre après l’euphorie. Le groupe trouvera-t-il l’énergie nécessaire pour ramener un résultat positif de la cité de l’Hérault ? « Le fait d’avoir vécu ensemble nous a soudés, et je ne veux pas croire que cette intensité débouche sur rien, indique Noël Tosi. Mais cela ne servira à rien si on n’arrive pas à obtenir quelque chose contre Montpellier et ensuite contre Dijon à domicile. On s’est vite remis au travail. Je ne crois pas que cela monte à la tête des joueurs. Mais beaucoup de choses m’ont plu, en dehors de la victoire, un fonds de jeu qui s’est mis en place. On sera de nouveau dur à battre. » Domergue : “ une victoire méritée ” A croire Noël Tosi, tout le monde était couché à 23 heures, après l’exploit du Vélodrome. Et le message collectif est passé : une nouvelle saison commence pour le SCO. Et il ne faut guère traîner en chemin. En pointant à la 17ème place, juste devant le voisin niortais qui est le premier club relégable, Angers n’a plus de temps à perdre pour s’en sortir dans ce championnat où la majorité des équipes se bousculent avec le même nombre de points. Et le pompier de service, qui a déjà contribué à sauver la mise du club une fois, ne voudrait pas revivre le match couperet de la dernière chance, comme à Valence la saison passée. Noël Tosi veut se mettre à l’abri plus tôt. A Montpellier, on a bien sûr regardé à la télé une épatante équipe d’Angers éliminer les compères méditerranéens. Et c’est avec méfiance qu’on va les voir débouler à la Mosson. « Pour cette reprise du championnat, nous partons un peu dans l’inconnu, reconnaît Jean-François Domergue, l’entraîneur héraultais. Seule la compétition indiquera où nous en sommes après sept jours de coupure. Il est vrai qu’Angers a obtenu un énorme capital confiance grâce à sa victoire méritée sur l’OM. C’est pourquoi une très grande vigilance s’impose. » Si l’emporte sur le SCO, le club de l’Hérault fera un bond intéressant au classement (il est actuellement 7ème avec 19 points) pour recoller au groupe de tête. Et dans cette hypothèse, les Angevins s’enfonceraient dans la zone rouge. Ce qui ferait mauvais genre après ce qu’on a vu. Michel PATEAU Les équipes Montpellier-Hérault : Jourdren, Pionnier, Assoumani, Chakouri, Colombo, Carotti, Michalowski, Rouvière, Atik, Moullec, Godemèche, Darbion, Mansaré, Cissé, Lafourcade, Ba, Bugnet. Entraîneur : Jean-François Domergue Angers SCO : Lachuer, Cygan, Djellabi (?), Moussi, Dussart, Grimaldi, Stassin, L. Norbert, Bédrossian, Gourvennec, Théreau, Kerhuiel, Ekani (?), Assous, Ferreira, Obbadi.
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Article sur Noel Tosi qui parle du match, de la préparation, etc. On n'apprend rien par rapport a tous les articles deja lu. De meme, une interview de Jocelyn Gourvennec, mais qui a du etre reprise dans une autre journa, car j'avais deja lu les memes phrases ! Donc, rien de neuf dans FF, mais ca permet une diffusion nationale du sco !cool49 a écrit :Quelqu'un a vu l'article dans France Football ? Ils disent quoi sur Angers SCO ?
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Je m'apprêtais à te charrier (comme dirait JF) sur l'affiliation du SCOP à OF mais comme le site est cité, je m'abstiendrai :pscomino a écrit :« On n'a pas battu Marseille pour tomber contre Albi, quand même ! » La réflexion est mise en ligne sur le site des supporters angevins (www.angers-sco.com). Le tirage au sort à peine connu, le Forum bat son plein. Tous les messages traduisent le même sentiment mitigé : l'opportunité de franchir un nouveau tour mais le regret de passer à côté d'une belle affiche.
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Oui et en bien, on est tout de suite moins désoeuvrés et oisifs qu'on on s'épanche sur une victoire du Sco...
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Angers méritait mieux( 12/01/2005 ) Menés 1-0 à la 62e, les Héraultais ont trouvé l’étincelle pour sortir du noir. Et infliger aux tombeurs de Marseille une nouvelle défaite en championnat. Montpellier : 2 Angers : 1 Montpellier version “ Brasil ”, se payant le luxe d’une passe à dix dans les derniers instants et ratant même par Michalowski la balle du 3-1 à l’ultime seconde : l’instantané est trompeur. N’allez pas croire, en effet, que les Héraultais sont allés ramasser trois points au bout d’une promenade de santé. Les protégés de Domergue se sont au contraire embarqués dans un voyage au bout de la peur, puisant dans un trésor insoupçonné de ressources mentales de quoi redresser le cours d’une rencontre qui partait en vrille. Car Angers, avec son organisation sans faille, et son jeu presque trop rugueux, méritait presque mieux. Après le corner tordu de la 62ème minute, détourné bien involontairement de la main dans son propre but par Lafourcade, l’affaire était en effet des plus mal engagées pour une équipe de Montpellier brouillonne et bousculée par les joueurs du SCO. Dès la 4ème minute, lorsque Thereau, esseulé devant Viviani, manqua le cadre qui s’ouvrait à lui, il apparut clairement que les héros du Vélodrome ne se laisseraient pas manipuler facilement. Bousculés dans les duels, chahutés dans leurs certitudes par une équipe angevine les pressant assez haut, les Montpelliérains n’affichèrent pas leur maîtrise habituelle en milieu de terrain. Il leur fallut un bon quart d’heure pour rentrer dans ce match et approcher du but de Lachuer. Mansaré, trop souvent enclin à tenter le dribble de trop, Atik trop peu sollicité sur la droite, les joueurs de Domergue s’en étaient remis aux coups de pieds arrêtés. Sur l’un d’eux, Bugnet, enchaînant contrôle de la poitrine et frappe croisée, aurait pu réussir le coup parfait pour sa première occasion sous le maillot pailladin. La pression des débuts sans doute… La réussite de la recrue montpelliéraine sur ce coup aurait en effet changé pas mal de chose. Peut-être même le cours de ses débuts. Car l’ex-Bordelais apparut souvent emprunté, un peu à court d’automatisme et de rythme, pour pouvoir réellement trouver des espaces d’expression dans ce match verrouillé. Il faudra donc lui laisser du temps, de jeu et d’adaptation, comme l’avait annoncé Domergue. En seconde période, l’envie et le pressing furent davantage montpelliérains, sans que les couleurs du décor ne s’en trouvent résolument modifiées. En sortant Gourvennec, Tosi annonçait la couleur : défendre et contrer. Mansaré, repiquant plus dans l’axe – sans doute à la demande de son coach – affolait les défenseurs de manière encore trop personnelle pour rendre service à la collectivité et Lafourcade manqua de réussite sur quelques ballons distillés de la droite. Le pire fut donc redouté par les locaux pendant quelques minutes après ce fameux corner. Le mérite des Montpelliérains fut alors de ne pas s’affoler et surtout d’égaliser rapidement. Encore sur un coup de pied arrêté, Assoumani prolongeant dans le but un tête de Cissé mal repoussée, sur un corner. Mansaré, l’homme des fins de match, s’arracha avec toute l’équipe pour déposer ensuite sur la tête de Cissé le ballon de l’égalisation, que Lafourcade n’eut plus qu’à pousser dans le but vide, comme pour remettre à l’heure les pendules de son infortune. La fiche technique - Mi-temps : 0-0. Montpellier (stade de La Mosson). Temps : beau. Terrain : bon. Éclairage : satisfaisant Spectateurs : 4.965 Arbitre : M. Poulat Buts : Montpellier : Assoumani (69), Lafourcade (87) Angers : Lafourcade (62 csc) Avertissements : Montpellier : Colombo, Godemèche, Moullec Angers : Grimaldi, Théreau, Moussi, Assous. Les équipes : Montpellier : Viviani - Assoumani, Carotti (cap.), Colombo - Mansaré, Michalowski, Godemèche (Rouvière 61e), Atik - Moullec - Lafourcade, Bugnet (Cissé 61e). Angers : Lachuer (cap.) - Ekani, Dussart, Grimaldi, Cygan - Stassin (Obbadi, 46e), Moussi, Norbert - Gourvennec (Assous, 54e) - Bedrossian (Ferreira 72e), Théreau. - Noël TOSI : « Nous sommes tombés sur une belle équipe de Montpellier, au sein de laquelle Fodé Mansaré a fait la différence. Je pense que nous avons payé les efforts consentis à Marseille sur la fin du match. Mon seul regret est de ne pas être passé à une défense à 5 lorsque nous menions 1-0. » © Copyright La Nouvelle République 2005
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L'Equipe de ce jour Montpellier dans le rythme Les Héraultais restent dans le sillage des leaders grâce à ce succès à l’arraché. MONTPELLIER - ANGERS : 2-1 (0-0) Temps frais. Pelouse en mauvais état. 4 965 spectateurs. Arbitre : M. Poulat. Buts. – MONTPELLIER : Assoumani (69e), Lafourcade (87e) ; ANGERS : Lafourcade (63e, c.s.c.). Avertissements. – Montpellier : Colombo (16e, tacle irrégulier sur Bedrossian), Godemèche (40e, croc-en-jambe sur Bedrossian) ; Angers : Grimaldi (12e, charge sur Bugnet), Théreau (25e, charge sur Michalowski), Moussi (89e, antijeu). MONTPELLIER : Viviani – Assoumani, Carotti (cap.), Colombo – Godemèche (Rouvière, 61e), Atik, Michalowski, Moullec, Mansaré – Bugnet (Ab. Cissé, 61e)), Lafourcade. Entraîneur : J.-F. Domergue. ANGERS : J. Lachuer (cap.) – T. Cygan, Dussart, Grimaldi, Ekani, L. Norbert – Moussi, Stassin, Gourvennec (Assous, 55e) – Théreau, Bedrossian (R. Ferreira, 73e). Entraîneur : N. Tosi. MONTPELLIER – de notre correspondent « JE CROIS QUE C’EST LE MATCH de Marseille qui nous a fait perdre ce match dans le dernier quart d’heure, avouera Noël Tosi après la huitième défaite angevine de la saison, à La Mosson. On était cuits, carbonisés. » Sa formation, dix-septième, qui a réussi l’exploit d’éliminer Marseille samedi en Coupe de France (3-2), ne fut pourtant pas si loin de remporter son cinquième match de la saison en L 2, le dernier remontant au 22 octobre dernier contre Reims (3-0), ou de rapporter le point du nul. Elle fut toute heureuse de mener au score peu après l’heure de jeu, lorsque Lafourcade marquait du dos contre son camp à la reception d’un corner de L. Norbert (63e, 0-1). Jusque-là, elle avait bien enquiquiné les Héraultais, dont c’était le match de reprise. En première période, les joueurs de Domergue éprouvèrent les pires difficultés à s’approcher du but de Lachuer,Montpellier joua trop systématiquement dans la profondeur axiale. La rentrée d’Abdoulaye Cissé (61e) allait réveiller Montpellier. L’équipe héraultaise égalisa sur l’un de ses innombrables coups francs. Le Burkinabé reprenait de la tête une offrande de Moullec, et Assoumani, sur la ligne, poussait au fond du but le ballon relâché par Lachuer (69e). Montpellier se montrait ensuite plus incisif et précis et, dans un final débridé, Lafourcade assommait des Angevins au bout du rouleau, après que Lachuer eut repoussé une première fois une tête de Cissé sur un centre de Mansaré (87e). Montpellier (6e) reste au contact du trio de tête, Domergue ayant été ravi « de cette énorme envie de renverser une situation compromise ». JOHAN RIGAUD
Le nul échappe de justesse au Sco Montpellier - Angers (2-1)
Dommage pour les Angevins qui avaient ouvert le score hier soir à Montpellier... Midi-Libre Face à une équipe héraultaise invaincue depuis neuf rencontres, toutes compétitions confondues, dans son antre de la Mosson, le Sco a d'abord été à la peine. Il sut pourtant résister et réussit même à ouvrir la marque. Mais Montpellier trouva le répondant pour égaliser et pour s'imposer au final. MONTPELLIER (de notre envoyé spécial). Montpellier est décidément intraitable à domicile. Les hommes de Domergue ont mis beaucoup de volonté pour aller de l'avant. Mais sans trop de discernement. Angers, de son côté, fut physiquement à la peine. Les coéquipiers d'un Lachuer très sollicité ont baissé pavillon en toute fin de rencontre, après avoir beaucoup fait dans la résistance. Le Sco eut vraiment une opportunité d'entrée. Une transversale de L. Norbert ne fut pas bien exploitée par Théreau qui manqua le cadre sur son lob (5'). La seconde fut montpelliéraine. A la suite d'un coup-franc de Moullec, Bugnet, lui aussi en position favorable, croisa trop son essai (13'). Les Angevins, qui avaient du mal à trouver un positionnement efficace dans l'entrej-eu, concédaient alors bon nombre de coups de pied arrêtés aux abords de la surface. Les Héraultais, avec deux offensifs excentrés (Mansaré et Atik) montraient alors beaucoup de percussion dans une opposition très âpre. Deux buts coup sur coup La domination locale, pourtant peu inspirée, permit tout de même à Michalowsky d'alerter Lachuer qui repoussant, dut intervenir en catastrophe devant Lafourcade (44'). Elle se poursuivit ensuite mais Angers, avec le duo Obbadi-Moussi devant la défense semblait avoir une meilleure assise même si Laffourcade en pivot faillit accrocher le cadre (57'). L'attaquant héraultais mit encore Lachuer à contribution sur une tête (62'). Mais les Angevins allaient réussir à marquer, avec un coup de pouce. En effet, sur un corner de L. Norbert, Laffourcade allait malencontreusement détourner le ballon hors de portée de Viviani (0-1, 66'). La réaction de ses coéquipiers ne se fit guère attendre. Coup-franc de Moullec de la droite et Assoumani exploitait alors un ballon cafouillé (1-1, 73') après un essai de Cissé. Le véritable siège du but angevin dans le final ne fut pas aussi efficace tout de suite. Montpellier tenta le tout pour le tout. Et ses efforts furent récompensés sur un centre de Mansaré repris de la tête par Cissé. Lachuer s'interposa mais ne put rien sur une nouvelle tête de Laffourcacde (2-1,.89') Montpellier - Angers : 2-1 (0-0). Arbitre : M. Poulat. 4 965 spectateurs. BUTS. Montpellier : Assoumani (73'), Laffourcade (89'). Angers : Laffourcade (66' csc). AVERTISSEMENTS. Montpellier : Colombo (15'), Godemèche (41'), Moullec (65'). Angers : Grimaldi (12') Théreau (25'), Assous (90'). MONTPELLIER : Viviani - Assoumani, Carotti, Colombo - Atik, Michalowski, Moullec, Godemèche (Rouvière, 65'), Mansaré - Bugnet (Cissé, 65'), Lafourcade. Non entrés : Pionnier, Chakouri, Darbion. ANGERS : Lachuer - Cygan, Dussart, Grimaldi, Ekani - Stassin (Obbadi, 46'), Moussi, Gourvennec (Assous, 58') - Bédrossian (Ferreira, 77'), Théreau, L. Norbert. Non entrés : Lucas (G), Kerhuiel, Ferreira. Jean-François CHARRIER. Ouest-France du mercredi 12 janvier 2005

Le SCO a les jambes lourdes( 13/01/2005 ) Fatigués par leur exploit marseillais, les Angevins n’ont pu résister à Montpellier mardi soir (défaite 2-1). La réception de Dijon, demain soir, n’en prend que plus d’importance. La statistique a de quoi effrayer les plus optimistes des supporters. En Ligue 2, Angers SCO n’a plus remporté le moindre match depuis le 22 octobre (3-0 contre Reims). Depuis, le club de l’Anjou n’a glané que 3 points en 7 matches. Si la belle campagne en Coupe de France est là pour faire preuve de l’indéniable potentiel angevin, le déficit comptable en championnat inquiète. Avec 20 points en 20 journées et seulement quatre victoires à leur actif, les hommes de Noël Tosi n’ont plus le choix. La défaite à Montpellier, mardi soir, les fait flirter un peu plus avec la zone rouge. Karim Djellabi, absent dans l’Hérault en raison d’un mal de dos hérité du succès au Vélodrome, a souffert dans les tribunes de la Mosson. «C’est frustrant, car on a toujours envie de jouer, regrette-t-il. Mais c’est encore pire quand on perd. D’autant que l’on méritait au moins un point. Les gars ont fait un gros match, avec beaucoup de détermination.» Mais l’envie n’a pas suffi. Après avoir ouvert le score, les Angevins ont reculé, laissant trop de latitude à des Héraultais obligés de gagner. Contrat résilié pour Gomis «Il aurait presque fallu marquer plus tard dans la rencontre, explique Djellabi. Dans la dernière demi-heure, on a baissé de pied. Les jambes étaient lourdes après tous les efforts fournis à Marseille.» Une lourdeur que le SCO va devoir très vite effacer. Car demain soir (20 heures), Dijon (9ème avec 28 points) se présente à Jean-Bouin pour un troisième match en 7 jours. Rentrés hier du Grau-du-Roi, où ils étaient en stage depuis une semaine, les Angevins n’ont plus le droit à l’erreur. Ils doivent redevenir maîtres sur leurs terres. Pour ce faire, Noël Tosi devrait aligner une équipe proche de celle victorieuse sur la Canebière. Djellabi, «manipulé» mardi par un ostéopathe marseillais, devrait être rétabli. En revanche, Louis Gomis ne fait plus partie du groupe. L’attaquant sénégalais n’a jamais pu trouver ses marques en Anjou. «Son contrat a été résilié à l’amiable, précise le président Norbert, qui cherche encore un renfort offensif. On préfère un transfert définitif plutôt que le prêt d’un joueur qui ne joue pas, poursuit-il, mais c’est difficile de trouver la perle rare.» L’urgence pour le SCO, c’est surtout de battre Dijon. F. M. © Copyright La Nouvelle République 2005
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