Pour ça, il faudrait qu'ils fassent moins d'erreurs. On est quand même en 2009...Tiwy a écrit :Enfin bon si déjà on changeait notre mentalité vis-à-vis de l'arbitrage, les choses iraient sans doute mieux.
[2008-2009] Nos arbitres
- jjffll
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le pire de tous cela c'est qu'avec les retransmissions tv, il y a des moniteurs dans les couloirs des stades et que les images sont visibles. sans parler des clubs comme marseille ou les presidentielles sont equipées de TV.
on va arriver a un stade ou seul l'arbitre n'aura pas acces a une aide alors que même les coachs peuvent faire visionner les images des directs pas des assistants et avoir les commentaires immediatements.
on va arriver a un stade ou seul l'arbitre n'aura pas acces a une aide alors que même les coachs peuvent faire visionner les images des directs pas des assistants et avoir les commentaires immediatements.
- hobbysco
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L'Equipe.fr
DERRIEN SIFFLE LA FIN DE L'OMERTA
Par Cédric ROUQUETTE
Dans un livre à paraître jeudi, l'ancien arbitre Bruno Derrien dévoile tout des coulisses du monde de l'arbitrage, entre anecdotes croustillantes et panorama détaillé de la crise des sifflets français. Nous en publions ici des extraits inédits, avec l'éclairage de l'auteur.
Bruno Derrien tire un bilan sans concession de plusieurs années d'arbitrage. (L'Equipe)
Bruno Derrien tire un bilan sans concession de plusieurs années d'arbitrage.
PRESSIONS, ALLUSIONS... INTIMIDATIONS ?
« Si l'on doit juger la grandeur d'un club sur sa gestion des petits détails, l'AJ Auxerre était un monument du foot français sous le règne de Guy Roux. Même la remise du ballon du match ne doit rien au hasard. Elle était solenelle et c'est Roux qui s'en chargeait personnellement. C'est le seul entraîneur français, à ma connaissance, à s'en soucier. Pour lui, ce n'était qu'un prétexte pour faire passer des messages du genre : ''Comme mes ailiers sont très rapides, ils sont souvent signalés hors-jeu alors qu'ils ne le sont pas au début de l'action''. Un juge de touche averti en vaut deux sans doute. Et un arbitre conditionné ? »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : A la lecture de votre livre, l'arbitre apparaît comme un individu seul et assez démuni face aux pressions de toutes sortes. Un arbitre de L1 est-il quelqu'un de, par nature, vulnérable ?
« Nous sommes des gens seuls, par exemple dans la prise de décision pour annuler ou non une rencontre. Ce devrait être une décision collégiale. Il y a des formes de pression comme, je le raconte dans le livre, la remise des statistiques me concernant par Jean-Michel Aulas après un match à Bordeaux. Mais ces menaces ne sont pas physiques. C'est plus pernicieux. Cela dit, il y a plein de stades en France où on arrive libre et avec plaisir. Ces formes de pression ne sont pas la règle. »
FILLES DE L'EST ET MAILLOTS DANS LE VESTIAIRE
« Un mythe est tenace. Pour certains arbitres, c'est un fantasme. Dans le milieu du foot, tout le monde pense que pour corrompre les arbitres, les clubs les plus puissants et les plus vicieux mettraient à leur disposition des créatures de rêve pour se détendre. En France, je n'ai jamais vu de responsables offrir de jolies femmes à des arbitres après des matches de Championnat. En Coupe d'Europe, j'ai accompagné Gilles Veissière à plusieurs reprises et il ne s'est jamais rien passé de travers. Mais tous les arbitres n'ont pas la sagesse de mon ami niçois. En mars 2001, j'accompagne un arbitre international, en tant que suppléant, lors d'un match entre la Moldavie et la Suède. (...) Après la rencontre, nous regagnons nos chambres. Quatre créatures divines vont se relayer pour faire le tour des chambres. Le prix a été négocié par l'arbitre assistant moldave. (...) Le matin au petit déjeuner, tout le monde fait comme si de rien n'était, tout va bien. »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN :Quels moyens les clubs mettent-ils en oeuvre pour influencer les arbitres et où se situe la frontière entre petit cadeau de bienvenue et tentative de corruption?
« En France, je n'ai jamais vu de corruption, aucune chambre garnie. Aucun objet somptueux contrairement à ce qui peut se passer en Italie ou en Allemagne. A l'échelle internationale, M. Moulin, lui, avait dénoncé un tentative. En dix-sept ans d'arbitrage, je ne me suis senti aucune fois abordé de la sorte. Je donne cette anecdote sur la Moldavie dans mon livre, mais celle-ci avait été battue. L'UEFA, depuis 1994 (NDLR, tentative de corruption du Dynamo Kiev sur un arbitre espagnol, détaillée dans le livre), a pris des mesures très strictes. Ce n'est plus un dirigeant de club qui reçoit les arbitres mais un délégué officiel indépendant. Alors, bien sûr, il y a des cadeaux symboliques. Ce sera un maillot du club posé en toute transparence dans le vestiaire avant le match, comme à Lyon, Monaco ou au Mans. Pas une montre Cartier ou un sac de sports bourré de cadeaux. On est invités selon un certain sens de l'hospitalité. On va dîner dans un bon restaurant. »
ET ÇA RIGOLE SUR LES BANCS...
(M. Derrin est quatrième arbitre, car il a été rétrogradé, sur un Nancy - Le Mans). « Philippe Malige, l'arbitre central, ne réalise pas la prestation du siècle. Jacques Rousselot, le président de Nancy, Pablo Correa, le coach des Lorrains, mais aussi Frédéric Hantz, son homologue manceau, m'apprécient. ''On ne peut pas changer d'arbitre ? Prenez le sifflet'', lancent-ils. Je leur fais savoir que mon collègue est mieux noté que moi. Hilarité générale sur les bancs... »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Quels degrés de connivence personnelle, due aux années passées dans le même milieu, peuvent avoir les arbitres de L1 avec les dirigeants et les joueurs ?
« Il y a évidemment des complicités et des connivences qui se sont créées, un respect voire un plaisir à se voir. Je peux saluer Gérard Houllier, qui m'avait appelé sur le portable, ainsi que Paul Le Guen, le mardi après le Bordeaux - Lyon que j'avais raté. Rolland Courbis est quelqu'un d'attachant. Il disait clairement les choses et on tournait la page ensuite. Les joueurs réputés nerveux, comme Jeunechamp ou Rool, m'aimaient bien. On sait que ces joueurs sont à fleur de peau. Il faut les canaliser. Quand ils sont bons, on leur parle de leurs beaux gestes, on leur dit :''restez dans votre rôle, anticipez les problèmes, ils vous cherchent, ne rentrez pas dans leur jeu''. Il y a aussi des gens pénibles. Est-ce que ça fait tiquer l'adversaire ? Les joueurs se comprennent. Ils préfèrent qu'on leur parle, plutôt qu'on soit un gendarme.»
DERRIEN SIFFLE LA FIN DE L'OMERTA
Par Cédric ROUQUETTE
Dans un livre à paraître jeudi, l'ancien arbitre Bruno Derrien dévoile tout des coulisses du monde de l'arbitrage, entre anecdotes croustillantes et panorama détaillé de la crise des sifflets français. Nous en publions ici des extraits inédits, avec l'éclairage de l'auteur.
Bruno Derrien tire un bilan sans concession de plusieurs années d'arbitrage. (L'Equipe)
Bruno Derrien tire un bilan sans concession de plusieurs années d'arbitrage.
PRESSIONS, ALLUSIONS... INTIMIDATIONS ?
« Si l'on doit juger la grandeur d'un club sur sa gestion des petits détails, l'AJ Auxerre était un monument du foot français sous le règne de Guy Roux. Même la remise du ballon du match ne doit rien au hasard. Elle était solenelle et c'est Roux qui s'en chargeait personnellement. C'est le seul entraîneur français, à ma connaissance, à s'en soucier. Pour lui, ce n'était qu'un prétexte pour faire passer des messages du genre : ''Comme mes ailiers sont très rapides, ils sont souvent signalés hors-jeu alors qu'ils ne le sont pas au début de l'action''. Un juge de touche averti en vaut deux sans doute. Et un arbitre conditionné ? »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : A la lecture de votre livre, l'arbitre apparaît comme un individu seul et assez démuni face aux pressions de toutes sortes. Un arbitre de L1 est-il quelqu'un de, par nature, vulnérable ?
« Nous sommes des gens seuls, par exemple dans la prise de décision pour annuler ou non une rencontre. Ce devrait être une décision collégiale. Il y a des formes de pression comme, je le raconte dans le livre, la remise des statistiques me concernant par Jean-Michel Aulas après un match à Bordeaux. Mais ces menaces ne sont pas physiques. C'est plus pernicieux. Cela dit, il y a plein de stades en France où on arrive libre et avec plaisir. Ces formes de pression ne sont pas la règle. »
FILLES DE L'EST ET MAILLOTS DANS LE VESTIAIRE
« Un mythe est tenace. Pour certains arbitres, c'est un fantasme. Dans le milieu du foot, tout le monde pense que pour corrompre les arbitres, les clubs les plus puissants et les plus vicieux mettraient à leur disposition des créatures de rêve pour se détendre. En France, je n'ai jamais vu de responsables offrir de jolies femmes à des arbitres après des matches de Championnat. En Coupe d'Europe, j'ai accompagné Gilles Veissière à plusieurs reprises et il ne s'est jamais rien passé de travers. Mais tous les arbitres n'ont pas la sagesse de mon ami niçois. En mars 2001, j'accompagne un arbitre international, en tant que suppléant, lors d'un match entre la Moldavie et la Suède. (...) Après la rencontre, nous regagnons nos chambres. Quatre créatures divines vont se relayer pour faire le tour des chambres. Le prix a été négocié par l'arbitre assistant moldave. (...) Le matin au petit déjeuner, tout le monde fait comme si de rien n'était, tout va bien. »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN :Quels moyens les clubs mettent-ils en oeuvre pour influencer les arbitres et où se situe la frontière entre petit cadeau de bienvenue et tentative de corruption?
« En France, je n'ai jamais vu de corruption, aucune chambre garnie. Aucun objet somptueux contrairement à ce qui peut se passer en Italie ou en Allemagne. A l'échelle internationale, M. Moulin, lui, avait dénoncé un tentative. En dix-sept ans d'arbitrage, je ne me suis senti aucune fois abordé de la sorte. Je donne cette anecdote sur la Moldavie dans mon livre, mais celle-ci avait été battue. L'UEFA, depuis 1994 (NDLR, tentative de corruption du Dynamo Kiev sur un arbitre espagnol, détaillée dans le livre), a pris des mesures très strictes. Ce n'est plus un dirigeant de club qui reçoit les arbitres mais un délégué officiel indépendant. Alors, bien sûr, il y a des cadeaux symboliques. Ce sera un maillot du club posé en toute transparence dans le vestiaire avant le match, comme à Lyon, Monaco ou au Mans. Pas une montre Cartier ou un sac de sports bourré de cadeaux. On est invités selon un certain sens de l'hospitalité. On va dîner dans un bon restaurant. »
ET ÇA RIGOLE SUR LES BANCS...
(M. Derrin est quatrième arbitre, car il a été rétrogradé, sur un Nancy - Le Mans). « Philippe Malige, l'arbitre central, ne réalise pas la prestation du siècle. Jacques Rousselot, le président de Nancy, Pablo Correa, le coach des Lorrains, mais aussi Frédéric Hantz, son homologue manceau, m'apprécient. ''On ne peut pas changer d'arbitre ? Prenez le sifflet'', lancent-ils. Je leur fais savoir que mon collègue est mieux noté que moi. Hilarité générale sur les bancs... »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Quels degrés de connivence personnelle, due aux années passées dans le même milieu, peuvent avoir les arbitres de L1 avec les dirigeants et les joueurs ?
« Il y a évidemment des complicités et des connivences qui se sont créées, un respect voire un plaisir à se voir. Je peux saluer Gérard Houllier, qui m'avait appelé sur le portable, ainsi que Paul Le Guen, le mardi après le Bordeaux - Lyon que j'avais raté. Rolland Courbis est quelqu'un d'attachant. Il disait clairement les choses et on tournait la page ensuite. Les joueurs réputés nerveux, comme Jeunechamp ou Rool, m'aimaient bien. On sait que ces joueurs sont à fleur de peau. Il faut les canaliser. Quand ils sont bons, on leur parle de leurs beaux gestes, on leur dit :''restez dans votre rôle, anticipez les problèmes, ils vous cherchent, ne rentrez pas dans leur jeu''. Il y a aussi des gens pénibles. Est-ce que ça fait tiquer l'adversaire ? Les joueurs se comprennent. Ils préfèrent qu'on leur parle, plutôt qu'on soit un gendarme.»
Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse
(Woody Allen)
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- hobbysco
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suite de l'entretien (même source)
LA CRISE DE L'ARBITRAGE, PRODUIT FÉDÉRAL
« Les dirigeants fédéraux portent une très lourde responsabilité dans cet échec. On pourrait les accuser de non-assistance à arbitrage en danger. Claude Simonet puis Jean-Pierre Escalettes ne se sont jamais conduits en patrons. Ils n'ont jamais voulu taper du poing sur la table, notamment lorsque l'affaire des portables a éclaté toute la corporation. J'ai personnellement écrit à Simonet pour lui demander de faire toute la lumière sur cette affaire. (...) Pour toute réponse, nous n'avons eu droit qu'au mépris du conseil fédéral. Avait-il des intérêts ou des amis à protéger dans cette affaire ? Pourquoi n'a-t-il pas porté plainte ? Ces questions n'auront probablement jamais de réponse. (...) On m'a privé de trois saisons pour un penalty raté à Bordeaux... et une liberté de ton qui, sans doute, dérangeait. Et aux cinq arbitres cités par Pettinato (NDLR, MM. Bré, Kalt, Sars, Ledentu et Lannoy), on n demande même pas d'explications.»
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Qu'auraient-dû faire Claude Simonet et Jean-Pierre Escalettes pour éviter la crise de l'arbitrage français ?
« Je rejoins Michel Vautrot qui avait demandé la vérité dans l'affaire des portables qui a fait du bruit. On n'est pas allé au bout. S'il n'y avait rien, qu'on nous le dise. La corporation en a souffert. Jean-Pierre Escalettes a dit qu'il règlerait les problèmes après son élection, or les conflits se sont développés. Il vient de reconnaître que l'arbitrage était à reconstruire. C'est bien un constat d'échec. Ce qu'ils auraient pu faire ? J'avais milité pour un Grenelle de l'arbitrage, que tous les grands noms soient réunis autour d'une table. Il y a de très bonnes idées dans ce qu'a proposé la Task Force. Il a fallu attendre que des gens extérieurs au monde de l'arbitrage arrivent pour faire avancer les choses.»
TACLES SUR LE D.N.A.
« Comme beaucoup, j'estime que Marc Batta n'a pas l'étoffe pour déterminer et conduire la politique de l'arbitrage français. (...) En tant que sympathisant de gauche, je suis naturellement très sensible aux ascenseurs sociaux qui fonctionnent. Concernant Batta, il est monté quelques étages trop haut. Juché au sommet de sa tour d'Ivoire, Batta pérore. Et se permet des remarques blessantes qui, parfois, m'ont amené à me demander s'il se souvenait avoir été arbitre. (...) En façade, les arbitres sont solidaires de Batta qui a le pouvoir de faire et de défaire leur carrière. Dans la république bananière qu'est la DNA, ils ne sont pas libres. Ils ont peur d'un coup de bâton. »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Ce livre vous permet-il de régler des comptes après votre rétrogadation ?
«En 2004, j'étais ravi que Marc Batta prenne les rênes de la DNA. Michel Vautrot avait fait beaucoup pour l'arbitrage, c'est un gros bosseur. Batta est devenu numéro un avec des idées neuves. Il voulait faire changer les choses. Il a fait la même politique, avec les mêmes hommes, et cela a produit les mêmes effets. J'ai fait des courriers sur l'affaire des portables, un autre sur des chantiers comme la notation. Ils sont restés lettre morte.Je n'ai pas attendu d'être viré pour m'exprimer et faire des propositions. J'ai très mal vécu ma fin de carrière finie dans les prétoitres du conseil d'Etat. Comme tout sportif, je voulais réussir ma sortie. Ce livre est une forme de thérapie. Je ne veux pas régler des comptes. Quand vous êtes victime d'une injustice, ou vous vous taisez, ou vous acceptez ça comme normal. Aucun livre n'avait jamais été fait sur les coulisses de l'arbitrage. Je suis très à l'aise. Tout est vrai. Je n'attaque personne bille en tête. Je porte des jugements sur des gens, mais les faits racontés sont réels. »
LA CRISE DE L'ARBITRAGE, PRODUIT FÉDÉRAL
« Les dirigeants fédéraux portent une très lourde responsabilité dans cet échec. On pourrait les accuser de non-assistance à arbitrage en danger. Claude Simonet puis Jean-Pierre Escalettes ne se sont jamais conduits en patrons. Ils n'ont jamais voulu taper du poing sur la table, notamment lorsque l'affaire des portables a éclaté toute la corporation. J'ai personnellement écrit à Simonet pour lui demander de faire toute la lumière sur cette affaire. (...) Pour toute réponse, nous n'avons eu droit qu'au mépris du conseil fédéral. Avait-il des intérêts ou des amis à protéger dans cette affaire ? Pourquoi n'a-t-il pas porté plainte ? Ces questions n'auront probablement jamais de réponse. (...) On m'a privé de trois saisons pour un penalty raté à Bordeaux... et une liberté de ton qui, sans doute, dérangeait. Et aux cinq arbitres cités par Pettinato (NDLR, MM. Bré, Kalt, Sars, Ledentu et Lannoy), on n demande même pas d'explications.»
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Qu'auraient-dû faire Claude Simonet et Jean-Pierre Escalettes pour éviter la crise de l'arbitrage français ?
« Je rejoins Michel Vautrot qui avait demandé la vérité dans l'affaire des portables qui a fait du bruit. On n'est pas allé au bout. S'il n'y avait rien, qu'on nous le dise. La corporation en a souffert. Jean-Pierre Escalettes a dit qu'il règlerait les problèmes après son élection, or les conflits se sont développés. Il vient de reconnaître que l'arbitrage était à reconstruire. C'est bien un constat d'échec. Ce qu'ils auraient pu faire ? J'avais milité pour un Grenelle de l'arbitrage, que tous les grands noms soient réunis autour d'une table. Il y a de très bonnes idées dans ce qu'a proposé la Task Force. Il a fallu attendre que des gens extérieurs au monde de l'arbitrage arrivent pour faire avancer les choses.»
TACLES SUR LE D.N.A.
« Comme beaucoup, j'estime que Marc Batta n'a pas l'étoffe pour déterminer et conduire la politique de l'arbitrage français. (...) En tant que sympathisant de gauche, je suis naturellement très sensible aux ascenseurs sociaux qui fonctionnent. Concernant Batta, il est monté quelques étages trop haut. Juché au sommet de sa tour d'Ivoire, Batta pérore. Et se permet des remarques blessantes qui, parfois, m'ont amené à me demander s'il se souvenait avoir été arbitre. (...) En façade, les arbitres sont solidaires de Batta qui a le pouvoir de faire et de défaire leur carrière. Dans la république bananière qu'est la DNA, ils ne sont pas libres. Ils ont peur d'un coup de bâton. »
NOTRE QUESTION A B. DERRIEN : Ce livre vous permet-il de régler des comptes après votre rétrogadation ?
«En 2004, j'étais ravi que Marc Batta prenne les rênes de la DNA. Michel Vautrot avait fait beaucoup pour l'arbitrage, c'est un gros bosseur. Batta est devenu numéro un avec des idées neuves. Il voulait faire changer les choses. Il a fait la même politique, avec les mêmes hommes, et cela a produit les mêmes effets. J'ai fait des courriers sur l'affaire des portables, un autre sur des chantiers comme la notation. Ils sont restés lettre morte.Je n'ai pas attendu d'être viré pour m'exprimer et faire des propositions. J'ai très mal vécu ma fin de carrière finie dans les prétoitres du conseil d'Etat. Comme tout sportif, je voulais réussir ma sortie. Ce livre est une forme de thérapie. Je ne veux pas régler des comptes. Quand vous êtes victime d'une injustice, ou vous vous taisez, ou vous acceptez ça comme normal. Aucun livre n'avait jamais été fait sur les coulisses de l'arbitrage. Je suis très à l'aise. Tout est vrai. Je n'attaque personne bille en tête. Je porte des jugements sur des gens, mais les faits racontés sont réels. »
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J'ai l'impression que non justement. On verra sur les images mais Ted est en retard et doit savoir qu'il n'aura pas le ballon. Si Chaussidière (?) a la jambe cassée, la sanction est justifiée. Imaginons un instant la même scène dans l'autre sens.
Attendons les images.
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- purscoiste88
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à tous les matchs ?? ba di donc je ne sais pas quel championnat tu regardes !jourdesco a écrit :Des chocs comme ça il y en a à tous les matchs...
Faut jouer au baby-foot si ça vous choque!
Certes Lavie ne veut pas faire mal mais il arrive bien en retard et le choc est violent ! le rouge est justifié ...
pour moi, le rouge aurait été justifié si l'arbitre avait sifflé faute... chose qu'il n'a même pas fait. S'il y avait eu faute ok pour le rouge, car je suis complétement d'accord avec toi sur tout le reste.purscoiste88 a écrit :à tous les matchs ?? ba di donc je ne sais pas quel championnat tu regardes !jourdesco a écrit :Des chocs comme ça il y en a à tous les matchs...
Faut jouer au baby-foot si ça vous choque!
Certes Lavie ne veut pas faire mal mais il arrive bien en retard et le choc est violent ! le rouge est justifié ...
Nous ne sommes pas de Carrare, mais d'ardoises fragiles.
Nous sommes d'origine du limon d'un fleuve maternel.
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- jjffll
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rassurer de n'être pas le seul a trouver le rouge normal si cela est justifié.
j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire
j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire
-
damienlucas
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J'attends de revoir les images pour voir si Lavie est réellement fautif. De colombier on étaient persuadés que les deux joueurs faisaient action de jeu en taclant tous les deux le ballon. Maintenant si ce n'est pas intentionnel je ne vois pas en quoi l'arbitre a a sortir un rouge même si le joueur est blessé. Peut être que Chaussidière est tout simplement plus fragile que Lavie. Toutefois j'attend de revoir les images, peut être que je me trompe sur toute la ligne!jjffll a écrit :rassurer de n'être pas le seul a trouver le rouge normal si cela est justifié.
j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire
Le problème c'est surtout que Ted prend un rouge direct (2 match mini) alors qu'à la base l'arbitre ne siffle même pas faute !jjffll a écrit :rassurer de n'être pas le seul a trouver le rouge normal si cela est justifié.
j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire
encore si il lui met un jaune, en estimant qu'il y a faute ,puis rouge car il y a blessure la je suis d'accord !
ce n'est pas le cas il a d'abord rien sifflé puis lorsque les joueurs ne se sont pas relevés ils met le carton rouge direct et c'est pas de cette manière que cela doit se faire administrativement car Ted ne prend pas le jaune pour une faute préalable ce qui peut avoir une grave incidence car stephan et auriac sont blessés !
Ceci dit dans le fond la sanction parait logique !
l'arbitre a été particulièrement clément avec clermont sur plusieurs situations (tacle par derrière, obstruction caractérisée) par contre n'hesita pas à mettre le jaune pour la seule faute de Paulo de tout le match (poussée du ballon aprés le coup de sifflet).....
à la vue des images, je ne suis pas sûr que le second but de Clermont aurait du être refusé. La faute sur Pado ne me semble pas du tout évidente. A voir avec une meilleur qualité d'image.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
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- purscoiste88
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alors là tout à fait d'accord ! +1Zikaz a écrit :à la vue des images, je ne suis pas sûr que le second but de Clermont aurait du être refusé. La faute sur Pado ne me semble pas du tout évidente. A voir avec une meilleur qualité d'image.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
Pour moi la faute sur pado est inéxistante !! Pado se loupe totalement !
C'est pour ça, dire que l'arbitre était Clermont est un peu limite ...
Pour finir, je crois que jjffll résume tout à fait la situation "j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire"
l'arbitre est tombé sur un match difficile à arbitrer, et pour moi il a pris les décisions qui s'imposaient.
Même si sur le but d'Ayité le pénalty aurait été justifié sur la faute sur Alo'o, l'arbitre ne laisse même pas l'avantage, c'est Ayité qui récupère la balle par "chance".
Il y a un contact entre Pado et le clermontois, du moins quand tu es placé en Colombier face à l'action.Zikaz a écrit :à la vue des images, je ne suis pas sûr que le second but de Clermont aurait du être refusé. La faute sur Pado ne me semble pas du tout évidente. A voir avec une meilleur qualité d'image.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
Croaaaa!!!
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Sur l'action Lavie aurait pu être blessé aussi, notamment au genou sur lequel il a été touché, et alors Chaussidière aurait pris un rouge également ?purscoiste88 a écrit :alors là tout à fait d'accord ! +1Zikaz a écrit :à la vue des images, je ne suis pas sûr que le second but de Clermont aurait du être refusé. La faute sur Pado ne me semble pas du tout évidente. A voir avec une meilleur qualité d'image.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
Pour moi la faute sur pado est inéxistante !! Pado se loupe totalement !
C'est pour ça, dire que l'arbitre était Clermont est un peu limite ...
Pour finir, je crois que jjffll résume tout à fait la situation "j'ai été tres choque de la reaction d'une partie du public( defouloir de fin de semaine) surtout avec un joueur qui sort sur civiere et l'ambulence qui part ensuite.
même dans un stade et en etant chauvin, certaines choses ne sont pas a faire"
l'arbitre est tombé sur un match difficile à arbitrer, et pour moi il a pris les décisions qui s'imposaient.
Même si sur le but d'Ayité le pénalty aurait été justifié sur la faute sur Alo'o, l'arbitre ne laisse même pas l'avantage, c'est Ayité qui récupère la balle par "chance".
Et on expulse qui quand un joueur se blesse seul ?
Non l'arbitre s'est fait abusé par la gravité de la blessure et par le 17 clermontois qui est venu lui bourrer le moult.
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12 matchs de ligue 2 = 36 Cartons Jaunes
1 Carton rouge
LAVIE Ted (Angers SCO) = Faute grossière
Quelqu'un peut il m'expliquer étant donner qu'il attendait le signal de l'arbitre et que l'assistant n'avait fait aucune remarque.
12 matchs de ligue 2 = 36 Cartons Jaunes
1 Carton rouge
LAVIE Ted (Angers SCO) = Faute grossière
Quelqu'un peut il m'expliquer étant donner qu'il attendait le signal de l'arbitre et que l'assistant n'avait fait aucune remarque.
Toute l'actu du SCO sur http://www.thescoismagic.com !
+1 de la butte on voyait bien une charge sur Pado !jourdesco a écrit :Il y a un contact entre Pado et le clermontois, du moins quand tu es placé en Colombier face à l'action.Zikaz a écrit :à la vue des images, je ne suis pas sûr que le second but de Clermont aurait du être refusé. La faute sur Pado ne me semble pas du tout évidente. A voir avec une meilleur qualité d'image.
En tout cas, sur le premier, il y a bien hors-jeu, c'est clair.
finalement Ted Lavie aurait du être remplacé il n'aurait pas été expulsé.
L'arbitrage a été scandaleux
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Un Jean Louis Garcia au bord de l'explosion.sans faire rentrer floyd ayité
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