la presse: O.F.- le C.O.- la N.R. et autres
Deux mi-temps, deux visages ( 09/11/2004 ) Angers SCO, qui avait réussi à ouvrir le score, face à la meilleure défense de L2, s’est fait rejoindre en seconde période et doit se contenter du partage des points. Angers SCO : 1 FC Gueugnon : 1 Le SCO devra patienter pour l’emporter devant les caméras d’Eurosport. Une semaine après la correction subie au Mans (3-0), les Angevins ont concédé le nul à domicile, face à une coriace formation gueugnonnaise désormais installée dans le trio de tête. Pourtant, ils avaient attaqué cette partie sur d’excellentes bases. Trois minutes et cinquante et une secondes : c’est précisément le laps de temps qui leur avait suffi pour faire craquer la meilleure défense du championnat. Jamais, jusque-là, Gueugnon n’avait été mené au score cette saison ! Ce début tonitruant ne devait rien au hasard : en préparant ce rendez-vous, Noël Tosi avait insisté sur l’importance des coups de pied arrêtés. Et multiplié les séances spécifiques à l’entraînement, avec Karim Djellabi dans le rôle de l’artificier. De retour dans le onze de départ après une longue éclipse due à une entorse du genou, l’arrière gauche du SCO s’appliquait, dès le premier corner obtenu par son équipe, à porter le danger devant la cage de Liébus. La récompense ne tardait pas : toujours sur son aile gauche, il héritait d’un ballon qu’il offrait à Dussart, en embuscade au deuxième poteau pour placer une imparable tête décroisée au fond des filets. Cueillis à froid, les Forgerons n’en restaient pas moins fidèles aux consignes prudentes de Thierry Froger, et ne se dévoilaient guère, laissant Angers venir en espérant profiter d’une ouverture en contre. Une option qui aurait pu s’avérer payante, si Baleguhe avait réussi à mieux redresser le centre d’Hissein (8ème). Lachuer devait ensuite s’employer pour capter une lourde frappe de Carmona, sur coup franc (20ème). Quant aux Angevins, maîtres de leur sujet, ils récitaient leur partition avec sérieux, en soignant leurs mouvements collectifs. Sans aggraver le score – Gomis gaspillait deux belles occasions (32ème, 39ème) – mais sans souffrir non plus. A mi-parcours, leur avantage était donc mérité… mais insuffisant. Gueugnon finit mieux Car l’affaire était loin d’être pliée, d’autant que Gueugnon attaquait le second round sur les chapeaux de roues, dans le sillage du remuant Carmona, auteur d’une terrible reprise détournée par Lachuer (53ème). En revanche, le gardien angevin ne pouvait rien lorsque Baleguhe exploitait de la tête un service impeccable de l’inévitable Carmona (64ème). Tout était à refaire pour le SCO, tout prêt de repasser en tête au terme d’une attaque en triangle amorcée par Grigulo, poursuivie par Djellabi et conclue par Ludwig Norbert, dont la tentative pas assez appuyée était captée par Liébus (59ème). Angers se montrait toutefois moins à l’aise qu’en première période, en dépit de l’apport de Grigulo ou de Traoré, lancés sur la pelouse de Jean-Bouin pour « densifier » le milieu de terrain du SCO. A vrai dire, le jeu des locaux se délitait peu à peu, à l’image d’un pâle Gomis, tandis que Gueugnon ne changeait pas de rythme. Force est de constater que les remplaçants, dont Ekani, entré à la place de Djellabi, n’ont pas eu l’efficacité des titulaires. Noël Tosi, qui souhaite « faire le ménage » dans son effectif lors du mercato y aura, sans doute, trouvé matière à réflexion. Christophe GENDRY - Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Ennjimi. Spectateurs : 4.119. But pour Angers : Dussart (4e). Pour Gueugnon : Baleguhe (64e). Avertissements à Angers : Kerhuiel (50e), Djellabi (67e) ; à Gueugnon : Levrat (45e) LES ÉQUIPES Angers SCO : Lachuer, Djellabi (puis Ekani, 76e), Dussart, Kerhuiel, Cygan, Aït Khama (puis Grigulo, 56e), Moussi, Obbadi (puis Traoré, 71e), Guillaume Norbert, Ludwig Norbert, Gomis. Entraîneur : Noël Tosi. FC Gueugnon : Liébus, Balde, Boucansaud, N’Gambi, Bressan, Levrat, Bougherra, Correia (puis Diarra, 88e), Carmona (puis Marty, 83e), Baleguhe, Hissein (puis Ramdani, 74e). Entraîneur : Thierry Froger. - LUDWIG NORBERT INTERNATIONAL. – Ludwig Norbert, le jeune attaquant d’Angers SCO, vient d’être sélectionné en équipe de France des moins de 21 ans, pour disputer un match contre les Pays-Bas. COUP D’ENVOI. – Le coup d’envoi de la rencontre a été donné par Christophe Béchu, le président du conseil général, accompagné du champion olympique de concours complet par équipes, Nicolas Touzaint. © Copyright La Nouvelle République 2004
Noël Tosi (entraîneur d’Angers SCO) : « Je suis satisfait de notre entame de match, mais au bout du compte pas du résultat. Ensuite, il nous a été difficile de ne... Noël Tosi (entraîneur d’Angers SCO) : « Je suis satisfait de notre entame de match, mais au bout du compte pas du résultat. Ensuite, il nous a été difficile de ne pas laisser Gueugnon se reprendre car nous avions dans l’équipe cinq joueurs qui renouaient avec la compétition et accusaient donc une certaine fatigue. Je m’en veux d’avoir commis une erreur de coaching en ne remplaçant pas assez vite Aït Khama, qui avait beaucoup couru. D’autre part, j’ai été obligé de remplacer Djellabi, victime d’une contracture, par Ekani, alors que j’aurais préféré faire appel à Inkango, un joueur de rupture. Il va encore falloir travailler pour parvenir à la trêve avec 22 ou 23 points. » Thierry Froger (entraîneur du FC Gueugnon) : « Nous avons déjoué en première période avant de réussir à égaliser, un cas de figure que nous n’avions encore jamais connu. Dans ce championnat, pour aller loin, il faut savoir grappiller des points… » © Copyright La Nouvelle République 2004
bah qui est ce qui les a fait jouermanu49 a écrit :Noël Tosi (entraîneur d’Angers SCO) : « Je suis satisfait de notre entame de match, mais au bout du compte pas du résultat. Ensuite, il nous a été difficile de ne... Noël Tosi (entraîneur d’Angers SCO) : « Je suis satisfait de notre entame de match, mais au bout du compte pas du résultat. Ensuite, il nous a été difficile de ne pas laisser Gueugnon se reprendre car nous avions dans l’équipe cinq joueurs qui renouaient avec la compétition et accusaient donc une certaine fatigue. Je m’en veux d’avoir commis une erreur de coaching en ne remplaçant pas assez vite Aït Khama, qui avait beaucoup couru. D’autre part, j’ai été obligé de remplacer Djellabi, victime d’une contracture, par Ekani, alors que j’aurais préféré faire appel à Inkango, un joueur de rupture. Il va encore falloir travailler pour parvenir à la trêve avec 22 ou 23 points. » Thierry Froger (entraîneur du FC Gueugnon) : « Nous avons déjoué en première période avant de réussir à égaliser, un cas de figure que nous n’avions encore jamais connu. Dans ce championnat, pour aller loin, il faut savoir grappiller des points… » © Copyright La Nouvelle République 2004



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articles dans le OF du jour :
Edition du mercredi 10 novembre 2004 Football : Christophe Dussart, le discret rempart Football : La tonicité de Karim Djellabi Football : Le Belge Stéphane Stassi va signer au Sco http://www.angers.maville.com/actu/List ... 8&idCLA=48


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A moitié vide ou à moitié plein ? ( 10/11/2004 ) En concédant le nul face à de solides Gueugnonnais, les Angevins ont fait une mauvaise opération comptable. Mais en faisant jeu égal avec le troisième du championnat, ils se sont donné des raisons d’espérer. Deux matches en l’espace de huit jours devant les caméras pour une défaite, un nul, un petit but marqué et quatre encaissés… Les superstitieux doivent déjà guetter avec anxiété le programme des prochaines retransmissions d’Eurosport en espérant que la chaîne laisse le SCO tranquille. Les autres, pragmatiques, feront remarquer que les Angevins n’ont pas tout perdu lors de ces deux rencontres. Vingt minutes de bonne facture avant de sombrer en terres mancelles il y a 10 jours, quarante-cinq minutes convaincantes lundi soir avant de plier face au réalisme gueugnonnais : à défaut de faire le plein de points, Angers a tracé les contours de son redressement. « C’était très important de ne pas perdre pour se remettre dans une dynamique positive, commente le capitaine Gilles Kerhuiel. Il ne faut pas oublier que plusieurs joueurs manquaient de compétition. Et Gueugnon est une belle équipe, qui a su profiter de notre mauvaise entame de seconde période. Il faut parfois savoir se contenter du nul. » Un avis partagé par plusieurs de ses coéquipiers, conscients de la robustesse des Forgerons et des limites actuelles du SCO. Pourtant le premier but en L2 de Christophe Dussart, son premier depuis quatre ans, qui plus est face à son ancien club, a fait espérer le meilleur pendant près d’une mi-temps. Mais le soufflé est retombé après la pause sous les coups de griffes des Bourguignons. « Gueugnon n’est pas une grande équipe, mais elle est très difficile à manœuvrer, analyse Julien Lachuer. Sur leur but, Baleguhe fait une belle fausse piste pour se retrouver seul. C’est dommage, car c’est le genre d’action que l’on avait travaillé à l’entraînement. » Dans le sillage de son portier, Karim Djellabi, auteur d’une passe décisive pour sa rentrée, regrettait le coup de mou des siens après la pause. « On a réalisé une très bonne entame, mais on l’a payé physiquement ensuite, confie-t-il. Personnellement, ça fait du bien de reprendre la compétition, mais je n’ai pas encore un match entier dans les jambes. » Malgré toute sa bonne volonté, le petit latéral a dû céder sa place à Ekani à un quart d’heure de la fin. Noël Tosi regrette pour sa part d’avoir tardé à faire ses changements. Mais il reste convaincu que ce nul est un bon point de pris. « Gueugnon, c’est du solide, explique-t-il avec conviction. Vous verrez, ils ne seront pas loin de la montée à l’arrivée. On a 17 points, et ce n’est pas si mal dans ce championnat très très serré. L’idéal serait d’arriver à 22 ou 23 à la trêve. » Tosi : “ Il me manque un milieu de terrain pour mettre l’équipe dans le bon sens. ” Il sera alors temps de procéder à l’amincissement prévu de l’effectif. « Les bases sont bonnes, poursuit Tosi, mais il me manque un milieu de terrain pour organiser, pour mettre l’équipe dans le bon sens. » Un oiseau rare difficile à dénicher par les temps qui courent. « Je n’ai pas de nom en tête pour le moment », avoue-t-il. Reste, en attendant le grand remaniement, à passer la vitesse supérieure dans un championnat hyper dense où chaque baisse de régime se paie au prix fort. A commencer par vendredi au Havre, face à un concurrent direct dans la course au maintien. « Le plus important sera de ne pas perdre », conclut Karim Djellabi. En cas de match nul en Normandie, le verre du SCO serait cette fois bien rempli. Frédéric MICHEL - STASSIN VERS ANGERS. Le milieu défensif belge Stéphane Stassin (28 ans, 1,81 m, 78 kg) est sur le point de s’engager avec l’Angers SCO. Ce droitier, passé par Anderlecht et Mönchengladbach, est actuellement au chômage malgré un essai à Auxerre le mois dernier. © Copyright La Nouvelle République 2004
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Article du jour de la Nouvelle République, par Michel Pateau. Retrouvez les informations de la Nouvelle République sur : http://www.nrco.com/ Tosi : “ J’attends qu’on ne cède rien ” ( 12/11/2004 ) Aït-Kahma sera invité à passer le bleu de chauffe ce soir au Havre, à moins que Fauconnier prenne du service. (Photo corr. NR, Michel Durigneux) Pour relever le défi que s’est imposé l’entraîneur d’Angers SCO – prendre six points en quatre matchs – les Angevins devront vendre chèrement leur peau ce soir au Havre. Le Havre - Angers SCO - ce vendredi, à 20 h. Après l’échec manceau et le pénible partage des points qui a suivi contre Gueugnon, on pourrait s’attendre à une ambiance assez morose à la Baumette. Il n’en est rien. Nulle inquiétude chez le malin Noël Tosi, et une formation angevine relativement sereine avant un déplacement au Havre qui ne s’annonce pourtant pas de tout repos. Pointant à deux points derrière le SCO, la formation normande, qui affichait des ambitions en début de saison, se sent revivre après avoir infligé mardi un cinglant 4-1 au Mans en coupe de la Ligue. De quoi fouetter le sang. « Cette victoire vient après celle de Dijon, se réjouit Philippe Hinschberger, l’entraîneur havrais, et après un déplacement à Troyes prometteur. Le moral remonte, nous jouons moins crispés. » Inexplicable baisse de régime, d’ailleurs, dans un championnat un peu fou où tout le monde peut battre tout le monde. Comme Angers, le club havrais a pas mal rempli son infirmerie et certains joueurs clés ont connu une certaine méforme, à l’image de l’ex-Angevin Stéphane Roda, une belle mécanique qui revient fort (il a retrouvé le chemin des filets dans la Sarthe avec une belle frappe de vingt mètres) et qui sera certainement motivé contre son ancienne équipe. Hinschberger a été contraint d’intégrer des jeunes plus tôt qu’il l’aurait souhaité dans une équipe décimée. Ce soir, la consigne est de profiter de l’embellie pour gagner à tout prix, même si le coach normand s’attend à une opposition costaude : « Angers est une équipe solide, qui bataille ferme. Ce ne sera donc pas facile et nous devrons nous montrer particulièrement attentifs sur les centres. » “ Je veux une détermination hors pair ” Les Angevins ont pu ces jours-ci observer leur adversaire de ce soir sur l’écran vidéo. Mais c’est leur prestation devant Gueugnon, également télévisée, sur laquelle s’attarde Noël Tosi. « Il y a de quoi se montrer soucieux devant l’écroulement du groupe en deuxième mi-temps. Les hauts et les bas de cette équipe, c’est un mal endémique, mais surtout un problème de jeunesse. Je ne cesse de le dire : ils sont très jeunes et ils doivent s’affirmer. Nous y remédierons après la trêve avec le renfort de joueurs expérimentés au milieu du terrain, mais d’ici là, il faudra se battre avec nos moyens. » L’entraîneur angevin s’est fixé comme objectif d’empocher 23 points avant les vacances de Noël, soit six points en quatre matchs. Pour voir venir et refondre le groupe. « Le championnat est très serré, tout le monde le constate. Aligner trois matchs gagnants consécutifs est une vraie performance. Mais j’y crois. Notre équipe a de l’avenir. » Noël Tosi aimerait bien emmener son groupe prendre l’air de Clairefontaine, ou de La Baule, affirmant que sa saison « débutera vraiment le 26 décembre à la reprise. » En attendant, il faudra tenter de ramener un résultat positif du Havre avant la délicate réception de Grenoble. « Au Havre, j’attends qu’on ne cède rien. Je veux une détermination hors pair pour ne pas perdre. Les gars devront défendre chèrement leur peau. » Toujours privé de Grimaldi, jugé trop juste, le SCO ne pourra peut-être pas compter non plus sur Fauconnier, dont le technicien corse attend toujours beaucoup. Michel PATEAU - Le groupe d’Angers SCO : Lucas, Lachuer, Kerhuiel, Dussard, Cygan, Ekani, Djellabi, Sonnerat, Obbadi, Moussy, Guillaume Norbert, Dia, Gomis, Ludwig Norbert, Grigulo, Aït-Kahma (ou Fauconnier). Entraîneur : Noël Tosi. ------------------------------------------------------------------------------------------------------- En bref ( 12/11/2004 ) – Noël Tosi est content. Il vient d’obtenir le prix du fair-play décerné pour 2004 aux entraîneurs de Ligue 2. Pour l’ensemble de son œuvre, précise l’entraîneur angevin, « mais surtout pour un geste qui a plu dans les vestiaires lors de l’expulsion de Sonnerat. J’ai dit à l’arbitre qu’il était certainement mieux placé que moi. Il n’en revenait pas » – C’est au milieu du terrain que l’entraîneur du SCO souhaiterait renforcer encore l’effectif. « Pour pallier la trop grande jeunesse de l’équipe, je cherche un ou plusieurs joueurs d’expérience capables de mettre le pied sur le ballon au bon moment et de tenir le rôle d’aboyeur, mais dans le bon sens. J’ai quelqu’un en vue, nous en reparlerons. » – Les prestations de Boskovic n’ont guère convaincu Noël Tosi. Le joueur yougoslave sera prochainement invité à regagner son pays, sauf sursaut inattendu de sa part. Quant à Bedrossian, absent des terrains depuis plusieurs rencontres pour cause de déchirure, il sera opérationnel pour le match contre Grenoble, et le retour de Grimaldi est attendu pour le match de Coupe de France contre un certain Foyer de Trélazé… – Ludwig Norbert, qui avait été présélectionné pour la rencontre France - Pays Bas qui se jouera mercredi prochain à Sète, n’a finalement pas été retenu par René Girard dans le groupe des dix-huit.
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En bref ( 13/11/2004 ) Stéphane Stassin pourrait être angevin dimanche soir. – Le milieu défensif belge Stéphane Stassin (28 ans), annoncé depuis quelques jours sur les bords de la Maine,... Stéphane Stassin pourrait être angevin dimanche soir. – Le milieu défensif belge Stéphane Stassin (28 ans), annoncé depuis quelques jours sur les bords de la Maine, est sur le point de s’engager avec Angers SCO. Selon M. Fortuna, son agent, une rencontre est prévue avec les dirigeants du club angevin dimanche à Paris. « Nous sommes parvenus à un accord global, explique-t-il, mais nous avons besoin de quelques éclaircissements pour conclure l’affaire. » Si tout se passe comme prévu, Stéphane Stassin sera donc angevin dimanche soir. Contacté par des clubs de D 1 belge et hollandaise, ce droitier d’1,81 m pour 78 kg est tombé sous le charme du cadre de vie angevin. Formé à Anderlecht, où il a commencé sa carrière au poste de meneur de jeu, il évoluait depuis 2000 au Borussia Mönchengladbach à un poste de milieu récupérateur. Laissé libre par le club allemand en juin dernier, il a effectué un essai mi-octobre à Auxerre, mais Guy Roux cherchait plutôt un défenseur latéral. Francophone, marié et bientôt père de deux enfants (le second est attendu dans les prochains jours), le joueur souhaite se relancer dans un nouveau championnat. « Il est bon techniquement, polyvalent et expérimenté, confie Noël Tosi, le coach du SCO. C’est le type de joueur que je recherche pour renforcer l’équipe. » Jocelyn Gourvennec, une piste parmi d’autres. – Le nom de Jocelyn Gourvennec a été prononcé avec insistance du côté du SCO ces derniers temps. « C’est simplement une piste parmi d’autres, commente Noël Tosi. Nous avons noué pas mal de contacts dans l’optique du mercato. Mais rien n’est arrêté pour l’instant. » Sans club depuis cet été, l’ex-Rennais présente cependant un profil séduisant pour l’entraîneur angevin, qui cherche un joueur capable de « mettre l’équipe dans le bon sens et d’organiser le jeu ». © Copyright La Nouvelle République 2004 Samedi 13 novembre 2004
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Football / Ligue 2 Un très bon point ( 13/11/2004 ) Après avoir failli causer la surprise en fin de première période, puis réaliser le hold-up dans le temps additionnel, Angers a quand même pris un point précieux au Havre. Le Havre : 0 Angers SCO : 0 Dans une rencontre humide puisqu’arrosée tout au long de la partie par une pluie fine et dense, Le Havre et Angers ont eu beaucoup de difficultés à imposer leur jeu, hier soir, dans un stade Deschaseaux quelque peu dégarni. Les visiteurs tentaient bien quelques timides percées vers le but de Vencel en début de match, mais la difficulté à contrôler le ballon ne permettait guère aux hommes de Noël Tosi, bien qu’obtenant trois corners consécutifs (5ème), d’inquiéter le portier normand. Après cette timide tentative, les Maritimes devenaient à leur tour un peu plus offensifs. Davidas (7ème) puis Roda (9ème) se montraient dangereux sur la gauche, avant que Digard, en relais avec Mandanne, n’ait vu son tir bloqué par Lachuer. Mocquet, de la droite (10ème), puis Aït Ben Idir sur la gauche (12ème) allumèrent encore quelques mèches, mais, malgré sa volonté d’aller débloquer son compteur, Le Havre n’avait pas vraiment inquiété des Angevins se dégageant tant bien que mal des offensives normandes. Il fallait ainsi attendre une bonne vingtaine de minutes pour voir Lachuer et ses copains venir imprimer une pression offensive dans une défense normande peu en difficulté jusque-là. Il est vrai que Toutoute-Fauconnier avait été un peu seul sur le front de l’attaque angevine. Guillaume Norbert, héritant d’un ballon aux 18 mètres, décochait un tir du plat du pied qui frôlait le poteau de Vencel. Mais, alors que les Havrais ne réagissaient qu’avec une certaine timidité à l’entrée de la surface de réparation visiteuse, c’était Karim Djellabi qui s’offrait la meilleure occasion de la soirée. Sur un corner rentrant et filant devant la ligne de but (34ème), il fallut beaucoup de sang-froid à la défense havraise pour ne pas encaisser un but contre le cours du jeu. Un peu plus tard, Toutoute-Fauconnier, lancé en profondeur, voyait son tir bloqué par Vencel et les deux formations rentraient dos à dos aux vestiaires. Près de l’exploit En seconde période, Ludwig Norbert écopait d’un carton jaune après un contact rugueux avec Neva, dès la reprise (47ème). Dans la foulée, les Angevins allaient être sauvés par un hors-jeu bienvenu. Le but de Jager était logiquement refusé. Les vingt-deux acteurs s’employaient à essayer de construire un minimum de jeu, mais les nombreux ratés, dus aux conditions climatiques, étaient l’occasion pour le public local de se réchauffer en donnant de la voix après les siens qui perdaient de nombreux ballons au milieu du terrain. Philippe Hinschberger avait beau se triturer l’esprit pour trouver des solutions. En vain. Et les Angevins pliaient, mais ne rompaient pas. Même si un coup franc de Cordeiro sur la gauche des buts de Lachuer (75ème) venait s’écraser sur le poteau. Ensuite, Angers, recroquevillé dans sa moitié de terrain, procédait en contre par de longs ballons à l’adresse des frères Guillaume et Ludwig Norbert, mais sans danger pour Vencel. En fait, les visiteurs commençaient à savourer le fruit de leurs efforts et se livraient sans compter pour ne pas subir le même affront que contre Le Mans. Côté havrais, Akrour décochait un violent tir des vingt-cinq mètres que Cygan déviait de la tête (86ème) pour éviter toute mauvaise surprise à Lachuer. Les Angevins étaient toutefois à deux doigts de réaliser la bonne affaire quand, à trois minutes de la fin, Dia, de la gauche, offrait une balle de but à Obbadi, dont la reprise était détournée in extremis par le portier havrais. Les locaux se ruaient alors à corps perdu vers le but visiteur, mais les Angevins tenaient bon. La fiche technique - Mi-temps : 0-0 Temps pluvieux, terrain gras, pluie fine et continuelle. Arbitrage de M. Lecellier. 6.317 spectateurs. Avertissements - SCO Angers : L. Norbert (47e) Les équipes HAC : Vencel (gb), Gauvin, Ait Ben Idir, Neva, Mocquet, Roda (puis Cordeiro, 33e), Jager (puis Hoarau, 75e), Mandanne (puis Akrour, 66e), Davidas, Bertin, Digard. 15e Dujeux, 16e Soumare. Entraîneur : Philippe Hinschberger. SCO : Lachuer (gb), Dussart, G. Norbert, Cygan, Ekani, Djellabi, L. Norbert, Sonnerat-Deschamps (puis Kerhuiel, 88e), Obbadi, Toutoute-Fauconnier (puis Dia, 82e), Moussi. 14e Lucas, 15e Gomis, 16e Grigulo. Entraîneur : Noël Tosi. © Copyright La Nouvelle République 2004 Samedi 13 novembre 2004
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samedi 13 novembre 2004 Football : Un point conquis de haute lutte Les Angevins et Guillaume Norbert, ici aux prises avec Olivier Davidas, ont été auteurs d'une bonne prestation en Normandie soldée par un nul porteur d'espoirs.Maxpp Les Angevins avaient donc décidé de changer complètement leur trame à l'extérieur. Ne plus s'exposer était le but de la manoeuvre. Et en ce sens, ils ont réalisé une partition quasi parfaite en Normandie où ils auraient même pu revenir avec une victoire si Vencel en fin de rencontre n'avait pas réalisé un arrêt de grande classe devant Obbadi. LE HAVRE (de notre envoyé spécial). - « Nous avons payé précédemment pour apprendre, » relevait Noël Tosi. « Et jouer comme cela, nous savions déjà le faire. Nous avons présenté une équipe compacte, soudée et nous étions venus chercher un nul, c'est vrai. J'ai vu mes joueurs être remarquables défensivement et nous n'avons vraiment pas à rougir de cette sortie. Au contraire même, puisque nous nous sommes procuré les meilleures occasions. » Les Havrais, qui ont eu un démarrage impressionnant, qui ont dominé toute la rencontre au presque, peuvent être déçus. Mais ils n'ont pas su faire preuve de réalisme dans la finition comme le reconnaissait leur entraîneur, Philippe Hinschberger. « C'est tout simple, quand on ne marque pas, on n'avance pas. C'est pour nous un véritable constat d'impuissance après un match vraiment crispant. Il y a un manque de constance dans nos mouvements, un manque d'application aussi dans les dernières passes., malgré 25 premières minutes où nous avons montré de la percussion collective. Ce résultat est pour nous décevant et il va nous falloir reprendre tout le boulot. » Le Sco est donc revenu à des paramètres qui l'ont conduit à la victoire notamment à Lorient et à Amiens. C'est un peu attendre et voir. « Nous voulions prendre un point et nous nous sommes vraiment battus pour défendre avant toute chose, » notait Mounir Obbadi. « Nous avions décidé d'arrêter de trop nous livrer comme ce fut par exemple le cas au Mans. Là, nous avons attendu avec trois milieux récupérateurs. Nous avons formé un bloc vraiment costaud et solidaire. » Angers, en Normandie, semble donc avoir trouvé, ou plutôt retrouvé la bonne méthode pour prendre des points, hors de ses bases. angers.maville
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À Angers, Mounir Obbadi s'épanouit
Après un début de saison où il n'était pas souvent titulaire, Mounir Obbadi a regagné sa place dans l'équipe angevine avec un rôle plus défensif. Georges Mesnager Arrivé du Paris SG en février l'an passé, avec pour seul titre de gloire le capitanat de la réserve, le milieu de terrain est en train, tranquillement, de se faire une place au sein de l'équipe angevine. Cet été, il a bien failli partir. Mais il est resté. Et il a bien fait. Après quelques mois passés en Anjou, Mounir Obbadi avait des envies d'Italie. Mais il s'est ravisé. L'an passé, il s'était déjà forgé un peu de notoriété. Prêté par le Paris SG au mercato d'hiver, le jeune milieu de terrain (21ans), loué par tous les entraîneurs de la réserve parisienne, s'était déjà distingué en prenant part au sauvetage du Sco en Ligue 2. Cette année, tout paraissait plus délicat pour lui, avec notamment les arrivées de Traoré, de Bédrossian et d'Assous. Et bien, Obbadi est toujours là. Et bien là. Avec ses compères Sonnerat (20 ans) et Moussi (18 ans), il tient même un rôle prépondérant dans l'entrejeu angevin. Roulez jeunesse ! Il est réapparu dans le onze de départ fin août, à Laval. Et depuis, il assure et il s'affirme. Dans un rôle plus défensif. Comme au Havre par exemple. « En Normandie, les choses étaient claires. Le coach nous avait demandé d'assurer. De jouer plus bas. Il ne voulait pas que l'on perde. L'objectif, c'était surtout de bien défendre, pas d'essayer de jouer. » Pour cet élément de liaison, qui fut auparavant souvent utilisé comme milieu offensif, n'est-ce pas un tantinet frustrant ? « À partir du moment où cette mission m'est demandée, réplique-t-il péremptoire, il faut l'appliquer. D'ailleurs cela m'était déjà arrivé au PSG avec Antoine Kombouaré. Alors il est vrai que c'est un peu... Mais bon, il s'agit vraiment d'évoluer pour le bien du collectif. Et puis, je me dis aussi que sur les deux joueurs récupérateurs, je suis celui qui évolue le plus avancé. » C'est un moyen comme un autre d'évacuer. « À domicile, nous n'évoluerons sans doute pas dans le même schéma rigoureux. Nous jouerons plus haut », reprend-t-il. « Mais à l'extérieur, il s'agit maintenant de savoir fermer. » Il s'agit également pour le club angevin de trouver de la régularité. « Nous avons vraiment trop de haut et de bas. Nous n'avançons pas trop au classement à cause de cela. Le point pris par exemple face aux Havrais, c'est un bon résultat. Mais il nous faut maintenant absolument enchaîner par une victoire. » Justement comment explique-t-il, lui, ce manque de constance ? « Il y a parfois un manque de concentration. Un certain relâchement. Nous jouons parfois léger, alors que tous les matches sont serrés. Il va vraiment falloir se battre à chaque rencontre. Nous ne l'avions peut-être pas compris. Maintenant nous le savons. Et cela, par exemple, s'est bien vu au Havre. » Là-bas, vendredi dernier, Mounir Obbadi a bien failli être le bras armé d'un hold-up. En fin de rencontre, sur un centre de Dia, il avait (presque) marqué. Mais le grand Vencel est venu tout effacer. « Pas de problème, je réessaierai... » conclut-il, lui qui marqua le second but contre Reims voici trois semaines. « Pas de problème... » : c'est sa phrase préférée. Jean-François CHARRIER. Ouest-France du lundi 15 novembre 2004

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Jocelyn Gourvennec: "Content de rejouer" 16/11/2004 Propos recueillis par AXEL CAPRON De Sports.fr A 32 ans et après quatre mois difficiles au chômage, Jocelyn Gourvennec va enfin pouvoir rejouer au football dans un club professionnel, puisqu'il s'est engagé ce mardi pour 18 mois en faveur du SCO d'Angers, 15e de Ligue 2. Une libération pour un joueur qui estime avoir encore quelques belles saisons devant lui et a pu s'entretenir physiquement ces derniers mois avec la réserve de Nantes. L'ex-Bastiais évoque son nouveau challenge et revient sur la période délicate qu'il vient de traverser. Le contrat de Gourvennec à Bastia avait expiré en juin. Comment se sont passés les contacts avec Angers ? Ils m'ont appelé la semaine dernière, le président voulait me voir, nous nous sommes rencontrés sur Nantes, il souhaitait me jauger, comprendre quelles étaient mes motivations, le courant est bien passé. J'ai ensuite demandé à voir l'entraîneur, Noël Tosi, là encore, ça s'est bien passé, il m'a dit qu'il comptait beaucoup sur moi. J'ai donc plutôt bien senti la chose et j'ai ensuite pris la température auprès de Gilles Kerhuiel, que je connais bien puisque j'ai joué avec lui à Lorient, ça m'a décidé à y aller. Etait-ce votre seule proposition ? Non, j'avais également des contacts assez avancés en Allemagne, mais j'ai préféré m'engager pour Angers. Pour moi, c'est un challenge intéressant. Quel sera votre objectif avec Angers ? Angers est un club en reconstruction, qui joue le maintien, l'objectif cette saison, c'est de se sauver sans se faire peur. La saison dernière, ils avaient assuré leur maintien à la dernière minute du dernier match, le but est de le faire plus tôt. "Je passe de joueur chômeur à joueur pro" Depuis quand n'avez-vous plus joué en Ligue 2 ? Depuis 1994 lorsque nous sommes remontés avec Rennes, dix ans ! Ca fait un moment, mais ça me plaît. Et puis il faut bien comprendre que c'est la seule proposition vraiment concrète que j'ai reçue. Je sais que ce ne sera pas facile, qu'Angers n'est pas une grosse cylindrée, qu'en Ligue 2, il y a beaucoup de contacts et de duels, mais j'aborde ce challenge sans pression, content de rejouer et avec l'envie de me faire plaisir. Vous espériez cependant rester en Ligue 1 ? Disons que je me donnais du temps pour jouer encore quelques saisons en pro. Mais depuis quelque temps, je ne me faisais plus trop d'illusions par rapport à la Ligue 1 car je n'avais pas de contacts. Mais je ne veux pas me poser 10 000 questions par rapport à mon statut, mon image. Je passe de joueur chômeur à joueur pro, c'est quand même la chose la plus importante. Peut-être que certains vont se demander ce que fait Gourvennec à Angers, mais la réponse est toute bête: j'ai encore envie de jouer. Comment avez-vous vécu cette période de quelques mois au chômage ? Heureusement, j'avais pris les devants. Je m'étais bien organisé, notamment au niveau matériel, parce que, toutes proportions gardées, ce n'est pas évident de passer d'un salaire de footballeur pro en L1 à une indemnité de chômage. Même si je sais que le plafond pour un joueur est sans commune mesure avec ce que touchent d'autres gens au chômage, la différence n'est pas forcément évidente à gérer. Mais c'est plus d'un point de vue psychologique que ce n'est pas facile à vivre. Il faut réussir à être patient, ne pas se poser trop de questions, ne pas se dévaloriser. Je ne suis pas rentré dedans grâce au soutien de ma famille, mes proches, qui a été très important. Ca m'a permis de traverser ces quatre mois de manière relativement sereine, et je tiens au passage à remercier le FC Nantes et plus particulièrement Serge Le Dizet (entraîneur de la CFA, ndlr) de m'avoir permis de m'entraîner avec la réserve, ça m'a maintenu physiquement et psychologiquement. Je suis là pour donner, pas pour prendre" Quel poste tiendrez-vous au SCO ? Milieu plutôt dans l'axe, plus ou moins haut, je ne sais pas trop. Mais ma polyvalence les a aussi intéressés et je peux ponctuellement jouer sur les côtés ou en soutien de l'attaquant, des postes que j'ai déjà occupés. L'équipe est assez jeune et si j'ai une chose à dire, c'est que je suis là pour donner, pas pour prendre. A 32 ans, j'ai une belle carrière à prolonger. Quand serez-vous opérationnel ? Physiquement, je suis au point, il me manque maintenant le rythme de la compétition. J'ai suivi une bonne préparation avec Nantes, je suis mieux préparé qu'un joueur qui reprend après trois semaines d'arrêt. Maintenant, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, la compétition est plus intense physiquement et psychologiquement. Je ne jouerai sans doute pas ce week-end en Coupe, mais j'espère être dans le groupe la semaine suivante.
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Gourvennec et Stassin ont signé au SCO ( 18/11/2004 ) Deux renforts importants viennent de signer au club angevin : le meneur de jeu Jocelyn Gourvennec et le milieu belge Stéphane Stassin. De quoi apporter expérience et technique à un groupe plutôt jeune. Comme nous l’annoncions dans une précédente édition, ce sont deux joueurs de poids qui viennent d’incorporer l’effectif du SCO d’Angers, en la personne de Jocelyn Gourvennec et de Stéphane Stassin. On savait que Noël Tosi trouvait son équipe un peu trop tendre, en tout cas l’une des moyennes d’âge les plus basses de la Ligue 2. L’entraîneur angevin s’était donc engagé à recruter deux joueurs d’expérience susceptibles d’orienter le jeu et d’apporter du métier. C’est fait. Les contacts ont été entrepris la semaine dernière avec Jocelyn Gourvennec, et un contrat d’engagement jusqu’à juin 2006 a été signé par l’ex-Rennais et Nantais qui s’est entraîné pour la première fois avec le SCO mardi matin. « Je dois encore connaître mes nouveaux coéquipiers et m’intégrer au plus vite, mais je suis en bonne condition physique, même s’il me faudra retrouver le rythme de la compétition. Les premiers matchs risquent d’être un peu difficiles », déclare le joueur breton qui s’entraîne depuis de nombreux mois avec la réserve du FC Nantes. La Ligue 2 sera aussi une découverte pour ce meneur habitué à l’élite. Boskovic a dû plier bagages Jocelyn Gourvennec, âgé de 32 ans, a en effet quitté l’ancienne Division 2 quand il évoluait à Lorient voilà plus de dix ans. Il s’est retrouvé en D 1 à Rennes en 1991 avant le FC Nantes, Marseille, Montpellier, Rennes encore puis Bastia où Gourvennec se trouvait sous contrat ces deux dernières saisons. Une très bonne appréhension du jeu et une technique éprouvée caractérisent ce joueur plutôt atypique dont les qualités de meneur offensif ont particulièrement plu à Noël Tosi. Outre cette recrue, qui entend relever un nouveau défi à un tournant de sa carrière, le SCO vient également de faire signer pour la même durée le milieu récupérateur belge Stéphane Stassin, 28 ans. Il traîne encore la terre d’Anderlecht et de Münchengladbach sur ses crampons, et il correspondait lui aussi au profil recherché par l’entraîneur du SCO d’Angers, qui voit en lui « un excellent récupérateur avec un placement défensif pointu et une très bonne mentalité ». Noël Tosi, qui n’a d’ailleurs fait aucune croix sur de nouveaux renforts, est convaincu que ces deux-là devraient tirer l’équipe vers le haut. Du coup, Boskovic a dû plier bagages ainsi que Kipré, et un prêt extérieur est envisagé pour Olivier Kasso. M.P. © Copyright La Nouvelle République 2004 Coupe de France : le SCO souhaite jouer à Trélazé ( 18/11/2004 ) On ne sait toujours pas quel stade sera retenu pour jouer le septième tour de la Coupe de France qui opposera le SCO d’Angers au Foyer de Trélazé samedi prochain. Aux dernières nouvelles, il avait été question que le match se déroule au stade Jean-Bouin, la commission de sécurité de la fédération n’ayant pas retenu le petit stade en synthétique de Trélazé, entre autres pour des raisons de sécurité. Une décision qu’avait regrettée le club trélazéen, pour qui cette rencontre constitue localement une fête formidable. Patrick Norbert, président du SCO, a été sensible à ce souhait puisqu’il vient de demander hier à la FFF de revoir sa position : « Il faut maintenir ce match à Trélazé, ne serait-ce que pour honorer une équipe qui est parvenue au septième tour de la Coupe, et le SCO est prêt à assurer lui-même toutes les mesures de sécurité qui s’imposent. Je demande donc à la fédération d’infirmer sa décision. »
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Article du jour de la Nouvelle République, par Frédéric Michel. Retrouvez les informations de la Nouvelle République sur : http://www.nrco.com/ Trélazé, le foot à la folie ( 19/11/2004 ) Même loin de son terrain fétiche, le Foyer jouera crânement sa chance face aux pros du SCO. (Photo corr. NR, Michel Durigneux) Demain soir face à l’Angers SCO, le Foyer de Trélazé écrira une nouvelle page de sa riche histoire. Que la logique soit respectée ou qu’il crée l’impossible exploit, le club trélazéen a déjà gagné son pari, celui de faire du football une fête. Trélazé et le football, c’est une belle histoire. Et une longue histoire, qui dure depuis bientôt un siècle. Fondé en 1906, le Foyer des jeunes Espérance de Trélazé est l’un des cinq clubs de la ville ardoisière affiliés à la FFF (dont notamment l’Eglantine de Trélazé, le «rival» historique). Face au grand voisin angevin, 15ème de Ligue 2, le «Foyer», 2ème de son groupe de DSR (5 divisions d’écart), veut que la fête soit réussie. Comme en 1997, au 6ème tour, déjà face au SCO – alors en National – et une défaite cruelle après prolongation (2-3). Comme il y a 10 ans, quand les Trélazéens étaient tombés avec les honneurs face au RC Lens (0-5) en 32ème de finale. Comme tout au long de son histoire, relancée en 1949. La ville compte alors dans ses mines d’ardoises plus de 3.000 ouvriers venus de Bretagne, d’Espagne, du Maghreb ou encore de Pologne. Fort de cette richesse culturelle, le Foyer des jeunes de Trélazé devient un club omnisports sous l’impulsion de parents soucieux de voir leurs bambins s’amuser le week-end. Rapidement, le football prend les devants. « C’est en 1960 que le club a atteint pour la première fois le niveau régional. Il ne l’a plus quitté depuis », se souvient B. Le Sciellour, président de la section foot, natif de Trélazé et licencié au club depuis 1951. Le plaisir du jeu comme philosophie Une régularité qui symbolise l’esprit de ce club. «Nous ne recrutons pas de joueurs ou d’entraîneurs, explique B. Le Sciellour. Ils doivent avoir envie de venir chez nous. On ne veut pas de mercenaires.» Richard Guyon, l’actuel coach de l’équipe fanion, renchérit: « Il n’y a jamais eu de prime de match ici. Et les joueurs qui n’ont pas payé leur cotisation ne jouent pas. » Une rigueur salutaire en ces temps difficiles pour le football amateur. Au Foyer de Trélazé, 400 licenciés et 5 équipes au niveau ligue (senior 1 et 2, 18 ans, 15 ans et 13 ans) le plaisir du jeu est une philosophie. La formation des jeunes et des cadres techniques, un leitmotiv. L’exemple de Marc Berdoll, idole angevine formée au Foyer avant de rejoindre le SCO en juniors, est là pour en témoigner. « Les gens sont très attachés à ce club, poursuit le président. Joueurs, dirigeants ou bénévoles, souvent, c’est toute la famille qui s’implique. Cette ferveur nous permet de tenir. Ce match contre le SCO est une récompense pour tout le monde. » A Trélazé, on ne triche pas avec la passion du ballon rond. « L’esprit est essentiel dans le sport en général et le football en particulier, confesse Richard Guyon. L’enjeu ne doit pas tuer le jeu demain soir. C’est l’occasion idéale de donner une bonne image de notre club, de ce jeu et de son esprit. On jouera le coup à fond, pour n’avoir aucun regret. » Trélazé et le football, c’est décidément une belle histoire. Frédéric MICHEL ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Le match maintenu à Jean-Bouin ( 19/11/2004 ) L’incertitude qui planait sur le lieu de la rencontre a finalement été levée hier par la fédération. « Les raisons de l’inversion de la rencontre demeurent, explique-t-on à Paris. La capacité d’accueil du stade de Trélazé pose des problèmes de sécurité, le match est donc confirmé au stade Jean-Bouin d’Angers, samedi à 20 heures ». La requête de Patrick Norbert, président du SCO, qui souhaitait que le match se joue comme prévu à Trélazé, n’a pas été entendue. Fin de l’épisode. Le Foyer de Trélazé doit donc faire contre mauvaise fortune, bon cœur. « On aurait préféré jouer à domicile, confie B. Le Sciellour. Financièrement, c’est plus intéressant à Angers. Mais on ne joue pas pour l’argent ! » Sur un terrain plus grand où les pros angevins ont leurs habitudes, les chances de qualification du Foyer, déjà réduites, fondent comme neige au soleil. Qu’importe, la fête sera belle quand même. « On est déçu mais on ne cherche pas la polémique, assure Richard Guyon. La bonne nouvelle, c’est que tous ceux qui le veulent pourront assister au match. Pour nous, l’objectif reste le même : s’étalonner face à une équipe pro en réalisant la meilleure performance possible. » Place au jeu.
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Article du jour de la Nouvelle République, par Frédéric Michel. Retrouvez les informations de la Nouvelle République sur : http://www.nrco.com/ La logique ou la magie ? ( 20/11/2004 ) ... face à son grand frère angevin, le SCO de Guillaume Norbert. (Photo corr. NR, Michel Durigneux) Ce soir, sur la pelouse de l’ogre angevin, pensionnaire de Ligue 2, la mission s’annonce impossible pour le petit poucet trélazéen, élève de DSR. Mais le Foyer de Trélazé n’est pas prêt à se laisser dévorer par le SCO Angers SCO - Foyer de Trélazé, ce samedi à 20 h, stade Jean-Bouin La Coupe de France est parfois magique. Ou tragique, selon que l’on soit du côté des vainqueurs ou des vaincus. En tout cas, elle laisse rarement indifférent. Pour avoir goûté avec délectation à ces matchs de gala contre plus grand que lui, le Foyer de Trélazé est bien placé pour le savoir. A contrario, dans son histoire récente, le SCO n’a pas entretenu de rapports intimes avec Dame Coupe. Le dernier grand flirt remonte à 1995, quand Angers s’était offert le scalp de l’Olympique Lyonnais (3-1) en seizièmes de finale. Finaliste en 1957, le SCO aimerait pourtant renouer avec ce glorieux passé. « L’objectif prioritaire, c’est le championnat, martèle Noël Tosi. Mais on est toujours partant pour une aventure en coupe. Il faut aborder cette rencontre contre Trélazé comme toutes les autres, avec beaucoup de respect et de professionnalisme, car c’est le match piège par excellence. » Face au relâchement inconscient qui pourrait guetter ses joueurs, le coach angevin appelle à une « mobilisation consciente » de tous les instants. « J’ai souvent senti le vent du boulet siffler à mes oreilles en coupe de France, raconte-t-il, même avec de nombreuses divisions d’écart. Il faudra faire honneur à notre rang en restant simple et sérieux, sans jamais sous-estimer Trélazé. Même par la petite porte, il faut qu’on passe. » Objectif but pour Trélazé Si la méfiance et la concentration dominent dans le camp du SCO, les Trélazéens continuent à profiter de ces derniers instants de douce folie. La déception de ne pouvoir jouer dans leur antre de Bioteau est évacuée. Sans arrière-pensée. « C’est une décision qui nous échappe, commente Richard Guyon, le coach du Foyer. C’est dommage mais c’est ainsi. On ne doit pas s’en servir comme excuse ou comme motivation. Au contraire, il faudra être agressif dans le bon sens du terme et faire honneur au jeu. » Pour parvenir à ses fins, le onze trélazéen compte sur le soutien du public de Jean-Bouin (3 à 4.000 personnes sont attendues), probablement acquis à sa cause ce soir. « On fera tout pour enflammer nos supporters, prévient Richard Guyon. Si on a la moindre la chance, on la jouera à fond. » Marquer au moins un but, tel est l’objectif avoué du Foyer. Et si c’était le premier du match ? Un scénario qui transformerait alors le public en féroce douzième homme… Privé de Guyocheau et Chevrotin, suspendus, de Maskar et Atmani, blessés de longue date, le Foyer s’attend à souffrir face au SCO. Même si Richard Guyon a bien préparé son affaire, il part un peu dans l’inconnu concernant le milieu de terrain angevin. Un secteur délicat soumis aux expérimentations de Noël Tosi ces derniers temps, qui devra cette fois composer avec l’absence de Gomis (grippé) en attaque. « Il y aura quand même 16 joueurs sur la feuille de match », sourit l’entraîneur du SCO, qui devrait titulariser Fauconnier ou Aït-Khama en pointe. « Quoiqu’il arrive, l’opposition sera de qualité », conclut avec malice Richard Guyon. En espérant secrètement que les bonnes fées de la coupe se penchent ce soir sur Jean-Bouin. Frédéric MICHEL Les équipes Angers SCO : Lucas, Lachuer, Ekani, Djellabi, Dussart, Cygan, Sonnerat, Obbadi, G. Norbert, Traoré, Dia, Ikango, Aït-Khama, Fauconnier, Zahiri, Assous. Entraîneur : Noël Tosi Foyer de Trélazé : Ménard, Guyader, Bossé, Renou, E. Cesbron, G. Cesbron, Michaud, Monier, Perrinelle, Fradin, Mercerolle, Fathi, Nay, Maillet, Gilles, Trost. Entraîneur : Richard Guyon Arbitres : M. Husset assisté de MM. Le Veux et Tugdual. - La location de places est ouverte ce matin de 10 h à 12 h uniquement aux guichets du stade Jean-Bouin. L’ouverture des guichets et des portes avant le match est prévue à 18 h 30. Tarifs : Présidentielle 10 €; Première Jean-Bouin, Honneur St-Léonard, Seconde St-Léonard 8 €; Populaire St-Léonard 5 €, Populaires Colombier et Coubertin 3 €. Demi-tarif pour les moins de 16 ans, gratuit pour les moins de 10 ans. Les places des abonnés seront réservées uniquement pendant la période de location. - Gourvennec et Stassin contre Grenoble ? : Jocelyn Gourvennec pourrait faire ses grands débuts avec le SCO vendredi à l’occasion de la réception de Grenoble. « On doit faire un point sur sa condition physique avec Stéphane Caristan en début de semaine, confie Noël Tosi. S’il est apte, il jouera. » Souffrant légèrement d’un adducteur et condamné au footing, Stéphane Stassin est plus incertain. Mais il n’est pas exclu qu’il apparaisse également dans le groupe angevin vendredi prochain.
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Du travail de pros ( 22/11/2004 ) Les Angevins ont rivalisé de sérieux et d’application pour anéantir rapidement le fol espoir du Foyer de Trélazé. Enthousiastes, les amateurs ont fait honneur à ce derby remporté logiquement par les professionnels. Angers SCO : 5 Foyer de Trélazé : 0 On est avec vous, faites-nous rêver. Allez Foyer ! Dans une tribune Saint-Léonard copieusement garnie et grimée, une fois n’est pas coutume, aux couleurs des visiteurs, les fans trélazéens voulaient marquer le coup. Et la Coupe. Les banderoles étaient là, les chants étaient là… Malheureusement pour le Foyer, le SCO était bel et bien là lui aussi, impitoyable et appliqué. « Je n’admettrai aucun relâchement », avait prévenu Noël Tosi à la veille de ce singulier derby. De relâchement il n’y eut point. Pied au plancher dès le coup d’envoi, le SCO voulait marquer son territoire. Chose faite avant la cinquième minute grâce à Sonnerat, à l’approche de la surface. Suite à un long centre de Guillaume Norbert remisé par Inkango, sa frappe limpide dans la lucarne d’un Ménard pas veinard prenait de court les Trélazéens. Sonnés par Sonnerat, les hommes de Richard Guyon peinaient à entrer dans la partie. Michaud tentait une première frappe à la 10ème minute. Quatre minutes après, le SCO s’offrait un avantage déjà décisif grâce au pied gauche de Djellabi. Son coup franc, enroulé avec soin, transperçait le paquet de joueurs pour tromper une deuxième fois l’infortuné Ménard, finalement peu sollicité. Laissant passer l’orage, les Trélazéens pointaient le bout de leur nez à la demi-heure de jeu sous l’impulsion de Fathi et Michaud dans l’entrejeu. Pourtant, sur une action presque anodine, Perrinelle commettait l’irréparable en touchant le ballon de la main dans ses 18 m. Un penalty que Fauconnier transformait malgré la bonne détente de Ménard (36ème). Le match s’équilibre après le repos 3-0 à la pause, un score sévère mais juste. Noël Tosi profitait de ce pécule pour gérer son effectif. « Avec tout le respect qu’on a pour Trélazé, le match le plus important de la semaine, c’est Grenoble vendredi », commentait-il ensuite. Aït-Khama et Assous entraient donc dès la reprise. Une seconde période entamée avec beaucoup de vaillance par le Foyer de Trélazé. Les débats s’équilibraient, Nay s’enhardissait et crochetait Dussart. Lucas se réchauffait les gants en captant sa frappe (54ème). Trélazé se battait, Angers gérait. A la 70ème, Assous trouvait Aït-Khama, à la lisière de la surface et du hors-jeu, qui dribblait Ménard pour un but « 100 % coaching ». Richard Guyon lançait alors Guyader, le portier remplaçant, histoire de faire participer tout le monde à la fête. Venus pour essayer de marquer un but, ses joueurs n’ont pas trouvé récompense. C’est même Dia qui clotûrait la marque à bout portant après un une-deux avec Inkango (85ème). Cinq divisions de moins, cinq buts d’écart. Qu’importe. L’essentiel était ailleurs pour Trélazé. « On a vraiment rien à se reprocher, concluait le coach du Foyer. Je suis vraiment très fier de mes joueurs. » Il le peut, assurément. Frédéric MICHEL La fiche technique - A Angers, stade Jean-Bouin. 3.230 spectateurs. Arbitre M. Husset assisté de MM. Le Veux et Tuydual. Mi-temps 3-0. Buts : Sonnerat (4e), Djellabi (14e), Fauconnier (36e sp), Aït-Khama (70e), Dia (85e). Angers SCO : Lucas, Ekani, Djellabi, T.Cygan, Dussart, Sonnerat, G.Norbert (Aït-Khama 45e), Obbadi, Gomis (Assous 45e), Fauconnier (Dia 62e), Inkango. Entraîneur : Noël Tosi. Foyer de Trélazé : Ménard (Guyader 74e), E.Cesbron (G. Cesbron 76e), Bossé, Renou, Michaud, Perrinelle, Fradin, Fathi, Nay, Monier, Trost (Maillet 58e). Entraîneur : Richard Guyon. © Copyright La Nouvelle République 2004 DÉCLARATIONS Noël Tosi (Entraîneur du SCO) : « Les joueurs ont vraiment été très sérieux, très pros. Ils ont su faire ce qu’il fallait pour rendre le match facile en marquant très tôt. C’était une belle fête pour le football angevin. » Arnauld Lucas (Angers SCO) : « Pour un gardien, ce sont les matchs les plus délicats. On a très peu de travail mais il faut le faire bien. Comme avec l’équipe réserve, on a beaucoup dominé. On s’est offert une soirée plus tranquille en marquant très tôt. L’équipe a eu un bon comportement. On a joué haut, on a été réaliste en première mi-temps, un peu moins en seconde. Je pense qu’on a montré tout le respect qu’on a pour Trélazé. » Richard Guyon (Entraîneur de Trélazé) : « C’était une belle fête, au-delà de ce qu’on espérait. Les supporters ont vraiment été très sympas, ils ont fait du bruit. C’est une récompense pour tout le club. Le groupe a fait preuve d’un état d’esprit exceptionnel. C’était un peu une opération marketing pour nous (sourire). C’est dommage que le premier but vienne si tôt. On a eu peu d’occasions mais on a eu une belle réaction. On n’a pas balancé, et même si on a perdu des ballons un peu vite, on n’a jamais fait n’importe quoi. Les joueurs ont vraiment été exemplaires. » B. Le Sciellour (Président de Trélazé) : « Je pense que la taille du terrain a gêné le développement de notre jeu. Le SCO est plus habitué à ces espaces. Les joueurs ont livré un bon match, en essayant d’aller toujours de l’avant. Mais à Jean-Bouin, il n’y avait pas de surprise possible. L’esprit de la Coupe de France, c’est de permettre aux amateurs de recevoir des pros. La décision de la fédération était contraire à cet esprit. C’est dommage car à mon avis, l’écart aurait été moins visible sur notre terrain. » Gwénaël Perrinelle (Trélazé) : « C’était très dur physiquement. Il y a de beaux bébés en face (sourire). On a joué crânement notre chance, on s’est fait plaisir même si on a eu du mal à créer des décalages. » Guillaume Fradin (Trélazé) : « On n’avait plus de jus en deuxième mi-temps. Mais on a joué notre jeu, on n’a pas bétonné. C’était une déception de ne pas jouer chez nous, mais c’est quand même beau d’avoir évolué à Jean-Bouin. » ÉCHOS ( 22/11/2004 ) Gourvennec et Stassin ont apprécié… Les deux nouveaux milieux de terrain scoïstes, présentés au public angevin à l’orée du coup d’envoi, ont suivi le match de leur nouvelle équipe depuis la tribune d’honneur. Le spectacle leur a plu. « J’ai vu une équipe sérieuse et dynamique, a commenté Jocelyn Gourvennec. Il est toujours difficile de négocier ce genre de rencontre. Les gars ont fait un bon match, ils ont fait ce qu’il fallait pour s’imposer. » Même analyse du côté de Stéphane Stassin. « J’ai vu un bon match, a-t-il confié. Angers a tout de suite mis la pression en marquant ce but rapidement. Le groupe est jeune mais on voit qu’il y a beaucoup de talent. » … Et ont envie de jouer Si les contrats sont homologués à temps, Noël Tosi devrait pouvoir compter sur le Belge et l’ancien Nantais pour la réception de Grenoble, vendredi soir. « Je suis prêt à jouer vendredi, dit Gourvennec. Ce sera difficile au début car je manque un peu de rythme. Mais je me sens bien. » Stassin est tout aussi confiant. « Tout va bien physiquement, annonce-t-il. Je suis prêt à jouer rapidement, peut-être la semaine prochaine. Je pense que j’ai au moins une heure dans les jambes. Il faudra voir avec le coach. » Le Foyer veut une tribune L’ambiance dans le vestiaire trélazéen à l’issue du match était plutôt bon enfant. Il n’y a pas eu de miracle mais il y avait du plaisir entre les quelques gorgées de champagne. Parmi les commentaires d’après match, la plupart des joueurs et dirigeants avaient une requête à formuler. Echaudés par le refus de la fédération d’homologuer le stade Bioteau pour ce match, ils aimeraient bien qu’une tribune prenne racine au bord de leur terrain synthétique. Histoire d’enfin pouvoir affronter le SCO à domicile lors du prochain derby… © Copyright La Nouvelle République 2004