Coupe du Monde 2006 en Allemagne (9 juin au 9 juillet)
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LE JOURNAL DES BLEUS
Les Bleus sont à Tignes
La station savoyarde de Tignes a accueilli, dimanche à 18h00, les 23 joueurs de l'équipe de France, venus en famille ou en célibataires, ainsi que l'encadrement technique des Bleus. Au programme, un premier stage d'oxygénation qui s'étalera jusqu'à vendredi en guise de préparation à la Coupe du monde qui débute le 9 juin prochain. Sous un soleil déclinant, les joueurs sont arrivés chacun leur tour et jusqu'à 19h30 pour les derniers. Aucun élément ne manquait à l'appel. La délégation française est composée d'environ 110 personnes et a pris comme prévu ses quartiers à l'hôtel Montana comme lors de ses séjours effectués en 1998, 2000 et 2002. Un établissement qui lui est entièrement réservé.
Le programme de ce stage de cinq jours, véritable lancement de la Coupe du monde, servira à affiner ou renforcer les liens entre les joueurs. A condition que le temps le permette, l'équipe de France effectuera quelques balades au grand air, subira des tests physiques et des soins avec également de la place laissée pour la détente et des après-midi consacrés à la famille.
Raymond Domenech détaillera davantage lundi lors d'une conférence de presse le contenu du programme qui attend les Bleus presque trois semaines avant leur premier match prévu contre la Suisse le 13 juin à Stuttgart. Une fois le stage terminé, les Tricolores se retrouveront vendredi 26 mai au Centre technique national de Clairefontaine jusqu'au mardi 30 mai, avec un match amical contre le Mexique, samedi au Stade de France (21h00).
Ils rallieront ensuite Lens pour y jouer une autre rencontre amicale contre le Danemark, le 31 mai (21h00), puis Saint-Etienne pour un ultime match de préparation le 7 juin (21h00), face à un adversaire inédit, la Chine. L'arrivée en Allemagne, où se déroulera la phase finale du Mondial du 9 juin au 9 juillet, est programmée pour le 8 juin. (Avec AFP)
Giuly n'en revient toujours pas
Après avoir remporté la Ligue des champions avec le FC Barcelone, Ludovic Giuly s'est exprimé sur sa non-convocation pour la Coupe du monde. «C'est une injustice» avait-t-il déclaré mercredi au Stade de France, avant de retrouver plus longuement la parole, dimanche dans L'Equipe. «Être champion d'Europe et ne pas aller en Allemagne... C'est unique au monde une histoire pareille».
Anelka est amer, lui aussi
Nicolas Anelka, non retenu parmi la liste des 23 Bleus qui iront à la Coupe du monde, a livré sa déception au Journal du dimanche. «Je ne regarderai pas le Mondial», dit le joueur de Fenerbahçe, désireux de revenir en Angleterre la saison prochaine. Il assure que «comme d'habitude», il n'a «pas été jugé sur (ses) qualités sportives», et sent confusément qu'il n'a pas vraiment eu sa chance malgré ses trois sélections de l'automne. «J'ai l'impression que Domenech m'a rappelé juste pour que je me déchire. Malheureusement pour lui, j'ai marqué. A croire que, depuis le début, il avait décidé de ne pas me prendre. (...) Je pense mériter ma place.»
Dacourt peu optimiste sur les chances françaises
«Il faut croire au miracle»
Confirmant dans L'Equipe son transfert de la Roma vers l'Inter Milan pour deux ans, le milieu de terrain Olivier Dacourt commente par la même occasion sa non-présence dans le groupe français : «Le sélectionneur ne me calcule pas, c'est comme ça. (...) Si je respecte ses choix, vous ne m'empêcherez pas d'être en désaccord avec lui.» Dacourt critique notamment le bilan de Domenech à la tête des sélections de jeunes et se montre pessimiste sur les chances françaises :«Il a eu tous les meilleurs joueurs français de l'histoire avec les Espoirs. Pouvez-vous me dire ce qu'il a gagné avec ces équipes ? (...) Je souhaite sincèrement bonne chance aux Bleus mais aujourd'hui, il faut croire au miracle.» S'estimant compétitif («J'ai été rappelé deux fois, parce qu'il y avait des blessés. Je pense avoir répondu présent. Et puis plus rien»), l'ancien joueur de Leeds et Lens, regrette l'absence, injustifiée de Philippe Mexès, Johan Micoud et Ludovic Giuly : «Ce qui me heurte, c'est que Philippe Mexès soit oublié. C'est un scandale (...) Il a été très bon. Ici, il est considéré comme un des meilleurs défenseurs d'Italie.»
Les commentaires de Domenech sur SFR
Il ne s'était pas soumis aux questions des journalistes en présentant sa liste des 23 pour le Mondial, il a en revanche réservé la primeur de ses explications lundi aux abonnés de l'opérateur mobile partenaire des Bleus. Dans cette interview réalisée lundi matin, Raymond Domenech revient notamment sur la désignation de Fabien Barthez comme gardien titulaire. «Que Fabien soit le gardien numéro un, ce n'est pas une surprise. Cela aurait été Coupet, cela n'aurait pas été une surprise non plus. C'était du 50-50, il fallait faire un choix». Domenech explique également avoir pris plusieurs avis, notamment auprès d'Aimé Jacquet et que la liste des 23 a été finalisée dimanche matin avec ses adjoints Pierre Mankowski et Bruno Martini. «Le dernier nom qu'on a mis, c'est Franck Ribéry. C'est pas qu'on hésitait, mais quand on fait une liste, on commence par les gardiens de but et on finit par les attaquants, et le dernier attaquant que j'ai mis, c'est Franck Ribéry». Sur Pascal Chimbonda, autre novice, Domenech indique : «On avait besoin d'un latéral qui amène quelque chose, qui m'évite d'avoir à changer radicalement l'organisation de la défense, et qui me permette de pouvoir faire des changements poste pour poste.»
Les Bleus sont à Tignes
La station savoyarde de Tignes a accueilli, dimanche à 18h00, les 23 joueurs de l'équipe de France, venus en famille ou en célibataires, ainsi que l'encadrement technique des Bleus. Au programme, un premier stage d'oxygénation qui s'étalera jusqu'à vendredi en guise de préparation à la Coupe du monde qui débute le 9 juin prochain. Sous un soleil déclinant, les joueurs sont arrivés chacun leur tour et jusqu'à 19h30 pour les derniers. Aucun élément ne manquait à l'appel. La délégation française est composée d'environ 110 personnes et a pris comme prévu ses quartiers à l'hôtel Montana comme lors de ses séjours effectués en 1998, 2000 et 2002. Un établissement qui lui est entièrement réservé.
Le programme de ce stage de cinq jours, véritable lancement de la Coupe du monde, servira à affiner ou renforcer les liens entre les joueurs. A condition que le temps le permette, l'équipe de France effectuera quelques balades au grand air, subira des tests physiques et des soins avec également de la place laissée pour la détente et des après-midi consacrés à la famille.
Raymond Domenech détaillera davantage lundi lors d'une conférence de presse le contenu du programme qui attend les Bleus presque trois semaines avant leur premier match prévu contre la Suisse le 13 juin à Stuttgart. Une fois le stage terminé, les Tricolores se retrouveront vendredi 26 mai au Centre technique national de Clairefontaine jusqu'au mardi 30 mai, avec un match amical contre le Mexique, samedi au Stade de France (21h00).
Ils rallieront ensuite Lens pour y jouer une autre rencontre amicale contre le Danemark, le 31 mai (21h00), puis Saint-Etienne pour un ultime match de préparation le 7 juin (21h00), face à un adversaire inédit, la Chine. L'arrivée en Allemagne, où se déroulera la phase finale du Mondial du 9 juin au 9 juillet, est programmée pour le 8 juin. (Avec AFP)
Giuly n'en revient toujours pas
Après avoir remporté la Ligue des champions avec le FC Barcelone, Ludovic Giuly s'est exprimé sur sa non-convocation pour la Coupe du monde. «C'est une injustice» avait-t-il déclaré mercredi au Stade de France, avant de retrouver plus longuement la parole, dimanche dans L'Equipe. «Être champion d'Europe et ne pas aller en Allemagne... C'est unique au monde une histoire pareille».
Anelka est amer, lui aussi
Nicolas Anelka, non retenu parmi la liste des 23 Bleus qui iront à la Coupe du monde, a livré sa déception au Journal du dimanche. «Je ne regarderai pas le Mondial», dit le joueur de Fenerbahçe, désireux de revenir en Angleterre la saison prochaine. Il assure que «comme d'habitude», il n'a «pas été jugé sur (ses) qualités sportives», et sent confusément qu'il n'a pas vraiment eu sa chance malgré ses trois sélections de l'automne. «J'ai l'impression que Domenech m'a rappelé juste pour que je me déchire. Malheureusement pour lui, j'ai marqué. A croire que, depuis le début, il avait décidé de ne pas me prendre. (...) Je pense mériter ma place.»
Dacourt peu optimiste sur les chances françaises
«Il faut croire au miracle»
Confirmant dans L'Equipe son transfert de la Roma vers l'Inter Milan pour deux ans, le milieu de terrain Olivier Dacourt commente par la même occasion sa non-présence dans le groupe français : «Le sélectionneur ne me calcule pas, c'est comme ça. (...) Si je respecte ses choix, vous ne m'empêcherez pas d'être en désaccord avec lui.» Dacourt critique notamment le bilan de Domenech à la tête des sélections de jeunes et se montre pessimiste sur les chances françaises :«Il a eu tous les meilleurs joueurs français de l'histoire avec les Espoirs. Pouvez-vous me dire ce qu'il a gagné avec ces équipes ? (...) Je souhaite sincèrement bonne chance aux Bleus mais aujourd'hui, il faut croire au miracle.» S'estimant compétitif («J'ai été rappelé deux fois, parce qu'il y avait des blessés. Je pense avoir répondu présent. Et puis plus rien»), l'ancien joueur de Leeds et Lens, regrette l'absence, injustifiée de Philippe Mexès, Johan Micoud et Ludovic Giuly : «Ce qui me heurte, c'est que Philippe Mexès soit oublié. C'est un scandale (...) Il a été très bon. Ici, il est considéré comme un des meilleurs défenseurs d'Italie.»
Les commentaires de Domenech sur SFR
Il ne s'était pas soumis aux questions des journalistes en présentant sa liste des 23 pour le Mondial, il a en revanche réservé la primeur de ses explications lundi aux abonnés de l'opérateur mobile partenaire des Bleus. Dans cette interview réalisée lundi matin, Raymond Domenech revient notamment sur la désignation de Fabien Barthez comme gardien titulaire. «Que Fabien soit le gardien numéro un, ce n'est pas une surprise. Cela aurait été Coupet, cela n'aurait pas été une surprise non plus. C'était du 50-50, il fallait faire un choix». Domenech explique également avoir pris plusieurs avis, notamment auprès d'Aimé Jacquet et que la liste des 23 a été finalisée dimanche matin avec ses adjoints Pierre Mankowski et Bruno Martini. «Le dernier nom qu'on a mis, c'est Franck Ribéry. C'est pas qu'on hésitait, mais quand on fait une liste, on commence par les gardiens de but et on finit par les attaquants, et le dernier attaquant que j'ai mis, c'est Franck Ribéry». Sur Pascal Chimbonda, autre novice, Domenech indique : «On avait besoin d'un latéral qui amène quelque chose, qui m'évite d'avoir à changer radicalement l'organisation de la défense, et qui me permette de pouvoir faire des changements poste pour poste.»
Enfin un joueur lucideDacourt critique notamment le bilan de Domenech à la tête des sélections de jeunes et se montre pessimiste sur les chances françaises :«Il a eu tous les meilleurs joueurs français de l'histoire avec les Espoirs. Pouvez-vous me dire ce qu'il a gagné avec ces équipes ? (...) Je souhaite sincèrement bonne chance aux Bleus mais aujourd'hui, il faut croire au miracle.»

Avec l'équipe de France espoir, il a eu chaque année la meilleure équipe du monde et il y rien gagné
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et alors ?? ça n'a rien à voir... le portugal a gagné tous les titres espoirs et n'ont jamais gagné un seul titre ensuite..scoboy a écrit :Enfin un joueur lucideDacourt critique notamment le bilan de Domenech à la tête des sélections de jeunes et se montre pessimiste sur les chances françaises :«Il a eu tous les meilleurs joueurs français de l'histoire avec les Espoirs. Pouvez-vous me dire ce qu'il a gagné avec ces équipes ? (...) Je souhaite sincèrement bonne chance aux Bleus mais aujourd'hui, il faut croire au miracle.», je suis a 300% d'accord avec ce qu'il dit.
Avec l'équipe de France espoir, il a eu chaque année la meilleure équipe du monde et il y rien gagné
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« Seul l’avenir m’intéresse »
lundi 22 mai 2006 - 14 h 40 - David AIELLO
Une semaine après l’annonce de sa liste, Raymond Domenech a donné depuis Tignes sa première conférence de presse. Le sélectionneur national, qui a refusé de justifier ses choix, ne veut parler que de l’avenir et du Mondial qui approche.
Raymond Domenech, Grégory Coupet n’a pas caché sa déception en apprenant qu’il ne serait pas titulaire. Quel sera votre rôle par rapport à lui ?
C’est difficile d’être heureux quand on ne joue pas. Dans un premier temps, il faut assumer et vivre au sein du groupe. Gregory doit se dire que pour aller au bout d’une Coupe du Monde, il faut vingt-trois joueurs. Et tout peut arriver. Ceux qui ne jouent pas mais qui soutiendront le groupe vont faire avancer l’équipe. Les autres vont la freiner. Je sais ce qu’on ressent quand on ne joue pas mais il y en a qui ne sont même pas là. Le 24eme, le 25eme ou le 26eme de la liste sont encore plus déçus que lui. Je ne peux que le comprendre mais il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est de le remettre doucement en situation afin qu’il retrouve le bonheur d’être en équipe de France. C’est quand même exceptionnel de participer à une Coupe du Monde et d’ailleurs, il l’a bien dit. Mais ça, la presse ne le retient pas.
Deux ou trois joueurs, qui étaient à la limite de la sélection, se sont plaints de ne pas avoir reçu un coup de fil de votre part. On pense notamment aux déclarations de Ludovic Giuly...
On est le 22 mai et j’ai donné ma liste le 14. Je ne m’intéresse plus à ce qui peut se passer à côté. Je suis désolé : j’ai fait un choix difficile pour Giuly mais aussi pour d’autres. A un moment, il faut trancher et s’occuper maintenant de la Coupe du Monde. On sait que si cela n’avait pas été lui, cela aurait été un autre. J’en ai appelé quelques uns pour leur dire. Après, les gens qui n’ont pas été pris l’avaient vu. Il n’y a pas besoin d’explications supplémentaires. Et chacun gère comme il veut. Maintenant, je suis sur les 23 et ce que peuvent dire les autres est leur problème.
Avez-vous eu peur que Fabien Barthez ne vienne pas s’il avait été désigné comme le numéro deux ?
Je vais répondre à toutes ces questions de la même manière. Ce qui compte, ce sont les vingt-trois joueurs qui sont là. Ils doivent tous démontrer leurs qualités pour justifier leur sélection. Et je ne me préoccupe pas des pourquoi et des comment du passé. Seul l’avenir m’intéresse : la préparation et le premier match contre les Suisses.
Comment appréhendez-vous les prochains rendez-vous ?
Ce stage à Tignes est un peu particulier avec deux volets. Un premier axé sur la convivialité, avec les familles qui sont présentes. On a laissé beaucoup de possibilités aux joueurs pour qu’ils se rencontrent et se découvrent tranquillement. Il y a également une part de travail mais pratiquement sans ballon. On ne s’est donc pas encore plongé dans le foot et dans les matchs à venir. Ça viendra à partir de la rencontre face au Mexique. Là, à notre retour à Clairefontaine, on entrera dans la préparation des matchs.
« Ce groupe a envie de faire quelque chose »
Où en est le groupe physiquement ?
Certains joueurs ont joué mercredi, d’autres ont arrêté le 7 mai. Il faut donc remettre tout le monde à niveau. Mais tout le monde est en bonne santé.
Ce stage à Tignes doit permettre au groupe de se souder. Comment voir si cela fonctionne ?
Ce sont des petits détails. Avoir envie de se retrouver, de manger ensemble, d’aller s’entraîner à l’heure… Tout cela ne se comptabilise pas. C’est du ressenti. Mais sur ce que j’ai vu dimanche soir et lundi matin, je n’ai aucune inquiétude. Ce groupe a envie de faire quelque chose et tout le monde est heureux de se retrouver.
Commet s’est passée l’intégration de Pascal Chimbonda et de Franck Ribéry ?
Il n’y aura aucun problème au niveau de l’intégration.
« Le conflit peut être utile »
Les joueurs doivent-ils s’aimer pour faire quelque chose à ce Mondial ?
S’aimer, c’est un grand mot. Je dirais plutôt respecter la qualité et le travail de l’autre. Et savoir qu’on peut compter sur lui. C’est toujours mieux si les joueurs s’apprécient. Mais j’ai connu des équipes qui ont obtenu des résultats extraordinaires avec des joueurs qui ne s’aiment pas. Des fois, le conflit peut être utile.
L’environnement peut-il perturber les joueurs ?
Tous les entraîneurs et les sélectionneurs le disent : les journalistes sont une forme de dispersion. Il est donc important de rappeler à tout le monde la notion de groupe. J’ai notamment souvenir des Espagnols qui se sont perdus dans les publicités à une époque et qui ont dilué leur jeu. Le rapport avec les médias est toujours difficile. Il en faut mais pas trop. Le juste milieu est cependant difficile à cerner.
Et est-il normal de ne pas saluer les supporters qui attendent simplement un signe de la main ?
Je ne me sens pas coupable car je le fais à chaque fois. Surtout quand il y a des gamins. Et la plupart des joueurs le font aussi. Ils ont conscience de ce qu’ils représentent et ils l’assument. Mais ce n’est pas toujours facile de répondre favorablement à cent ou deux cents personnes.
Propos recueillis par David AIELLO à Tignes
lundi 22 mai 2006 - 14 h 40 - David AIELLO
Une semaine après l’annonce de sa liste, Raymond Domenech a donné depuis Tignes sa première conférence de presse. Le sélectionneur national, qui a refusé de justifier ses choix, ne veut parler que de l’avenir et du Mondial qui approche.
Raymond Domenech, Grégory Coupet n’a pas caché sa déception en apprenant qu’il ne serait pas titulaire. Quel sera votre rôle par rapport à lui ?
C’est difficile d’être heureux quand on ne joue pas. Dans un premier temps, il faut assumer et vivre au sein du groupe. Gregory doit se dire que pour aller au bout d’une Coupe du Monde, il faut vingt-trois joueurs. Et tout peut arriver. Ceux qui ne jouent pas mais qui soutiendront le groupe vont faire avancer l’équipe. Les autres vont la freiner. Je sais ce qu’on ressent quand on ne joue pas mais il y en a qui ne sont même pas là. Le 24eme, le 25eme ou le 26eme de la liste sont encore plus déçus que lui. Je ne peux que le comprendre mais il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est de le remettre doucement en situation afin qu’il retrouve le bonheur d’être en équipe de France. C’est quand même exceptionnel de participer à une Coupe du Monde et d’ailleurs, il l’a bien dit. Mais ça, la presse ne le retient pas.
Deux ou trois joueurs, qui étaient à la limite de la sélection, se sont plaints de ne pas avoir reçu un coup de fil de votre part. On pense notamment aux déclarations de Ludovic Giuly...
On est le 22 mai et j’ai donné ma liste le 14. Je ne m’intéresse plus à ce qui peut se passer à côté. Je suis désolé : j’ai fait un choix difficile pour Giuly mais aussi pour d’autres. A un moment, il faut trancher et s’occuper maintenant de la Coupe du Monde. On sait que si cela n’avait pas été lui, cela aurait été un autre. J’en ai appelé quelques uns pour leur dire. Après, les gens qui n’ont pas été pris l’avaient vu. Il n’y a pas besoin d’explications supplémentaires. Et chacun gère comme il veut. Maintenant, je suis sur les 23 et ce que peuvent dire les autres est leur problème.
Avez-vous eu peur que Fabien Barthez ne vienne pas s’il avait été désigné comme le numéro deux ?
Je vais répondre à toutes ces questions de la même manière. Ce qui compte, ce sont les vingt-trois joueurs qui sont là. Ils doivent tous démontrer leurs qualités pour justifier leur sélection. Et je ne me préoccupe pas des pourquoi et des comment du passé. Seul l’avenir m’intéresse : la préparation et le premier match contre les Suisses.
Comment appréhendez-vous les prochains rendez-vous ?
Ce stage à Tignes est un peu particulier avec deux volets. Un premier axé sur la convivialité, avec les familles qui sont présentes. On a laissé beaucoup de possibilités aux joueurs pour qu’ils se rencontrent et se découvrent tranquillement. Il y a également une part de travail mais pratiquement sans ballon. On ne s’est donc pas encore plongé dans le foot et dans les matchs à venir. Ça viendra à partir de la rencontre face au Mexique. Là, à notre retour à Clairefontaine, on entrera dans la préparation des matchs.
« Ce groupe a envie de faire quelque chose »
Où en est le groupe physiquement ?
Certains joueurs ont joué mercredi, d’autres ont arrêté le 7 mai. Il faut donc remettre tout le monde à niveau. Mais tout le monde est en bonne santé.
Ce stage à Tignes doit permettre au groupe de se souder. Comment voir si cela fonctionne ?
Ce sont des petits détails. Avoir envie de se retrouver, de manger ensemble, d’aller s’entraîner à l’heure… Tout cela ne se comptabilise pas. C’est du ressenti. Mais sur ce que j’ai vu dimanche soir et lundi matin, je n’ai aucune inquiétude. Ce groupe a envie de faire quelque chose et tout le monde est heureux de se retrouver.
Commet s’est passée l’intégration de Pascal Chimbonda et de Franck Ribéry ?
Il n’y aura aucun problème au niveau de l’intégration.
« Le conflit peut être utile »
Les joueurs doivent-ils s’aimer pour faire quelque chose à ce Mondial ?
S’aimer, c’est un grand mot. Je dirais plutôt respecter la qualité et le travail de l’autre. Et savoir qu’on peut compter sur lui. C’est toujours mieux si les joueurs s’apprécient. Mais j’ai connu des équipes qui ont obtenu des résultats extraordinaires avec des joueurs qui ne s’aiment pas. Des fois, le conflit peut être utile.
L’environnement peut-il perturber les joueurs ?
Tous les entraîneurs et les sélectionneurs le disent : les journalistes sont une forme de dispersion. Il est donc important de rappeler à tout le monde la notion de groupe. J’ai notamment souvenir des Espagnols qui se sont perdus dans les publicités à une époque et qui ont dilué leur jeu. Le rapport avec les médias est toujours difficile. Il en faut mais pas trop. Le juste milieu est cependant difficile à cerner.
Et est-il normal de ne pas saluer les supporters qui attendent simplement un signe de la main ?
Je ne me sens pas coupable car je le fais à chaque fois. Surtout quand il y a des gamins. Et la plupart des joueurs le font aussi. Ils ont conscience de ce qu’ils représentent et ils l’assument. Mais ce n’est pas toujours facile de répondre favorablement à cent ou deux cents personnes.
Propos recueillis par David AIELLO à Tignes
rien à voir ta réponse, avec la mienne !!sco rocks a écrit : et alors ?? ça n'a rien à voir... le portugal a gagné tous les titres espoirs et n'ont jamais gagné un seul titre ensuite..
quand tu as les meilleurs joueurs (que ce soit en club ou en selection) pendant 5 ans, un coach doit au moins gagner ce qu'a pas fait Raymond, c'est un losser ce mec !!
Abidal va se ressaisir je pense.RNB a écrit :+1 avec toi je prèfère largement gallas dans l'axe par contre j'ai peur pour le flanc gauche de la défenseétant donné que abidal a fait une mauvaise fin de saison et que je me souviens de silvestre au dernier euro...
La fin de saison avec Lyon a été en roue libre et puis il a été blessé 2 fois cette saison.
Croaaaa!!!
moi, je pense que ce sera Sylvestre le titulaire à gauche... il joue bien à manchester... et il va avoir la gnaque ... parce qu'il doit avoir envie de mieux faireRNB a écrit :+1 avec toi je prèfère largement gallas dans l'axe par contre j'ai peur pour le flanc gauche de la défenseétant donné que abidal a fait une mauvaise fin de saison et que je me souviens de silvestre au dernier euro...
Tant qu'y a de la vie, y'a de l'espoir.... ( à méditer)
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Ca va être blindé les soirs des matches de la FranceZikaz a écrit :comme d'hab : L'Abbaye (orth) et le James Joyce.

Y'a un kebab à côté de la rue de commerce qui a un écran géant aussi

VIvement la Coupe du Monde
en 2002, c'était trop bizarre : les matches le matin, les résultats "bizarres", des matches bof...j'ai l'impression de ne me rien rappeller de cette coupe du monde. D'ailleurs à part les matches de l'équipe de France et la fin du tableau final je me rappelle plus les scores et les matches !
Là ça va être terrible, les cours seront finis , j'ai pas de rattrapage (ça m'a moyivé pour mon 1er semestre), je travaillerai pas encore...je vais m'enflier un max de matches possibles !

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CM - FRA - Coupet sous tension?
mer 24 mai, 19h31
«Je ne sais pas si ça va leur faire gagner la Coupe du monde, mais ça ne peut pas leur faire de mal !», avait plaisanté un guide alpiniste dans la journée. Pourtant, la nuit en altitude et la balade sur le glacier n'a pas atténué les tensions parmi les Bleus.
Désigné gardien remplaçant, Grégory Coupet aurait quitté prématurément le rassemblement de l'équipe de France dans l'après-midi, a annoncé RMC Info mercredi soir. Ses relations avec Fabien Barthez seraient la principale raison de cette escapade. Le gardien titulaire des Bleus ne semble en tout pas au mieux physiquement. Mercredi matin, il a renoncé assez vite à l'ascension du glacier de la Grande-Motte, en raison d'une douleur à un mollet.
Plus d'infos : http://www.football365.fr/cdm2006/les-b ... oals.shtml
mer 24 mai, 19h31
«Je ne sais pas si ça va leur faire gagner la Coupe du monde, mais ça ne peut pas leur faire de mal !», avait plaisanté un guide alpiniste dans la journée. Pourtant, la nuit en altitude et la balade sur le glacier n'a pas atténué les tensions parmi les Bleus.
Désigné gardien remplaçant, Grégory Coupet aurait quitté prématurément le rassemblement de l'équipe de France dans l'après-midi, a annoncé RMC Info mercredi soir. Ses relations avec Fabien Barthez seraient la principale raison de cette escapade. Le gardien titulaire des Bleus ne semble en tout pas au mieux physiquement. Mercredi matin, il a renoncé assez vite à l'ascension du glacier de la Grande-Motte, en raison d'une douleur à un mollet.
Plus d'infos : http://www.football365.fr/cdm2006/les-b ... oals.shtml
- Tiwy
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Ca commence à craindre tout ça. Depuis cette annonce vraiment lamentable des 23 par Domenech, je trouve qu'il y a quelque chose de malsain autour de l'Equipe de France. Vivement que le terrain retrouve ses droits. Il serait bien à tous points de vue que nous fassions un bon match samedi soir.
Yes we did !
J'adore Gilles Sunu, mais aussi Alicia Keys et Bruno Mars !
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C'est vrai cela dit cela vient aussi de l'omerta décidé par le coach autour de l'équipe de France. en décidant de ne rien dire du tout, notamment sur la condition physique des joueurs, il attise la curiosité (parfois malsaine ?) des journalistes.roteiro a écrit :ça y est, c'est parti, les journalistes créent des embrouilles pour vendre du papier ou faire parler d'eux.
peut etre que sa femme avait rendez vous chez le coiffeur et qu'il l'a raccompagnée a lyon... c'est des conneries tout ça.
POur le coiffeur de madame j'y crois pas. Coupet aurait quitté le camp à Tignes durant 3/4 d'heure en emmenant femme, enfants et valises, avant semble -t'il de se raviser et de revenir.
enfin c'est vrai que ça craint quand même...

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