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vince971 a écrit :CCSCO a écrit :lointainscoiste a écrit :Bon, une montée en 2003, il ne doit pas en rester grand chose...
Une montée récente en de L2 en L1 on a Kodjia, Eudeline, Pierre, Keita et Angoula c'est à dire seulement 2 des joueurs ayant joué contre Sochaux
Tu cherches vraiment la petite bête.
On a 7 joueurs de l'effectif ayant connu une montée de L2 en L1, dont 2 qui ont connu ce plaisir à deux reprises (Pierre, Eudeline). C'est un fait.
Qu'ils soient montés en 2003 ou en 2014 ne change pas grand-chose ; la L2 est plus homogène aujourd'hui qu'en 2003, sans doute, mais ça ne change rien à l'approche mentale qui est le titre de notre sujet. Butelle se souvient-il de sa montée en 2003 avec Metz ? Bien sûr que oui ! Ça fait partie des souvenirs qui resteront quand il arrêtera. Si les menus détails de la préparation sont certainement bien loin aujourd'hui, il sait ce que ça représente mentalement (Metz monte à la dernière journée en explosant Gueugnon, valeur sûre de la L2 de l'époque, 4-0) et il est prêt, en témoigne son match lundi.
Que seuls trois de ces 7 aient joué lundi n'est pas une excuse valable, ils étaient 5/7 à Clermont (dont les deux double promus) et ça ne nous a pas empêché de craquer mentalement (le penalty raté par Kodjia dans les arrêts de jeu).
L'apport de ces joueurs n'existe pas que sur le terrain les soirs de match de L2, mais aussi dans le vestiaire avant le match et à la mi-temps (je rajouterai donc aux trois titulaires de lundi précités Guillon qui était dans le groupe de 18 et qui a certainement été présent jusqu'à la causerie d'avant-match avant de filer en tribune), et également au quotidien à l'entraînement. C'est à eux de prendre cette approche mentale en main, car ce sont eux qui savent ce qui fait la différence entre une équipe qui monte et une équipe qui ne monte pas. Qu'ils jouent ou non, ils auront une influence sur le mental des autres pour qui c'est inédit. C'est à ces joueurs-là de faire de cette inévitable pression (tu peux les enfermer dans un abri anti-atomique, ils auront toujours la pression) un levier de motivation, quelque chose de positif.
Le SCO tient si peu la pression qu'il doit sa place sur le podium à l'incurie des poursuivants qui semblent souffrir du même mal (Brest, Dijon). C'est aussi pour ça que le Gazélec s'est envolé, parce qu'eux ont plus de mental. Et s'ils peinent aujourd'hui, c'est parce qu'ils sont friables au moment de convertir la balle de match. C'est toujours mieux que le SCO qui est infoutu de convertir ses balles de break. Le Gazélec peut légitimement espérer que les autres se plantent s'ils n'y arrivent plus eux-mêmes. Pas nous. Si on a la même approche mentale à Nancy que contre Sochaux, on va prendre une déculottée et ce sera terminé.
En espérant que le SCO me démentisse de manière cinglante vendredi.
Inexact, pour le moins (cf Orléans, ACA...).
Non, détrompe toi, je ne cherche pas la petite bête mais je me demandais quel impact réel pouvait avoir aujourd'hui sur des joueurs une montée remontant à plus de 10 ans. Ce sera certes un beau souvenir mais plus une référence. Par contre ceux qui ont connu une montée récente peuvent encore surfer sur cette euphorie et la partager.
Butelle et Auriac sont de grands pro et ont une grinta reconnue partout et dans le contexte actuel Auriac manque beaucoup de ce point de vue là. Pierre joue son rôle à l'arrière. C'est plutôt vers l'avant que c'est léger ...
Mais il ne m'a pas franchement semblé que le problème du SCO contre Sochaux était mental. A la limite pour Clémence et Ngando...
Mais Manceau et Diers ne sont pas des joueurs qui se laissent impressionner si facilement. Ce n'est pas mentalement qu'ils ont failli, ils se sont battus. Ils ont simplement été surclassé par un milieu de terrain adverse supérieur et pareil pour nos attaquants. Ils ont été dominés par une défense adverse largement supérieure. Clémence ne pesait pas lourd face à Vivian. Et Camara que Sochaux connaissait bien et qui était le seul attaquant un peu dangereux du SCO, il a suffi de doubler le marquage sur lui.
En 2ème mi-temps Angoula a attaqué à tout va, on ne l'a pas senti inhibé, pareil pour Bouka Moutou. Et Manceau a même essayé de tirer au but.
On était trop faible en valeur intrinsèque dans la moitié offensive de l'équipe. Et si Toko Ekambi, qui vient du National, avait été à la hauteur de ses équipiers qui ont joué en L1, on aurait perdu (à voir le loupé de Kharja on comprend que la Fiorentina ne l'ait pas gardé).