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Enfin lorsqu'il a signé il savait à quoi s'attendre je pense... Et puis c'est un pro; même s'il est pas motivé c'est pas une raison pour s'en aller... Au contraire, quil ne soit pas à l'entrainement avec les autres, les automatismes, s'ils peuvent encore venir, ne viendront pas. Et on jouera encore moins avec lui.andy a écrit :il doit surement penser plus à sa reconversion qu'au SCO et peut on le blâmer au SCO,c'est pas qu'il joue mal, il est tout simplement mal exploité de voir souvent les ballons lui passés au dessus de la tête au lieu d'avoir des ballons propres dans les pieds,ça ne doit pas le motivé franchement et encore il est pas méchant car ,il dit jamais du mal de ces coéquipiers qui sont loin de son niveau
L'article du 03-05-2005 Football ANGERS SCO : Un groupe de 21 au Grau-du-Roi Noël Tosi emmènera un groupe de 21 joueurs à partir de ce matin au Grau-du-Roi (Gard). Adamski, Bedrossian, Cygan, Dia, Djellabi, Dussart, Gourvennec, Grimaldi, Kerhuiel, Kipré, Lachuer, Lucas, Norbert, Obbadi, Ognjenovic, Portilo, Rami, Sonnerat, Stassin, Théréau et Traoré participeront à ce stage de préparation pour les quatres derniers matches de la saison, capitaux. L'ensemble du groupe rejoindra Grenoble en bus vendredi où il disputera le soir même la première manche de son "opération maintien."
Belle ambiance! 
Tokene et les Grenoblois, assurés du maintien, attendent le Sco sans pression.Georges Mesnager La formation iséroise n'a plus rien à attendre ni à craindre de cet exercice 2004-2005. Elle attend donc le Sco sans pression. Au pied des Alpes, le sprint final va s'effectuer en roue libre. Confortablement niché à la 10e place, Grenoble expédie en effet les affaires courantes, la venue du Sco demain soir par exemple, sans pression particulière : la formation iséroise n'est en effet concernée ni par l'accession ni par la relégation. Du coup, Thierry Goudet, l'ex-entraîneur manceau, arrivé en début de saison, a déjà tracé les grandes lignes de son canevas, version 2005-2006. En accord parfait avec son président, le Japonais Watanabe dont l'arrivée à mi-saison coïncida avec le redressement sportif d'un club mal embarqué dans l'exercice actuel, le technicien isérois a commencé à rencontrer ses joueurs. Il est d'ores-et-déjà acquis que la prochaine défense iséroise sera profondément remodelée avec les départs annoncés pour fin juin de Jay, Maric et Chanelet. Debec, la doublure de Bayiha dans les buts, migrera lui aussi sous d'autres cieux, tout comme Oliseh au milieu de terrain et l'attaquant Saci. Malm frappe fort Au-delà des ces premiers remous, et de l'absence de vérirtable enjeu pour les Grenoblois, si ce n'est celui tout honorifique de finir le mieux possible, le Sco ne doit pas forcément s'attendre à un voyage d'agrément dans les Alpes. D'abord parce que la pression sera bien présente, elle, sur les épaules angevines. Ensuite parce que le GF 38 possède quelques individualités sans doute désireuses d'améliorer un rendement déjà intéressant. De fait, la formation iséroise affiche l'un des meilleurs rendements offensifs de la division (44 buts marqués) et compte d'ailleurs deux de ses attaquants dans le top 10 des buteurs de L2. Danic (9 réalisations) pointe précisément à la 10e place, loin derrière son coéquipier Robert Malm, que ses 20 buts placent au second rang des réalisateurs, derrière le Lorientais Koné (23). Il ne faudra donc pas compter sur ces deux hommes pour faire relâche ce week-end. Le Sco pourra par contre se rassurer en constatant la piètre efficacité de la défense iséroise (d'où les profonds remaniements annoncés) : 44 buts encaissés, c'est la 4e défense la moins hermétique de L2. Les Angevins devront toutefois fairte preuve, et d'une efficacité offensive, et d'une précision dans le dernier geste, d'un tout autre calibre que jusqu'à présent pour profiter de cette aubaine. Ch. M.
Mathématiquement, Ludwig Norbert et les Angevins ne sont pas encore en National. En stage ces trois derniers jours au Grau-du-Roi (Gard), ils ont pu se concentrer et mettre tous les atouts de leur côté pour préparer le déplacement à Grenoble, où seule une victoire est attendue.Georges Mesnager Avec trois défaites consécutives, sans marquer le moindre but, les Angevins pointent à l'avant-dernière place du classement. Ce soir, à Grenoble, ils tenteront de réagir une énième fois en vue du maintien. Pour ce faire, la troupe des bords de Maine s'est octroyée quelques jours d'isolement en Camargue, histoire de respirer l'air du large, le vrai, le pur. S'il y a bien une phrase marquante à retenir de ces quinze derniers jours, dans les rangs scoïstes, c'est celle du capitaine Stéphane Stassin, deux jours après la défaite des siens contre Le Havre : « Il n'y a pas assez de joueurs impliqués au Sco. Pour certains, tout va bien. Moi, personnellement, si le club descend, je me retrouve au chômage. Je sais ce que c'est, d'autres ne se rendent pas compte. » On ne cessera jamais de louer les qualités humaines du milieu récupérateur belge, pour qui ce coup de gueule sonnait comme un appel sincère à la révolte. Qu'en est-il quinze jours plus tard ? Un groupe de 21 joueurs angevins a rejoint Le Grau-du-Roi, dans le Gard, pour une mise au vert de trois jours qui s'imposait. Tosi : « Cela nous a permis de resserrer les liens. Il fallait sortir du cadre angevin. » Sur la plage abandonnée, coquillages et groupe soudé... « Les joueurs ont pris conscience qu'il fallait changer d'état d'esprit. Je les trouve plus vivants, plus concernés, plus concentrés. » Les alentours de la plage de l'Espiguette, faits de pinèdes, de sable fin et de barkhanes, ont donc du bon. Plus que cela, même : « Ça a remis du baume au coeur à l'ensemble du groupe », dit Tosi, qui poursuit sur le travail effectué : « Avec le staff, nous avons essayé de surprendre un peu les joueurs, axant nos séances sur la conservation du ballon, les passes, la mise en place tactique. Nous avons peu joué, finalement. » Gourvennec out ? Le tacticien s'attend à voir une formation grenobloise évoluer en 4-4-2, système très cher à son entraîneur, Thierry Goudet, qui d'ailleurs, même s'il ne l'avoue pas, prépare la saison suivante depuis un bon moment. « En conséquence, il ne faudra pas être en déséquilibre sur les côtés », dit Tosi. D'autant que l'attaque iséroise affiche l'un des meilleurs rendements de la division (43 buts marqués) et compte deux des siens dans le top dix des buteurs (Robert Malm, 20 ; Gaël Danic, 9). Pour la première fois depuis longtemps, Noël Tosi pourra compter sur un groupe en bonne santé, au complet, mis à part Jocelyn Gourvennec, touché à la cheville. « De toute façon, nous n'avons pas d'autres alternatives que de faire un résultat en Isère. » Le virage est en effet très dangereux pour une formation qui n'est jamais « allée plus haut que la 15e place. Ça veut bien dire que nous sommes une équipe de bas de tableau, même si on pouvait penser que non. » Aujourd'hui, « seuls les joueurs peuvent faire quelque chose. » Loin, du côté de la Baumette, on croise les doigts. Un jour, peut-être, lira-t-on sous la pancarte du Grau-du-Roi, cette mention spéciale : « Lieu idéal si vous souhaitez maintenir votre club en Ligue 2. » Mathieu COUREAU.
Jean-Martial Kipré, qui prend ici le dessus sur William Dalmat sous les yeux de Danic, évoluait pour la sixième fois comme titulaire sous les couleurs angevines à Grenoble. Le Dauphiné Libéré Cette fois, il faut bien regarder la réalité en face. Et cesser de tirer des plans sur l'avenir et sur un éventuel regain de santé. Il n'est plus temps. En n'obtenant qu'un nul à Grenoble, alors que Le Havre, Reims, Clermont et Créteil, ses adversaires directs s'imposaient, Angers a fait un pas sérieux vers la relégation. Longtemps, alors qu'il faisait déjà du surplace, le Sco a pu se réfugier derrière les résultats tout aussi peu reluisants de ces concurrents directs au maintien. Ce n'est plus le cas, mis à part pour Niort. A trois points du premier non relégable, avec en plus un goal-average défavorable par rapport aux Auvergnats et aux Franciliens, les Angevins ne peuvent guère échapper au couperet alors qu'il ne reste que trois matches à jouer. Car il leur faudrait au minimum, au strict minimum, deux victoires. Or depuis 7 journées, ils ne battent plus personne et depuis 360 minutes. ils sont muets. C'est un constat simple. Même s'il existe bien, mathématiquement, une lueur d'espoir. Mais elle est si faible. « Battre Brest est un impératif maintenant. », relevait Stéphane Stassin dans les couloirs du stade isérois, vendredi. « Cela peut nous relancer ensuite mais ce sera évidemment très dur. Ce nul à Grenoble n'est pas un coup d'arrêt, il y a même progression, je crois, avec de la motivation et une bonne mentalité. » Mais cela n'est sans doute plus suffisant pour une équipe touchée moralement. « Nous avons fait une bonne production d'ensemble, notait un Karim Djellabi sur les rotules, mais nous ratons le coche au niveau des occasions. Cette inefficacité, je ne me l'explique pas. » Noël Tosi, non plus. Et pour une fois, il ne paraît même plus convaincu du sauvetage, comme si le poids des résultats lui pesait, comme si un poids d'ailleurs plombait cette équipe qui a oublié toute folie, toute spontanéité et toute joie de jouer, plus prosaïquement. Une équipe qui change souvent de schémas tactiques, où les compositions de départ sont différentes à chaque sortie (environ 35 joueurs utilisés, record de France, sans doute), une équipe qui, petit à petit a perdu ses repères dans l'inédit à répétitions et qui a trop de doutes en elle. Même si Noël Tosi aime faire des coups, il est bien trop roublard et expérimenté pour n'être que le seul instigateur de ces incessants changements qui ont perturbé un équilibre parfois frôlé. Et, à l'heure du bilan, il faudra bien cerner les responsabilités. En tous les cas, vendredi, la voix de l'entraîneur angevin, qui semble angoissé par une pression qui ne vient pas forcément du terrain, était lasse et faible. Même s'il entendait encore donner le change. « Nous ne sommes pas 7 ou 9 points derrière, non ? Donc, ce n'est pas encore mort. Pour se remettre dans le coup, il faut gagner Brest. Point. » Mais il ajoutait aussi, lucidement. « Contrairement à l'an passé, nous ne sommes plus maîtres de notre destin. » C'est, en effet, la réalité. Angers, cette saison, n'a pas beaucoup été et n'est plus maître de rien. Et c'est un beau gâchis qui est en train de se préparer. Jean-François CHARRIER.
Vainqueurs au match aller (1-0), les Brestois avaient tout de même souffert pour l'emporter. À l'image de ce duel entre Bourgis et Djellabi.Béatrice Le Grand Angers Sco n'a pas vraiment le choix, ce soir. Lui qui n'est plus maître de son destin doit battre le Stade brestois sous peine de se rapprocher encore un peu plus du championnat National. Et doit aussi faire sans son entraîneur, Noël Tosi, alité pour des problèmes d'hypertension. A Brest, on estime que le championnat n'est pas terminé. Tenus en échec par Troyes lundi (1-1), les Brestois se voient contraints de remiser leur projet de montée à une prochaine saison. Pour autant, loin d'eux l'envie de terminer le championnat en roue libre : « Nous avons une place de quatrième à défendre. Mais dans la mesure où le Sco jouera contre nous l'une de ses dernières chances de maintien, il faut s'attendre à un match âpre », prévient Albert Rust. Bien que symbolique, cette place suffirait à consoler les Brestois pour ce galop d'essai en Ligue 2. Elle constituerait en tout cas une belle récompense pour une « saison exceptionnelle » estime Olivier Guégan, le capitaine finistérien et ancien Angevin, qui ajoute : « C'est vrai que ce sera un match particulier pour moi, mais ça s'arrêtera là. Car sur le terrain, il n'y aura pas de sentiment » Sur les bords de Maine, on a laissé les calculs savants dans un tiroir, pour se concentrer au maximum sur la réalité du terrain. On adopte la méthode Coué : je gagne, tu gagnes, il gagne, nous gagnons... Pour contrer l'usure physique et psychologique des joueurs, Stéphane Caristan et Jean-Pascal Beaufreton ont raccourci les séances d'entraînement cette semaine, les ont basées sur la qualité des intentions, le jeu, la conservation du ballon. « Quand on est mentalement présent, on peut soulever des montagnes. Mais des efforts qui ne sont pas récompensés, c'est forcément difficile à admettre. » Stéphane Caristan fait allusion aux deux derniers matches, contre Le Havre (défaite 2-0) et Grenoble (0-0). Cette semaine, Noël Tosi n'a pas foulé les terrains de la Baumette, n'était pas avec ses joueurs. Pierre Leroy, le médecin du club, l'a obligé à rester couché, chez lui, à cause d'une hypertension qui lui avait déjà valu un malaise, mi-avril. Beaufreton l'a suppléé et ce sera de nouveau le cas, ce soir, sur le banc de touche. « On essaie de faire au mieux, dit ve dernier. On veut obtenir le maximum de chacun des joueurs. Dans notre situation, on n'a pas le choix. » Et lui d'ajouter : « Le plus grand danger du Sco, aujourd'hui, c'est le Sco lui-même. » C'est tellement vrai. Noël Tosi a beau ne pas être là, quelques-unes de ses phrases raisonnent dans les couloirs, comme celle-là, au soir du match nul décroché à Grenoble : « Contrairement à l'an passé, nous ne sommes plus maîtres de notre destin. » Ou celle-ci, prononcée à la veille de la réception du Havre : « Nous sommes au bord du gouffre, le couteau sous la gorge, et un glissement de terrain commence sous nos pieds. » C'est une autre vérité. Car la situation n'a pas évolué depuis et, pire, Créteil, Clermont, Reims et Le Havre, les adversaires directs du club pour le maintien, restent tous sur une victoire. Le Sco a donc le couteau sous la gorge... Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Mathieu COUREAUet François LE DIFFON.
Tony Heurtebis fera face à une équipe angevine très motivée. (Photo Jean-Michel Louarn) Jean-Pascal Beaufreton aurait certainement préféré affronter son ancien club - il garda les buts brestois lors de la saison 1994-95 - dans de toutes autres circonstances. Ce sont les problèmes de santé connus par Noël Tosi depuis une dizaine de jours qui ont conduit l'omnipotent président du SCO, Patrick Norbert, à lui confier la gestion de l'équipe pour cette rencontre si lourde d'enjeu. Le SCO sur sept matchs sans victoire Si l'équipe angevine n'a jamais eu de véritable marge de manœuvre dans ce championnat, sa position très inquiétante dans la zone de relégation est la conséquence de sept rencontres consécutives sans succès. Pire : à côté de quatre nuls, deux de ses trois défaites ont été concédées au stade Jean Bouin sur la marque de 2-0 face au Mans et au Havre. Beaufreton est donc chargé de sonner le tocsin. « La mobilisation devant être générale, je ne livrerai que deux heures avant le match les seize joueurs choisis dans une liste de vingt-deux ». Mais il y a fort à parier que le groupe aligné pour le dernier déplacement à Grenoble (0-0) sera en grande partie reconduit. C'est-à-dire toujours sans Dussart et Gourvennec, absents pour des raisons assez obscures, mais aussi sans Cygan (entorse de la cheville). « Il reste neuf points à prendre et je crois fermement à notre sauvetage », affirme l'ancien gardien stadiste. « Brest possède une très bonne équipe face à qui seule la victoire sera importante. En raison d'un goal-average défavorable par rapport à tous nos voisins au classement, la défaite en tout cas nous condamnerait ». Quels changements ? Les Brestois ne sont bien sûr pas en proie à une telle angoisse. Mais le match mal négocié face aux Troyens a laissé un goût amer à Albert Rust : « Notre jeu n'a vraiment pas été terrible devant un adversaire qui nous était supérieur techniquement mais que nous aurions dû battre en première mi-temps. Il y a eu beaucoup de déchets, un peu de suffisance chez certains joueurs, un manque d'esprit d'entreprise chez d'autres ». A l'exception de Morestin qui supplée Oliveira (suspendu), c'est pourtant le groupe de lundi qui a pris hier la direction de l'Anjou. « Mais il pourrait y avoir plusieurs changements dans l'équipe de départ », laisse planer Rust. « Je retiendrai les joueurs les plus motivés, car notre projet est de remporter ce match comme les deux derniers face à Lorient et Nancy. Une forte pression pèsera sur les épaules des Angevins, dont le besoin de points est énorme, et il s'agira en premier lieu de bien répondre présent dans les duels, avant de penser à mieux ». Yvon Joncour ------------------------------------------------------------------------------------ Ce soir (20 h), stade Jean-Bouin - ANGERS : Lucas (Lachuer), Kipré, Portillo, Grimaldi, Djellabi, Bédrossian, Stassin, Traoré, Norbert, Ognjenovic, Théréau, Rami, Adamski, Obbadi, Moussi. - BREST : Heurtebis (Chauray), Bourgis, Massot, Forest, Morestin, Elzéard, Ramond, Grondin, Auriac, Kata, Guégan, Boulanger, Fortuné, Malm, De Carvalho.