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Les fractures, nous concernant (et sans doute aussi aux USA comme tu l'évoques), sont aussi et surtout géographiques. 
Christobald a écrit :Les fractures, nous concernant (et sans doute aussi aux USA comme tu l'évoques), sont aussi et surtout géographiques.
Entre des métropoles "connectés" et des territoires que la désindustrialisation a saccagé....des sociologies différentes et des écarts importants.
Notre pays est en grande souffrance...
lointainscoiste a écrit :Les néo-nazis se comptent au Madison Square Garden comme en 1939. Trump et ses acolytes ne se cachent plus et Donald multiplie les références à Hitler.
Ses outrances sont en train de jeter les républicains conservateurs et fidèles aux institutions dans le camp Harris. Elles effraient les centristes modérés dont il aurait pourtant bien besoin pour avoir une chance de gagner.
Les révélations sur ses liens étroits avec Epstein, mort mystérieusement en prison sous sa présidence et dont il ne manquait pas une occasion de faire l’éloge, vont lui aliéner l’électorat religieux.
Allman a écrit :lointainscoiste a écrit :Les néo-nazis se comptent au Madison Square Garden comme en 1939. Trump et ses acolytes ne se cachent plus et Donald multiplie les références à Hitler.
Ses outrances sont en train de jeter les républicains conservateurs et fidèles aux institutions dans le camp Harris. Elles effraient les centristes modérés dont il aurait pourtant bien besoin pour avoir une chance de gagner.
Les révélations sur ses liens étroits avec Epstein, mort mystérieusement en prison sous sa présidence et dont il ne manquait pas une occasion de faire l’éloge, vont lui aliéner l’électorat religieux.
Une chance de gagner ?
En tant que sois disant " spécialiste de la politique anglo saxonne " comme tu as aimé te qualifier ici il y a quelques temps je me souviens, tu l'a pas vu arriver celle là ...
Quand tu n'as pas de programme économique pour sécuriser des concitoyens et que tu ne parles qu'aux étudiants ou à la gentry, la sentence est radicale : bye bye Kamala !
A sa décharge, elle a été propulsé au devant de la scène à cause de Jo qui a pris sa " retraite anticipée ", pas préparée et étant la moins compétente de son camp, sa défaite était presque programmée , sauf pour "les médias "...
BisounoursDuSCO a écrit :Allman a écrit :lointainscoiste a écrit :Les néo-nazis se comptent au Madison Square Garden comme en 1939. Trump et ses acolytes ne se cachent plus et Donald multiplie les références à Hitler.
Ses outrances sont en train de jeter les républicains conservateurs et fidèles aux institutions dans le camp Harris. Elles effraient les centristes modérés dont il aurait pourtant bien besoin pour avoir une chance de gagner.
Les révélations sur ses liens étroits avec Epstein, mort mystérieusement en prison sous sa présidence et dont il ne manquait pas une occasion de faire l’éloge, vont lui aliéner l’électorat religieux.
Une chance de gagner ?
En tant que sois disant " spécialiste de la politique anglo saxonne " comme tu as aimé te qualifier ici il y a quelques temps je me souviens, tu l'a pas vu arriver celle là ...
Quand tu n'as pas de programme économique pour sécuriser des concitoyens et que tu ne parles qu'aux étudiants ou à la gentry, la sentence est radicale : bye bye Kamala !
A sa décharge, elle a été propulsé au devant de la scène à cause de Jo qui a pris sa " retraite anticipée ", pas préparée et étant la moins compétente de son camp, sa défaite était presque programmée , sauf pour "les médias "...
Pas étonnant non plus. Harris n'était pas la candidate parfaite, elle avait surtout pour elle d'être face à... comment le décrire? Ce "personnage" s'est fait ses ennemis tout seul et ses alliés tout seul.
Évidemment que les médias n'étaient pas pour Trump, il ruine leur travail et parfois même jusqu'à la vie des gens qui y travaillent.
lointainscoiste a écrit :Le point sur le résultat d’élections qui sont jne catastrophe pour l’humanité, à commencer pour l’américain moyen.
Un paradoxe : les américains avaient le choix entre d’un coté une juge intègre et rigoureuse qui avait fait ses preuves dans la lutte contre les cartels, contre les prédateurs sexuels, contre la criminalité sous toutes ses formes, brillante sénatrice implacable à la commission des lois du sénat dans la lutte contre les tendances monopolistiques des milliardaires de la tech et de l’autre coté un homme corrompu et criminel condamné pour viol, condamné pour fraude fiscale et falsification des comptes de son entreprise, poursuivi pour avoir incité à une insurrection contre les institutions et tentative de fraude électorale, poursuivi pour vol de documents secrets défenses, la liste de ses méfaits est inépuisable et surtout ne pas oublier les faillites qui ont jonché sa carrière professionnelle si tant est qu’il ait jamais travaillé.
Entre le pseudo milliardaire né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui ne sait rien faire de ses dix doigts (à part jouer au golf) et une femme aux origines modestes, fille d’immigrés qui s’est hissée aux sommets par le travail et les compétences acquises au long d’une carrière aux nombreux succès, entre le juge et le criminel les américains ont choisi le prédateur sexuel, le menteur perpétuel, le fraudeur multirécidiviste, l’aspirant dictateur selon ses propres termes.
Comment expliquer ce paradoxe, ce choix incohérent,
Cela tient en deux chiffres.
Harris a largement gagné les élections auprès de l’électorat féminin mais Trump a remporté encore plus de suffrages masculins.
On a là comme un effet de retour de bâton de Me too. Harris, mais pas qu’elle, est la représentante symbolique de l’irruption de femmes douées et compétentes à divers leviers de responsabilités, à commencer au Parlement, femmes aux origines ethniques et aux orientations sexuelles variées.
Ce qui a été sous estimé c’est la résistance du macho à cette évolution vers l’égalité des sexes.
Trump sur son programme ou plutôt son absence de programme ne pouvait pas mobiliser au delà de son électorat de base composé de suprémacistes blancs. Son extrémisme radical l’aliénait les républicains modérés et les indépendants passés chez Harris. Par contre son machisme assumé lui a attiré l’électorat des hommes blacks et surtout des latinos, catégories attachées à la domination du mâle dans la famille et en dehors.
Plus Harris parlait des droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement, plus les hommes blacks et latinos se tournaient vers Trump. Une pub de la campagne Harris a eu sans doute un effet contreproductif : celle qui disait aux femmes que le vote est secret et que leurs maris n’ont pas à savoir pour qui elles ont voté ; on sait qu’encore aujourd’hui beaucoup de femmes votent comme leur mari ou ne vont pas voter à leur instigation.
On ajoutera à cela le retrait de Biden qui a fait perdre aux démocrates de nombreuses voix masculines refusant de voter pour une femme.
Biden qui a commis un petit péché d’orgueil en se représentant alors qu’il avait dit qu’à la fin de son mandat il passerait la main à sa colistière.
Ce qui a fait que Harris encore peu connue du grand public n’a eu que 6 mois pour faire campagne alors que Trump a eu 2 ans de propagande pour tenter d’effacer des mémoires son désastreux premier mandat.
Ceci aussi explique cela.
lointainscoiste a écrit :Le point sur le résultat d’élections qui sont jne catastrophe pour l’humanité, à commencer pour l’américain moyen.
Un paradoxe : les américains avaient le choix entre d’un coté une juge intègre et rigoureuse qui avait fait ses preuves dans la lutte contre les cartels, contre les prédateurs sexuels, contre la criminalité sous toutes ses formes, brillante sénatrice implacable à la commission des lois du sénat dans la lutte contre les tendances monopolistiques des milliardaires de la tech et de l’autre coté un homme corrompu et criminel condamné pour viol, condamné pour fraude fiscale et falsification des comptes de son entreprise, poursuivi pour avoir incité à une insurrection contre les institutions et tentative de fraude électorale, poursuivi pour vol de documents secrets défenses, la liste de ses méfaits est inépuisable et surtout ne pas oublier les faillites qui ont jonché sa carrière professionnelle si tant est qu’il ait jamais travaillé.
Entre le pseudo milliardaire né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui ne sait rien faire de ses dix doigts (à part jouer au golf) et une femme aux origines modestes, fille d’immigrés qui s’est hissée aux sommets par le travail et les compétences acquises au long d’une carrière aux nombreux succès, entre le juge et le criminel les américains ont choisi le prédateur sexuel, le menteur perpétuel, le fraudeur multirécidiviste, l’aspirant dictateur selon ses propres termes.
Comment expliquer ce paradoxe, ce choix incohérent,
Cela tient en deux chiffres.
Harris a largement gagné les élections auprès de l’électorat féminin mais Trump a remporté encore plus de suffrages masculins.
On a là comme un effet de retour de bâton de Me too. Harris, mais pas qu’elle, est la représentante symbolique de l’irruption de femmes douées et compétentes à divers leviers de responsabilités, à commencer au Parlement, femmes aux origines ethniques et aux orientations sexuelles variées.
Ce qui a été sous estimé c’est la résistance du macho à cette évolution vers l’égalité des sexes.
Trump sur son programme ou plutôt son absence de programme ne pouvait pas mobiliser au delà de son électorat de base composé de suprémacistes blancs. Son extrémisme radical l’aliénait les républicains modérés et les indépendants passés chez Harris. Par contre son machisme assumé lui a attiré l’électorat des hommes blacks et surtout des latinos, catégories attachées à la domination du mâle dans la famille et en dehors.
Plus Harris parlait des droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement, plus les hommes blacks et latinos se tournaient vers Trump. Une pub de la campagne Harris a eu sans doute un effet contreproductif : celle qui disait aux femmes que le vote est secret et que leurs maris n’ont pas à savoir pour qui elles ont voté ; on sait qu’encore aujourd’hui beaucoup de femmes votent comme leur mari ou ne vont pas voter à leur instigation.
On ajoutera à cela le retrait de Biden qui a fait perdre aux démocrates de nombreuses voix masculines refusant de voter pour une femme.
Biden qui a commis un petit péché d’orgueil en se représentant alors qu’il avait dit qu’à la fin de son mandat il passerait la main à sa colistière.
Ce qui a fait que Harris encore peu connue du grand public n’a eu que 6 mois pour faire campagne alors que Trump a eu 2 ans de propagande pour tenter d’effacer des mémoires son désastreux premier mandat.
Ceci aussi explique cela.
lointainscoiste a écrit :https://www.huffingtonpost.fr/life/video/ton-corps-mon-choix-sur-tiktok-le-slogan-de-nick-fuentes-supremaciste-blanc-seme-la-fureur_242026.html
Ce charmant jeune homme a eu l’honneur d’être invité à la table de Trump … D’ailleurs parmi les proches de Trump certains parlent de retirer le droit de vote aux femmes..
Christobald a écrit :lointainscoiste a écrit :Le point sur le résultat d’élections qui sont jne catastrophe pour l’humanité, à commencer pour l’américain moyen.
Un paradoxe : les américains avaient le choix entre d’un coté une juge intègre et rigoureuse qui avait fait ses preuves dans la lutte contre les cartels, contre les prédateurs sexuels, contre la criminalité sous toutes ses formes, brillante sénatrice implacable à la commission des lois du sénat dans la lutte contre les tendances monopolistiques des milliardaires de la tech et de l’autre coté un homme corrompu et criminel condamné pour viol, condamné pour fraude fiscale et falsification des comptes de son entreprise, poursuivi pour avoir incité à une insurrection contre les institutions et tentative de fraude électorale, poursuivi pour vol de documents secrets défenses, la liste de ses méfaits est inépuisable et surtout ne pas oublier les faillites qui ont jonché sa carrière professionnelle si tant est qu’il ait jamais travaillé.
Entre le pseudo milliardaire né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui ne sait rien faire de ses dix doigts (à part jouer au golf) et une femme aux origines modestes, fille d’immigrés qui s’est hissée aux sommets par le travail et les compétences acquises au long d’une carrière aux nombreux succès, entre le juge et le criminel les américains ont choisi le prédateur sexuel, le menteur perpétuel, le fraudeur multirécidiviste, l’aspirant dictateur selon ses propres termes.
Comment expliquer ce paradoxe, ce choix incohérent,
Cela tient en deux chiffres.
Harris a largement gagné les élections auprès de l’électorat féminin mais Trump a remporté encore plus de suffrages masculins.
On a là comme un effet de retour de bâton de Me too. Harris, mais pas qu’elle, est la représentante symbolique de l’irruption de femmes douées et compétentes à divers leviers de responsabilités, à commencer au Parlement, femmes aux origines ethniques et aux orientations sexuelles variées.
Ce qui a été sous estimé c’est la résistance du macho à cette évolution vers l’égalité des sexes.
Trump sur son programme ou plutôt son absence de programme ne pouvait pas mobiliser au delà de son électorat de base composé de suprémacistes blancs. Son extrémisme radical l’aliénait les républicains modérés et les indépendants passés chez Harris. Par contre son machisme assumé lui a attiré l’électorat des hommes blacks et surtout des latinos, catégories attachées à la domination du mâle dans la famille et en dehors.
Plus Harris parlait des droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement, plus les hommes blacks et latinos se tournaient vers Trump. Une pub de la campagne Harris a eu sans doute un effet contreproductif : celle qui disait aux femmes que le vote est secret et que leurs maris n’ont pas à savoir pour qui elles ont voté ; on sait qu’encore aujourd’hui beaucoup de femmes votent comme leur mari ou ne vont pas voter à leur instigation.
On ajoutera à cela le retrait de Biden qui a fait perdre aux démocrates de nombreuses voix masculines refusant de voter pour une femme.
Biden qui a commis un petit péché d’orgueil en se représentant alors qu’il avait dit qu’à la fin de son mandat il passerait la main à sa colistière.
Ce qui a fait que Harris encore peu connue du grand public n’a eu que 6 mois pour faire campagne alors que Trump a eu 2 ans de propagande pour tenter d’effacer des mémoires son désastreux premier mandat.
Ceci aussi explique cela.
Ta démonstration est trop entachée de partialité et de caricature pour être une analyse…
Tu décris la personne de Kamala Harris comme une sainte d'où émanerait une lumière céleste en face de Donald Trump en suppôt de Satan. Tu évoques plutôt "l'exorciste" que la politique....
Car il s'agit bien de politique d'abord et surtout. Beaucoup d'Américains gardent du premier mandat de Trump un souvenir qui n'est pas celui des ténèbres.....et on peut ainsi se demander, si le mandat de Biden est si positif, pourquoi les Démocrates n'ont pas remporté cette élection ?.
On sait que les USA sont fracturés : les inégalités sociales et raciales, mais aussi le rapport compliqué entre les états fédérés et l'état central, le rôle aussi de la religion......
lointainscoiste a écrit :Le point sur le résultat d’élections qui sont jne catastrophe pour l’humanité, à commencer pour l’américain moyen.
Un paradoxe : les américains avaient le choix entre d’un coté une juge intègre et rigoureuse qui avait fait ses preuves dans la lutte contre les cartels, contre les prédateurs sexuels, contre la criminalité sous toutes ses formes, brillante sénatrice implacable à la commission des lois du sénat dans la lutte contre les tendances monopolistiques des milliardaires de la tech et de l’autre coté un homme corrompu et criminel condamné pour viol, condamné pour fraude fiscale et falsification des comptes de son entreprise, poursuivi pour avoir incité à une insurrection contre les institutions et tentative de fraude électorale, poursuivi pour vol de documents secrets défenses, la liste de ses méfaits est inépuisable et surtout ne pas oublier les faillites qui ont jonché sa carrière professionnelle si tant est qu’il ait jamais travaillé.
Entre le pseudo milliardaire né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui ne sait rien faire de ses dix doigts (à part jouer au golf) et une femme aux origines modestes, fille d’immigrés qui s’est hissée aux sommets par le travail et les compétences acquises au long d’une carrière aux nombreux succès, entre le juge et le criminel les américains ont choisi le prédateur sexuel, le menteur perpétuel, le fraudeur multirécidiviste, l’aspirant dictateur selon ses propres termes.
Comment expliquer ce paradoxe, ce choix incohérent,
Cela tient en deux chiffres.
Harris a largement gagné les élections auprès de l’électorat féminin mais Trump a remporté encore plus de suffrages masculins.
On a là comme un effet de retour de bâton de Me too. Harris, mais pas qu’elle, est la représentante symbolique de l’irruption de femmes douées et compétentes à divers leviers de responsabilités, à commencer au Parlement, femmes aux origines ethniques et aux orientations sexuelles variées.
Ce qui a été sous estimé c’est la résistance du macho à cette évolution vers l’égalité des sexes.
Trump sur son programme ou plutôt son absence de programme ne pouvait pas mobiliser au delà de son électorat de base composé de suprémacistes blancs. Son extrémisme radical l’aliénait les républicains modérés et les indépendants passés chez Harris. Par contre son machisme assumé lui a attiré l’électorat des hommes blacks et surtout des latinos, catégories attachées à la domination du mâle dans la famille et en dehors.
Plus Harris parlait des droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement, plus les hommes blacks et latinos se tournaient vers Trump. Une pub de la campagne Harris a eu sans doute un effet contreproductif : celle qui disait aux femmes que le vote est secret et que leurs maris n’ont pas à savoir pour qui elles ont voté ; on sait qu’encore aujourd’hui beaucoup de femmes votent comme leur mari ou ne vont pas voter à leur instigation.
On ajoutera à cela le retrait de Biden qui a fait perdre aux démocrates de nombreuses voix masculines refusant de voter pour une femme.
Biden qui a commis un petit péché d’orgueil en se représentant alors qu’il avait dit qu’à la fin de son mandat il passerait la main à sa colistière.
Ce qui a fait que Harris encore peu connue du grand public n’a eu que 6 mois pour faire campagne alors que Trump a eu 2 ans de propagande pour tenter d’effacer des mémoires son désastreux premier mandat.
Ceci aussi explique cela.
Allman a écrit :Quand tu vois certaines vedettes d'Hollywood pro Harris qui ont trempé dans des affaires de pédophilies ou autres traffics sexuels... Y a des détraqués dans les deux camps, c'est tout, comme en France , y en a dans toute la classe politique ...
vince971 a écrit :....JC Ruffin et bien d'autres le soutiennent.
Une itw récente et passionnante de cet écrivain découvert en 2009 pour ma part (avec Le serment des barbares) :
https://www.youtube.com/watch?v=bGsaeMbJkpY
vince971 a écrit :Sansal est un esprit libre, après avoir été haut fonctionnaire de l'Etat algérien (directeur de l'industrie), de formation scientifique et tard venu dans la sphère littéraire.
Pour l'heure, je ne pense pas qu'il écopera d'une lourde peine de prison par exemple, il va plutôt écoper d'un bon averto, du type contrôle judiciaire.
Lisez 2084 !
Allman a écrit :Christobald a écrit :lointainscoiste a écrit :Le point sur le résultat d’élections qui sont jne catastrophe pour l’humanité, à commencer pour l’américain moyen.
Un paradoxe : les américains avaient le choix entre d’un coté une juge intègre et rigoureuse qui avait fait ses preuves dans la lutte contre les cartels, contre les prédateurs sexuels, contre la criminalité sous toutes ses formes, brillante sénatrice implacable à la commission des lois du sénat dans la lutte contre les tendances monopolistiques des milliardaires de la tech et de l’autre coté un homme corrompu et criminel condamné pour viol, condamné pour fraude fiscale et falsification des comptes de son entreprise, poursuivi pour avoir incité à une insurrection contre les institutions et tentative de fraude électorale, poursuivi pour vol de documents secrets défenses, la liste de ses méfaits est inépuisable et surtout ne pas oublier les faillites qui ont jonché sa carrière professionnelle si tant est qu’il ait jamais travaillé.
Entre le pseudo milliardaire né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui ne sait rien faire de ses dix doigts (à part jouer au golf) et une femme aux origines modestes, fille d’immigrés qui s’est hissée aux sommets par le travail et les compétences acquises au long d’une carrière aux nombreux succès, entre le juge et le criminel les américains ont choisi le prédateur sexuel, le menteur perpétuel, le fraudeur multirécidiviste, l’aspirant dictateur selon ses propres termes.
Comment expliquer ce paradoxe, ce choix incohérent,
Cela tient en deux chiffres.
Harris a largement gagné les élections auprès de l’électorat féminin mais Trump a remporté encore plus de suffrages masculins.
On a là comme un effet de retour de bâton de Me too. Harris, mais pas qu’elle, est la représentante symbolique de l’irruption de femmes douées et compétentes à divers leviers de responsabilités, à commencer au Parlement, femmes aux origines ethniques et aux orientations sexuelles variées.
Ce qui a été sous estimé c’est la résistance du macho à cette évolution vers l’égalité des sexes.
Trump sur son programme ou plutôt son absence de programme ne pouvait pas mobiliser au delà de son électorat de base composé de suprémacistes blancs. Son extrémisme radical l’aliénait les républicains modérés et les indépendants passés chez Harris. Par contre son machisme assumé lui a attiré l’électorat des hommes blacks et surtout des latinos, catégories attachées à la domination du mâle dans la famille et en dehors.
Plus Harris parlait des droits des femmes, en particulier pour le droit à l’avortement, plus les hommes blacks et latinos se tournaient vers Trump. Une pub de la campagne Harris a eu sans doute un effet contreproductif : celle qui disait aux femmes que le vote est secret et que leurs maris n’ont pas à savoir pour qui elles ont voté ; on sait qu’encore aujourd’hui beaucoup de femmes votent comme leur mari ou ne vont pas voter à leur instigation.
On ajoutera à cela le retrait de Biden qui a fait perdre aux démocrates de nombreuses voix masculines refusant de voter pour une femme.
Biden qui a commis un petit péché d’orgueil en se représentant alors qu’il avait dit qu’à la fin de son mandat il passerait la main à sa colistière.
Ce qui a fait que Harris encore peu connue du grand public n’a eu que 6 mois pour faire campagne alors que Trump a eu 2 ans de propagande pour tenter d’effacer des mémoires son désastreux premier mandat.
Ceci aussi explique cela.
Ta démonstration est trop entachée de partialité et de caricature pour être une analyse…
Tu décris la personne de Kamala Harris comme une sainte d'où émanerait une lumière céleste en face de Donald Trump en suppôt de Satan. Tu évoques plutôt "l'exorciste" que la politique....
Car il s'agit bien de politique d'abord et surtout. Beaucoup d'Américains gardent du premier mandat de Trump un souvenir qui n'est pas celui des ténèbres.....et on peut ainsi se demander, si le mandat de Biden est si positif, pourquoi les Démocrates n'ont pas remporté cette élection ?.
On sait que les USA sont fracturés : les inégalités sociales et raciales, mais aussi le rapport compliqué entre les états fédérés et l'état central, le rôle aussi de la religion......
Y a 2 fois plus de déçus du mandat de 4 ans de Biden, que celui de Trump avant...
Les meurtres d'afro américains ont même augmenté sous Biden, comme les budgets pour les Polices d'états ont été ratiboisé , donc moins d'embauches et plus de départs , donc moins de gars sur le terrain, et donc plus de crimes et délits surtout dans les quartiers afro américains ...
Plus d'inégalités aussi dans certaines universités pourtant la chasse gardée de Kamala , où comme à l'Université de Princeton, les profs blacks ont eu leur salaires augmentés en flèche contrairement à leurs collègues blancs au nom de la " discrimination positive "...un prof qui a dénoncé celà et voulait que ses collègues se soulèvent contre cette injustice, a été viré...
Allman a écrit :lointainscoiste a écrit :https://www.huffingtonpost.fr/life/video/ton-corps-mon-choix-sur-tiktok-le-slogan-de-nick-fuentes-supremaciste-blanc-seme-la-fureur_242026.html
Ce charmant jeune homme a eu l’honneur d’être invité à la table de Trump … D’ailleurs parmi les proches de Trump certains parlent de retirer le droit de vote aux femmes..
Quand tu vois certaines vedettes d'Hollywood pro Harris qui ont trempé dans des affaires de pédophilies ou autres traffics sexuels...Tu crois qu'il a voté pour qui Puff Daddy qui est liée à Harris ?
Y a des détraqués dans les deux camps, c'est tout, comme en France , y en a dans toute la classe politique ...
Christobald a écrit :vince971 a écrit :....JC Ruffin et bien d'autres le soutiennent.
Une itw récente et passionnante de cet écrivain découvert en 2009 pour ma part (avec Le serment des barbares) :
https://www.youtube.com/watch?v=bGsaeMbJkpY
Oui, mais les écrivains et les intellectuels ?.
En tout cas, un homme d'un grand courage.
Souhaitons une résolution rapide mais.....
Playtime a écrit :Christobald a écrit :vince971 a écrit :....JC Ruffin et bien d'autres le soutiennent.
Une itw récente et passionnante de cet écrivain découvert en 2009 pour ma part (avec Le serment des barbares) :
https://www.youtube.com/watch?v=bGsaeMbJkpY
Oui, mais les écrivains et les intellectuels ?.
En tout cas, un homme d'un grand courage.
Souhaitons une résolution rapide mais.....
Jean-Christophe Rufin, prix Goncourt et membre de l’Académie française, « Médecin sans frontières » et ambassadeur, on peut quand même le classer dans la catégorie des écrivains et dans celle des intellectuels.
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