Messagepar lacouture.49 » ven. 13 janv., 2023 4:35 pm
Sur courrier ouest fr
En marge de la conférence de presse d’avant-match entre le SCO et Clermont (dimanche à 15h), Laurent Boissier s’est invité en conférence de presse pour évoquer le mercato angevin. À deux semaines de sa clôture. Parmi les sujets évoqués, les départs potentiels de Sofiane Boufal, Azzedine Ounahi et Nabil Bentaleb. Ils sont sollicités, c’est normal. On n’est pas décideurs, on subit. Le président a pris une position, on espère que ça va bouger pour eux, commente Boissier, également revenu sur la récente interview donnée par Nabil Bentaleb dans les colonnes de la Voix du Nord où le milieu international algérien indique avoir un bon de sortie cet hiver. Ses propos n’engagent que lui, lance le dirigeant angevin.
Pour Ghoulam, réponse lundi ou mardi ?
Une situation avec laquelle doit composer l’entraîneur Abdel Bouhazama, qui attend « le 1er février avec impatience ». Malgré les demandes pour Nabil, ou Sofiane, ils ne jouent pas pour se montrer. Ils sont là pour le SCO. Je veux être informé (du mercato), mais je préfère garder ma vision des choses.
Sur un groupe qui a seulement vu partir Antonin Bobichon (Laval) et arriver Faouzi Ghoulam (libre), qui s’entraîne depuis une dizaine de jours à la Baumette mais n’a pas encore paraphé de contrat. On va discuter à partir de lundi ou mardi, annonce Laurent Boissier. Comment il se sent, comment le SCO le sent et voir s’il peut intégrer le groupe. Ça serait cool. Mais cela poserait la question de l’équilibre d’un groupe qui possède déjà deux latéraux gauche (Doumbia, Chetti actuellement blessé). Il est multicarte, il peut jouer partout. Il peut apporter l’expérience qui nous fait défaut. On va voir tranquillement, répond Boissier, qui n’en dit pas plus sur les objectifs de la fin de mercato angevin. Pour l’instant, on ne peut pas répondre à cette question. Un mercato, ça réserve toujours des surprises. […] On le subit tranquillement, personne n’est en dépression. On est content de ce qu’on a.
Son rapprochement du groupe : « Je peux être un soutien »
Depuis la prise de fonction d’Abdel Bouhazama, Laurent Boissier, plus souvent présent sur le bord du terrain lors des entraînements, observe désormais les matches depuis le banc de touche. Oui, je me suis rapproché du groupe. Ça me fait plaisir d’y être (sur le banc). Car je pense qu’on a besoin de toutes les forces. Je pense que je peux être un soutien, pas technique car je n’ai pas le niveau, mais un soutien mental pour le staff, pour Abdel, pour les joueurs. Ça n’engage que moi, mais je suis sûr qu’on pourra réaliser beaucoup de choses avec ce groupe-là. On essaye de mettre tous les ingrédients de notre côté, donc j’apporte ma petite expérience, car j’ai vécu ça avec Nîmes, où on a connu deux maintiens et une montée. Je ne suis pas entraîneur, président ou préparateur physique, mais je suis là car je pense que je peux apporter quelque chose.
Une situation qui tranche en tout cas avec l’ère Gérald Baticle, au cours duquel le coordinateur sportif, était à l’écart du terrain. Visiblement à contrecœur. Dans mes précédents clubs, j’ai toujours été proche du vestiaire et des joueurs. Je suis un affectif, j’ai besoin de sentir des émotions, d’être proche de l’entraîneur, je suis un Sudiste
La situation de l’équipe : « On n’a pas été aidé »
Malgré les trois défaites de suite en L1 depuis le changement de coach, Laurent Boissier a vu une certaine progression dans les prestations proposées et plaide la malchance : Il faudrait être menteur pour dire qu’on ne méritait pas de gagner deux des trois matches qu’on a joués, estime-t-il, rejetant en partie la faute sur l’arbitrage : On n’a pas été aidé. Je souhaite qu’on soit arbitré comme tout le monde, dit-il notamment, pointant du doigt le penalty concédé à Ajaccio, le but refusé contre Lorient et une situation contre Paris qui aurait pu déboucher sur un penalty. Les hommes en noir en ont à chaque fois décidé autrement sans que cela soit infamant.
S’il reconnaît aussi que tout ne tourne pas rond dans l’équipe - il manque des choses, sinon on aurait gagné plus de matches - Laurent Boissier reste confiant en vue du maintien : Vous allez me prendre pour un imbécile, car c’est difficile d’être satisfait dans la défaite, mais je suis content du jeu produit, de l’envie. Selon lui, le match de dimanche contre Clermont, et plus globalement ceux à la maison, seront déterminant dans la quête du maintien : Il faut qu’on redevienne le patron chez nous. Car quand tu joues le maintien, ça se passe obligatoirement chez toi. Et pour le moment, notre maison, elle est souvent cambriolée. Donc on va fermer les portes et faire comprendre aux gens qui viennent que ce n’est pas open space
Début juin 2023 après 8 saisons en L1,notre SCO redescend en L2. Cela ne signifie pas forcement y mourir, certains clubs parviennent même à se pérenniser durablement dans l'anti chambre du foot français avec un budget équilibré!