Hé oui mais c'est ça le foot. Je me rappelle de mes premiers matchs à JB il y a 7-8 ans de cela, je m'arrachais les cheveux et je déchirais mon slip à rager contre l'arbitrage qui tantôt oubliait un penalty contre Le Havre, tantôt ne sanctionnait pas un attentat, tantôt se prenait le ballon dans la poitrine et laissait l'action se dérouler (ce qui aboutit à un but de Brest)... On s'y fait, on comprend que le foot n'est pas juste. C'est un bon entrainement pour apprendre à ne pas trop être dégouté dans la vie (du moins, quand on supporte le SCO).Florent-49 a écrit :J'ai vraiment du mal à m'en remettre. J'ai 17ans j'espère revivre d'autres parcours en Coupe, mais là, c'est fou comme ça fout mal. J'aurai vraiment préféré prendre une leçon de football de la part du Stade Rennais, un 3-0, que cela montre la supériorité de la L1 par exemple..
Maintenant ce qui est dommage, c'est que tu n'apprécies pas le beau match d'hier soir qui était un moment chargé d'émotions avec ses joies et ses peines, mais très agréable et intéressant à suivre malgré le résultat défavorable.
Le but d'un vrai supporter, c'est de vibrer. On recherche des émotions, on court après même. C'est ce qui nous différencie des footix, des sois-disants fans de Barcelone ou de Paris, qui ne sont intéressés que par la victoire en elle-même. On peut faire un parallèle assez philosophique à partir de là, entre le supporter qui sait apprécier l'instant, et le footix qui n'est qu'un spectateur artificiellement satisfait par ses pseudo-croyances. Je ne sais pas si c'est une question de maturité, de passion ou d'autre chose, sans doute au moins un peu de ces deux éléments là. On ne supporte pas le SCO d'Angers pour qu'il éclate tout le monde, on le supporte pour vivre de beaux moments comme une demi-finale de CDF, voir de beaux matchs, du beau jeu, et ressentir ces fameuses émotions stimulantes, comme celle de pouvoir jouer la montée à 6 journées de la fin, et de tenir tête à une des équipes les plus réputées du pays.
