Ben.20.100 a écrit :Merci pour cette réponse.
Je ne suis pas d'accord avec tout. Notamment sur le pic de l'épidémie que tu rapproches de la grippe mais sans donner de délai. Qui nous dit que sans confinement, la courbe n'aurait pas continuer à croitre. De plus, le pic des contaminations puis des hospitalisations correspond à ce qui était prévu lors de la mise en place du confinement.
Je te rejoins sur la localisation et population à cibler. Mais je pense que dans ce cas, le problème était plus juridique qu'épidémiologique. Des débats avaient d'ailleurs lieu pour savoir s'il était possible d'appliquer ces différences de traitement. C'est peut-être pour cela qu'il n'y en a pas eu.
Le but du confinement n'était pas seulement de limiter les contaminations mais bien plus de les retarder au maximum pour ne pas engorger les services médicaux.
Et tu ne réponds pas à ma question essentielle, au 15/03/2020, quand l'épidémie se propage, que les autres pays se confinent, que les morts se multiplient, quelle décision aurait dû prendre le gouvernement pour endiguer cette pandémie ?
A ce moment-là, est-ce que le confinement était une option crédible ? Y avait-il une alternative compte tenu des connaissances de l'époque ?
Je vais te citer pour plus de clarté, en tentant d’argumenter a mon tour. Je vais essayer d’être concis mais c’est compliqué tant les données, tenants et aboutissants sont nombreux.
Mais d’abord, je me permets de te poser à nouveau la question de l’utilité ou pas des confinements concernant le retour d’expérience de nos gouvernants. C’est une question essentielle, démocratique. Quelle sont les études qui ont montré l’efficacité de ces mesures ?
« Je ne suis pas d'accord avec tout. Notamment sur le pic de l'épidémie que tu rapproches de la grippe mais sans donner de délai. Qui nous dit que sans confinement, la courbe n'aurait pas continuer à croitre »
Je ne comprends ce que tu appelles « délai » ?.
Par ailleurs, il meurt en France entre 1500 et 2500 personnes par an environ, en fonction des saisons. Donc la saisonnalité est un élément important. Je suis prêt à échanger avec toi plus précisément sur la question de la mortalité en 2020.
Il faut savoir que les hôpitaux se servent de la nomenclature de l’OMS , concernant l’appellation des maladies. Au début de l’année 2020, l’OMS attribue n code au Covid. Et, on a assisté alors à une explosion de personnes malades estampillés « Covid » avec une baisse importante des autres syndromes respiratoire (Grippe, Toux….). Donc, on a eu, hélas, des personnes qui auraient du être soignés pour des symptômes classiques et qui se sont retrouvés hospitalisés.
Une des grande erreurs de la gestion Covid a été la baisse de l’activité de la médecine libérale, suite aux confinements. Je l’avais déjà évoqué plus haut. Il faut en mesurer les conséquences.
i]Je te rejoins sur la localisation et population à cibler. Mais je pense que dans ce cas, le problème était plus juridique qu'épidémiologique. Des débats avaient d'ailleurs lieu pour savoir s'il était possible d'appliquer ces différences de traitement. C'est peut-être pour cela qu'il n'y en a pas eu[/i
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Il n’y a eu aucune surmortalité des moins de 65 ans en 2020. Mais la question n’était aucunement juridique mais politique a partir du moment ou Macron, dans sa célèbre formule déclare « Nous sommes en guerre », il n’y avait alors plus de droits, et l’atteinte de ceux-ci a été dénoncé par la Ligue des droits de l’homme et le défenseur des droits notamment. Mais c’est aussi le code du travail qui sera aussi bafoué.
Le but du confinement n'était pas seulement de limiter les contaminations mais bien plus de les retarder au maximum pour ne pas engorger les services médicaux. Et tu ne réponds pas à ma question essentielle, au 15/03/2020, quand l'épidémie se propage, que les autres pays se confinent, que les morts se multiplient, quelle décision aurait dû prendre le gouvernement pour endiguer cette pandémie ?
C’est ici, sans doute un désaccord de fond, car le but du confinement fut, grâce une gouvernance par la peur, le seul moyen de faire accepter un ensemble de lois liberticides. Relayé aussi dans les médias, le caractère anxiogène a entrainé un traitement record du Covid (une étude de l’INA le montre), accroissant ainsi les recettes publicitaires. Le numéro de Jérôme Salomon, avant le 20h00 en est par ailleurs assez sidérant.
Mais, nos gouvernants ont justifiés ces confinements et autres lois liberticides , en assénant que les hôpitaux étaient saturés : et bien c’est faux !
En 2020, l’activité hospitalière n’a jamais été aussi faible (une des effets négatif des confinements que j’ai évoqué plus haut). L’occupation des hôpitaux lié au Covid n’a représenté que 2%, et 7,5% au pire. Quand aux chiffres concernant la réanimation et les soins critiques, je pourrais développer, si tu le souhaites.
A ce moment-là, est-ce que le confinement était une option crédible ? Y avait-il une alternative compte tenu des connaissances de l'époque ?
Alors d’abord, tous les pays ne se confinement pas et de loin, même si la part de mimétisme a aussi joué. Je pourrais développer, par exemple, sur les pays d’Europe.
Concernant ce qu’il aurait fallu faire , ce sont des médecins, scientifiques, chercheurs qui le disent : pas de gouvernance de la peur mais raisonnée, permettre a la médecine libérale d’exercer ses missions, une organisation digne de ce non de l’hôpital et du sytème de santé, alors qu’elle a été bureaucratique et centralisée, (rappelons que fin 2019, des chefs de service voulaient démissionner, le rapport de l’IGAS qu’a tenté de censurer Véran, pointe un mille-feuille administratif,), un authentique conseil scientifique, puisque «nous étions en guerre », il fallait tester des traitements, des soins précoces, utiliser des oxymètres dont l’IHU a recommander l’usage le premier etc……et bien sur des médias pluralistes et indépendants.