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En attendant de boucler son effectif, Stéphane Moulin apprécie ce qu’il voit : « Physiquement, on a un groupe qui commence à avoir l’habitude de travailler comme ça et les joueurs qui nous ont rejoints sont en bon état. En plus, ils sont jeunes. On n’a pas de blessé, ça veut dire que tous encaissent de manière convenable le travail. » Côté jeu, le Sco n’en est « qu’aux balbutiements » de ce qu’il « veut mettre en place » mais le technicien angevin sent « déjà que les nouveaux sont en train de s’imprégner de ce que l’on recherche. Ce n’est pas forcément évident pour eux parce qu’ils étaient dans des clubs où on ne leur demandait pas nécessairement ce que l’on veut nous dans notre projet de jeu. Je sens qu’il y a une implication et une intégration qui font que l’on a déjà vu des progrès. » Le Sco pose les fondations, sereinement.B Pickeu
Le GPS, un nouvel outil dans la boîte du Sco
Le produit avait été testé courant avril et avait séduit. Le Sco a donc franchi le pas : chaque joueur est désormais muni, via un émetteur, d’un dispositif GPS et cardiofréquencemètres couplé. Une nouveauté que Benoît Pickeu apprécie : « Ça simplifie mon travail, ça l’enrichit en données que l’on n’avait pas sur l’entraînement. » A savoir notamment la distance parcoure, la vitesse, le nombre de sprints (c’est-à-dire au-delà de 25 km/h), la charge de travail… « On a les résultats en temps réel, poursuit le préparateur physique angevin. Ça permet de mieux doser, d’ajuster rapidement. Au lieu de faire la remédiation le lendemain, tu l’as fait dans les cinq minutes. Ce n’est pas un gadget, c’est un vrai outil. Attention, ce n’est pas toute la vérité mais c’est un outil de plus […] Le but au final est de trouver la charge optimum, de donner au joueur ce dont il a besoin pour être suffisamment performant mais ne pas en donner trop non plus. » Sous peine de surentraînement voire de blessure. De ce côté-là, tout roule pour le Sco. Pas le moindre pépin à déplorer depuis le début du stage. Et des résultats très probants à l’image de la VMA (vitesse maximale en aérobie). Quasiment 85 % du groupe atteint ou dépasse les 17,5 km/h soit le niveau moyen en Ligue 1. La palme revient de nouveau à Baptiste Santamaria devant le jeune Nathan Vitré. « Le niveau global a augmenté, comme chaque année. On a des joueurs un peu plus complets physiquement. » Et les nouveaux ne dérogent pas à la règle. « Ils sont complets et avec de beaux potentiels à travailler. »