L'article du 15 Avril 2005
Football : <Football : Le Sco à la recherche d'une bouffée d'air> 
Contre Le Mans, l'attaquant serbo-monténégrin Périca Ognjenovic avait fait ses grands débuts dans le championnat. Il sera de nouveau présent, ce soir, à Gueugnon, et aura la difficile mission de dynamiser le secteur offensif angevin.Georges Mesnager Après les sifflets qui ont émaillé la rencontre face au Mans, vendredi dernier, les Angevins, sûrs de rien quant à leur avenir en Ligue 2, se rendent aujourd'hui à Gueugnon. Même si les regards se tournent de plus en plus vers la réception du Havre dans une semaine, il n'en reste pas moins que le déplacement chez les Forgerons pourrait donner un peu d'air au groupe en cas de bon résultat. Le fait marquant de la semaine, au Sco d'Angers, aura été sans nul doute cette conférence de presse, organisée jeudi, au siège social du club (lire OF du jeudi 14 avril). Noël Tosi, Stéphane Stassin, Philippe Jeanneteau (directeur administratif et financier) et Alain Charrance (membre du conseil d'administration) adoptaient un ton grave devant micros, stylos et caméras pour dire, en substance, leur tristesse face aux sifflets qui ponctuèrent la rencontre, et pour finir, la défaite, face au Mans, vendredi dernier. Surtout ceux adressés à Ludwig Norbert, auteur d'une prestation du niveau de celle de ses partenaires, c'est-à-dire médiocre. Ils exhortèrent les supporters à faire bloc avec l'équipe derrière une seule cause, la bonne : le maintien. Hier, dans les couloirs de la Baumette, le jeune attaquant conspué disait juste avoir du mal à enfiler le costume de bouc émissaire. Avant de partir sur ces mots :
« Je vais revenir. Je travaille dur pour ça. » Jeudi, Noël Tosi avouait qu'il aurait besoin de lui avant la fin de saison, qu'il aurait besoin des mêmes passes décisives que celles réalisées dernièrement à Reims et Créteil. En attendant,
« il doit évacuer toute cette tension ». Fin de l'épisode. Pour la bande à Stassin et le public, rendez-vous est donc pris vendredi 22, au stade Jean-Bouin, pour une réception « festive » du Havre, autre surprenant mal classé de l'exercice.
« Ce match sera capital et l'on aura besoin de tout le monde », avouait, hier, Noël Tosi, qui, pour montrer tout l'amour qu'il porte à son club, n'hésita pas à ajouter que l'écusson du Sco est
« tatoué » sur sa poitrine. Reste que, pour le moment, c'est un déplacement à Gueugnon qui attend les Angevins. On l'aurait presque oublié celui-là. Pas le tacticien de la maison Sco, qui dit ceci :
« On va essayer de jouer pour aller chercher notre première victoire de l'année à l'extérieur. Nous devons être professionnels. » Les Forgerons, emmenés par Thierry Froger depuis février 2004, n'ont plus rien à espérer de ce championnat. Comme un serpent sous une pierre, ces derniers se sont lovés dans le ventre mou du classement après avoir montré les crocs jusqu'au mois de février. Ils ne mordent plus personne depuis cinq rencontres, au grand dam du coach, qui avouait hier que son souci principal est de créer de la motivation. Du coup, match après match, il lance des jeunes affamés qui ont tout à prouver s'ils veulent poursuivre leur aventure de footballeur et passer pro. Notons que les Angevins devront se passer des services de leur capitaine, Stéphane Stassin, blessé au genou.
Même si Mounir Obbadi sera absent en Champagne (suspendu), Gourvennec, Grimaldi, Stassin et Théréau seront du voyage pour mettre les Rémois sous l'éteignoir, ce soir.Georges Mesnager Les Champenois s'écroulent à mesure que le championnat touche à sa fin. Leur dernière victoire remonte au 25 janvier. Depuis, ils n'ont inscrit qu'un but en sept rencontres. À Angers, cette semaine, malgré des entraînements rendus difficiles par la qualité des pelouses de la Baumette, entraîneur et joueurs se sont mis d'accord pour enfiler le bleu de chauffe à Reims, ce soir. Noël Tosi est un diseur de bonnes phrases, on le sait. Mercredi, à l'issue de l'entraînement, le tacticien angevin avait pourtant abandonné ce costume et y était allé de son coup de gueule contre les terrains d'entraînement de la Baumette (lire O-F du 31 mars). Stéphane Stassin, le capitaine à l'accent belge, le rejoignait dans ses propos hier, au nom de tous les joueurs : « Je n'ai jamais vu ça. C'est une catastrophe. Pour tout dire, on préfère qu'il pleuve pour que les terrains ramollissent. » Hier, les pelouses étaient toujours trouées comme une vieille serpillière, mais, heureusement, Noël Tosi avait retrouvé son verbe coloré pour parler du match de ce soir. « On est content. En ce moment, à chaque match, on est l'équipe à battre. C'est dire la considération qu'ont les autres formations à notre égard... » Revoilà donc du Tosi dans le texte, celui qui n'a que faire de la pression que lui mettent sur les épaules les adversaires directs de ses garçons pour le maintien. Les Rémois, qu'ils vont défier ce soir au stade Aguste-Delaune, en font partie. Deux points : c'est l'écart qui s'est immiscé entre les deux formations en trente journées de championnat. On sait que les Champenois ne pétillent plus depuis l'hiver dernier et que Ladislas Lozano est conscient des lacunes et des insuffisances de son équipe. Une poignée de supporters l'a même pris en grippe ces dernières semaines, à grands coups de banderoles douteuses. « Un brin de réalisme » Si Reims n'a pas marqué le moindre but en championnat depuis 303 minutes, et même un seul but lors des sept dernières journées, il n'en reste pas moins que le club n'est pas très loin de son objectif de début de saison, à savoir le maintien, et qu'il reste dans une position favorable. Tosi poursuit : « J'étais très, très déçu que nous n'ayons pas ramené les trois points de notre dernier déplacement à Clermont. Si, pour une fois, nous pouvions avoir un brin de réalisme à l'extérieur... » Quel discours a-t-il tenu à ses joueurs, cette semaine ? « Je leur ai dit que je veux voir des combattants à Reims ; je veux voir tout le monde en bleu de chauffe ; je veux le match de Niort (0-0, ndlr), où ils avaient été remarquables défensivement. Nous devons faire un grand match en Champagne. » Avant de conclure : « En perdant là-bas, on ferait sortir une équipe de la zone dangereuse. » En gagnant, c'est Angers qui ferait un grand pas. Mathieu COUREAU.
L'expulsion du Suisse Alexandre Comisetti (à gauche) amène forcément Frédéric Hantz à repenser son équipe pour le déplacement à Angers, demain soir. Blandine Lempérière Au-delà d'un 4e revers à domicile face à d'opportunistes Troyens (2-3), Le Mans a perdu pour au moins un match l'International suisse Comisetti. Obligé de revoir ses plans offensifs, Frédéric Hantz pourrait se déplacer avec deux attaquants de pointe à Angers. Ce qui pourrait aussi engendrer le retour de Deranja dans le groupe. Dans les buts en revanche, confiance est maintenue à Pelé. Non sans une nécessaire mise au point. Pluie de cartons à Léon-Bollée, lundi soir. Indigestion de biscottes. Huit fois jaune. Une fois rouge. Une fois de trop selon Frédéric Hantz. « Alexandre (Comisetti) s'est laissé trop emporté par ce match. Au vu de son expérience, j'attendais de sa part plus de maîtrise psychologique ». Le tacticien sarthois obligé de reconnaître que « Troyes l'a joué malin. Nous en revanche, on a été trop naïfs. Je n'incite pas mes joueurs à être roublards. Simplement malins. Il faut savoir se faire respecter à la maison ». Une quatrième douche froide à domicile (après Châteauroux, Nancy et Gueugnon) triplement préjudiciable. Et d'un, ce revers coupe le bel élan manceau qui restait sur quatre succès consécutifs, cinq avec le PSG en amical. Et de deux, il intervient face à un concurrent direct. Et de trois, il prive Le Mans du fauteuil de patron. Peut-être un mal pour un bien. « C'est à la fin du bal qu'on paye les mucisiens. Troyes se retrouve leader. A eux d'assumer. Au Mans, on est peut-être aussi bien dans la peau du challenger. La situation qui est la nôtre depuis de longs mois ». Encore faut-il panser au plus vite les plaies morales de lundi soir. « Les joueurs s'étaient fait une montagne de ce match. Ils avaient vraiment envie d'être leaders. En cela, je suis très déçu pour eux ». Des entretiens individuels Sachant son matelas d'avance sur le quatrième encore moelleux (5 pts sur Brest, voire 6 avec le goal-average), Hantz ne veut pas tout remettre en cause au lendemain de son troisième revers personnel (au côté d'un nul et de... 9 succès). Juste appuyer là, où ça fait mal. « D'ici vendredi, je vais rencontrer les joueurs individuellement pour analyser ce qui n'a pas été. On doit se dire les choses ». Reste maintenant à solutionner le problème Comisetti. « Par sa suspension, je me retrouve privé de numéro 10. Mais j'ai des solutions internes ». Comme celle de passer à « deux attaquants de pointe. Encore faut-il choisir entre Lucau et Boutabout » pour épauler Ba. Et Zvonimir Deranja ? Définitivement aux oubliettes ? « Dans cette nouvelle configuration, il pourrait revenir dans mes plans », ne cache pas Frédéric Hantz. Philippe PANIGHINI.
je crois que le CO doit avoir peur qu'on descende en national vu qu'ils sont dans le club maintenant ils ont plus interet a casser le sco pour qu'ils descendent !!
l'action détaillé du loupage de ludwig quand il a marché sur le ballon ... mais c'est clair qu'il mette en avant les sifflets du public et sur les conséquences du jeu de LN, mais, tous ces sifflets sont une conséquence de son jeu ......... c'est une boucle sans fin ....
contraiment a certain 
je prefere rien lui dire déja qu'il a le moral a 0 
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C'est bon, maintenant même ceux qui ne vont jamais au stade pourront le reconnaître dans la rue 
Contrairement au match aller (notre photo), Ludwig Norbert ne sera pas présent, vendredi, contre Gueugnon. Très affecté par les sifflets dont il a été victime vendredi face au Mans (lire ci-contre), « il n'est pas prêt, mentalement, à rejouer », dit Tosi qui ajoute : « On n'a pas le droit de détruire un gamin de 21 ans, ni de lui mettre sur le dos les problèmes de tout un club. »Georges Mesnager Installés confortablement à la 12e place du classement, avec 42 points au compteur, les hommes de Thierry Froger n'ont plus rien à espérer avant la fin de l'exercice. Gueugnon, meilleure défense des matches aller, virait pourtant dans le quatuor de tête en début d'année avant de « lâcher prise mentalement » selon son entraîneur. Depuis un mois, de l'eau a coulé sous le pont Emiland-Gauthey, à Gueugnon. On a pourtant cru à l'impossible, voilà quelques semaines encore, quand les Forgerons, héros de cette ville de 8 913 habitants, pointaient à la 4e place du classement. Et puis patatras. Les voilà 12e avec 42 points. Aujourd'hui, Thierry Froger, le tacticien local arrivé en février 2004, dit simplement que « les joueurs ont un peu lâché mentalement. » Le FC Gueugnon n'a plus goûté à la victoire depuis cinq matches. Dernière défaite en date sur le terrain de Troyes (1-0), vendredi dernier. Froger poursuit : « Le plus difficile est de ne plus sentir un engouement à chaque match. On vit bien sûr en fonction d'un objectif, d'une orientation fixée au départ, mais ça ne doit pas nous empêcher d'être nous-mêmes jusqu'au bout, c'est-à-dire des compétiteurs. Cet état d'esprit, on ne l'a pas à chaque match. » Thierry Froger, élu cette année meilleur entraîneur de Ligue 2 par nos confrères de France Football, n'a jamais pratiqué la langue de bois. Surtout pas quand il parle de ses joueurs. Il ajoute : « Je pense qu'ils font une erreur en se comportant ainsi. » Il redécouvre donc, dans pareille situation, la difficulté de maintenir un groupe sous pression, alors que les enjeux se sont évaporés. « Nous, entraîneurs, nous sommes beaucoup plus aptes à gérer la pression qu'à la créer. Le vrai problème est là : c'est quand il faut créer la motivation. » Du coup, l'ancien entraîneur du Mans, de Lille et de Châteauroux pense déjà à la saison prochaine, après avoir maintenu l'équipe première en Ligue 2 la saison dernière et l'avoir installée confortablement dans le ventre mou du championnat. « J'essaie de lancer des jeunes dans de bonnes conditions pour voir s'ils pourront continuer la saison prochaine dans le groupe pro. » N'est-ce finalement pas une situation confortable pour un entraîneur, de vivre une telle fin de saison ? « Les gens, ça ne les intéresse pas. Ils veulent nous voir gagner et puis c'est tout. Savoir si des jeunes sont intégrés ou pas, ce n'est pas trop leur problème. Donc, ces dispositions, on les prend pour le club, pour les joueurs. Nous, on n'en tire pas trop les bénéfices. » Thierry Froger avoue que peu de personnes, dans le monde du football, sont capables de raisonner à moyen terme, de prendre assez de recul pour se dire que « tout compte fait, 42 points à la 30e journée, ce n'est pas si mal, et qu'au moins, on peut préparer la saison prochaine. » Cela dit, sans doute sermonnera-t-il ses joueurs, vendredi, avant la réception du Sco. Parce que lui est un compétiteur dans l'âme et un homme de principe. Mathieu COUREAU. 
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