Allman a écrit :Les chiffres de l' INSEE sont à lecture de toute à chacun .De la même façon qu'on cache les noms des racailles de Crépol pour ne pas enflammer la situation, on "cache" aussi ce qui est vraiment derrière les chiffres de cet institut...Car en mettant dans la même catégorie "Français" toutes les personnes possédant une carte d'identité française, tu ne fais de distinction entre les crimes et délits des français on va dire de "souche" ( même si personne n'est vraiment de souche si on veut remonter très loin dans le temps) , et les français issues de l'immigration récente, voir de seconde génération et même les bi nationaux...tout çà c'est dans le même sac pour l' INSEE...alors que si tu détaillais vraiment les catégories, tu te rendrais compte du pourcentage exponentiel dans les crimes et délits de ces derniers...
En plus, je n'ai plus les tableaux sous les yeux, mais il me semble que ne soit pas pris en compte les tentatives d'homicides mais juste les homicides ...on se rendrait compte comment çà exploser depuis les 30 dernières années...
Si on suivait ton raisonnement, pour faire les statistiques sur la criminalité, il faudrait donc séparer les français entre eux :
Les bi-nationaux,
Les étrangers,
Les français depuis une génération
Depuis deux...
Depuis trois
Etc...
Ce n'est pas ma façon de penser.
Si nous faisions cela, nous nous heurterions à de multiples cas particuliers. Je ne t'en cite qu'un exemple. Le travailleur français s'expatrie parfois à l'étranger et se marie avec un conjoint du pays d'accueil.
Après 5,20 ou 30 ans, il revient en France avec la double nationalité.
Question, ce français dont tous les ascendants sont français, mais qui a la double nationalité, tu le mets dans quelle case ?
Des exemples comme ça il y en a des milliers, sûrement des dizaines de milliers, peut être plus.
Je te passe les corses ou les savoyards dont les grand parents sont italiens, les alsaciens dont les grands parents sont allemands etc...
Bref, comme toujours, une statistique s'élabore selon un point de vue politique. Le point de vue politique qui consiste à dire que toute personne de nationalité française est considéré de la même manière. C'est d'une part considérer que la nationalité française est universelle, et sue chaque français se vaut. On ne peut espérer l'intégration si on fait des sous catégories de français. C'est considérer d'autre part que la nationalité française est indivisible. On ne peut être un peu français, partiellement français. On l'est ou on ne l'est pas. Cela me semble la condition pour être exigeant sur les naturalisations.
Donc, soyons très prudent sur les concept flous de français de deuxième, troisième génération, ou encore sur les français culturels (avec l'histoire des prenoms).
N'introduisons pas de caste qualitative entre français. Nous ne sommes pas en Inde et il me semble que ce n'est pas l'esprit de la révolution française.