Messagepar Papy » sam. 02 nov., 2019 9:25 am
Présentation du match coté alsacien:
" Football | Ligue 1 (12e journée) : Angers – Racing (20h, en direct sur dna.fr) Et si c’était la bonne pour le Racing, en déplacement à Angers ?
Hormis le petit point glané à Reims au mois d’août, le Racing est toujours rentré à vide de ses déplacements. La virée en Anjou, ce samedi soir (20h), face à une équipe du SCO qui marque actuellement le pas, peut-il lui permettre de stopper l’hémorragie? Il serait temps…
Prendre trois points à Angers: en voilà, une riche idée! Mais de là à la concrétiser, il est encore un chemin que le Racing sait pentu, sinueux et abrupt.
Pour une équipe qui n’a toujours pas inscrit le moindre but en cinq déplacements – un “record” que seuls les Italiens de la SPAL partagent dans les grands championnats européens – et pris qu’un point sur les quinze mis en jeu loin de la Meinau, l’objectif semble même irréaliste. Ou tout au moins présomptueux, à la lecture des statistiques. Depuis son retour en Ligue 1, le Racing n’a d’ailleurs jamais battu le SCO (trois nuls, une défaite à la Meinau)…
«Marquer sept buts en onze matches, ça ne fait pas rêver»
«À chaque fois que tu vas à Angers, c’est compliqué, synthétise Thierry Laurey. On a déjà payé pour le voir.» L’entraîneur strasbourgeois garde en mémoire l’improbable scénario d’octobre de l’an dernier, au stade Raymond-Kopa: alors que Matz Sels avait détourné un penalty de Mangani, Mothiba offrait deux longueurs d’avance au Racing à la pause, avec un Lionel Carole qui avait même la balle du trois à zéro au bout du pied en seconde période.
Le verdict? «On est reparti avec un point», rappelle Laurey, encore échaudé par le retournement de situation et le but égalisateur dans les arrêts de jeu. «Cette équipe a la capacité de se relever à chaque fois, précise-t-il. Elle peut passer au travers une mi-temps puis se réveiller d’un coup. Et là, tu te retrouves avec le vent de face. Et ça souffle!»
Justement, le temps est à la pluie, ce samedi soir dans le Maine-et-Loire, avec de bonnes rafales attendues. De quoi ébouriffer Stefan Mitrovic et les siens, même si les Angevins de Stéphane Bahoken sont frappés de maladresse et avancent ces temps-ci au ralenti?
Laurey veut s’appuyer sur le dernier succès domestique, contre Nice (1-0), avec enfin deux mi-temps consistantes, pour rester debout dans la tempête. «On a plutôt fait un bon match en se créant plein d’occasions, insiste le technicien. Dommage que l’on n’ait pas réussi à enfoncer le clou. C’est sûr que marquer sept buts en onze matches, ça ne fait pas rêver. Mais ce qui m’importe, c’est d’avoir retrouvé un certain allant et une dynamique. Au final, on a encore une marge de progression. Il s’agit juste de la développer le plus vite possible.»
Son homologue de l’ouest est aussi persuadé que le Racing est en phase de progrès. «Tout le monde l’a dit et c’est une juste raison. Strasbourg a été un peu ennuyé avec les pré-barrages (de Ligue Europa). C’est une équipe qui mérite de naviguer au moins dans le milieu de tableau. Il semble que c’est en train de rentrer dans l’ordre», analyse Stéphane Moulin.
«Si tu bats Angers, c’est que tu as franchi un palier»
Toute la difficulté consiste donc à enchaîner et à s’installer dans une spirale positive. Ce qui n’avait pas été le cas après les succès contre Nantes et Montpellier, puisque les soirées qui ont suivi à Lille et à Dijon ont été d’une tristesse affligeante.
À écouter les Strasbourgeois, les leçons sont retenues, cette fois. Ils ont compris que sans intensité ni vigilance de tous les instants, et ce jusqu’au bout du temps additionnel, il n’y aura point de salut.
«On n’y va pas en tremblant et en se disant que l’on va en prendre une belle, martèle le coach. En face, c’est une équipe étalon. Si tu bats Angers, c’est que tu as franchi un palier parce qu’ils sont durs à tordre.»
Le Racing va s’y employer, en y mettant plus de cœur et d’envie, bref en faisant tout mieux que lors de ses cinq précédents voyages. Et si c’était la bonne, cette fois?
Repères
Adrien Thomasson, le meilleur buteur alsacien. Photo DNA /Laurent RÉA
Adrien Thomasson, le meilleur buteur alsacien. Photo DNA /Laurent RÉA
Les retours de Lala et de Carole ?
Rassurez-vous, Thierry Laurey passe de «très bonnes nuits». Pour «choisir une équipe et établir une trame» qui tienne la route à Angers, l’entraîneur du Racing a fait des «choix qui sont les plus honnêtes et les plus justes vis-à-vis des joueurs, en fonction de l’adversaire».
Il admet sans peine que «ceux qui ont joué contre Nice (1-0) ont marqué des points, mais ça ne leur garantit pas non plus de blanc-seing».
Le système, déjà, devrait être le même que samedi dernier, avec un 4-4-2 et un milieu en losange. En l’absence de Lamine Koné, suspendu après avoir été blessé contre les Azuréens, Mitrovic et Djiku feront encore la paire dans l’axe, même si ce dernier a écourté l’ultime séance de vendredi sans que cela n’inquiète le staff.
Mais Laurey pourrait être tenté de rappeler ses cadres sur les côtés, Lala et Carole, au détriment des jeunes, Simakan et Caci, qui n’ont pourtant pas démérité. Au milieu, le retour du grand Sissoko est aussi une option envisagée, histoire de densifier l’entrejeu, en lieu et place de Lienard. Pour le reste, on prend les mêmes et on recommence, avec Ajorque et Mothiba devant pour animer l’attaque et Thomasson en soutien (ou à la conclusion).
Côté angevin, c’est l’équipe qui a obtenu le nul à Montpellier (0-0) le week-end dernier qui sera reconduite, avec Bahoken à la pointe de l’attaque. L’ex-Strasbourgeois est d’ailleurs le seul rescapé du onze de départ du 16e de finale de coupe de la Ligue, qui a vu le SCO s’incliner sur la pelouse d’Amiens (3-2) en milieu de semaine.
Séb.K.
➤ Absents : Koné (suspendu), Ndour, Prcic, Lebeau (blessés), Kawashima (g.), Zemzemi, Grimm, Botella (choix) au Racing ; El Melali, Capelle, Cissé (blessés), Mandréa (g.), Bamba, Gomez-Mancini, Pellenard (choix) à Angers"
J’parle pas aux cons, ça les instruit (Michel AUDIARD)