angevin4ever a écrit :Y a eu l'effet quelques matchs et on a joué des forts et tout est retombé, dommage, y a une sacré culture Basket à CHolet mais c'est comme d'autres sports, les métropoles ont fait venir plus d'argent et à Cholet ça a l'air plus difficile donc les autres clubs finissent par avoir de meilleurs joueurs avec leur plus gros budget... Faut rien lâcher, Cholet a encore les cartes entre ses mains.
Je ne suis toujours pas convaincu par ce raisonnement dans le cas du basket. Il se vérifie pour le rugby où ont émergé Montpellier, Lyon et La Rochelle (agglomération plus modeste mais riche), qui étaient auparavant des clubs de deuxième voire de troisième plan, et où inversement des villes moyennes qui étaient des places-fortes sont quasiment rayées de la carte (Tarbes, Auch, Narbonne, Dax...) : seule Castres s'en sort au plus haut niveau dans la durée (et Agen fait le yoyo). Mais au basket de grandes agglomérations n'arrivent toujours pas à percer malgré de multiples tentatives (Nantes, Lille et Paris-ville qui vivotent en ProB, Bordeaux, Toulouse et Montpellier qui ont abandonné depuis longtemps, Clermont réduit à fusionner avec Vichy (sans succès) ou même Toulon qui a renoncé l'été dernier, etc.), seules Lyon (Villeurbanne), Strasbourg et Paris-banlieue (Nanterre qui joue certes à Paris) sont durablement au plus haut (on peut élargir à Dunkerque (Gravelines), Le Mans, Limoges, Dijon et Pau qui ne sont cependant pas de très grandes agglos), alors que des agglomérations moyennes s'en sortent année après année : Chalon-sur-Saône (champion en 2012 et 2017 !), Boulogne-sur-Mer (Le Portel) voire Périgueux (Boulazac, actuel 10ème) et Bourg-en-Bresse (actuel 8ème). Donc, pour Cholet, je pense que le problème est vraiment propre au club (recrutements ratés ? usure des dirigeants ?), majoré par le risque que la montée du club de foot ait un effet de vases communicants.