Le billet de psychosco, une histoire de coeur

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psychosco
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Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » mer. 05 nov., 2014 11:16 pm

Faites comme chez vous !
Qu'est ce qui fait que nous sommes chez nous, dans notre maison ? on paye le loyer ? il y a nos objets ? ou plutôt que nous partageons l'endroit avec des gens que l'on connait et apprécie, tous les jours ou de temps en temps. Alors c'est que l'amour ou l'amitié donne du courage. Les habitants d'une maison génèrent une personnalité, ça peut donner des ailes ou figer les muscles par la pression. Une discorde, un désamour et on a envie de partir... on se sent plus chez nous.
Souvent, invité en soirée à l'extérieur on nous lance pour nous accueillir : "faites comme chez vous !"... Nous déposons notre blouson, nous faisons le tour, on se présente aux autres. Ouf, nous connaissons deux, trois personnes. Nous sommes à l'aise, on discute, on mange. Ca permet de nous détendre, nous buvons, rions. Chaque invité se déplie, séduit et prends de l'envergure. Des bonnes rencontres, de celles qui font évènement. Du plaisir, une bonne soirée... . Se sentir comme chez soi ? connaitre quelques personnes ! et se sentir apprécié ? peut être.
Pour le prochain match à l'extérieur, que notre équipe du SCO se concentre et écoute... ils entendront "allez le SCO", et ils verront du noir et blanc... . Notre équipe ne sera pas seule dans cette soirée, elle pourra reconnaitre quelques uns. Allez le SCO, nous sommes là ! faites comme chez vous !
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vince971
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Messagepar vince971 » jeu. 06 nov., 2014 2:27 am

+1 :D
Supporter des blanc et noir depuis 1985 !
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Messagepar psychosco » sam. 29 nov., 2014 5:15 pm

Je ne joue plus !

Quand nous prenons notre voiture nous n’apprécions pas beaucoup que des hommes en bleus viennent vérifier, constater et éventuellement sanctionner, une infraction, un délit, une fraude… . Nous le vivons assez mal car nous sommes pris en défaut et nous sommes sanctionné. Un prix est à payer. Nous avons fait quelque chose de mal, quelque chose qui n’est pas moral aux yeux des règles et lois de notre société. Des règles et des lois qui nous permettent de vivre ensemble.
Ainsi, sanctionner, c’est rappeler que l’on protège tout le monde de tout le monde car tout le monde, par exemple, peut dépasser une limitation de vitesse et mettre en danger sa vie et celle d’autrui… Pourtant, c’est tentant de transgresser : 100 au lieu de 90, une retenue par le maillot, une obstruction… .L’arbitre est là pour dire : c’est pas du jeu, c’est pas correct, cela ne respecte pas les règles communes (et en plus « jeu de mains jeu de vilains » comme disait la maîtresse d’école). Car évidemment, ces histoires finissent toujours mal : un blessé, un carton, voire pire.
Mais quand l’homme casqué, en bleu, est absent au coin de la rue, il est nécessaire que chacun possède en lui les règles pour gérer les tentations. Car bien sûr respecter les règles demande un effort, une posture psychique, c’est un choix d’homme.
Mais si l’homme en bleu n’intervient pas, si l’homme en noir, ou plutôt jaune (l’arbitre quoi !) oublie de siffler, ou accepte (semble t’il) un positionnement du curseur différent selon l’équipe ? Qui protège l’intégrité physique et le choix moral des joueurs ? et comment gérer ce sentiment de frustration, d’injustice pour, par exemple, les attaquants ? La frustration d’être empêché de jouer, de vivre une inéquité, et de prendre des risques avec sa santé ?
Et bien, nous insistons, nous jouons, car sur un match, il y a souvent un équilibre.
Quelques fois, l’équilibre ne se fait pas et nous avons envie de rentrer au vestiaire, on ne court plus, on se cache sur le terrain, on ne montre plus d’envie… et le coach nous sort. Mais parfois on peut décider de sortir d’une manière singulière, de celle qui ne crèvait pas les yeux de l’homme en noir, ou plutôt jaune (l’arbitre quoi !) ou bien d’un seul côté (il nous semble), pendant le match, encore une fois.
Quelques fois, ce qui ressemble le plus à un attentat est une manière de sortir de la scène, par soi même, en se protégeant, et en faisant appel aux règles, justement par celles qui nous semblait absentes.
Comme ci, cette fois ci, j’en appelait, à une autre place, à ces règles qui valent pour tout le monde. Je fais ce qui doit être sanctionné. La règle doit me protéger, moi et les autres alors : J’arrête, je ne joue plus ! Je sors !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » dim. 07 déc., 2014 4:01 pm

Qu’est-ce-que l’on fait devant l’obstacle ?
Une longue période de frustration, plusieurs matchs très frustrants : des défaites alors que le Sco domine, mais ne marque pas. Et deux derniers matchs que l’on perd, deux non matchs : le premier : une équipe du Sco dans un moment d’inquiétante étrangeté contre Troyes et un deuxième non match contre une Cfa 2, qui ressemble à une après midi où il faut aider Papi Breton à ramasser ses patates. Quels effets après la traversée, le vécu de la frustration sur une longue période ? Une frustration liée au manque de réussite, aux défaites, à l’arbitrage qui n’aide pas, bien au contraire, au terrain… . Est ce que l’on peut conserver un engagement intacte, une motivation et une percussion quand on a l’impression que les évènements se répètent ? Comment garder l'équipe motivé et empêcher des joueurs de se décourager ? Comment ne pas se sentir traversé par l’échec ?
Il y a un risque à tout cela : la perte de l’amour-propre, la diminution de l’estime de soi. Suivre cette pente, glisser sur ce versant c’est devenir un peu triste, être inhibé et ressentir une douleur morale. Mettre la pression, stimuler ? Ca ne marche pas ! C’est plutôt : comment prendre le risque de jouer à nouveau : de gagner ou de perdre. Ne pas être en capacité de prendre ce risque, c’est le refus de sauter devant l’obstacle. C’est déclarer forfait.
Comme une évidence, ce sont les buts, les ballons récupérés, les passes décisives, les beaux mouvements, les tacles impeccables selon le poste que l’on occupe qui alimentent un amour propre costaud. Et puis, il y a aussi l’amour des siens, des amis… mais aussi des collègues. L’équipe, c’est une famille avec des places différentes pour chacun et une certaine hiérarchie. C’est une famille où chacun à un rôle à jouer pour son voisin, quelques fois je suis l’aidé et après je suis l’aidant. Alors ? Une bonne mise au vert à la Guy Roux ? Des témoignages de soutien des supporters pour colmater des brèches d’amour propres ? Qu’est ce que j’en sais, je ne suis qu’un supporter lambda… mais je dis au SCO : allez le SCO ! et pour paraphraser notre coach qui s’adressait l’année dernière à notre ancien allier gauche dans une mauvaise passe : insiste ! insiste ! insiste !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar Tiwy » dim. 07 déc., 2014 5:22 pm

Tu parles de mise au vert Psychosco. Oui, j'y pensais aussi. En tous les cas, faire qque chose d'un peu nouveau cette semaine pour casser cette spirale.
Yes we did !
J'adore Gilles Sunu, mais aussi Alicia Keys et Bruno Mars !
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Messagepar pickup » lun. 08 déc., 2014 10:14 pm

La remise au vert va venir toute seule avec la trêve!
En espérant qu'ils ne se mettent pas aux verres pendant les fête!
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord qu'on a pas le droit de s'entendre.
Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment ...

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Messagepar pickup » ven. 16 janv., 2015 12:42 am

Psychosco est encore en vacance?!!!!!!
;)
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord qu'on a pas le droit de s'entendre.
Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment ...

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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » ven. 16 janv., 2015 11:12 pm

Du baume au coeur
Un jeune qui s'en va, un petit qui quitte la maison, un tout petit qui tombe du nid ... . Un seul être vous manque et tout apparrait comme dépeuplé. Et son absence nous fait voir ce joueur comme encore meilleur : encore meilleur technicien, dribbleur, passeur, buteur qu'il ne l'était déjà. Nous imaginons pour lui un avenir doré où chacun pourra en justifier une influence, une responsabilité. Comme si lors de son dernier match, il avait entendu notre voix, nos encouragements : les notres ! pas ceux du voisin bien sur. Et nos encouragements avaient forcément démultipliés ses forces, sa finesse, sa technique, sa vision du jeu et c'est ce qui nous permet d'imaginer savoir mieux que quiconque ce qui est mieux pour lui : partir, pas partir, où seulement l'été, et puis pas là, plutôt dans l'autre équipe... .
Comment allons nous faire sans lui ? l'absence, le manque, nous fait imaginer le pire. Et puis pas de mail, pas d'appel téléphonique, pas le moindre texto... ah, l'ingratitude des enfants ! . Le manque me fait défaillir, je crois même le voir au detour d'une rue dans le centre d'Angers et puis non il a disparu en feintant à gauche et tournant à droite... je crois que ce n'était pas lui, j'ai rêvé. Je vais être obligé de regarder une autre équipe jouer : Lille, pour espérer le voir. Il est sur la feuille de match...j'attends, impatient, tremblant... et puis pour les dix dernières minutes il rentre sur le terrain : le voilà, je me sens mieux, je suis soulagé, il a l'air d'aller bien : qu'est ce qu'il a grandit ! comme dirait ma gand mère.
Un joueur que l'on appréciait s'en va, plus fort que ça : il nous quitte ! Séparation à digérer, blessure à panser. La particularité de ces blessures de coeur c'est qu'elles ne laissent jamais de cicatrices. En fait, nous n'avons qu'un coeur et donc une seule plaie a soigner pour toutes nos histoires de coeur. La plaie est suturée et ne saigne plus momentanément. Le départ de notre chouchou de jean bouin vient créer des démangeaisons et la plaie nous gratte ... et voila ! nous nous grattons et ça saigne ... ça va faire mal pendant quelques jours.
Et puis, un autre viendra ... oh pas pour prendre la place de sofiane ! pas possible ! mais pour prendre sa propre place, avec son style, sa singularité. Ca nous mettra du baume au coeur... . Et avec la victoire de ce soir...j'ai déjà moins mal.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » sam. 31 janv., 2015 3:43 pm

"Et puisse le sort vous être favorable !"

La cruauté comme déchirement du cœur quand un fait de jeu produit un événement contre la dynamique du jeu et du temps. Une cruauté qui se fait supportrice de l’injustice et génère une souffrance à la mesure d’une effraction quand nous ne nous y attendons pas. Tout à chacun reste figé devant cette mauvaise surprise, ou bien nous sortons de l’arène pour fuir rapidement cet insupportable dénouement. La cruauté du fait est à la mesure du désagrément ressenti par les joueurs et les supporters, et du plaisir que pourrait en retirer celui qui tire les ficelles de tout cela.
La cruauté sur les terrains émerge t’elle d’un dieu Grec comme Hades, dieu des enfers ? Et pourquoi pas ? Dernière action, un joueur met son pied en opposition du ballon et ce dernier file vers les filets ! Cette fois-ci, oui, mais sûrement pas dix fois sur dix. Un petit coup de pouce du ciel ?
Un des joueurs a parlé de notre équipe contre Chateauroux, comme moribonde en première mi-temps. Bah oui, pourquoi aller de l’avant si nous avons l’impression que nous n’avons pas le sort avec nous, et même un dieu grec contre nous ? Aujourd’hui, les équipes américaines, soldats ou pas, vont au combat ou au contact, en disant : « dieu est avec nous ». Et dans une trilogie connue (Hunger Games) l’annonce de l’affrontement des jeunes guerriers est toujours souligné du discours suivant : « et que le sort puisse vous être favorable !». Comment faire avec le hasard et la vie, ce qui ne se maîtrise pas en fait ? Nous pouvons le personnaliser, le déifier mais ce sera toujours du pile ou face. Mais on peut travailler à ce que le sort se retrouve avec moins de place dans un équipe, un match, une saison ? le travail à l’entrainement, et puis pas de dieu Grec mais un coach et un capitaine. Cependant, il restera toujours un petit quelque chose, un résidu, un reste, presqu’un déchet… un je ne sais quoi qui ne nous appartient pas, et qui ne peut se maîtriser totalement, à moins d’être informaticien (c’est binaire, 0 ou 1). Et en même temps c’est aussi ce petit rien qui laisse la place au « petit truc » en plus : la dalle angevine, un remplaçant qui se sublime, une arène surchauffée qui pousse, une entente qui fait jouer encore plus vite, une chevauchée rageuse … .
Une équipe, un coeur gros et tout un art. Vivement vendredi prochain et ses sublimes aléas !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » sam. 21 mars, 2015 5:04 pm

« Tu montes chéri ? »
L’escalier est escarpé, quelques marches glissantes mais l’aventure se tente. Toutefois, pas question d’y aller direct et droit au but en disant « j’ai ce qu’il te faut ! ».
La belle ne se séduit pas comme cela et il est rare qu’elle dise oui la première année. Une puissance certaine, de la souplesse et surtout ne pas rompre trop rapidement, il est question de marquer les esprits avant tout.
Car même si aujourd’hui les joueurs des équipes nationales pensent être champions du monde après avoir gagné un mondial, la vérité est tout autre, ils n'ont gagné qu’un objet symbolique et pas un égo, mais un trophée, le saint Graal, une coupe, un récipient, un contenant que vient transcender le travail et les efforts d’une cohorte d’hommes. La montée ? c'est l'élan d'une bande d’Apollon à la poursuite d’un objet creux pour lequel un but de plus permet de remporter la partie et être choisi par la belle. Une équipe d’Apollon, en grec c’est le a privatif collé au multiple : la beauté d’Apollon tient au fait de partir du multiple et d’arriver à l’un. Plusieurs hommes qui forment un groupe disparate jusqu’à former l’Un, une machine bien huilée, un corps fort, solidaire, équilibré, rassemblé.
Un sprint ? il ne manquerait plus que les bouchons sautent avant la fin… . Il y a du plaisir a savourer pendant la montée de l’escalier, le palier devant la porte n’est qu’une ligne à traverser. Derrière la porte ? un autre monde et c’est déjà le début d’une autre histoire.
« Alors … ?» « j’arrive !»
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar SCOman » dim. 22 mars, 2015 9:40 pm

psychosco a écrit :« Tu montes chéri ? »
L’escalier est escarpé, quelques marches glissantes mais l’aventure se tente. Toutefois, pas question d’y aller direct et droit au but en disant « j’ai ce qu’il te faut ! ».
La belle ne se séduit pas comme cela et il est rare qu’elle dise oui la première année. Une puissance certaine, de la souplesse et surtout ne pas rompre trop rapidement, il est question de marquer les esprits avant tout.
Car même si aujourd’hui les joueurs des équipes nationales pensent être champions du monde après avoir gagné un mondial, la vérité est tout autre, ils n'ont gagné qu’un objet symbolique et pas un égo, mais un trophée, le saint Graal, une coupe, un récipient, un contenant que vient transcender le travail et les efforts d’une cohorte d’hommes. La montée ? c'est l'élan d'une bande d’Apollon à la poursuite d’un objet creux pour lequel un but de plus permet de remporter la partie et être choisi par la belle. Une équipe d’Apollon, en grec c’est le a privatif collé au multiple : la beauté d’Apollon tient au fait de partir du multiple et d’arriver à l’un. Plusieurs hommes qui forment un groupe disparate jusqu’à former l’Un, une machine bien huilée, un corps fort, solidaire, équilibré, rassemblé.
Un sprint ? il ne manquerait plus que les bouchons sautent avant la fin… . Il y a du plaisir a savourer pendant la montée de l’escalier, le palier devant la porte n’est qu’une ligne à traverser. Derrière la porte ? un autre monde et c’est déjà le début d’une autre histoire.
« Alors … ?» « j’arrive !»


Bien écrit. J'aime.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » mer. 15 avr., 2015 3:17 pm

Jean Bouin à l’heure de Lourdes où l’épisode d’un goal blues.

11500 personnes présentes. Tous à attendre une victoire. Chacun appelle de ses vœux des débordements, des courses dans le dos de la défense, des centres, des filets qui tremblent, des étreintes de joueurs pour célébrer les buts, un stade qui explose. Depuis vendredi chacun est chaud comme une baraque à frites, l’attente est longue. L’imaginaire est omniprésent : un ou deux buts pour Kodjia ? ca ferait plaisir aux supporters et à l’intéressé alors on garde ça en tête. Une passe décisif pour Diego ? Comme dans un rêve, j’y crois ! un but de Camara et une passe décisive ? Ok, je le vois déjà déborder… et d’autres scénarios avec d’autres noms de joueurs.
On refait le match ? Non, il se fait, je le vois, je trépigne… L’imaginaire enchaîne et passe sa commande : « et un clean sheet pour le Monsieur a droite », « ok ca marche » et « un 3-1 comme d’habitude pour le jeune homme a gauche ! et pour la famille dans le fond ? un 4-0, bien, et en accompagnement ? deux buts entre la 82 ème et la 91 ème s’il vous plait… on a la dalle ! L’imaginaire a pris la commande : « et que des victoires qui vont bien, en voiture Simone, c’est parti mon quiqui ! »
Mais voilà, il y a souvent un décalage entre l’imaginaire et la réalité. L’imaginaire oubli toujours de penser un adversaire accrocheur et motivé. Pourtant, c’est vrai, ça aurait été marrant de voir Valenciennes jouer en claquettes.
De plus, il me semble que tout le monde n’a pas vu le même match. Certains ont regardé une rencontre entre deux équipes qui se donnaient du fil à retordre pour éventuellement en faire un cintre et accrocher le costume du vainqueur, et d’autres ont vu un match décevant, avec peu d’engagement et peu d’activités, ni actions. Jean Bouin a dû être le lieu d’une hallucination d’un certain collectif, un délire commun dans une tribune. Un délire comme tentative de guérison de la plaie de l’attente et des voeux qui ne s’est pas refermée par un but de plus, et une victoire. Quelques hallucinations, mais Jean Bouin n’est pas Lourdes, chacun doit faire avec son ressenti de supporters sans forcément pointer du doigt les autres du onze noir et blanc.
Entre le match réel et le match imaginaire c’est un monde qui peut énerver, ou rendre triste, déçu, frustré. En tout cas, il va falloir accepter, car c’est notre équipe, nos couleurs, notre fanion, notre SCO. A l’instar d’une naissance et de son baby blues, il y a des matchs qui accouchent d’un résultat qui est différent de ce que l’on avait imaginé : the goal blues.
De mon côté, j’attends souvent le discours du médecin, enfin je veux dire du coach, pour me permettre de retrouver la réalité, de comprendre ce qui s’est passé et de regarder à nouveau avec plus de justesse cet événement. Et à nouveau pouvoir se pencher sur le berceau de cette rencontre avec un regard soutenant et rempli d’espérance pour notre onze noir et blanc. Vivement samedi : « Garçon, la carte ! »
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Messagepar Cisco » jeu. 16 avr., 2015 12:05 pm

Bravo, très juste !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar 1956 » jeu. 16 avr., 2015 3:36 pm

Cisco a écrit :Bravo, très juste !


....Sauf que certains (dont je suis) n'imaginent plus rien, ou ne rêvent pas d'un score magique pour notre SCO...
Non non...juste un match "normal" d'où l'on repart content de ce qui a été proposé....lundi dernier désolé mais je n'ai pas eu mon compte !!!
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Messagepar pickup » ven. 17 avr., 2015 7:17 pm

1956 a écrit :
Cisco a écrit :Bravo, très juste !


....Sauf que certains (dont je suis) n'imaginent plus rien, ou ne rêvent pas d'un score magique pour notre SCO...
Non non...juste un match "normal" d'où l'on repart content de ce qui a été proposé....lundi dernier désolé mais je n'ai pas eu mon compte !!!


Comme le dit Psychosco, tu n'as pas eu ton compte à cause de ton imaginaire!
Moi aussi j'aurais aimé une victoire, même toute pourrie, je suis 'inquiet pour la suite' en me disant également que le Sco n'a pas su saisir sa chance.
Mais bon, c'est le foot, avec ses joies et ses déceptions.
Sinon très juste Psychosco.
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord qu'on a pas le droit de s'entendre.
Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment ...

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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar 1956 » ven. 17 avr., 2015 10:04 pm

pickup a écrit :
1956 a écrit :
Cisco a écrit :Bravo, très juste !


....Sauf que certains (dont je suis) n'imaginent plus rien, ou ne rêvent pas d'un score magique pour notre SCO...
Non non...juste un match "normal" d'où l'on repart content de ce qui a été proposé....lundi dernier désolé mais je n'ai pas eu mon compte !!!


Comme le dit Psychosco, tu n'as pas eu ton compte à cause de ton imaginaire!
Moi aussi j'aurais aimé une victoire, même toute pourrie, je suis 'inquiet pour la suite' en me disant également que le Sco n'a pas su saisir sa chance.
Mais bon, c'est le foot, avec ses joies et ses déceptions.
Sinon très juste Psychosco.


Tu comprends ce que j'écris ?
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar pickup » mar. 21 avr., 2015 9:11 am

Oui, je comprend, soi tu t'exprimes mal ou ou écris avec contradiction de ce que tu penses.
'très juste de Cisco et après tu commences ta phrase par' sauf que' donc tu contredis Cisco et que tu sembles déçu du résultat parce que ton imaginaire aurai aimé un autre résultat.
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord qu'on a pas le droit de s'entendre.
Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment ...

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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » mer. 29 avr., 2015 9:44 pm

Histoire d’un carton rouge et d’une expulsion de ressenti ?

Une rencontre avec un carton rouge, une expulsion et un méli mélo angevin. En fait, le scénario d’hier soir ressemble beaucoup à un match de la fin de saison dernière : Sco - Nantes, là aussi deux équipes pour la montée et une expulsion. Mais différence importante : le Sco jouait à domicile, malgré la faute sur El Jadeyaoui, ce dernier a continué à jouer devant un public de jean bouin en folie, savourant le spectacle d’une équipe qui semblait jouer un match de coupe d’europe. Mais hier à l’extérieur, Manceau sort sur civière puis revient sous les huées du stade de Troyes. Une situation que les supporters considèrent comme injuste. 10000 personnes sifflent régulièrement un bouc émissaire qui focalise une violence exacerbée.
Au final, une équipe de Troyes blessée veut rétablir la justice. Et un arbitre qui équilibre le sort, celui la même qu’il a jeté par son carton couleur sang, et enfin une équipe angevine qui commet déchet technique sur déchet technique, des erreurs, des passes qui n’arrivent pas, des passes à l’adversaire… comme des actes manqués, comme si les onze angevins voulaient rétablir un équilibre qu’ils ressentaient, contraint et forcés comme criant d’injustice à chaque possession de Manceau. Souvent on dit qu’un acte manqué est réussi, car l’inconscient dit à l’endroit, bizarrement ce que l’on pourrait souhaiter.
Et si Manceau était sortie sur blessure, et si l’arbitre n’avait donné qu’un jaune ? et si il y avait eu 20 minutes de plus ? Les deux premiers cas, pas besoin d’équilibre, de justice, de punition ou d’autopunition, de se mettre à la place d’un autre.
Et 20 minutes de plus ? un but angevin pour calmer les tribunes, ce public qui a joué un rôle fort, qui a sifflé un vent mauvais et demandé justice. Et le buteur angevin aurait fait un signe le doigt sur la bouche face au public troyen : « chut, chuuuuut, chut ! »
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » mar. 12 mai, 2015 4:04 pm

C'est pas du jeu !

Jouer un match décalé le lundi, de temps en temps (pas comme les membres du big four anglais), c'est se transformer en statisticien. C'est anticiper et faire des scénarios imaginaires. En fait, jouer en décalé c'est être décalé, déphasé d'une certaine réalité du temps présent. C'est quitter le temps présent avant de le rejoindre, eventuellement, pendant le match.
Ce décalage de jour nourrit une appétence toute humaine : maîtriser le temps, la vie, le sort, la mort.
Jouer en décaler, c'est jouer apres avoir consulté l'oracle, les étoiles... C'est jouer dans un présent embrouillé par l'imaginaire. C'est jouer avec les pieds dans une réalité mais avec la tête dans les nuages, c'est jouer avec des pieds embourbés dans un passé à multiples variables. Le jour du match venu pourra, peut être au coup d'envoi, peut être à la mi-temps, me faire resynchroniser mon temps avec le temps du présent, et permettre à mes jambes de courir avec ma tête.
Comme dirait l'autre : "J'aime pas les matchs décalés, ca se déroule jamais comme on veut. C'est pas du jeu !" Vivement vendredi, pour profiter du moment ... !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » mar. 19 mai, 2015 4:58 pm

"Tu montes chéri ? "(épisode 2)
Des signes, une attente et une imminence.


Un penalty non sifflé, une barre transversale, un blessé qui rejoue… que de signes que nous interprétons de notre coté, comme si il y avait un sens et une logique à tout ça. Face à un signe, nous prenons conscience d’une intention signifiante qui l’a précédé. Des signes plus ou moins énigmatiques d’un passé qui exprime et témoigne d’une intention qui nous précède, nous porte et pousse l’équipe. Un élan, une volonté, une action, une arrivée, une voix, un échange, une parole, un mot, un souffle, une soufflante, une présence, un regard … mais c’était déjà nous !
Dans l’attente, les biens et réussites futures sont incertains et sont donc habillés d'anxiété et de crainte, mais l’attente traversée dans l’action, le mouvement et le travail permet de rester dans un présent dans lequel on peut agir. Toutes les équipes jouent vendredi et c’est tant mieux.
D’autre part, il y a cette attente qui pousse jusqu’à l’imminence. La semaine avant le dernier match de la montée, une montée des marches, l’élan vers la femme qui nous regarde, l’entrée sur la pelouse en passant devant la coupe, se servir un verre d’eau fraîche et prendre la pause une demi-seconde avant de se désaltérer : plaisir de l’imminence, plaisir du bout des lèvres, du bout de l’attente, plaisir sublime de ce qui est sur le point d’arriver. Profitez ! Profitons !
« Tu montes chéri ? », « Présent !», « Surtout, il s’agira de s’entendre sans se répandre… ».
:sco4:
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » sam. 15 août, 2015 10:11 am

C'est du premium !

« Le petit poucet », « le petit », « le bébé », « t’es nul avec ton doudou tout craspouille», « va voir ta mère elle t'a fait un flan », aaahhh, la rentrée au collège, la rentrée à l’école primaire, ou en troisième année…de maternelle. Que des promus ?
Mais non, des nouveaux ! Ils ont grandit, ils sont passés, ils peuvent intégrer la classe au dessus.
Et comme à chaque fois il faut faire sa place… c’est à dire humilité, profil bas, mais surement pas tête baissée, ni dos voûté. Plutôt dos rond, les yeux grands ouverts, écarquillés. Pas de moon walk, pas de saut périlleux, ce n’est pas le genre de la maison. Combien de petits frimeurs ce sont trompés d’attitude une semaine de rentrée… .
Ce soir, il y a école, le nouveau doit aller au tableau noir pour être interrogé… les yeux des autres, les redoublants, scrutent le moindre pedigree et imagine déjà donner une leçon au petit nouveau. Les autres, les anciens, déjà la semaine dernière, imaginaient donner une place précise au petit nouveau : au fond de la classe, comme s’il était déjà un cancre, un bouc émissaire pour toute l'année !
La réponse est non ! Le petit nouveau va répondre à la question, lui même : pas question de jouer un rôle qu’on nous assigne, le petit nouveau va jouer sa chance à chaque fois qu’il sera interroger et il répondra présent et juste plusieurs fois surement, cette année encore.
Avant dernier budget ? Oui, restons un petit budget financier, avec un gros budget humain. On roule pas sur l’or mais on a le plus gros budget des hommes, et c’est sur ce budget que nous parions : le désir. C’est au petit nouveau de répondre aux questions : Que voudra tu faire plus tard ? Qu’est ce que tu veux pour toi et ta famille, maintenant ? Tu as la dalle ?
Le petit nouveau a déjà fait connaissance avec les autres de sa nouvelle école la semaine dernière. Les autres nous respectent un peu plus maintenant. La place des deux ou trois boucs émissaires n’est pas pour nous. Les autres savent maintenant que nous roulons au désir et que c’est du « premium ». Ce qui mène le monde n'est pas forcément le budget, le moteur de l'homme c'est avant tout son désir et sa raison, s'il veut bien les écouter.Tout le monde est prévenu maintenant.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar S©O 1958 » dim. 04 oct., 2015 5:12 pm

Alors, psyschosco, en mal de verve ?
Tout ce qui nous arrive ne t'inspire pas ?
J'attends un de tes billets avec impatience ;)
tout l'historique sur les joueurs du SCO http://www.sco1919.com/index.php?r=joueurs%2Fjoueurs
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » dim. 08 nov., 2015 10:50 am

La 2 CV, la Clio DCI et du liquide de refroidissement.

Apres la fête de la montée, c’est le plaisir prolongé d’un très bon début de saison qui nous laisse bouche bée de stupéfaction, et rêveur devant la page blanche. Un promu, un temps, dauphin derrière un grand requin blanc. Mais comment prendre le métro en fauteuil roulant ? Comment aller au bout d’un tour de France en 2 CV ? Comment Angers, en 2CV, peut rouler aussi vite que les 3/4 des équipes qui roulent en CLIO et ¼ en BMW.
Cela s’appelle un handicap. Dans cette situation il n’y a pas 36 solutions : il y a la solidarité : que chacun puisse compenser le déficit, le manque, l’amoindrissement de l’autre. C’est une obligation pour tout le club qui voit son cœur grossir et ainsi augmenter la cylindrée de l’équipe. La 2CV, pendant plusieurs matchs, se transforme en Clio avec turbo. Mais ca chauffe très fort et les organismes ont besoin de récupérer. Alors les journalistes se posent la question : « mais ils roulent à quoi ? ». Pfff !, ils n’ont pas compris que le carburant, le pétrole ne fait pas tout… il faut avant tout avoir un bon liquide de refroidissement : l’humilité.
La différence de cylindrée est un handicap. Comment la 2CV pourrait tenir la comparaison toute la saison ?
Le terme de handicap vient de l’anglais hand in cap, littéralement, main dans le chapeau. C’était un principe du troc au 19 ème siècle. Lors d’un échange s’il y avait déséquilibre de valeur, on rajoutait quelque chose pour que le troc soit équitable. Plus tard, le principe servira pour les courses de chevaux notamment : un cheval très rapide, très fort était alourdi d’un handicap, d’un poids pour permettre une égalité des chances pour tous les concurrents.
Bizarerie de l’éthique dans le foot : c’est Angers qui porte un handicap budgétaire et est obligé de s’excuser, alors que les formule 1 du haut du classement ne portent pas de poids pour permettre une égalité des chances.
Mais ce handicap d’Angers et de quelques autres,a été créateur d’idées, de valeurs, de principes qui font les hommes. La solidarité, l’esprit d’équipe, la droiture, la formation, l’éducation, l’éthique payent toujours : des hommes avec des cœurs et des torses gonflés à bloc.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar lacouture.49 » dim. 08 nov., 2015 11:10 am

Image
Début juin 2023 après 8 saisons en L1,notre SCO redescend en L2. Cela ne signifie pas forcement y mourir, certains clubs parviennent même à se pérenniser durablement dans l'anti chambre du foot français avec un budget équilibré!
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar S©O 1958 » dim. 08 nov., 2015 12:47 pm

Merci et bravo !
tout l'historique sur les joueurs du SCO http://www.sco1919.com/index.php?r=joueurs%2Fjoueurs
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar Manu-49 » lun. 23 nov., 2015 10:47 am

Bravo !
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar pickup » ven. 04 déc., 2015 7:50 am

Bravo Psychosco
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord qu'on a pas le droit de s'entendre.
Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment ...

@pickup49
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » lun. 11 janv., 2016 11:41 pm

« Un pour tous, tous pour un »

Un club avec une gestion en bon père de famille, un club familial, un esprit de travail avec les valeurs qui vont avec, une ambiance détendue, avec chacun sa place, et au final, une devise qui pourrait être celle des mousquetaires. Pas compliquée comme recette de la réussite dans le football français. Tout le monde devrait la connaître.
Et pourtant, beaucoup sont curieux d’un éventuel ingrédient secret, d’un entraînement révolutionnaire… . Mais, en fait, c’est comme pour perdre du poids, tout le monde connaît la recette : moins de calories, plus de sport. Mais chacun essaye de trouver une recette plus simple, plus rapide, en fait une recette miraculeuse qui demanderait moins d’efforts.
Les joueurs qui partent du club témoignent à peu près tous d’un changement, d’une maturité, d’un devenir homme. La famille est la première société au sein de laquelle chacun apprend à vivre. Avec des valeurs, des règles, un cadre, un devenir singulier… .
Peut-être que le SCO transmet d’abord des valeurs d’effort, de travail, de solidarité … entre autres. Tout cela aide à faire grandir un jeune homme, et aide à apprendre le vivre ensemble. La famille, le club, fait des hommes qui en retour donnent tout, comme une reconnaissance. Et le club, de son coté, accepte que les enfants quittent le nid pour continuer à grandir. Pendant longtemps le foot a participé au fait que des jeunes hommes apprennent à vivre ensemble, avec des règles, avec la culture de l’effort et l’esprit d’équipe… . Le SCO fait des hommes, des hommes en dette de cœur. Une dette par laquelle chacun sous contrat rend au centuple ce qu’il a reçu de ce club familial. Alors, depuis quelques temps, le club forme des hommes qu’assurement, Alexandre Dumas n’aurait pas reniés. Des compagnons de route qui ont la dalle et qui partagent le même pain.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar psychosco » dim. 31 janv., 2016 4:22 pm

Le grand œil et les semis hommes…

Il semble important de passer de la certitude de savoir à la nécessité d’apprendre. A force d’entendre répéter que « le temps c’est de l’argent », que l’argent c’est le nerf de la guerre, on peut avoir l’impression que c’est vrai. Oui , bien sur, les équipes reçoivent de l’argent en fonction d’un classement, d’un nombre d’années dans l’élite, et les joueurs ont une cote, une valeur financière… mais l’argent devrait rester à sa place. Une place de médiateur, une monnaie d’échange, quelque chose qui doit circuler pour soutenir du lien social. Ce sont les hommes et leurs actes qui possèdent de la valeur, pas l’argent.
D’autre part, nous sommes toujours regardés, scrutés. C’est un monde d’images et de paroles distribuées en un instant, et auxquelles il faudrait répondre en un instant. Un diktat de l’image, de l’argent, de la com… un grand œil qui regarde tout le temps.
Le staff lui aussi a un œil. Il a un oeil sur les joueurs pour soutenir une remarque, une réflexion, une amélioration, tout cela dans le sens d’une formation bienveillante. Un regard bienveillant qui fait exister un lien soutenu d’une parole, un regard qui fait exister tout simplement. Quelques fois, cela se traduit par une tape amicale sur l’épaule ou sur la joue à l’entrée du vestiaire pour accueillir les jeunes hommes après la victoire par exemple. Jouer sous les yeux de sa famille, de ses familles… . Pas facile de faire avec ce grand œil qui veut tout voir, tout savoir, et croit savoir, comme une position de persécutant, prêt à sauter sur la moindre détail pour faire parler. Une sorte de blablabla à la hauteur de phrases toutes faites, et d’un prêt à penser.
Le SCO, c’est la communauté de l’anneau, une équipe face au grand œil. Un œil tentateur, qui plaide pour une puissance de l’image et d’un pouvoir tout puissant. Mais c’est mal connaître les hommes conquérants de la terre du milieu avec au final un retour du roi, un retour de la raison, des valeurs du travail, du sacrifice, de la camaraderie et de la famille. La clef ? Quelques hommes, des semis hommes, qui cultivaient l’amitié, la culture de la terre, et le rire partagé dans une verte comté, très éloignée. Des semis hommes choisis pour une délicate mission, non pas, seulement, pour leur puissance guerrière mais pour leur caractère et leur valeur en équipe. Avec de surcroît, ce qui donne sens à tout cela : le plaisir.
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Re: Le billet de psychosco, une histoire de coeur

Messagepar sad » dim. 31 janv., 2016 4:27 pm

psychosco a écrit :Le grand œil et les semis hommes…

Il semble important de passer de la certitude de savoir à la nécessité d’apprendre. A force d’entendre répéter que « le temps c’est de l’argent », que l’argent c’est le nerf de la guerre, on peut avoir l’impression que c’est vrai. Oui , bien sur, les équipes reçoivent de l’argent en fonction d’un classement, d’un nombre d’années dans l’élite, et les joueurs ont une cote, une valeur financière… mais l’argent devrait rester à sa place. Une place de médiateur, une monnaie d’échange, quelque chose qui doit circuler pour soutenir du lien social. Ce sont les hommes et leurs actes qui possèdent de la valeur, pas l’argent.
D’autre part, nous sommes toujours regardés, scrutés. C’est un monde d’images et de paroles distribuées en un instant, et auxquelles il faudrait répondre en un instant. Un diktat de l’image, de l’argent, de la com… un grand œil qui regarde tout le temps.
Le staff lui aussi a un œil. Il a un oeil sur les joueurs pour soutenir une remarque, une réflexion, une amélioration, tout cela dans le sens d’une formation bienveillante. Un regard bienveillant qui fait exister un lien soutenu d’une parole, un regard qui fait exister tout simplement. Quelques fois, cela se traduit par une tape amicale sur l’épaule ou sur la joue à l’entrée du vestiaire pour accueillir les jeunes hommes après la victoire par exemple. Jouer sous les yeux de sa famille, de ses familles… . Pas facile de faire avec ce grand œil qui veut tout voir, tout savoir, et croit savoir, comme une position de persécutant, prêt à sauter sur la moindre détail pour faire parler. Une sorte de blablabla à la hauteur de phrases toutes faites, et d’un prêt à penser.
Le SCO, c’est la communauté de l’anneau, une équipe face au grand œil. Un œil tentateur, qui plaide pour une puissance de l’image et d’un pouvoir tout puissant. Mais c’est mal connaître les hommes conquérants de la terre du milieu avec au final un retour du roi, un retour de la raison, des valeurs du travail, du sacrifice, de la camaraderie et de la famille. La clef ? Quelques hommes, des semis hommes, qui cultivaient l’amitié, la culture de la terre, et le rire partagé dans une verte comté, très éloignée. Des semis hommes choisis pour une délicate mission, non pas, seulement, pour leur puissance guerrière mais pour leur caractère et leur valeur en équipe. Avec de surcroît, ce qui donne sens à tout cela : le plaisir.


et ménès c'est "golum" ???

bon ok je sors...
félicitation pour ta prose, c'est très plaisant à lire
aujourd'hui, je suis d'humeur atrabilaire, élégiaque, bilieux, rembruni, saturnien etc ...

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