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psychosco a écrit :Le grand œil et les semis hommes…
Il semble important de passer de la certitude de savoir à la nécessité d’apprendre. A force d’entendre répéter que « le temps c’est de l’argent », que l’argent c’est le nerf de la guerre, on peut avoir l’impression que c’est vrai. Oui , bien sur, les équipes reçoivent de l’argent en fonction d’un classement, d’un nombre d’années dans l’élite, et les joueurs ont une cote, une valeur financière… mais l’argent devrait rester à sa place. Une place de médiateur, une monnaie d’échange, quelque chose qui doit circuler pour soutenir du lien social. Ce sont les hommes et leurs actes qui possèdent de la valeur, pas l’argent.
D’autre part, nous sommes toujours regardés, scrutés. C’est un monde d’images et de paroles distribuées en un instant, et auxquelles il faudrait répondre en un instant. Un diktat de l’image, de l’argent, de la com… un grand œil qui regarde tout le temps.
Le staff lui aussi a un œil. Il a un oeil sur les joueurs pour soutenir une remarque, une réflexion, une amélioration, tout cela dans le sens d’une formation bienveillante. Un regard bienveillant qui fait exister un lien soutenu d’une parole, un regard qui fait exister tout simplement. Quelques fois, cela se traduit par une tape amicale sur l’épaule ou sur la joue à l’entrée du vestiaire pour accueillir les jeunes hommes après la victoire par exemple. Jouer sous les yeux de sa famille, de ses familles… . Pas facile de faire avec ce grand œil qui veut tout voir, tout savoir, et croit savoir, comme une position de persécutant, prêt à sauter sur la moindre détail pour faire parler. Une sorte de blablabla à la hauteur de phrases toutes faites, et d’un prêt à penser.
Le SCO, c’est la communauté de l’anneau, une équipe face au grand œil. Un œil tentateur, qui plaide pour une puissance de l’image et d’un pouvoir tout puissant. Mais c’est mal connaître les hommes conquérants de la terre du milieu avec au final un retour du roi, un retour de la raison, des valeurs du travail, du sacrifice, de la camaraderie et de la famille. La clef ? Quelques hommes, des semis hommes, qui cultivaient l’amitié, la culture de la terre, et le rire partagé dans une verte comté, très éloignée. Des semis hommes choisis pour une délicate mission, non pas, seulement, pour leur puissance guerrière mais pour leur caractère et leur valeur en équipe. Avec de surcroît, ce qui donne sens à tout cela : le plaisir.
et ménès c'est "golum" ???
bon ok je sors...
félicitation pour ta prose, c'est très plaisant à lire