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Si vous souhaitez réagir, notre rubrique "les lecteurs ont la parole" vous est ouverte. Vous pouvez nous adresser vos courriers à la rédaction, 30 bis bd Ayrault, BP 65 117, 49051 Angers cedex 02, ou par Courriel : redaction.angers@ouest-france.fr Voilà un petit article lu dans le O.F. de ce jour juste à la suite de l'interview de Mr Rotureau adjoint au Sport.
Serais tu abbatue de la situation actuelle? Il faut rebondir. 
et on va rebondir tous ensemble!
tu trouve? lol j'ai pas remarqué nonnon je suis toujours bien lascoinho a écrit :On te voit plus trop sur le forum sandrine.
je viens tous les jours mais je post peut etre moins je prefere pas me prononcer sur la situation, esperer un sauvetage, pensé au national... c'est peut etre pour ca lol mais je suis toujours la et je serais la vendredi et a tous les matchs de la saison prochaine 
te fais pas de souci pour moi rebondissons tous ensemble vendredi .... <<Football : Ognjenovic n'aura fait que passer>> mercredi 25 mai 2005 
Périca Ognjenovic n'a guère eu le temps en Anjou de montrer toute l'étendue de ses qualités. Toujours sous contrat avec Kiev, il voudrait bien un jour retrouver le haut niveau qu'il a connu avec l'Étoile rouge de Belgrade ou le Real Madrid.Georges Mesnager En 2000, il faisait partie de l'effectif du Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions. Au Mercato dernier, cinq ans seulement après, il est venu renforcer le Sco, prêté par le Dynamo de Kiev. Le parcours du Serbo-monténégrin est vraiment particulier et prouve bien que, dans ce sport, la vie peut très vite tourner. Il est arrivé, il s'est blessé, il a peu joué et il va s'en aller. Les Angevins n'auront que peu profité du talent de Périca Ognjenovic. Arrivé fin janvier sur les bords de Maine, il fut victime d'un claquage le 12 février à Albi en coupe de France. Il mit deux mois pour s'en remettre. Et il n'a donc effectué que 6 rencontres, dont 4 comme titulaire sous le maillot du Sco. Il a pourtant eu le temps de faire voir sa vitesse de course, son sens du dribble, ses possibilités de percussion. Car le petit lutin, né à Gosa, à 80 km de Belgrade, voici 28 ans, ne manque guère de qualités, même si sa carrière qui fut un temps météorique a pris une courbe incurvée. Il y a cinq ans en effet, Ognjenovic jouait au Real Madrid. Avec pour coéquipiers les Raul, Roberto Carlos, Suker et autre Hierro. Après cinq ans passés à l'Étoile Rouge de Belgrade où il débuta à moins de 17 ans. « J'y étais heureux. Mais jouer à Madrid ensuite, ce fut exceptionnel. » Le rêve tourna court autant à cause du début de la politique des Galactiques (« Figo est arrivé et il évoluait au même poste. ») qu'en raison de problèmes récurrents au dos. « Souvent, à cause d'un nerf comprimé, j'étais bloqué. » Ognjenovic quitte alors le prestigieux club castillan pour l'Allemagne et Kaiserslautern. Saison blanche. Il est toujours tracassé par ses problèmes physiques. Il part alors pour la Chine d'où il reviendra vite à cause de la fièvre aviaire pour atterrir au Dynamo de Kiev avec un contrat de 4 ans. « J'ai travaillé alors pour retrouver toutes mes sensations. J'ai joué en réserve. Je me sentais mieux et j'ai demandé à être prêté. » Cinq ans seulement après le Real Madrid, le voici donc au Sco. De la lumière au clair-obscur. Mais il accepte cette rétrogradation avec fatalisme. « Ce que je veux avant tout, c'est jouer. Et jouer encore. Pour recommencer à progresser. A reconstruire. Je suis content d'être à nouveau moi-même. Quand je me retourne sur mon passé, je me dis que ce n'est pas si mal. C'est comme ça ! Et ce n'est surtout pas un drame. Ce sont des choses qui arrivent même si je crois n'avoir pas été très chanceux. » Et il ajoute avec un sourire : « Et puis ma carrière n'est pas finie ! Je joue peut-être à Angers, mais dans n'importe quelle équipe, à n'importe quel niveau, si tu as des qualités, si tu les exprimes, il y a toujours des yeux pour les voir. » Il n'aurait rien eu contre le fait de rester en Anjou, pour se stabiliser un peu. Même si la décision viendra plutôt d'Ukraine. Mais la relégation est venue tout compromettre. Ognjenovic reprendra sans doute son bâton de pèlerin. En espérant retrouver le haut niveau. « C'est, bien sûr, mon but. Mais je connais les aléas du métier. » Il est vrai qu'il baigne dans le milieu depuis plus de 10 ans. En espérant donc revêtir, un jour, un nouvel habit de lumière. Jean-François CHARRIER. Les lecteurs ont la parole « Que va devenir notre Sco ? » Sylvain Ménoret est, à 22 ans, un « amoureux du Sco ». La descente de son club en National le chagrine. Mais il veut croire en l'avenir. « Comme tous les amoureux de ce club, je suis très déçu et triste de ce monumental gâchis qu'a été cette saison 2004-2005. Cela faisait bien longtemps que le Sco n'avait pas eu autant de qualité dans son effectif. Alors pourquoi ce club se retrouve sportivement en National ? » « Tout au long de la saison, le climat a été délétère. Il y a eu de nombreuses incompétences : du passage raté devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), à la dernière altercation en date entre le fils du président et un autre joueur du Sco, en passant par un nombre impressionnant de joueurs recrutés, dans un effectif sans cesse en mutation. » « Il y a de nombreuses autres raisons qui font que le Sco soit tombé si bas. Nous avons tout simplement ce que nous méritons. Mais comme l'a dit l'adjoint aux sports, Jean-Luc Rotureau, cet échec est avant tout extra sportif. Même si les joueurs ont bien sûr aussi leur part de responsabilité. » « La seule réussite de la saison aura été le grand exploit réussi en coupe de France à Marseille, au Vélodrome. Je ne regrette pas d'y être allé. Cela restera un super souvenir. » « Maintenant, que va devenir notre Sco ? L'intersaison va encore être très mouvementée. Puisse à la fin de celle-ci avoir un club stable et un projet sportif. Le président déclare qu'il veut rester. Mais quelle crédibilité pouvons-nous lui accorder ? Sinon qu'il a toujours mis l'argent quand il le fallait. » « Beaucoup d'interrogations et d'inquiétudes pour ce club que j'aime tant. J'espère qu'il sera dans les prochaines saisons un vrai club pro, bien installé en Ligue 2. Mais ça fait tellement longtemps qu'on l'espère... » « Grandissons ensemble, club et supporteurs » Pascal Joncheray, le président du Scop, le club des supporteurs, analyse les raisons de la descente du Sco. Il espère que les enseignements permettront une remontée rapide. « Aujourd'hui, Angers Sco est donc fixé sur son sort avec une descente en division inférieure suite à une saison médiocre. Plusieurs points peuvent expliquer cette déconvenue. » « Tout d'abord, l'aspect sportif. Il aura fallu batailler jusqu'au terme afin de trouver des solutions notamment, au niveau offensif, sans réussite. Un nombre surabondant de joueurs rentrés en jeu, un effectif pléthorique. Un groupe de joueurs qui n'a jamais su s'imposer, où la cohabitation de l'ensemble des acteurs semblait insipide, voire inexistante. » Manque de cohésion, d'ambition collective, d'ambiance, de motivation, de vie. Manque de chance et points perdus tout au long de la saison, avec grand nombre de retournements de situation en fin de rencontre. » « Coté supporteurs, un stade Jean-Bouin morne tout au long de la saison, avec des encouragements spartiates, légers, irréguliers. Des sifflets récurrents, inadmissibles et imbéciles. » « Niveau direction, un désir de structuration du club sans réels actes, une communication interne et externe discutable, une intervention trop imposante dans les choix sportifs. » « Bref, des enseignements à tirer à tous les niveaux. Ils devront permettre de conduire une nouvelle politique, avec l'objectif d'une remontée en Ligue 2 dès la saison prochaine. » « Beaucoup de travail donc à venir : passage devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), staff technique et effectif à reconstruire, saine émulation à créer et structures professionnelles à mettre en place. » « Seule certitude : l'ensemble des supporteurs du club sera derrière Angers Sco. Grandissons ensemble, club et supporteurs. » • Si vous souhaitez réagir, vous pouvez nous écrire, par courrier à Rédaction Ouest-France, 30 bis boulevard Ayrault, BP 65 117, 49051 Angers cedex 02. Ou par e-mail : redaction.angers@ouest-france.fr
<<Football : Une cellule post-formation au Sco ?>> jeudi 26 mai 2005 Le club angevin effectuait une détection, hier 
Plusieurs tests physiques étaient au menu de cette détection. Désireux d'étoffer leur politique auprès des 19-22 ans, Jean-Marc Nobilo et le staff technique ont pour projet de mettre en place une cellule post-formation. Celle-ci ne verra toutefois le jour que si le président Norbert et l'association donnent leur approbation. Ils étaient 18, hier après-midi, sur le terrain de la Baumette. 18 footballeurs de 19 à 22 ans venus passer un ultime test en vue d'intégrer le groupe CFA 2 d'Angers Sco. Parmi eux, des parcours différents. Certains viennent de centres de formation desquels ils n'ont pas été conservés, d'autres évoluaient en championnats de Ligue ou nationaux dans divers coins de l'Hexagone. Six à neuf d'entre eux pourraient rejoindre les bords de Maine prochainement. « Au total, nous avions reçu plus de 80 CV, explique Jean-Marc Nobilo. Nous y avons tous répondu et choisi d'organiser cette détection. Car si le club effectue aujourd'hui un bon travail pour repérer les jeunes de 12 à 18 ans, il n'est en revanche pas assez structuré pour aller voir des 19-22 ans. » Après deux premiers mercredis d'écrémage, les 18 « présélectionnés » ont ainsi donné leur maximum, hier après-midi. Au programme, toute une batterie de tests athlétiques (saut en longueur, foulées bondissantes, vitesse) puis une opposition avec l'équipe titrée en DH. Cette détection doit permettre aux dirigeants angevins de compléter un effectif réserve basé sur les cadres de la précédente saison et les meilleurs jeunes du club. Mais, au travers de ce rassemblement, ils souhaitent aussi donner un peu plus corps à leur projet de cellule post-formation. « Celle-ci compterait environ 25 joueurs de 18 à 22 ans, précise Nobilo. Ceux-ci percevraient une petite rémunération et s'entraîneraient deux fois par jour. Les objectifs seraient d'en sortir 3 ou 4 pour le groupe pro et d'éviter la zone rouge en CFA 2. » Cette cellule pourrait-elle également constituer un premier pas vers un centre de formation ? « C'est possible, répond un Jean-Marc Nobilo pas encore fixé sur son avenir. En travaillant bien, je pense que celui-ci pourrait même voir le jour d'ici juillet 2006. » Le staff technique est en tout cas prêt à s'y engager pleinement. ·Etienne Capoue à Toulouse. Le jeune défenseur axial des 16 ans du Sco a tapé dans l'oeil des dirigeants du Téfécé. Il intégrera ainsi le centre de formation toulousain la saison prochaine. Les lecteurs ont la parole Le Sco n'est pas mort, vive le Sco ! Martial Gendry, président des supporters franciliens d'Angers-Sco. « Supporter du Sco depuis l'âge de 7 ans (et j'ai 52 ans !), j'ai quitté l'Anjou en 1977, affecté en région parisienne pour mon premier poste professionnel. » « Pendant plus de vingt ans, à suivre, avec d'autres angevins exilés, le Sco dans ses déplacements proches de Paris, j'ai officialisé la création d'une association « Les supporters franciliens d'Angers Sco », déclarée à la préfecture des Yvelines, en septembre 1999 dont l'objet est de supporter le Sco, club fanion de l'Anjou, lors de ses déplacements en Ile-de-France et un peu au-delà ! » « Président, depuis six années, de ce modeste groupe de supporters, nostalgiques du grand Sco, j'ai été amené, jusqu'à présent, à saluer cinq présidents (Abraham, Brachet, Bodusseau, Martel de la Chesnaye, Doucet, Norbert) et six entraîneurs (Goavec, Mottin, Guérit, Bonnevay, Tosi, Morinini, Tosi 2 le retour ! ! !). Quelle stabilité ! » « Si les présidents, les entraîneurs, les joueurs, les partenaires passent, les supporters (les vrais !) restent. » « La saison 2004-2005 s'achève, avec (sauf repêchage !) son verdict impitoyable : Le Sco va très certainement redescendre en National. » « Ce serait bien triste, au regard des installations sportives existantes, du potentiel de jeunes au Sco, de l'ambition de clubs dans le département, comme Saumur. » « Aujourd'hui, le moment est venu de réagir positivement. » « Un club de football, ce sont des dirigeants, entraîneurs, joueurs, partenaires, bénévoles, supporters, qui doivent tous tirer dans le même et bon sens, et aussi s'écouter et se respecter ! » « Une telle prise de conscience, avec le soutien nécessaire des autorités locales, ne peut qu'être profitable à tous ceux qui aiment et aimeront toujours le Sco. » « Pour réussir, il est besoin de gens responsables, connaissant bien le milieu du football, ayant un grand souci de la communication et manifestant la volonté de donner au Sco la structure d'un grand club professionnel, pour espérer, un jour, voir le Sco retrouver son prestige d'antan ! » « L'heure n'est pas à la critique, toujours facile, mais à l'action convergente ! Le Sco n'est pas mort, vive le Sco ! Martial Gendry, président des supporters franciliens d'Angers-Sco. Si vous souhaitez réagir, vous pouvez nous écrire, par courrier, à Ouest-France, 30 bis boulevard Ayrault, BP 65 117, 49051 Angers cedex 02. Ou par mail : redaction.angers@ouest-france.fr <<Football : 90 minutes pour faire oublier une saison>> Vendredi 27-05-05 L2 : Angers reçoit Châteauroux, ce soir (20 h 45) 
Karim Djellabi évoluera au sein d'une défense profondément remodelée à cause des blessures et autres suspensions. Pour autant, le Sco n'en compte pas moins réussir sa dernière sortie de la saison à domicile.Marc Roger. Fortement diminués par les blessures et les suspensions, les Angevins veulent quand même peaufiner leur dernière sortie, face à des Casteltroussins sans pression, « donc libérés et dangereux » prédit Beaufreton. Bien des acteurs vont manquer à l'appel, ce soir, pour le baisser de rideau du Sco en Ligue 2. Outre les suspendus (Gourvennec, Portillo, Grimaldi), les pensionnaires de l'infirmerie constituent le gros du contingent angevin sur le flanc. Cygan (entorse), Dussart (tendon d'Achille), Kerhuiel (idem), Adamski (idem), Norbert (acromio-claviculaire), Huck (adducteurs), Aït-Khama (idem) et Moussi (genou) ont déclaré forfait. La palette des possibilités s'est donc réduite comme peau de chagrin pour Jean-Pascal Beaufreton, qui chapeaute toujours l'équipe en l'absence de Noël Tosi. Soigner la sortie « Par la force des choses, je vais devoir faire appel à beaucoup de jeunes du club, souligne le technicien. Du coup, je travaille avec un groupe conséquent et je verrai au dernier moment pour la composition de l'équipe, en fonction des qualités de chacun. Et puis, cette situation va au moins être intéressante sur un point : elle va nous permettre de voir ce que tous ces joueurs ont dans le ventre pour la saison prochaine, éventuellement. » L'occasion donc de faire d'une pierre deux coups, même si l'exercice 2004-2005 ne se conjuguera au passé qu'à partir de 22 h 30 ce soir. Et pour cette dernière ligne droite, à Jean-Bouin qui plus est, Jean-Pascal Beaufreton compte bien boucler sur une bonne note. « On doit se faire pardonner notre mauvaise saison et l'on veut partir de la meilleure des façons », martèle-t-il. Pour ce faire, l'entraîneur angevin a sa petite idée sur la méthode à suivre. « On va faire preuve de solidarité en nous appuyant sur ce qui a marché cette année : produire du jeu en puisant de la rigueur dans notre expérience défensive. » Avec un compartiment arrière aussi exsangue que celui du Sco en cette fin de saison, l'affaire ne sera pas forcément aisée. Pour assurer un miminum de cette sérénité attendue en défense, l'éventualité de voir l'irréprochable Stéphane Stassin reculer d'un cran pour intégrer la charnière centrale n'est pas utopique. Le capitaine pourrait y être associé à Kipré, assez impressionnant lors de ses dernières prestations, et qui se décalerait du coup d'un cran, derrière le tandem Obbadi - Traoré. La seule certitude avant cette rencontre concerna finalement le caractère inédit de l'équipe qui s'alignera ce soir à Jean-Bouin. Peut-être faut-il y voir l'occasion de déstabiliser, au moins un temps, ces Castelroussins que Jean-Pascal Beaufreton redoute même en cette ultime journée : « Il y a beaucoup de qualités dans ce groupe. Ils vont vouloir se faire plaisir car ils viennent sans pression puisqu'ils n'ont plus rien à attendre. » Ce ne sera pas le cas du Sco : accrocher la 18e place serait en effet un moindre mal, au cas où l'avenir se jouerait sur un tapis vert. Christophe MAZOYER. Courrier des lecteurs « Le Sco m'a écoeuré, je l'ai abandonné » Supporteur du Sco, François Simonnet, de Bouchemaine, a abandonné son équipe en fin de saison. Écoeuré par le spectacle proposé, sur le terrain et dans les coulisses Ce sont les joueurs qui me font de la peine. Du moins ceux qui, visiblement, se battaient lors de chaque rencontre pour rester en Ligue 2 : les Grimaldi, Dussart, Cygan, Stassin, Obaddi. « Pourtant, je les ai «abandonnés» en fin de saison. Je n'ai même pas utilisé la place gratuite qu'un stadier m'avait offert à l'occasion de la réception de Brest. J'étais écoeuré par les dernières compositions d'équipe. Précisément, par les titularisations de Ludwig Norbert lors des deux rencontres précédentes. « Il y a bel et bien un énorme problème «Ludwig Norbert» cette saison. Ce joueur possède, certes, des qualités de footballeur (technique et frappe de balle). Mais est-ce un service à lui rendre que de le titulariser sans arrêt alors qu'il s'enferme dans un individualisme consternant, qu'il n'a pas inscrit le moindre but et qu'il se signale par un comportement douteux hors du terrain (trois bagarres avec ses coéquipiers depuis deux ans) ? Le meilleur service à lui rendre est de l'envoyer faire ses preuves ailleurs avec un entraîneur qui parviendrait à le recadrer. « Autre problème évident : la pauvreté du jeu collectif. La quasi totalité des équipes en visite à Jean-Bouin cette saison possédait un meilleur fond de jeu que le Sco. Comment s'étonner alors que le Sco ne se crée qu'un minimum d'occasions ? Comment s'étonner que la quasi-totalité des attaquants paraissent inefficaces ou limités ? Ils ne reçoivent que des ballons impossibles... « Et là surgit la responsabilité de l'entraîneur, dans la mesure où on lui laisse les coudées franches. M. Tosi paraît aimable, il a de la faconde, il défend ses joueurs, il travaille sur la psychologie... D'accord ! Mais la psychologie ne suffit pas toujours, la preuve ! Le classement finit par refléter la vérité du terrain. Et que dire des déclarations fracassantes : «Tant que je serai là, le Sco ne descendra pas !», des contradictions : Fauconnier, Gomis... indispensables, puis bons à rien. Quel gâchis ! Traoré, ignoré ! Assous, disparu ! Moussi, formidable, puis évanoui ! Kipré, excellent un jour, puis inexistant le dimanche suivant ! Lachuer, titulaire indiscutable, puis rejeté... Akouassaga, bon pour la B. Gourvennec, écarté par décision présidentielle ! « Un président qui semble se croire tout permis parce qu'il assure les finances, et qui joue les Tapie ou les Claude Bez, se permettant d'insulter les journalistes dans les couloirs des vestiaires, des journalistes pourtant bien patients devant la pauvreté du spectacle présenté et le néant des résultats. Comme si les journalistes étaient responsables du choix de l'entraîneur, du fond de jeu, du recrutement et de la composition de l'équipe ! « Triste constat global dans un monde où l'argent-roi tient lieu de compétences et de moralité ! » « Redonnons le Sco aux Angevins ! » Jérôme Anjou, supporteur du Sco, aimerait que la ville intervienne afin de trouver un repreneur local pour le club de football, relégué en National. « Comme tous les gens qui supportent et encouragent le Sco depuis ma plus tendre enfance, la situation du Sco me désole cette année encore. » « Je pense qu'il faut à présent que le principal bailleur de fond, à savoir la mairie, prenne enfin le problème à bras le corps. Elle qui a confié ce club par deux fois à de soi-disant mécènes venus d'ailleurs, doit à présent tenter de trouver localement une solution de reprise. Car confier notre club à des individus venant « investir » dans un club de foot pour se faire plaisir, faire parler de soi, ou même jouer aux apprentis entraîneurs va à l'encontre des intérêts du club, et donc de la ville d'Angers. » « Le football étant par ailleurs un sport populaire, il faudra aussi veiller à ce qu'il le reste. Or aujourd'hui, il faut débourser 12 € au minimum pour suivre une rencontre du Sco, assis en tribune Saint-Léonard ou Jean Bouin. Autant dire que ce n'est pas forcément à la portée de toutes les bourses, et que le spectacle donné n'a pas toujours été à la hauteur cette saison. » « S'il vous plaît, redonnons le Sco aux Angevins ! Avec une équipe dirigeante qui se contente de diriger, des entraîneurs qui puissent faire leur travail sereinement, et les joueurs joueront enfin ensemble, libérés, et devant un public enthousiaste. Tout cela est possible, j'en suis convaincu. Mais il faut très vite trouver un repreneur, réellement amoureux du Sco, comme nous le sommes. » • Si vous souhaitez réagir, notre rubrique vous est ouverte. Attention : nous ne publions pas les courriers anonymes. Vous pouvez nous écrire à rédaction Ouest-France, 30 bis boulevard Ayrault, BP 65 117, 49 051 Angers cedex 02. Ou par e-mail : redaction.angers@ouest-france.fr <<Football : Le Sco n'a même pas réussi sa sortie>> samedi 28 mai 2005 Ligue 2 : Angers - Châteauroux (1-2) 
Après avoir effacé Karim Fradin, Habibou Traoré va poursuivre son infiltration dans la défense pour réduire la marque en allant battre Rodolphe Roche.Georges Mesnager. Les Angevins ont concédé, à domicile, leur seizième défaite de la saison, face à une formation castelroussine pourtant bien peu entreprenante. Ils terminent à la 19e place ce qui leur enlève tout espoir si, par hasard, il y avait un repêchage. C'est Clermont qui occupe donc cette position préférentielle. Devant une formation berrichonne qui n'avait rien à espérer ni à craindre de cette ultime rencontre de la saison, le Sco a encore concédé un revers. Celui-ci est grave encore puisque les Angevins ne termineront pas à la 18e place, synonyme d'espèrance folle, si jamais la DNCG abaissait son couperet. Angers a donc quasiment tout raté lors de cet exercice, y compris sa sortie. Sur la base d'un 4-3-3 encore inédit et une composition de départ très remodelée vu le nombre des blessés et des suspendus, les Angevins allaient allumer les premiers avec une frappe de Traoré (1'), une pénétration d'Ognjenovic stoppé par Roche (9') et un essai de Théréau que le gardien berrichon détourna (21'). Une mise en action assez vive, en essayant au maximum de plonger vers l'avant sous l'impulsion d'un duo Ogjenovic-Bédrossian très mobile. De leur côté, les Castelroussins n'arrivaient guère à accrocher le cadre de Lucas, notamment avec Lanteri puis Bertin. Jusqu'au moment où Lanteri justement précéda la sortie de Lucas, pas irréprochable sur le coup, sur un décalage de Chafni (30'). Quelques secondes après, Ba allait enfoncer Angers en reprenant un centre de Lanteri, cette fois (31') avec la complicité involontaire encore du gardien angevin. Premier but pour Traoré La révolte, c'est Traoré, jusque-là impeccable dans la récupération, qui allait la lancer en slalommant à travers la défense adverse pour battre Roche (33'). Kipré ensuite manqua la cible (42'). Le Sco, revigoré, tentait alors de reprendre sa pression. L'élan se poursuivit après la pause avec une tentative de Théréau frôlant un montant (53'). Cependant, Lucas repoussa aussi un essai de Bertin (59'). Et dans un débat qui se délita au fil des minutes, faute de transmissions justes et adaptées, les Angevins ne réussirent pas à se rapprocher de la cage berrichonne. Ils eurent une dernière chance sur un coup-franc de Traoré qui s'envola complètement (88'). Ils concédaient donc là leur seizième défaite de la saison, avec une équipe, il est vrai, très rajeunie, laissant ainsi les Clermontois occuper la première place des relégables. Jean-François CHARRIER. <<Football : Au Sco, il n'y a que le président qui soit d'attaque>> 
Le président d'Angers Sco pointe le doigt sur les responsables de la rétrogradation de son club. Il n'y est presque pour rien....C'est, selon lui, l'attitude des médias et les tensions existant au sein de son staff technique qui ont précipité la chute du Sco.....Georges Mesnager. Après avoir vigoureusement accusé la presse d'être le fauteur de troubles principal lors d'un édito de Jour de Sco le vendredi 13 mai, le président d'Angers Sco a remis cela, hier soir. Si le club en est là, c'est toujours la faute des médias, c'est également celle de son staff technique. Lorsque l'actuel président d'Angers Sco est arrivé, le club venait de monter en Ligue 2. C'était il y a exactement deux ans. Il est aujourd'hui en National, à moins d'un éventuel miracle. Le producteur de cinéma parisien toujours tiré à quatre épingles, à l'exquise urbanité (de façade...) et au phrasé châtié (sauf lorsqu'il s'énerve...) voulait alors propulser le club en Ligue 1. Ni plus ni moins. Il voulait structurer le club en s'appuyant sur des valeurs familiales (et il ne s'agissait pas là de la sienne...), sur le respect des individus, bref sur un humanisme qu'il revendiquait à longueur de discours. C'était beau comme le scénario d'un film à l'eau de rose. Mais vingt-quatre mois après, le synopsis est plutôt celui d'un long-métrage de cauchemar dont il n'aurait pas écrit une ligne, dont il ne serait que peu responsable alors qu'il est tout de même le principal et même le seul décideur. Le bilan de cette saison (qui sera publié dans notre édition du mardi 31) est assez significatif. Le verdict, en tous les cas, est clair. Mais le président du Sco ne pointe le doigt que sur deux principales causes. Les tensions au sein de son staff technique qu'il n'a pas mesurées suffisamment tôt (alors qu'il était omniprésent pour ne pas dire omnipotent) et, bien évidemment les médias, tous les médias angevins d'ailleurs, sources de tous les mots, pardon, de tous les maux. Quel dommage que cette nouvelle attaque, aussi véhémente que la précédente, n'ait pas pu être dupliquée toute cette saison, sur le terrain ! Car le Sco n'en serait pas là. Quel dommage aussi, alors, de n'avoir pas fait preuve de discernement en faisant revenir un vieil ami comme Noël Tosi (après Guérit, après Bonnevay, après Morinini) qui, avec Jean-Marc Nobilo, semblent être les principaux fautifs de la rétrogradation puisque le président félicite tous les autres membres du staff technique. Le président d'Angers Sco, qui est bien trop intelligent pour raidir encore une position déjà isolée sans raison, n'a toutefois pas tort sur bien d'autres plans. Oui, l'ambiance était malsaine au sein du club. Oui, des tensions existaient. Oui, des clans se sont formés. Oui, des joueurs ont été manipulés. Cent fois oui ! Il reste simplement à savoir qui était à l'origine de ces troubles permanents en interne et qui ont débordé vers l'extérieur. Mais chut, le Sco coule en douceur ! Et il ne faut pas en parler. J.-F. C. Le Sco a tiré sa révérence hier soir en Ligue 2 
Les supporteurs se font rares dans les tribunes du stade Jean-Bouin. Mais ils ont la dent dure.Georges Mesnager Le Sco a disputé hier soir contre Châteauroux son dernier match de la saison. Son dernier en Ligue 2. Dans l'indifférence générale, ou presque (lire aussi en page Sports). Les supporteurs du Scop ont beau joué de la grosse caisse, le vieux stade Jean-Bouin sonne creux. Hier soir, ils étaient à peine 2 000 spectateurs à suivre l'ultime match du Sco en Ligue 2. Condamné à la descente en National l'an prochain. À l'énoncé des équipes, le speaker n'a pas réussi à déchaîner les passions. À part une poignée de scolaires, invités pour l'occasion. Ravis d'être là, malgré tout. Il est vrai que le Sco a pu faire rêver plus d'un gamin. Les derniers supporteurs se trouvent peut-être dans la tribune présidentielle. On y reconnaît Jean-Luc Rotureau, l'adjoint aux sports. Devant lui, André Despagnet, le grand argentier de la ville. A ses côtés, le président, Patrick Norbert. Lunettes noires pour une saison de la même couleur. Quand Châteauroux, qui jouait pourtant en marchant, plante deux buts consécutifs à la demi-heure de jeu, le Kop de la Butte sort une banderole : « Norbert Fiasco ». Tout est dit, malgré l'intervention des policiers qui ont fait enlever le calicot. Le match en coulisses ne fait que commencer.
ah mais peut etre qua segré c est pas excatement pareil le ouest france enfin je regarderai tout caRusty a écrit ::lol: djeman.. hier aussi un pote m'a dit que j'étais dans le "ouest france" mais je me suis pas vu du coup je l'ai insulté et ... quoi? on s'en fout ? ok..C'est pas dans les pages sport, regarde bien toute les pages et tu trouveras..
voila : http://matt80.chez.tiscali.fr/Rubrique%20Divers.htmDJPi a écrit :Scannage possible ?609 a écrit :jolies fotos dans le c.o
Merci. Je suis sur les deux tofs, trop coolDjéman a écrit :voila : http://matt80.chez.tiscali.fr/Rubrique%20Divers.htmDJPi a écrit :Scannage possible ?609 a écrit :jolies fotos dans le c.o
mardi 31 mai 2005 Le Sco devait décoller mais il s'est égaré 
Avec simplement 8 victoires, donc 6 à domicile, les Angevins ont plus souvent été sur la défensive que le contraire. Surtout lors du sprint final, où avant la victoire face à Brest, ils sont restés sur une série de 7 matches sans victoire. En médaillon : Noël Tosi.Georges Mesnager. Après s'être maintenu l'an passé lors de la dernière journée, le club angevin aurait du vivre une seconde saison en Ligue 2 beaucoup plus sereine. Il n'en a rien été. Coincé dans le bas de tableau durant tout l'exercice, le Sco a craqué en fin de parcours. Il devait décoller et il s'est égaré. Le couperet est tombé, les Angevins évolueront donc l'an prochain en National. 19e du classement, avec 38 points, 8 victoires, 14 nuls, 16 défaites. 32 buts marqués, 44 encaissés. Derrière ces chiffres secs, se cache aussi la misère d'une saison galère. A tous points de vue puisque le Sco est donc relégué alors qu'il espérait se stabiliser pour cette seconde année en Ligue 2. C'est l'échec annoncé d'un club trop dispersé. Un club où les multiples conflits en tous genres sont venus plomber la sérénité d'un groupe qui n'avait déjà que peu d'identité. Moins de mental, peu d'efficacité Arrivé fin août pour son second remplacement, Noël Tosi a, au moins, la franchise d'assurer ce sacré raté. L'entraîneur angevin, en butte à bien des pressions au point de n'avoir pas terminé la saison (arrêt maladie), évite les circonvolutions. « Je suis parti en juin dernier car je ne pouvais pas faire le recrutement. J'aurais peut-être dû rester tout de même. Car ensuite, je suis revenu jouer les pompiers de service alors que plusieurs éléments du groupe ne me convenaient pas psychologiquement. Mais l'on peut dire aussi que je ne leur convenais pas. C'est un premier point. Le second, il y a eu effectivement des conflits au sein du staff technique. En novembre, le président m'a proposé de le changer. Je n'ai pas voulu. Et ce fut une erreur. » Ambiance donc, avec les dégâts collatéraux que cela suppose. « Ensuite, même si les joueurs étaient bons, je ne dis pas le contraire, cette équipe était plus forte techniquement que sa devancière mais moins armée mentalement. Or, en L2, pour avoir une formation bien assise, c'est peut-être 30 % par le jeu, mais surtout 70 par les duels. Cet engagement, nous ne l'avions pas assez, comme nous n'avions pas non plus d'efficacité offensive. » ajoute Noël Tosi qui n'entend pas engendrer de conflits, qui ne souhaite pas non plus générer de règlements de compte. « Nous avons eu une période de stabilité....» se contente-t-il de soupirer (6 rencontres sans défaite de la réception de Guingamp au nul à Reims). Et puis plus grand-chose après. « Ici, c'est vraiment spécial... » avouait Gourvennec, le 15 avril, après la défaite à Gueugnon, sans vouloir en dire plus. Spécial, le terme est savoureux. Car mis à part son succès face à l'OM en coupe de France, Angers n'a jamais fait dans la régularité. A tous points de vue. « Moi aussi, je n'ai pas été très bon. » reconnaît encore Noël Tosi. « Mais j'étais touché, j'étais moins euphorique. Je ne suis pas malade d'aujourd'hui. En plus, la mentalité des joueurs a beaucoup changé. Il me faudra sans doute modifier ma façon de gérer. » Et concernant ses déclarations remises en cause par son président, il conclut. « Elles étaient faites pour masquer la misère. » Ce n'est donc pas un hasard si le club angevin est toujours resté sous la barre de la quinzième place. Le club qui, à la trêve de Noël, voulait se stabiliser à ce niveau et se crédibiliser a raté ses cibles. Complètement. Jean-François CHARRIER. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Tout ça pour ça A Angers, l'avenir ressemble curieusement au passé. Le club avance parfois d'un pas. Puis recule de deux. L'actuel président du club angevin, Patrick Norbert, qui est pourtant le même depuis deux saisons (fait presque exceptionnel sur les bords de Maine) est arrivé lors de la montée en L2. Or, le Sco est maintenant redescendu en National. Cinq entraîneurs en deux ans, deux managers, une pléthore de joueurs qui arrivent qui repartent (39 utilisés cette saison), des relations très variables (c'est un euphémisme) avec les supporters, les bénévoles, certains joueurs, les sponsors et plus récemment avec le staff technique sans même parler des médias. Voilà pour la gestion globale du président du Sco. Même s'il apprend rapidement, il n'a pas su écouter, déléguer et même s'entourer. Il s'est donc fourvoyé à vouloir tout contrôler. Il n'a supporté ni la contradiction, ni la critique. Car... Qui a viré, comme un malpropre, à la veille de la reprise du championnat, le principal architecte de la montée en L2, Éric Guérit ? Qui a nommé manager général du club une connaissance soit-disant de plusieurs années qui lui avait été, en fait, présenté quelques semaines auparavant (Patrick Glanz) ? Qui a licencié ce dernier quelques mois après ? Qui a fait venir en catastrophe Jacky Bonnevay comme entraîneur en août 2003 pour lui retirer sa charge, après des semaines de bisbilles et de climat vicié, en janvier 2004 ? Qui a fait venir Noël Tosi pour s'en séparer en juin dernier, en le remplaçant par Roberto Morinini qui, à peine arrivé, était déjà sur la sellette dès juillet ? Qui a imposé son ami Mickaël Hanouna comme nouveau manager à l'intersaison dernière alors que celui-ci faisait déjà l'unanimité contre lui aussi bien au sein du club qu'auprès de toutes les institutions locales ? Pour évidemment le débarquer peu de temps après. Qui a effectué, en solitaire, la grande majorité d'un recrutement estival peu réussi ? Qui a déstabilisé Noël Tosi, fin janvier, en proposant son poste à Jean-Marc Nobilo qui, loyalement, l'a refusé ? Qui a nié, très offusqué, cette démarche ? Qui a sans cesse remis en cause les compétences de son entourage direct et même de l'encadrement médical au point de provoquer la démission d'un médecin bénévole écoeuré ? Qui a grignoté, depuis le match contre Reims, les prérogatives de l'équipe technique en exigeant un changement de schéma tactique et les titularisations de plusieurs éléments tout en bordurant, sans raisons majeures, plusieurs autres ? Qui a fait pression sur tous les entraîneurs pour imposer un joueur ? Qui s'est mis à dos pas mal de sponsors, qui posaient des questions critiques lors du raoût de fin de match après la défaite contre Le Havre, en posant le micro et en tournant le dos ? Qui, enfin, est l'auteur de dérapages verbaux (puis écrits) à répétition à l'encontre des journalistes locaux, notamment en public voici un mois et demi à la fin d'un match de la réserve angevine ? Qui a aussi montré, une fois de plus, son sens aïgu du dialogue en provoquant le mardi 10 mai une conférence de presse qui n'était qu'un monologue anti-médias de 25 minutes et qui a quitté la pièce à peine le dernier mot énoncé devant une assistance médusée par le surréalisme de la situation ? Tout comme l'était, d'ailleurs, celle de la fin du match contre Brest... Alors oui, c'est vrai, il faut se les poser, ces questions. Et en ajouter une. Qui est responsable de quoi... à Angers Sco ? Jean-François CHARRIER. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Stassin : « Nous n'avons pas eu de ligne de conduite » Le dernier capitaine du Sco, arrivé en novembre, fait le point sur une saison qui lui a laissé un goût étrange. Confiant dans les possibilités de l'équipe cet hiver, il explique que le naufrage d'Angers vient surtout d'un environnement trop pollué. « C'est une énorme désillusion. Quand on voit la qualité des individualités qui étaient là, nous ne devions pas finir à cette place. » Stéphane Stassin, qui a été ému par la chaude réaction du public lorsqu'il est sorti du terrain contre Châteauroux, a toujours été un adepte du collectif. Et de la stabilité. « Le foot, c'est un groupe formé des dirigeants, des joueurs, des entraîneurs. Ici, il y a eu trop de bouleversements. C'est pour cela que la symbiose n'est pas arrivée. » «Pas idéal pour être forts et sereins» Le Belge n'en finit pas d'être déçu. « J'étais persuadé que nous allions nous en tirer. Même si nous n'étions pas toujours dans les meilleures conditions. » Explications de texte. « Tous les joueurs ont besoin de repères. De petites habitudes. Or il y a eu de trop nombreux changements. Sur le terrain d'abord. Ensuite, on ne savait pas trop qui décidait. Cela engendrait des doutes, des flottements. En fait, nous avons souffert d'un manque de ligne de conduite. Après le match contre Le Mans, tout est parti alors dans tous les sens. Cette rencontre nous a faits mal. Car nous avons été, ce jour-là, transparents alors que nous jouions notre peau, tout simplement. Là, cela m'a fait peur. Ensuite, il y a eu un second tournant. Le match contre Le Havre. On en attendait tous beaucoup. Et nous avons été battus » Stéphane Stassin avait, auparavant, poussé juste après le derby de l'Ouest un grand coup de gueule. Il tomba malheureusement à plat. « Cette saison, à Angers ; il y a eu trop de non-dits. Ce n'était pas l'idéal pour être forts et sereins. A cause de ce climat malsain, les joueurs ont eu la peur de mal faire. Ils ont manqué de confiance. » Le milieu de terrain ne lance la pierre à personne. Il constate simplement les dégâts. Sans accuser. Parfois gêné. Les difficiles relations entre le président et son entraîneur d'alors ont coupé l'élan d'un groupe déjà fragilisé. « J'avais dit au président que nous avions besoin de la présence de Noël Tosi qui nous a toujours protégés et qui savait nous gonfler à bloc. » Problèmes relationnels mais aussi problèmes tactiques. Stassin ne se défile pas. « Nous avons réussi nos meilleurs résultats en 3-5-2. Nous avons changé ensuite. Mais il est difficile et délicat de s'y adapter très rapidement... » Un soupir et il reprend. « En foot, il y a vraiment besoin de routine. » Du côté de la Baumette, effectivement, elle ne planait pas au-dessus des têtes. Des joueurs comme lui, car il ne fut pas le seul, ont bien tenté de provoquer le déclic. En vain. La mécanique était, quelque part, fêlée. « Avant Grenoble, nous nous sommes réunis pour se prendre en mains. C'était déjà plus facile, car le groupe alors était restreint. » Mais là non plus, les vertus collectives du dialogue entre joueurs n'ont pas débouché sur un véritable concret. Et, malgré le sursaut devant Brest, le Sco s'est ensuite affalé. J.-F. C.Retourner vers « 2004-05 : 19° et relégué en National avec 38 pts »
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j'aimerais bien lire l'avis de ces 2 supporters merci 
djeman.. hier aussi un pote m'a dit que j'étais dans le "ouest france" mais je me suis pas vu du coup je l'ai insulté et ... quoi? on s'en fout ? ok.. 
