Dernier message de la page précédente :
L'industrie est une des extrémités du capitalisme, contemporaine de la seconde mondialisation (en gros, 1880-1920). Derrière le mot industrialisation (dérivé du latin industrius, soit à peu près ''zélé''), il faut observer les réalités humaines et non pas seulement des chiffres ou des pourcentages, même si cela semble renforcer à peu de frais le propos. L'industrie, c'est en effet l'école de l'abrutissement servile pour la masse des travailleurs qui y sont employés (ce n'est pas un hasard si le tourisme et les congés payés ont connu un fort accroissement concomitamment à ce processus économique). C'est aussi l'imposition du temps universel de la modernité, déconnecté de la nature entre autres (cf les 3/8 par exemple), et le règne de la standardisation (matérielle, intellectuelle), garante du statu quo social et économique.Des métiers dans l'industrie ? Quand on travaille à la chaîne, on est tout au plus détenteur d'une portion de savoir-faire d'un métier à part entière (soudeur, mécanicien), eu égard à la division du travail (Taylor, Ford...). L'industrie et son corollaire l'industrialisation sont en outre les témoignages du déracinement, consécutif à l'exode rural, une ''migration'' subie pour aller gagner des clopinettes, pour entre autres, commencer à bien dégueulasser la planète. Travailler dans l'industrie, c'est également jouir d'une espérance de vie parmi les plus basses de la société, doublée d'un accès à l'ascenseur social très incertain.
Bref, comment regretter cette période ou cette dynamique ?....Ah si, c'était mieux avant ! Et maintenant, y a plus de chômeurs qu'avant.