Fanch 49 a écrit :+1, même sur d'autre sujet certain juge avant de connaitre, ils ne savent pas mais en parles plus qu'il faudrait!!
normalement, en france, on est présumé innocent jusqu'au jugement, non?????
de plus, personnes n'étais sur les lieux pour affirmer les faits, on pas assez de preuve pour l'inculper de meutre!! on sait qu'il s'est servit des cartes, mais voilà, ca aurait pu etre le meurtrier qui lui aurait donné les cartes bleus afin de faire diversion, et l'inculper lui! qui sait?? et si ca ne serait pas la tente d'une des deux jeunes filles la commanditaires et la meutrière??? pourquoi pas???
ne prenez pas de décisions trop attives sur cette affaire comme toutes les autres, que ca soit supporter, divers, etc
Oui. La présomption d'innocence est un acquis important du droit français. Elle est appliquée dans des domaines de plus en plus réduits, à cause des procédures administratives et la loi Perben II, entre autres.
Je pense qu'un fugitif a nécessairement quelque chose à se reprocher. Un innocent arrêté pour rien se serait comporté plus calmement, ou aurait exprimé sa colère autrement. S'il est finalement acquitté, ce sera pour moi une surprise (ainsi que pour les familles), mais cet avis est strictement personnel. Je retire tout ce qui peux être choquant.
Pour la peine de mort, si elle était rétablie un jour, elle supposerait de nombreux garde-fous, tels que :
1) la réserver aux récidivistes ou criminels multiples (le risque d'erreurs est moins important)
2) qu'elle soit du seul ressort des cours d'assises statuant en appel et non des cours d'assises de première instance, pour que l'enquête soit réalisée deux fois (ce qui signifie qu'un criminel multi-récidiviste sensé ne fera pas appel
)
3) rendant un arrêt conforme au verdict de première instance, pour qu'on ne puisse pas taxer une cour de plus sévère que l'autre (la culpabilité est établie par les deux cours)
4) que ledit arrêt soit susceptible d'appel devant une cour spéciale, 3ème degré de juridiction qui n'existe pas actuellement, puis ensuite en cassation