Touriste a écrit :Je ne vais pas passer mon temps à casser, plutôt facilement d'ailleurs tant les errements du système sont flagrants, l'arbitrage vidéo après chaque match. J'en connais les enjeux. Je suis opposé à l'arbitrage vidéo dans le foot pour une question philosophique (c'est le bon jour). Qui pourrait être : "Peut-on accepter la défaite ?" Ou : "Perdre est-il catastrophique ?"
On a oublié qu'un résultat sportif ne pouvait être qu'aléatoire. Le foot, en particulier, n'est pas une science exacte. Pour les investisseurs, compte tenu des montants faramineux engagés, c'est devenu inacceptable. Ce sont eux qui ont poussé pour introduire la vidéo dans le foot, jusqu'à en modifier la nature. C'est une question de business. Rien d'autre.
Dans leur grande majorité, les supporters opposés à la vidéo relativisent la défaite. Pour ma part, que la France (ou le Sco, même si c'est dur...) perde un match sur une erreur d'arbitrage va me faire râler une demie journée. Et puis je vais passer à autre chose. C'est du sport, je m'en moque. Mon investissement n'est qu'affectif. Je maîtrise mes émotions. Sous cet angle, ajouté aux imperfections du système qui devrait être incontestable pour être crédible, l'arbitrage vidéo n'a aucun intérêt.
Tu as raison mais toi tu parles du temps où le foot était un sport comme tant d'autres. Il avait donc une valeur éducative, et parmi les leçons qu'il nous inculquait, comme ce devrait être le cas pour tous les sports. il y avait "apprendre à gérer l'injustice", ou "relativiser la défaite" comme tu dis, peu importe.
Aujourd'hui, surtout au niveau d'une Coupe du monde ou d'une Ligue des champions, c'est un business très lucratif (comme le Tour de France, les Internationaux de tennis, etc...) et par le biais de la télévision les spectateurs en sont un peu devenus les complices, à leur insu. En tout cas fini le coté ludique et éducatif de l'activité sportive.