Les médias parlent du SCO

Après un bon mois d'août, l'équipe de Paille s'écroule. Promu en janvier, Beaufreton évite la relégation en CFA en s'appuyant sur les jeunes.
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RNB
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Messagepar RNB » ven. 24 févr., 2006 7:28 am

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Actualité sportive
vendredi 24 février 2006
Football : René Guezille s'intéresse à la reprise du Sco

Rassurez-vous ! Si René Guezille accédait à la présidence du Sco, il n'a pas l'intention de faire adopter au maillot angevin, les couleurs de la casaque de son écurie, vert amande losangée de jaune paille. L'actuel actionnaire majoritaire du club angevin, Patrick Norbert, a fait part, auprès des milieux autorisés, de sa volonté de se retirer. Il mettrait donc en vente ses parts de la SASP du Sco. Il reste à savoir quel en sera le prix. L'Angevin René Guezille est intéressé.
Rien n'est fait, évidemment. Mais le défi le démange. Le pari le tente. Parce qu'il est Angevin, même s'il vit également dans la presqu'île de Rhuys (Morbihan) et qu'il aime le ballon. Il joua du temps de sa jeunesse à Rennes, il fut aussi durant une demi-douzaine d'années président de la section foot de la Vaillante (630 licenciés) dans les années 90. C'était une époque où cet homme d'affaires dynamique traçait les terrains, rue de la Chalouère, conduisait le minibus du club et allait négocier en Chine, lors de voyages professionnels, à des prix défiant toute concurrence les équipements de ses joueurs.

A 53 ans, René Guezille qui fonda puis vendit en 94 ADM, une société de bijoux fantaisie, leader européen du marché, travaille maintenant dans l'immobilier. Et s'il est arrivé récemment dans la lumière de l'actualité, il le doit à un autre de ses dadas, l'élevage de chevaux de course. Il est l'heureux propriétaire, en autres, du trotteur drivé par Jean-Michel Bazire, Kazire de Guez qui fut l'un des favoris du dernier Prix d'Amérique, où malheureusement, l'étalon se déroba.

Le Sco, René Guezille a bien failli en être l'un des dirigeants, avec son ami Michel Combat, au début de la présidence de Jacques Briant. Mais il y eut, à l'époque, une divergence de vues et les deux hommes se retirèrent. Ce qui n'empêcha pas ce proche de Paul Le Guen qui connaît beaucoup de footballeurs de haut niveau (par le biais des champs de courses) de suivre le parcours du club phare du Maine-et-Loire, même si celui-ci n'éclaire plus grand-chose. « Il est évident que c'est un challenge intéressant. Mais d'une part, il me faut d'abord prendre connaissance du dossier, étudier toutes les données comptables. D'autre part, il est certain que je n'entends pas partir tout seul dans cette aventure. Je me dois de consulter certains amis pour savoir s'ils veulent participer. Enfin, un soutien de la Mairie me paraît aussi primordial. »

S'il cherche des appuis locaux, René Guezille pourrait frapper à la porte de Raoul Monnier, le PDG de magasins du Système U, système qui est le sponsor maillot du Sco. Cet Érimûrois, à l'élégance so british, déjà actionnaire du club lorsque Pierre Abraham en était le président, a récemment laisser entendre qu'il n'aurait rien contre un retour mais, selon sa délicieuse formule, comme « sleeping partner. »

L'évolution du devenir du Sco pourrait donc s'accélérer prochainement. Au trot ou au galop, c'est à voir. Et après quatre saisons de direction parisienne et de turbulences indéniables, le club pourrait revenir dans des mains angevines. Ce que beaucoup, dans la région, souhaite.


Football : D'autres pistes existent également
Lorsqu'il est arrivé en juin 2003, le Sco venait d'accéder à la Ligue 2. Patrick Norbert avait alors acquis 74,83 % des actions pour une somme avoisinant les 270 000 €, l'industriel trélazéen B. Blot en détenant toujours 20 %, le reste étant aux mains de petits porteurs.

A l'heure actuelle, le club angevin est aux portes de la CFA. Mais, paradoxalement, l'actuel actionnaire majoritaire demande un dépôt de garantie de 500 000 € pour entamer les négociations sur un éventuel rachat. Il faut également savoir qu'actuellement, le Sco connaît des difficultés de trésorerie courante (100 à 150 000 €), essentiellement dues à un manque à gagner au niveau des recettes guichets. Tout cela ne décourage pas les possibles investisseurs. Plusieurs agents de joueurs ont déjà pris des contacts, certes souvent évanescents, avec la Municipalité. D'anciens Scoïstes aussi, soutenus financièrement par des partenaires, s'intéresseraient à l'affaire, mais sans avoir, à ce jour, déposé de dossiers. C'est le cas pour Najib Melhli, pour Éric Lecouvreur qui fut dirigeant à Poitiers, pour Pascal Grosbois qui entraîne actuellement au Moyen-Orient et qui bénéficierait d'un appui qatari. Il y a aussi la piste du jeune chef d'entreprise manceau W. B. qui travaille en duo avec Olivier Pickeu à la recherche d'un club. Enfin, Philippe Bodin qui fut un temps dans l'équipe Doucet et qui était déjà sur les rangs en juin dernier, reste également un postulant.

Sans oublier, bien sûr, la rumeur récurrente en Anjou sur le retour de Jean-Marc Guillou, d'autant plus que l'ancien international, figure mythique des belles années angevines, vient de quitter Beveren, le club belge dont il s'occupait ces dernières saisons. Certains, d'ailleurs, l'ont déjà associé à l'équipe dirigeante que monterait René Guezille, ce qui est allé vite en besogne. Mais les deux hommes ont de nombreux amis communs...
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Messagepar Tranquilou » sam. 25 févr., 2006 8:19 am

OF du samedi 25 février 2006
Cap au Sud, avec les moyens du bord

Larry Clavier (ici aux prises avec les Cannois Touré et Kadir lors du match aller) et ses coéquipiers angevins doivent s'attendre à une pression azuréenne d'entrée à la Bocca.

Sur les bords de la Méditérannée, l'équipe angevine, encore très handicapée, cherchera avant toute chose à limiter la casse. Pour ce faire, elle s'appuiera sur sa référence à l'extérieur, le match à Sannois-St-Gratien (1-1). En espérant revenir de la Côte d'Azur avec également un point.
Il ne faut pas s'y tromper. L'équipe angevine, à l'heure actuelle, doit apprendre la patience. Au stade de la Bocca, le Sco, encore diminé par les absences notamment de Weis, Obbadi, Boulila, Cygan, Randget, Vaugeois et Théréau, c'est-à-dire des éléments qui auraient pu être des pions essentiels sur l'échiquier, ne fera pas dans le festival. Les Angevins chercheront certainement, comme ils l'ont fait dans le Val d'Oise, à revenir avec un point. C'est un service minimum, mais ils n'ont guère d'autres possibilités à l'heure actuelle, d'autant plus que Filipovic et Garny sont suspendus.

Kipré forfait lui aussi

Chez les Cannois, qui sont indéniablement plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile (ils se sont imposés d'ailleurs lors du match aller à Jean-Bouin, 2-1), les protégés de Beaufreton évolueront sans doute très groupés, autour du trio d'expérience que constituent Cappone, Stassin et Sonnerat. « Nous nous attendons à une confrontation difficile. » estime Michel Troin, qui a succédé à Gérard Bernardet quasiment en même temps que s'est effectué le changement Paille-Beaufreton à Angers. « J'ai une formation qui est très jeune également. Nous sommes, je le pense sincèrement, en progression. Nous avons montré de la consistance à Toulon. »

Cela n'a pas permis, pour autant, aux Cannois d'arracher quelque chose dans le Var. Mais, à cinq longueurs du podium, ils sont toujours mathématiquement dans la course à l'accession. Ce qui, bien sûr, n'est plus le cas d'Angers qui a désormais un tout autre challenge à relever, celui de sa survie. Lors de sa prise de fonctions, Jean-Pascal Beaufreton avait avoué qu'il lui fallait trois rencontres pour mettre en place son collectif. L'heure est donc arrivée. « Malheureusement, relativise-t-il nous avons une équipe encore plus diminuée qu'à Sannois puisque Kipré m'a annoncé, hier soir, qu'il était malade. C'est une absence de plus. » Elle devra être compensée, celle-là comme les autres, par une grosse dose de solidarité. « Nous allons tout faire pour ramener un résultat, bien sûr. » lance encore l'entraîneur angevin. « Mais cela va être, à n'en pas douter, très délicat. Je demanderai donc à mes joueurs de l'envie, de la générosité et surtout de l'abnégation. »

Les Angevins, près de la Croisette, auront au moins peu de soucis à se faire au niveau de la construction du jeu. Ce qui n'est guère leur point fort. Ils devront donc avant tout se battre pour protéger l'accès du but de Cappone. Et tenter, ensuite, d'exploiter au mieux les éventuels contres. Un programme qui n'est guère alléchant mais, pour l'instant, le Sco fait avec les moyens du bord. Et ils ne sont pas haut de gamme.

J.-F. C.
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Messagepar Tranquilou » sam. 25 févr., 2006 8:24 am

NR du 25/02/06



L’infirmerie ne se vide qu’au compte goutte à la Baumette. Si bien que c’est encore une fois un groupe plutôt jeune qui va affronter, ce soir, une équipe méditerranéenne en piste pour les places d’honneur.

AS Cannes - Angers SCO

samedi, à 20 h

C’est sur toile de fond de nouveau remue-ménage présidentiel que Jean-Pascal Beaufreton a quitté, vendredi matin, la Baumette pour prendre le train en direction de Cannes avec seize joueurs, où ils sont arrivés vers 16 h 30. Mais ce ne sera certainement pas un festival sur la Croisette qui attendra les joueurs du SCO, nullement rassurés sur leur objectif de maintien et toujours décimés par les blessures.

Patrick Norbert, le président assez fantomatique d’une équipe de football en relative déconfiture, aurait fait savoir qu’il souhaiterait passer la main, le fait de se traîner dans le championnat de National n’étant pas étranger à ce dépit amoureux. De nouvelles turbulences en vue ? Ce n’est pas impossible, chaque saison amenant depuis pas mal d’années son lot de rebondissements. Mais bon. Il y a tout de même un match à disputer pour tenter de trouver un sursaut pour ne pas finir en CFA. Et au train où vont les choses…


Toujours en panne, les Angevins n’ont pu qu’obtenir le match nul, samedi dernier, à Jean-Bouin contre Bayonne. Sans compter le carton rouge écopé par Frédéric Garny, qui n’est donc pas du voyage à Cannes. Une pénible récidive puisque l’attaquant revenait de trois matches de suspension.



Que de blessés !

Avec ce nouveau coup dur, Jean-Pascal Beaufreton n’est toujours pas au bout de ses peines. Il devra miser, une nouvelle fois, sur la jeunesse d’un groupe en mal d’expérience pour essayer de ramener un petit point de la côte.

Outre Filipovic, lui aussi suspendu, le SCO devra se priver des services de Zahiri, Akouassaga, Moussi, Saleh et Baldé qui seront requis pour la CFA2, dimanche contre Vierzon. Il faudra aussi compter avec les absences de Rangdet, Vaugeois, N’Gom, Boulila, Lucas, Weis, Obbadi, Cygan, Bamba… Excusez du peu ! Quant à Théréau, mis à l’écart pendant une semaine à la suite d’une querelle à l’entraînement avec un coéquipier, il devrait réintégrer le groupe, mais pas avant la semaine prochaine.

Côté Cannes, l’envie est là, et bien là. Septième à cinq points du groupe de tête, la formation de Michel Troin ne désespère pas d’accrocher le wagon pour l’accession, en misant, elle aussi, sur la jeunesse de son effectif, mais pas pour les mêmes raisons que le SCO. Ici, c’est un choix délibéré : « Notre démarche est tournée vers l’avenir », explique le coach cannois, responsable du centre de formation avant d’occuper la fonction d’entraîneur.


M.P.


- Les groupes : AS Cannes : Carrat, Carteron, Gathuessi, Cerielo, Braizat, Ghilas, Touré, Kadir, Louvion, Salze, Saci, Verdier, Blayac. Entraîneur : Michel Troin.
Angers SCO : Cappone, Le Mener, Inkango, Chevalier, Bourgaud, El Hajjam, Kipré, Djellabi, Sourice, De Parseval, Sonnerat, Marien, Stassin, Clavier, Soumaré, Radigois. Entraîneur : Jean-Pascal Beaufreton.


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Messagepar Tranquilou » sam. 25 févr., 2006 8:58 am

Article OF du 25/02/06

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Messagepar Tranquilou » dim. 26 févr., 2006 8:25 am

Article de Dimanche OF du 26/02/06

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Messagepar Tranquilou » lun. 27 févr., 2006 9:19 am

La NR du 27/02/06


Karim Djellabi, l’ancien, et la classe biberon du SCO reviennent bredouille de la croisette. (Photo cor. NR, Michel Durigneux)

Le SCO mange son pain noir

Il a fallu un nouveau coup du sort pour que les Angevins, soudés et solidaires jusqu’à l’heure de jeu pour ramener un point de Cannes, s’enfoncent un peu plus dans le doute.

I l faut sauver l’essentiel commentait Jean-Pascal Beaufreton avant même que les deux équipes ne s’affrontent. Et actuellement, l’essentiel pour Angers se résume à récupérer au plus vite les nombreux blessés (Cygan, Boulila, Weis, Moussi…) pour retrouver une position moins inconfortable au classement.

Car il est clair que cette 18ème place, après 25 journées, fait un peu désordre pour une équipe qui fut leader pendant les troisièmes semaines du championnat. Alors il est évident que les circonstances atténuantes ne manquent pas aux partenaires de Stéphane Stassin qui en deviendrait presque fataliste après ce nouvel échec cannois.

« Notre équipe se décime après chaque semaine, aussi nous devons composer avec tout ça. Après cette défaite marquée par un but contre notre camp, on a vraiment l’impression que le sort s’acharne contre nous. On avait bien tenu jusque-là et puis il y a toujours ce petit truc qui fait la différence. C’est dommage car les jeunes s’étaient bien battus » regrettait le capitaine angevin.

Face aux Cannois, à la recherche de points précieux pour recoller au peloton de tête, le SCO d’Angers avait donc limité ses ambitions à un petit point. Pour cela, il suffisait de serrer les rangs et tenir jusqu’au coup de sifflet final. Les hommes de Beaufreton y étaient presque parvenus jusqu’à ce centre de Ghilas qui finissait sa course au fond des filets après avoir été détourné par Quentin De Percal dans ses propres filets (1-0, 60ème). Le jeune défenseur angevin est en train de vivre l’un de ses plus mauvais moments de sa carrière.

D’autant que les Cannois, jusque-là, incapables de trouver les solutions pour bousculer ce bloc angevin, retrouvaient un rythme plus soutenu. La rentrée de Ghilas en seconde période n’était pas étrangère à ce petit plus car après 45 minutes d’une tristesse affligeante, le match prenait enfin de la hauteur après le repos. Kadir décochait une première frappe un peu trop croisée (49ème) avant que n’arrive ce nouveau centre de Ghilas, parti sur le côté droit. Vous connaissez la suite…

Un coup de pouce bien involontaire qui donnait des ailes aux Cannois car Cappone devait changer ses appuis au dernier moment pour détourner un tir de Cériélo, légèrement détourné par Ghilas (64ème). Le gardien angevin sortait encore le grand jeu en déviant d’une claquette une tête lobée de Blayac (75ème).

Angers devait patienter jusqu’à la 93ème minute pour s’offrir une petite occasion de revenir au score, mais Carrat n’avait pas trop de mal à bloquer le coup franc de Sourice.

« Les joueurs ont fait le maximum et je ne peux rien leur reprocher. Encore une fois, cela se joue à pas grand-chose. Il faut juste se montrer plus rigoureux si on veut ramener un point de nos sorties » commentait simplement le coach du SCO d’Angers qui sait aussi que le plus difficile reste à venir, avant de pouvoir s’appuyer sur un groupe plus expérimenté.


Les équipes Cannes : Carrat - Cériélo, Carteron (cap.), Saze, Gathuessy - Touré, Louvion, Kadir (Bouabdallah, 81e), Braizat (Esparza, 87e) - Blayac, Saci (Ghilas, 46e). Entr. : M. Troin.
Angers : Cappone - Clavier, Sourice, De Parceval, Sonnerat - Bourgaud Siounandan (65e), Stassin (cap.), Djellabi - Soumaré - Radigois (Chevalier, 65e), Inkango. Entr. : J.-P. Beaufreton.

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Deuxième article de la NR Lundi 27 février 2006

Jean-Pascal Beaufreton : “ Ils ont fait le maximum ”


Le match s’est joué sur une malchance, un coup du sort à la soixantième minute. Un centre de Ghilas, et le malheureux De Parseval trompait son propre gardien Cappone.

Jusque-là, les Angevins avaient tant bien que mal résisté aux Cannois, mais ce but inscrit contre son camp témoigne une fois de plus de la fébrilité de l’équipe, même si on peut estimer qu’elle ne méritait probablement pas ce mauvais scénario. Une répétition du match aller, où Weis avait égalisé, mais lui aussi contre son camp, le 6 septembre dernier.

Jean-Pascal Beaufreton n’a pu que constater les dégâts, estimant que sa jeune troupe était somme toute bien mal récompensée de ses efforts, elle qui était parvenue au score de parité à la mi-temps. « Je leur ai dit de continuer ainsi, de rester bien en place, mais d’être un peu plus vigilants sur notre côté gauche, où il convenait de presser davantage le porteur du ballon. »

C’est sur ce même côté gauche qu’est venu le centre fatidique de Ghilas. Le point du match nul, qui était l’objectif avoué de l’entraîneur du SCO, s’envolait. Mais Jean-Pascal Beaufreton n’en veut pas pour autant à ses joueurs, en raison de l’inexpérience de beaucoup à ce niveau :

« Ils ont fait le maximum. Les jeunes avaient peur avant le match. Il reste qu’ils ont tout de même respecté les consignes. Je leur ai expliqué qu’ils faisaient une pige de huit jours ou un peu plus, ce qu’on verra plus tard. Cela ne veut pas dire que je me passerai d’eux. Je ne les oublie pas. »

Il est vrai qu’ils étaient trois joueurs du SCO à se trouver pour la première fois catapultés dans le championnat de National : Abdoulaye Soumaré (auteur d’un très bon match), Emmanuel Bourgaud et Nicolas Radigois.

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Messagepar manu49 » mar. 28 févr., 2006 8:01 am

Stassin : “ On ne mérite pas ça ” ( 28/02/2006 )

De retour de Cannes avec une défaite, le SCO s’enfonce un peu plus dans les profondeurs du classement. Stéphane Stassin, le capitaine, ne baisse pas les bras.

Pour la troisième semaine consécutive, le SCO d’Angers est dans la zone rouge. Après une défaite (1-0) samedi à Cannes et une victoire de Pau, un autre mal classé de National, à Bayonne (2-1), les Angevins pointent désormais à la 18ème place.


Comme si la longue liste des blessés ne suffisait pas à plomber le moral des troupes, le président Norbert aurait annoncé, il y a quelques jours, son intention de quitter le club. À croire qu’un sorcier vaudou a pris le SCO en grippe cette saison.

« On a vraiment l’impression que le sort s’acharne contre nous, commentait d’ailleurs hier, Stéphane Stassin, le capitaine. Depuis le début de la saison, nous montrons de bonnes choses, mais à chaque fois, ça se joue à très peu de chose, sur un détail. » Toujours en défaveur d’Angers. Comme samedi avec ce but de Quentin De Parseval contre son camp. « Il va bien falloir que la roue tourne. »

Sans chercher d’excuses à son équipe, le capitaine angevin croit réellement que le SCO mérite mieux. « Nous ne sommes pas à notre place. Depuis le début de l’année, nous n’avons jamais été franchement dominés, à part peut-être contre Sannois Saint-Gratien. Ce week-end, nous avons fait jeu égal avec Cannes. Ils avaient pourtant leur groupe type, et nous, l’équipe deux voire trois ». A force de défaites et de matchs nuls « l’équipe a peu à peu perdu confiance. »


“ Les jeunes ont beaucoup de talent ”


Que faire alors pour lui redonner cette confiance ? « Il faut absolument que nous réalisions un bon résultat ce week-end à domicile face à Vannes. J’y crois. Nous avons acquis une stabilité défensive. A nous de retrouver plus de jeu en attaque, de se créer des occasions et de marquer des buts. »

Motif de satisfaction pour le capitaine angevin : « Fred Garny et Cyril Théréau devraient faire leur retour, ce week-end, sur la pelouse de Jean-Bouin. Tous deux auront soif de vengeance et peuvent nous apporter beaucoup. »

Frédéric Garny reviendra de suspension après le carton rouge reçu face à Bayonne. Cyril Théréau devrait réintégrer un groupe dont il avait été mis à l’écart temporairement il y a deux semaines, « pour avoir manqué de respect au groupe », selon le coach Jean-Pascal Beaufreton.

Une chose est sûre : Stéphane Stassin croit encore aux chances du SCO de rester en National et fait confiance à la jeune génération. « Malgré les absences d’éléments comme Obbadi ou Boulila, qui nous pénalisent énormément, les jeunes joueurs donnent pleine satisfaction. Ils ont beaucoup de talent. Et sont très à l’écoute des plus anciens. Pour eux, ce n’est pas évident de rencontrer des joueurs qui ont très souvent l’expérience de la Ligue 2 et de la Ligue 1. »


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Messagepar Tranquilou » mer. 01 mars, 2006 8:27 am

Football / CFA 2article de la NR du 01/03/06

Malgré la bonne rentrée de Zahiri, le SCO a subi la loi de Vierzon. (Photo Michel Durigneux)

Vierzon cueille Angers à froid coup sur coup
( 27/02/2006 )
Les Vierzonnais ont su profiter des faiblesses des Angevins en défense pour s’imposer en deuxième mi-temps. Aucune excuse pour la réserve du SCO.

Angers SCO (b) : 0 Vierzon : 2


20ème minute. Dumontant centre pour G’Bizie dans la surface de Vierzon. Main flagrante d’un défenseur, sanction. Dumontant s’en charge. A côté. L’arbitre fait retirer le penalty, que le même tireur manque à nouveau. La réserve du SCO d’Angers ne s’en remettra pas.

Avec une défense souvent à la rue, elle encaissera deux buts coup sur coup en deuxième période. « Aucune excuse », dira l’entraîneur Kerhuiel dans les vestiaires, totalement dépité.

Les Angevins avaient pourtant bien débuté la rencontre dans un stade du Lac-de-Maine traversé de rafales glacées, par une belle frappe des 18 m de Dumontant (12ème) qui permettait à Borderioux de se réchauffer les gants. Brunel répliquait deux minutes plus tard par une tête au-dessus de la barre. Les Angevins poussaient, sans résultat, jusqu’à la fameuse 20ème minute. Ils auront de quoi s’en vouloir par la suite, les visiteurs s’enhardissant au fil des minutes.


“ Rater deux fois un penalty
il faut le faire ”


Ce fut de part et d’autre Farhan qui héritait d’un bon ballon à l’entrée de la surface angevine, dont la frappe enroulée manquait sa cible (34ème), puis G’Bizie (40ème), qui tirait de loin sans plus de succès. On reprenait le chemin des vestiaires sur ce score nul et vierge.

Le coach berrichon avait bien vu l’affaire, constatant le mauvais positionnement des défenseurs locaux. « Au début, nous cherchions surtout à ne pas prendre de but, mais ensuite j’ai vu qu’il y avait des choses à tenter. » Les attaquants vierzonnais ont reçu le message cinq sur cinq. D’abord une frappe sèche de Lafond (47ème) repoussée de réflexe par Guegin en guise d’avertissement, puis le dribble gagnant de Farhan, profitant d’une mésentente entre les deux défenseurs angevins pour inscrire le premier but (53ème).

Et le SCO n’était pas au bout de ses déboires puisque deux minutes plus tard, c’était re-belote : parti du milieu de terrain sans être pris en chasse, le même Farhan allait tromper le plus tranquillement du monde le gardien local. Deux buts dans la musette, la messe était pratiquement dite, et le reste fut du domaine de l’anecdote. Les Berrichons parvenaient sans trop de problème à contenir les derniers assauts adverses, et quittaient la pelouse avec un large sourire.

De l’autre côté, c’était la soupe à la grimace : « Aucune excuse, les joueurs n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Après une mi-temps correcte, nous avons totalement déjoué. Rater deux fois un penalty, il faut le faire. »

Mohamed Farhan, frère du buteur, craignait quelque peu ce déplacement à Angers, ne cache pas sa satisfaction : « On avait à cœur en deuxième période d’aller le plus vite possible vers l’avant, cela s’est avéré payant. Nous avons même eu deux ou trois situations qui auraient pu nous sourire en première mi-temps. La clé était dans l’axe. »


M.P.

Les équipes Angers : Gueguin, Akouassaga (Goisnard, 63e), Perrault, G’Bizie, Vespuce, Saleh, Kipré, Baldé, Dumontant (Gilbert, 54e), Zahiri, Moussi (Même, 46e).
Vierzon : Borderioux, F. Michou, Massart, Cessedzina, Lafond, Duarte, Atila, S. Michou (Beguin, 77e), Thelineau, Farhan (Smail, 86e), Brunel.


La fiche technique Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Queyret.
Buts : Farhan (53e et 55e), pour Vierzon.
Avertissements : Zahiri, Moussi à Angers. Massart à Vierzon.


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Messagepar Tranquilou » mer. 01 mars, 2006 10:24 am

psychosco a écrit

Dans le CO du 28/02 il y a un petit article sur les compte du sco en 2003-2004 et 2005.


Oui, le CO s'est inspiré des comptes de la DNCG. Pour plus amples renseignements et certains sont intéressants, tu vas sur :

Pour les comptes 2004/2005 à partir de la page 33/88

http://www.footpro.fr/TELECHARGEMENT/DNCG_230206_1.pdf

et pour les comptes 2003/2004 sur et à partir de la page 25/70 :

http://www.footpro.fr/dncg/pdf/DNCG_2003-2004.pdf

Voila, bonne lecture.
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Messagepar Tranquilou » jeu. 02 mars, 2006 8:24 am

Les places pour SCO - Vannes

La NR du ( 02/03/2006 )

Samedi 4 mars, à l’occasion de la 26e journée du championnat de National, Angers SCO recevra l’équipe de Vannes. Location aux guichets du stade le vendredi...

Samedi 4 mars, à l’occasion de la 26ème journée du championnat de National, Angers SCO recevra l’équipe de Vannes.

Location aux guichets du stade le vendredi 3 mars, de 18 h à 19 h, ouverture des guichets à 19 h le soir du match, ouverture des portes à 19 h. Prix des places : 20 € (présidentielle), 11 € (première Jean Bouin), 15 € (honneur Saint Léonard), 7 € (basse Saint-Léonard), 4 € (populaire Colombier). Demi-tarif pour les enfants de moins de 10 ans sur les places assises, les jeunes de 10 à 16 ans.

Par ailleurs, une opération commune de promotion aura lieu entre le club de handball d’Angers-Noyant et le club d’Angers SCO le samedi 18 mars. Permanences au siège d’Angers SCO (42, promenade de la Baumette à Angers, tél. 02.41.24.17.00) le lundi 6 mars de 16 h à 19 h.

Permanences pour Angers-Noyant à l’office municipal des sports (5, rue Guérin à Angers, tél. 02.41.43.90.99) jeudi 2 mars de 14 h à 19 h. Permanences au guichet du stade Jean-Bouin (boulevard de Coubertin à Angers) le vendredi 3 mars de 18 h à 19 h et le samedi 4 mars de 19 h à 20 h.


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Messagepar jourdesco » sam. 04 mars, 2006 8:54 am

Ouest-France samedi 4 mars 2006
Football : Une éclaircie dans la grisaille est espérée

Avec les retour de Cyril Théréau et de Mounir Obbadi, les Angevins devraient avoir une autre tenue offensive et un meilleur point d'ancrage en attaque. Il reste cependant à le prouver devant les Morbihannais.

Les Angevins, qui n'ont plus remporté un match depuis le début décembre et la victoire face à Raon l'Étape (2-1), s'attendent encore à une opposition difficile en affrontant des Morbihannais toujours en course pour l'accession. Le seul point positif au Sco est le retour en compétition de plusieurs éléments d'expérience.
Il y avait Cappone et Stassin. Il y aura en plus Filipovic, Garny, Obbadi et Théréau. Plus Boulila sur le banc. Pour affronter les Vannetais, Angers va retrouver un visage un peu plus conforme après avoir vécu une cure de jeunisme forcée. « C'est un peu plus rassurant, en effet. » commente laconiquement Jean-Pascal Beaufreton. « Même si les jeunes ont parfaitement répondu à mon attente, c'est encourageant de pouvoir compter sur des cadres, des plus anciens. » L'entraîneur angevin peut, de plus, avec les retours de certains blessés, faire mieux jouer la concurrence. « Et puis, je vais pouvoir mettre les joueurs devant leurs responsabilités. Car nous sommes tout de même dans l'urgence. » Il lui reste donc maintenant à réussir l'amalgame entre toutes ces composantes. Car son équipe, diminuée donc au possible, piétine et piétine. « Depuis quatre rencontres, je n'ai jamais pu aligner deux fois la même formation. Pour la première fois, j'ai le choix. Nous devons donc tout d'abord retrouver un groupe. Tout le monde, je crois, à l'entraînement y met du sien. Il y a donc de l'envie. De la gnac. Les joueurs qui reviennent, veulent, eux aussi, se montrer. »

Le technicien angevin ne fait pas pour autant dans l'euphorie totale. Ce n'est d'ailleurs pas son genre. « Je n'oublie pas que, devant cette formation bretonne qui ne lâche rien, qui est dans une dynamique positive, nous ne sommes que convalescents. Même si nous avons tous à l'esprit que nous devons, bien sûr, prendre des points au plus vite. »

C'est un impératif, une nécessité, une condition sine qua none pour sauver ce qui peut encore l'être. « Nous ne sommes pas des faire-valoir. » conclut Jean-Pascal Beaufreton. A ses joueurs de le montrer, avec ce léger frémissement à l'entraînement, cette semaine. Car Vannes, à Jean-Bouin, n'aura rien d'une plaisanterie. A l'extérieur, en 13 rencontres, les Morbihannais en sont à 3 victoires et 5 nuls. Ce qui n'est pas rien. Et cela leur a donné de la sérénité. «Nous sommes dans un bon état d'esprit, car nous avions la hantise de rencontrer les équipes de bas de tableau en ne disposant que d'une marge réduite. Là, ce n'est plus le cas, 10 points nous séparent du premier relégable, 11 du Sco.» confie leur entraîneur Stéphane Le Mignan qui n'oublie pas, non plus, que le Voc reste sur un revers à Nîmes. « Là-bas, nous avions été trop timorés. Nous avons analysé nos lacunes et les avons travaillées. Nous devrons nous servir de cette défaite pour faire un bon résultat à Angers.»

C'est tout simple, en effet, lorsque l'équipe est bien placée. C'est compliqué, très compliqué, Beaufreton ne dira pas le contraire, lorsque l'équipe est enlisée.
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Messagepar RNB » sam. 11 mars, 2006 9:31 am

Ouest-France
Football : Dans le Gard, surtout éviter les écarts
National : Nîmes - Angers, samedi (20 h) stade des Costières

Stéphane Boulila, ici sous les yeux d'un autre revenant Mounir Obbadi, devrait être titulaire, ce soir, aux Costières. L'équipe angevine compte sur leur expérience.

Au chômage technique samedi dernier, les Angevins ont peaufiné leur préparation en effectuant une opposition contre le Foyer Trélazé mardi dernier (victoire 2-0). Ils se sont embarqués pour Nîmes, un peu plus rassurés, puisque Garny, Obbadi, Boulila, Théréau et Filipovic sont du voyage. Les apports de ces joueurs d'expérience peuvent, en effet, changer un peu la donne, dans un débat où le Sco devra rester compatc.
Face à une formation nîmoise qui peut encore entretenir un petit espoir pour l'accession, les Angevins ne s'attendent pas à une partie de plaisir. Cela n'a jamais été le cas, d'ailleurs, pour le Sco aux Costières. « Ce sera un adversaire coriace. J'ai vu les Gardois contre Sannois-Saint-Gratien. Ils m'ont impressionné. » lance en préambule Jean-Pascal Beaufreton. « Ils ont beaucoup d'impact athlétique avec notamment Dussart et Alicarte, ils marquent souvent en fin de rencontre sur coups de pied arrêtés et, enfin, ils ont des qualités offensives avec Beyrac et Colloredo. » Bref, Nîmes fait dans le solide actuellement et reste sur trois victoires consécutives à domicile.

Si tous les clignotants sont donc passés au vert dans le Sud, ils restent au rouge dans l'Ouest. Car le Sco n'a guère de repères, même s'il peut compter sur les retours de quelques éléments expérimentés. « J'espère qu'il y aura un nouveau souffle. En tous les cas, il y a eu un plus au niveau tonique à l'entraînement. » Ce qui n'empêche pas le technicien angevin de se poser des questions, surtout sur le choix du schéma tactique. « Nous avons, en effet, tenter d'autres choses cette semaine. Je suis attaché au 4-4-2, mais nous avons du mal, avec cette option, à nous procurer des occasions. J'ai donc cherché un autre équilibre. Mais cela n'a pas vraiment fonctionné. Mais, au-delà de tout cela, il est nécessaire que les joueurs ne se contentent pas de rester figer dans leur ligne de départ. En clair, il faut que cela vive. » Et donc, que les joueurs dépassent leurs fonctions de base. Ce qui est plus simple à dire qu'à faire, car un ingrédient primordial leur manque encore, la confiance. « C'est tout-à-fait juste. » admet Beaufreton. « Et nous ne pourrons en acquérir qu'en engrangeant des points. Même si c'est un par un. »

Un point justement à Nîmes, l'entraîneur angevin ne cracherait pas dessus. En s'appuyant paradoxalement sur les jeunes qui forment pour l'instant la défense. « Nous sommes assez cohérents lorsque nous n'avons pas le ballon. Beaucoup moins quand il est en notre possession. C'est là que nous devons progresser le plus. » Le secteur offensif est celui qui enregistrera le plus de changements puisqu'Obbadi, Garny et Boulila et peut-être Théréau devraient être présents dès le début du match. Voilà qui devrait tout de même donner une meilleure assise technique aux Angevins. Mais ce n'est pas non plus, cela s'est déjà vérifié, une assurance tous risques.


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Messagepar Clem92 » dim. 12 mars, 2006 1:40 pm

Ouest-France:

Angers n'a pas volé sa victoire
NATIONAL. Nîmes - Angers: 1-2. Les Angevins ont remporté dans le Gard leur première victoire de l'année 2006

L'ambition des crocos, en début de partie était de chercher haut son adversaire et de mettre sous pression sa juvénile défense. Mais rien de tout cela n'arrivait. Angers était bien en place, s'attachait à bien bloquer les couloirs d'où le danger nîmois pouvait venir et jouer crânement sa chance même si son jeu vers l'avant n'était pas assez inspiré et incisif pour inquieter Duchesne. À la reprise le jackpot tombait. Le coup franc concédé par Horjak était attrapé par Garny au deuxième poteau, dont le tir contré par Rabuel était juste ralenti par Duchesne (0-1 46'). Un but qui désttabilisait un peu plus les Gardois. Et quand une transversale rebondissait devant Benhamou et le lobait,Obbadi n'avait plus qu'a se positionner pour trouver l'intérieur de Duchesne (0-2, 62'). La réduction immédiate de Dahou, un tir sec après un décalage de Beyrac (1-2, 63') n'étaient qu'un sursaut. Nîmes lancait 2 attaquant de plus. Des espaces énormes se libéraient et Angers vouyait des boulevards s'ouvrir. Stassin et ses partenaires auraient pu le payer cher, les poussées nîmoises, désordonnées et les corners qui se multipliaient (7 en 2e période) amenant des balles d'égalisation. La plus nette, un ballon en retrait de Dahou repris par Deyrac, était renvoyée du pied par Cappone. On jouait alors les arrêts de jeu. Cette victoire-là, Angers avait sû aller la chercher.

Nîmes - Angers: 1-2 (0-0)
Arbitre:
Mr.bien 5085 spectateurs.
BUTS. Nîmes: Dahou (63'). Angers: Garny (46'), Obbadi (62').
[b]Avertissements.[b] Nîmes: Colloredo 34', Alicarte 56', Benhamou 67'
Angers: Filipovic 29', Cappone 64', Sourice 73', Boulila 80'
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Messagepar tiopépé » ven. 17 mars, 2006 8:06 am

article du ouest france du 17 mars 2006
Football : Olivier Kasso, footballeur, pas violeur

Sous les couleurs du Sco, la saison dernière, Olivier Kasso a joué 143 minutes. Sa dernière apparition remonte au 1er octobre 2004, lorsque les Angevins avaient affronté Clermont-Ferrand à Jean-Bouin. Il avait été titulaire une fois, contre Montpellier (notre photo). Il a 21 ans, revient de loin. Arrêté par la police angevine le 27 septembre 2005, alors qu'il avait mis fin à son contrat le liant à Angers Sco, Olivier Kasso apprend qu'il est accusé de viol sur une jeune femme, en Belgique. Il a été condamné par défaut à trois ans de prison par la justice belge, en janvier 2005. Emprisonné pour rien, il a finalement été innocenté, mardi matin, par le tribunal de Termonde.
Une information parmi des milliers d'autres, dans le journal, ce matin du 1er octobre 2005 : « Condamné pour un viol en Belgique, le 11 janvier, un ancien footballeur d'Angers Sco a été arrêté par les policiers angevins. Il était en fuite, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen. La justice belge lui avait infligé trois ans de prison ferme « pour un viol particulièrement brutal » commis sur une jeune femme majeure rencontrée en juillet 2003. Les faits s'étaient produits alors que le footballeur jouait au club de Lokeren (D1 belge). »

Ce matin-là, Olivier Kasso dormait. Il n'était plus sous contrat avec Angers Sco à cause d'un litige entre le président et son agent. Le club venait de descendre en National quelques semaines plus tôt. Lui ne savait pas trop où il allait. Il dit : « Je n'ai rien compris de ce qui se passait. Quand on m'a expliqué pourquoi on m'arrêtait, le ciel m'est tombé sur la tête. J'apprends que j'ai violé une jeune femme... Que j'ai été condamné par défaut à trois ans de prison... Que je suis en fuite... C'était invraisemblable. » Il passe deux nuits à la maison d'arrêt d'Angers, est extradé dans la foulée dans une prison belge, à Termonde, au carrefour des routes d'Anvers, de Bruxelles et de Gand. Sa famille vit en Afrique. Il possède la double nationalité ivoirienne et guinéenne. Seule sa soeur, Nathalie, vit en France.

« En plus, je suis Noir »

Il dit : « En plus, je suis Noir. » Il vous explique qu'à Lokeren, club de Division 1 dans lequel il évolua lors de la saison 2002-2003, prêté par le club du Satellite de Guinée, « tous les Noirs étaient régulièrement sifflés, sans cesse injuriés ». Il craint terriblement le racisme. Il dit : « Personne ne voulait me trouver un avocat. » C'est sa soeur qui remue le ciel et la terre du Plat pays pour lui en trouver un. Ce sera Maître Karen Van Belle. Elle dit : « Quand j'ai vu le dossier, je savais que l'accusation ne tenait pas. » En attendant les premières plaidoiries, les jours en prison sont interminables. « Je n'avais plus goût à rien. Je n'avais plus faim. Je ne dormais plus. Ça m'a beaucoup bougé moralement. »

D'autant plus qu'en signant à Lokeren, il débarquait pour la première fois en Europe. Et puis, comme il dit : « Ce n'était pas une simple histoire de bagarre, c'était un viol. »

A Lokeren, Olivier logeait dans un F3 bien éclairé, au premier étage d'un immeuble modeste. La jeune femme qui l'accuse était sa voisine de palier. Il ne l'avait jamais croisée, jamais entretenu une quelconque relation avec elle. La première fois qu'il la voit, c'est lors du procès, le mardi 25 octobre 2005. Confrontation. Elle affirme qu'elle n'a jamais eu affaire avec le jeune homme, dit que son violeur était beaucoup plus petit, qu'il n'avait pas la même coupe de cheveux. Karen prouve qu'au moment des faits, Olivier était en France. Le procureur du Roi de Termonde, Christian Du Four, annule le premier jugement par défaut. Il est laissé libre de ses mouvements sans contrôle judiciaire, mais doit rester à disposition de la justice belge.

Exilé à Dubaï

Olivier Kasso voit le bout du tunnel. Il part se réfugier à Paris, chez sa copine, en Seine-Saint-Denis (93), pour se reconstruire. Il dit : « Pour elle aussi, ç'a été difficile, d'autant plus qu'on ne s'est connus qu'après mon passage en Belgique. Mais très vite, elle a cru en moi. » Il s'exile ensuite à Dubaï, joue quelques rencontres avec le club de Khaleej (Division 1). Il marque des buts.

Le 31 janvier, nouvelles plaidoiries. Le jugement définitif est rendu mardi dernier, au matin. L'innocent est innocenté. Le violeur, lui, court toujours. Depuis ? « Ça va mieux, dit Olivier. Mon entourage a été extraordinaire. Mais le plus important, c'est que cette réputation qui me colle à la peau disparaisse. Je suis bien dans ma tête, je veux vivre à fond, ne penser qu'au football. » Il est rentré à Paris. La ville est belle. La vie est moins moche.


Mathieu COUREAU.
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Messagepar tiopépé » sam. 18 mars, 2006 6:48 am


Actualité sportive
samedi 18 mars 2006
Football : Ne plus jouer les intermittents du spectacle

Après une victoire assez inattendue à Nîmes (2-1), les Angevins retrouvent ce soir une autre formation sudiste, bien placée au classement. Il s'agira pour le Sco de confirmer l'embellie entrevue dans le Gard. Et aussi de trouver une meilleure cohérence à domicile. Ce que les hommes de Beaufreton ne laissent, pour l'instant, que percevoir, mais par bribes.
Un renouveau ? C'est à voir. Ou tout du moins, c'est à confirmer. Si la venue de Toulon, en fin d'après-midi, se traduisait par une nouvelle victoire, il serait possible alors de parler d'un début de série pour le Sco. L'équipe angevine en a bien besoin. Elle ne s'est toujours pas imposée à domicile depuis la prise de fonction de Jean-Pascal Beaufreton. Elle a enregistré avec bonheur le retour de certains cadres. Et le coup d'accélérateur dans le Gard ne doit pas rester sans lendemain, car Angers joue toujours pour sa survie. « A l'extérieur, je sais que nous pouvons ramener des points. » estime l'entraîneur angevin. « A domicile, lorsque nous devons faire le jeu, c'est moins évident. Il y a pour l'instant des séquences intéressantes au cours des matches, mais sans continuité. »

Ce sera donc la recherche principale. « Avec les retours de joueurs comme Obbadi, Boulila, Garny, les autres se sentent plus forts. Car avec eux, il est possible de marquer à n'importe quel moment. On peut subir mais cela peut aller très vite dans l'autre sens. » lance encore Beaufreton. Angers au potentiel indéniable mais si souvent dispersé, doit donc se regrouper. « Jouer Toulon, poursuit le technicien, ce sera compliqué. Nous sommes convalescents. Cet adversaire prend très peu de buts et l'emporte souvent 1-0. Les Varois sont très bien organisés avec un gros collectif. Il y a, de plus, de la générosité. »

Stassin et Boulila présents

Il y a aussi quelques individualités à surveiller de près comme N'Dri, Noto ou l'ex-Nancéien Rambo capable, à lui tout seul, de mettre une belle pagaille. Toulon, en effet, est réaliste. Les Angevins le savent, eux qui avaient dominé le match aller, s'étaient procurés les meilleures occasions, avaient aussi manqué un penalty, mais étaient rentrés avec une défaite par la plus courte marge. « Face à eux, on ne doit pas faire n'importe quoi. » ajoute encore un Beaufreton plutôt soulagé hier soir puisqu'il pourra compter sur les services de son capitaine Stéphane Stassin, pourtant touché à un genou. Le Belge est dans une spirale ascendante et fut l'un des hommes forts à Nîmes. Autre incertitude levée. Celle de Boulila, lui aussi touché à un genou. Il sera présent face aux Toulonnais. Et il est vraisemblable que l'entraîneur angevin aligne la même formation de départ que la semaine passée. Pour le même résultat ? « Ca, je n'en sais rien. Je le souhaite. Mais nous devons, avec un point ou trois, avancer mathématiquement. C'est cela le plus important. » Personne ne dira le contraire.

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Messagepar Tranquilou » lun. 20 mars, 2006 9:36 am

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Messagepar Tranquilou » lun. 20 mars, 2006 9:43 am

OF du 20 mars 06

Articles concernant CFA2 et 18 ans

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Messagepar jourdesco » mar. 21 mars, 2006 7:19 am

Article OF:
mardi 21 mars 2006
TÈlex : Jeanneteau remercié par Angers Sco
Football


Directeur administratif et financier du club angevin depuis le 1er décembre 2003, Philippe Jeanneteau, qui a assumé ses fonctions jusqu'au match de samedi dernier contre Toulon, ne fait plus partie du Sco. Il a été licencié pour raison économique. Il était arrivé dans le club phare du Maine-etLoire à une époque où l'actionnaire majoritaire entendait s'appuyer sur des hommes du cru (après une expérience malheureuse avec Glanz comme manager général).

Ce qui était le cas de Philippe Jeanneteau qui était auparavant expert-comptable dans un cabinet angevin et qui fut aussi une figure du football départemental, ayant été notamment joueur d'Ingrandes puis entraîneur à Champtocé. Durant les 27 mois passés au siège, promenade de la Baumette, Jeanneteau aura donc vu passer 6 entraîneurs (Bonnevay, Tosi, Morinini, Tosi encore, Paille et Beaufreton), et un président délégué, Jean-René Toumelin. Dans l'équipe dirigeante (directe) du Sco, il ne reste donc plus que le président et le directeur sportif, Jacques Filnambu.
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Messagepar jourdesco » ven. 24 mars, 2006 8:04 am

Article OF:
Football : La lutte pour le maintien est ouverte

A l'aller, les Cherbourgeois (ici Bleusez derrière Garny) avaient dû s'incliner sur le terrain des Angevins (2-1) après une erreur défensive. Samedi, il ne faudra pas se contenter de faire le jeu. Les protégés d'Hervé Renard doivent impérativement prendre des points dans la bagarre pour le maintien.

Plus question de songer à décrocher une place d'honneur. Après huit matches consécutifs sans victoire, Cherbourg (13e, 33 points) débute sa série de duels contre les mal classés. Alors qu'il reste 10 journées de championnat, les protégés d'Hervé Renard devront s'attacher à prendre trois face à Angers (17e, 29 points) samedi soir. La lutte pour le maintien est bel et bien ouverte.
Les Cherbourgeois entreront samedi soir dans la dernière ligne droite du championnat. Et après 28 journées, le constat est assez simple à dresser, tout du moins sur le plan comptable : 6 matches gagnés, 15 nuls (le record pour l'instant cette année) et 7 défaites pour un cumul de 33 points. Résultat : une 13e place qui ne permet plus, sauf un véritable retournement de situation, de caresser l'espoir de décrocher une place d'honneur. À dix journées du terme de la saison, les Cherbourgeois n'ont désormais autre chose en tête que le maintien. Leurs futurs adversaires aussi. D'ici à la fin du championnat, les Manchots seront en effet opposés aux sept formations qui figurent derrière eux au classement. À commencer par Angers samedi soir. « Nous arrivons à un moment de la saison où deux championnats se dessinent, confirme Hervé Renard, le tacticien nord-contentinois. L'un pour l'accession, l'autre dans lequel les dix derniers vont se battre pour ne pas descendre. On ne peut pas dire que le 10e avec 37 points (N.D.L.R. : Raon-l'Étape) est déjà sauvé. »

À l'aube de cette dernière ligne droite, Hervé Renard préfère cependant rester serein. D'abord parce que le nul obtenu par ses joueurs le week-end dernier sur le terrain de Boulogne-sur-Mer constitue un bon point de gagner. Ensuite parce que « nous aurons la chance de recevoir cinq équipes qui sont derrière nous, ajoute le coach. À ce jour, nous avons toutes les cartes en main pour ne pas nous faire peur. Ce n'est pas négligeable. Maintenant, faut-il encore être à la hauteur et gagner chez soi ». Il est vrai que le salut des Manchots passera d'abord par leur capacité à enfin enregistrer un succès après huit matches sans victoire. Depuis le 21 janvier, ils ont cumulé 5 nuls et 3 défaites pour n'engranger que 5 points sur un total de 24. Un butin bien maigre pour atteindre l'objectif des 45 points, synonyme de maintien, défini par Hervé Renard lors de la trêve hivernale. « Il nous faut maintenant 12 points pour y parvenir. Cela ne me paraît pas insurmontable. »

La réponse est désormais entre les pieds des Cherbourgeois et plus particulièrement de la ligne offensive, qui a bien du mal à se débarrasser de son manque d'efficacité (seulement 3 buts inscrits sur les six dernières rencontres). « Il sera important de l'emporter face à Angers. Nous avons en plus cette frustration du match aller durant lequel nous nous étions inclinés (2-1) sur une erreur, après avoir réalisé un bon match. » Samedi, il ne faudra pas se contenter de laisser une belle impression.


Benoît LASCOUX.
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Messagepar Tranquilou » ven. 24 mars, 2006 11:58 am

scoinho
a écrit

Code : Tout sélectionner

As tu l article de ce jour du courrier de l ouest tranquilou?


Excuse-moi Scoinho, mais je n'avais pas vu ton message.
Pour te répondre, je ne prends pas le CO, mais OF. En ce moment, Jourdesco se lève plus tôt que moi pour insérer les articles. :lol:
Il serait cool, que celles ou ceux qui sont abonnés au CO, insèrent, plus souvent les articles. Aujourd'hui, notamment, il semble y en avoir un, qui parle de reprise du SCO (voir post Lacouture dans la rubrique " Reprise du sco"), qui semble intéressant. Il faut se mobiliser pour faire pression (c'est à la mode actuellement) sur Lacouture pour qu'il le post :lol:
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Messagepar Sandrine » ven. 24 mars, 2006 1:00 pm

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Messagepar lacouture.49 » ven. 24 mars, 2006 1:02 pm

j'ai trouvé sur foot nat , le OF DE CHERBOURG


Football : Angers est toujours en ordre dispersé
National : Cherbourg - Angers (samedi, 20 h)

Lors du match aller, les Angevins, avec ici leur capitaine Stassin, s'étaient imposés de justesse (2-1) grâce à un but de Vaugeois (86') après une égalisation signée Cissé (82').

Depuis le changement d'entraîneur intervenu fin janvier (Beaufreton a remplacé Paille), le club angevin fait toujours du surplace. Englué dans le bas de tableau, malgré un sursaut à Nîmes (victoire 2-1) voici 15 jours, le Sco n'arrive pas à se trouver un style collectif, même s'il semble plus à l'aise à l'extérieur.
L'automne a été morose, l'hiver a été glacial en Anjou. Tout du moins du côté de la Baumette, le centre d'entraînement du Sco. Les dérapages ont succédé aux contresens. Et le club angevin, qui comptait dans un premier temps, remonter au plus vite en Ligue 2, est aux portes de la relégation. Cette glissade continue a donc coûté son poste à Stéphane Paille, évincé après une défaite à Tours (0-1) et remplacé par l'un de ses adjoints, Jean-Pascal Beaufreton. Son arrivée n'a pas encore changé grand-chose, si l'on excepte l'épiphénomène gardois avec un succès inattendu aux Costières à Nîmes, voici 15 jours.

Il faut dire, qu'ancien ou nouvel entraîneur, le Sco a été pris par une cascade de blessures qui ont parfois envoyé plus de 15 titulaires potentiels à l'infirmerie. Il y a donc eu une cure de jeunisme forcée qui n'a pas été, malgré la bonne volonté des pousses propulsées en première, synonyme d'un collectif particulièrement affiné. « Depuis que je suis en fonction, notait d'ailleurs Jean-Pascal Beaufreton, je n'ai jamais pu aligner deux fois la même formation. Les cadres commencent à revenir. C'est un peu plus rassurant. »

Retours

Des mots prononcés voici quelque temps. Les cadres, c'est-à-dire Filipovic, Garny, Obbadi, Théréau et Boulila étaient bien là, contre Toulon, samedi dernier. Sans pouvoir empêcher la défaite. « Nous manquons encore de liant, de coordination, notait l'entraîneur angevin, après ce revers. Nous avons peur aussi de nous faire mal. Et nous avons également manqué d'envie, de détermination dans les 20 dernières minutes. »

En fait, Angers manque de beaucoup de choses. De variété dans le jeu, de changements de rythme, de percussion, de présence athlétique. Sur ce dernier plan, les retours après blessures de Guy Moussi, Thierry Cygan et Jérôme Sonnerat vont sans doute amener un plus. En outre, le Sco, privé de Sourice suspendu, est beaucoup plus à l'aise lorsqu'il n'a pas à faire le jeu. Car alors, il se déséquilibre tout seul. « Je sais que nous pourrons aller chercher des points à l'extérieur, estime encore Beaufreton. Nous le devons en plus. Et ce sera aussi le cas à Cherbourg. Même si nous sommes toujours convalescents. »

Loin de la Maine, les Angevins s'appuient d'abord sur deux lignes défensives. Ils misent sur l'hermétisme avant tout. Pour tenter ensuite de jouer quelques coups. Car les coéquipiers de Stassin sont toujours dans le doute.
Début juin 2023 après 8 saisons en L1,notre SCO redescend en L2. Cela ne signifie pas forcement y mourir, certains clubs parviennent même à se pérenniser durablement dans l'anti chambre du foot français avec un budget équilibré!
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Messagepar RNB » sam. 25 mars, 2006 8:48 am

OF

Football : Le Sco à l'aube d'un mois décisif

Cette saison aura été celle de tous les tracas pour Thierry Cygan. Le Nordiste revient comme titulaire, ce soir, à Cherbourg et son expérience peut être précieuse dans le sprint final pour Angers.

Mis à part la rencontre en retard contre Vannes mardi, les Angevins vont rencontrer, dans les semaines à venir, des adversaires directs, des équipes qui luttent aussi pour éviter la relégation. Le mois d'avril sera donc décisif. Et le premier pas dans le genre s'effectue, ce soir, avec le déplacement à Cherbourg.
Vannes mardi en match en retard, c'est un gros morceau. Mais c'est aussi l'exception. Le programme des Angevins ensuite les amènera à affronter Pau, Romorantin, Châtellerault, Moulins et Croix de Savoie, en avril. C'est-à-dire des concurrents au maintien. C'est dire si le mois sera décisif. Car ensuite en mai, le Sco fera plutôt dans le haut de tableau (Libourne, Niort) ou dans la première partie de tableau (Raon, Boulogne).

Le premier pas dans ce bal des moribonds arrive donc ce soir, avec une visite à Cherbourg qui pointe à quatre longueurs devant. « Si nous sommes vaincus, note Jean-Pascal Beaufreton, on ne les reverra plus. » C'est dire l'importance du moindre point ramené du Cotentin. « Nous allons donc essayer de continuer dans le droit fil de ce que nous avons fait à l'extérieur, jusqu'à maintenant. » ajoute l'entraîneur angevin qui revient dans un premier temps sur la dernière défaite face à Toulon. « Nous avons été appliqués mais pas tranchants. L'élaboration n'a pas été négative, elle a simplement manqué de percussion. » Ce problème à domicile ne se retrouve donc pas à l'extérieur où le Sco n'a pas à faire le jeu. « C'est plus facile, en effet, pour nous. Car l'équipe est encore en pleine recherche. Car nous n'avons pas beaucoup de certitudes. Nous sommes encore fragiles. » Face aux Manchots, il faut donc s'attendre à voir Angers s'appuyer avant tout chose sur l'hermétisme défensif. Pour tenter ensuite de jouer quelques coups. Ce que JPB confirme, à sa manière. « Nous n'arrivons pas à trouver une complémentarité. Nous misons donc sur un exploit individuel. »

Le retour de Cygan

La nouvelle du jour, c'est le retour dans l'axe de la défense de Thierry Cygan. Le Nordiste paraît enfin en avoir fini avec ses ennuis physiques. Il amènera donc un plus au niveau de l'expérience, tout comme sont susceptibles de le faire, Obbadi, Garny, Stassin, Filipovic, Boulila et même Djellabi. Le Sco retrouve donc une ossature au bon moment même s'il connaît toujours des problèmes offensifs. Ce qui est aussi le cas des Cherbourgeois qui n'ont marqué qu'une fois lors des trois derniers matches chez eux. Ils restent aussi sur 8 matches sans victoire. « L'emporter devant Angers est primordial. » estime Hervé Renard, leur entraîneur. « Il faut absolument gagner chez soi pour s'en tirer. Nous avons encore les cartes en main pour ne pas nous faire peur. Ce n'est pas négligeable. » Ces cartes, Angers les a également. Mais elles sont toujours virtuelles. Et il serait donc grand temps de les abattre, concrètement. Oui vraiment temps.

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Messagepar Tranquilou » sam. 25 mars, 2006 9:15 am

SCO-Cherbourg : premier match d’une longue série… capitale
( 25/03/2006 )

Le SCO affronte Cherbourg, une autre équipe mal classée. Après avoir chuté à domicile face à Toulon, les Angevins veulent retrouver confiance. Ils espèrent revenir avec un “ bon ” point.

AS Cherbourg - Angers SCO

ce soir, à 20 h

stade Maurice-Postaire


Cette rencontre face à Cherbourg est le premier acte d’une longue série de matchs capitaux. En avril, le SCO affrontera successivement Pau, Romorantin, Châtellerault, Moulins, Croix-de-Savoie… Des équipes mal classées qui luttent toutes pour leur maintien et face auxquelles les hommes de Jean-Pascal Beaufreton n’auront pas le droit à l’erreur sous peine de relégation en CFA.


La tâche s’annonce rude.

Le SCO n’a pas encore pansé toutes ses plaies. Et attend encore de retrouver confiance. Puisqu’après la belle victoire, il y a deux semaines à Nîmes (2-1), l’équipe n’a pas brillé – comme à son habitude – samedi dernier, à Jean-Bouin, contre Toulon, en s’inclinant 2-0.


« L’équipe est encore fragile, explique Jean-Pascal Beaufreton, le coach angevin. Sur le terrain, je n’arrive pas à trouver la bonne complémentarité entre les joueurs ». Chaque match vient à se reposer sur un exploit individuel. « Mais les joueurs ne prennent leurs responsabilités et ne prennent pas assez de risque ».

« Ce soir, ce premier test face à un mal classé est à notre portée », poursuit Jean-Pascal Beaufreton. Les Normands pointent à la 13ème place, avec six victoires, sept défaites et quinze matchs nuls. L’équipe perd peu, gagne peu et détient même le record de matchs nuls dans ce championnat. Côté SCO, l’objectif reste le même que pour tous les autres déplacements : « Revenir avec un point serait un bon résultat ».

« On s’attend à un match très dur. Au match aller, à Jean-Bouin, nous avions gagné difficilement 2-1. Les joueurs devront confirmer ce qu’ils ont montré jusque-là à l’extérieur, et notamment face à Nîmes, tout en essayant de faire un peu plus de jeu ».

Théréau, Akouassaga, Soumaré et Zahiri sont mis à la disposition de l’équipe réserve, qui se déplacera dimanche, à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. L’équipe du Loiret pointe à la troisième place.

Angers SCO. — Cappone, Le Mener, Cygan, Kipré, Sonnerat, Clavier, De Parseval, Rosa, Bamba, Boulila, Djellabi, Filipovic, Garny, Moussi, Obbadi, Stassin, Baldé, Inkango. Entraîneur : J.-P. Beaufreton.

Cherbourg. — Deneuve, Boche, N’Diaye, Perrigault, Barré, Tanguy, Lopez Peralta, Ouattara, Carlos Miranda Nascimento, Binet, Moukouri Mambingo, Haguy, Médard, Thébaut. Entraîneur : Hervé Renard.

Arbitre : Julian Grelot.


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Messagepar Tranquilou » dim. 26 mars, 2006 8:35 am

OF du 26/03


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Messagepar tiopépé » dim. 26 mars, 2006 12:09 pm

Actualité sportive
dimanche 26 mars 2006
National : L'espoir s'éloigne des Cherbourgeois

Clavier et Cygan, ici lancés aux trousses de Cissé, n'ont pas eu trop de mal à museler les attaquants cherbourgeois. NATIONAL. Cherbourg - Angers : 0-2. Si les Angevins se sont rassurés en gérant à l'idéal la partie, leurs hôtes mordent la poussière et sentent le vent du boulet.
« C'est au pied du mur... » L'extrait de dicton met un point final au petit édito de Gérard Gohel à la Une du journal de l'ASC. On a envie de poursuivre la phrase. Mais de maçon, on n'en a point vu. « C'est à domicile que le bas blesse », disait le président du club quelques lignes plus haut. Les bas pesaient effectivement lourd sur la pelouse grasse. Et le bât, à nouveau, a blessé. Angers alourdissant la charge normande.

Il faut dire que les choses n'ont pas traîné, avec ce pénalty vite transformé par Obbadi (16'), qui accroît son compteur de meilleur buteur angevin. Merci à Boche, qui sèche Garny dans la surface. La douche froide pour des Bleus peinant à se trouver devant. Ne seraient quelques tentatives (Moukouri, 5'; Binet, 9'; Cissé qui perd son duel devant Cappone, 41') et surtout la tête de Boche repoussée sur la ligne par Rosay (14'), le reste n'est que caviar pour les visiteurs. De Parseval et Rosay s'affirment en dernier rempart blanc appuyés par le festival de Clavier, Stassin et Moussi se régalent en milieu de terrain, ne poussant les feux qu'en de rares occasions. Choisies, les occasions. À la deuxième, Garny (43') profite d'une mésentente Barré-N'Diaye-Bleusez et consécutive à une mauvaise appréciation de Deneuve pour sceller la mi-temps. Du pur réalisme, justement ce dont manquent les Cherbourgeois.

Les entrées à la reprise de Ouattara et Dansoko, de Diafutua plus tard n'y changent rien. Ni à l'inefficacité locale, ni à la sûreté des hommes de Beaufreton, qui appliquent toujours la même tactique. Soit un harcèlement pondéré, toujours dangereux (poteau de Boulila, 57'), éteignant les quelques flammèches offensives adverses par une bonne science du hors-jeu, Cappone se chargeant de boxer les coups de pieds arrêtés avec autorité (59', 64', 86'). Et à l'issue d'une seconde période de sage gestion angevine, Barré et ses partenaires sentent s'approcher la zone rouge, d'autant plus que derrière, des résultats peu favorables pour eux sont enregistrés.

Olivier CLERC.


CHERBOURG - ANGERS : 0-2 (0-2).

Arbitre : M. Grelot. 1 093 spectateurs.

BUTS. Obbadi (16', sp), Garny (43').

AVERTISSEMENTS. Cherbourg : Lopez-Peralta (15', charge sur Moussi), N'Diaye (31', charge sur Boulila) ; Angers : Stassin (22', tacle dangereux sur Bleusez), Boulila (39', fauchage sur Tanguy).

CHERBOURG : Deneuve - Bleusez, Barré (cap), N'Diaye, Boche - Lopez-Peralta, Binet (Diafutua, 76'), Moukouri, Tanguy (Ouattara, 46') - Haguy, Cissé (Dansoko, 46'). Ent. : H. Renard. Non entrés : Gambillon, Thébaux.

ANGERS : Cappone - Clavier, De Parseval, Cygan (Kipré, 87'), Rosay - Moussi, Stassin (cap), Filipovic, Obbadi - Boulila (Baldé, 81'), Garny (Inkango, 64'). Ent. : J.-P. Beaufreton. Non entrés : Sonnerat, Le Mener.
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Messagepar hellion49 » dim. 26 mars, 2006 6:38 pm

c o du 26 mars 2006

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Messagepar Tranquilou » lun. 27 mars, 2006 8:05 am

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Messagepar jourdesco » mar. 28 mars, 2006 5:21 am

Article ou plutôt interview OF:
mardi 28 mars 2006
Football : Que serait le Sco sans Lionel Cappone ?

Lionel Cappone, 26 ans, gardien de but formé à Marseille. Sa rigueur et son sérieux font de lui l'un des atouts majeurs d'Angers Sco dans la course pour le maintien en National. Discret, travailleur, Lionel Cappone, 26 ans, enchaîne les exploits dans les cages angevines, ces dernières semaines. « Les performances d'un gardien de but sont parfois à contresens de celles de l'équipe », dit-il.
Lionel Cappone, avez-vous idée du nombre de points que le Sco doit à vos prestations, depuis quelques semaines ?

(Il rigole) Pas du tout ! Je me sens bien, c'est tout. J'essaie de bien me préparer, d'être le plus régulier possible, de rester à ma place, c'est-à-dire au service de l'équipe. Je pense faire une bonne saison, globalement.

Votre progression est tout de même sensible, par rapport à vos débuts à Angers.

Je ne crois pas. Pendant les premiers mois, l'équipe tournait bien. Je n'avais pas beaucoup de ballons à négocier. Vous savez, un gardien de but avance parfois à contresens d'un groupe. Il suffit que l'équipe entre dans une spirale négative, comme c'est le cas à Angers depuis quelques mois, pour que mon poste soit beaucoup plus exposé. Ce n'est pas une position facile, mais je pense l'assumer. Voilà peut-être une explication quant au fait que les observateurs trouvent dans mes prestations actuelles une nette amélioration. Mais de mon point de vue, je le répète, je ne vois pas de progression sensible. Je travaille de la même manière qu'à mon arrivée.

Sur cette saison, Angers Sco est-il à sa place ?

C'est une saison un peu spéciale. Lorsque j'ai signé l'été dernier, ce club devait faire partie des grosses écuries du championnat. Moi, je descendais de Ligue 2 (Dijon, ndlr). Et puis, finalement, on se retrouve parachutés dans les relégables... Pourtant, je ne nous trouve pas plus ridicules que d'autres. Nous avons été très malchanceux avec les poteaux, les blessures, etc. J'ai moi-même été absent deux mois à cause d'un claquage contre Laval, en coupe de la Ligue. Mais je persiste à dire qu'il y a de la qualité dans ce groupe.

Suffisamment pour s'en sortir ?

Nous savons que cela va être difficile, mais nous y croyons.

Ça fait partie de votre boulot que d'y croire...

Oui, mais c'est sincère. Avec les retours de Guy (Moussi), de Thierry (Cygan), nos performances offensives qui s'améliorent, on peut y croire. Nous espérons ne pas perdre à domicile contre Vannes, ce soir. Nous savons l'importance d'engranger un maximum de points, de ne pas attendre que les semaines passent et que tout se joue sur la dernière journée.

Vous avez été formé à Marseille, êtes passé ensuite par Besançon et Dijon où vous avez connu la Ligue 2. Avez-vous fait le deuil du très haut niveau ?

Non. A Marseille, mon club formateur, j'ai été barré en 1998 par des gars comme Köpke, Lemasson, ou encore Porato. La barre était franchement très haute pour moi ! Pour autant, je n'ai jamais fait le deuil du très haut niveau. J'ai de l'ambition. Une carrière se joue souvent à peu de chose.

Recueilli par Mathieu COUREAU.
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Messagepar jourdesco » mar. 28 mars, 2006 2:25 pm

Autre article OF:
Football : Les Vannetais doivent se remettre en question
National : Angers - Vannes, ce soir (18h30)

Les Vannetais remettent leur calendrier à jour, ce soir, contre Angers. Une belle occasion pour Cédric Rjillo et ses partenaires de maintenir à distance le premier relégable.

Le Vannes OC dispute, ce soir à Angers, son match en retard comptant pour la 26e journée. Après la défaite essuyée samedi contre Châtellerault, l'équipe de Stéphane Le Mignan doit profiter de cette remise à jour du calendrier pour maintenir ses distances avec le premier relégable.
« Un championnat se joue au mois de mars ! » Au soir du 25 février, date de la dernière victoire du Voc (3-2 contre Toulon), les propos de Stéphane Le Mignan sont presque passés inaperçus... L'entraîneur vannetais passait même pour un rabat-joie en ne parlant que de « maintien » alors que sa formation avait en point de mire le trio de tête. Mais dans un coin de sa tête, il se souvenait que, douze mois auparavant en CFA, c'est à cette période de l'année que son équipe avait fait le break sur ses poursuivants.

Pour leur première saison en National, l'histoire retiendra donc que c'est en mars que les Vannetais ont vu s'envoler leurs derniers espoirs de se mêler à lutte pour les premières places. Niort, Tours et Libourne ont pris le large en ce début de printemps. Et avec un seul point de glané en trois matchs, aujourd'hui, ce sont les équipes du bas de tableau qui ont le Voc en point de mire. « La situation n'est pas encore alarmante, tempère Le Mignan. On n'a jamais fait de non-match et dans le jeu, on a montré des bonnes choses qui doivent nous permettre d'espérer. » Il n'empêche, la lutte pour le maintien est plus que jamais redevenue d'actualité. « On était préparé à cela en début de saison, mais grâce à nos bons résultats on s'en était éloigné. Finalement, on s'est remis dans cette situation délicate par notre faute », déplore-t-il cependant, lassé après chaque match de devoir faire « toujours la même analyse ».

En effet, dix fois cette saison, ses joueurs ont mené au score avant de se faire rejoindre ou bien d'être carrément battus. Même si les derniers matchs se sont joués « à pas grand-chose », dans de telles proportions, ce n'est plus du hasard ou la faute à pas de chance. « J'en suis conscient, nous avons des manques, reconnaît le coach morbihannais. Ils peuvent être techniques. On manque de vigilance sur des phases de jeu bien précises. » Sur les coups de pied arrêtés notamment. « Mais le plus souvent, ils sont d'ordre psychologiques. On manque de caractère. C'est criant depuis trois matchs. ».

Contre Pau, Romorantin et Châtellerault, les Vannetais ont aussi manqué « d'humilité ». Sans doute parce que ces équipes étaient mal classées. Ce qui est le cas d'Angers, actuellement 17e est premier relégable. « Ce n'est pourtant pas le même type d'adversaire, prévient Le Mignan. Le Sco possède des joueurs de qualité. Par rapport à Romorantin ou Châtellerault, il est un cran au-dessus. » Une profonde remise en question s'impose donc si le Voc ne veut pas connaître, ce soir, une nouvelle désillusion. Et voir son avance sur les relégables s'effriter un petit peu plus.

Gérard GOURMELON.
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Messagepar Tranquilou » mer. 29 mars, 2006 8:00 am

La NR du ( 29/03/2006 )

La tête de Boulila délivre le SCO

Le SCO d’Angers respire. Après une courte victoire, hier soir, face à Vannes (1-0) les Angevins sortent de la zone rouge. Ils peuvent aborder plus sereinement le prochain match, samedi, à Pau.

Angers SCO : 1 Vannes OC : 0

C’est une première mi-temps sans grande saveur qu’ont livré, hier soir, le SCO d’Angers face à Vannes, dans le match en retard de la 26ème journée de championnat. Les dix premières minutes ont été entièrement à l’avantage des Vannetais, très offensifs sur le côté gauche avec Rjillo. «Nous étions passifs en première mi-temps, a commenté Jean-Pascal Beaufreton, le coach angevin. Nous sommes tombés sur une bonne équipe de Vannes ». La première attaque du SCO viendra à la 10ème minute par Fred Garny, qui se fait faucher à la limite de la surface de réparation par Akloul. Les Angevins réclament le penalty. En vain. « Il aurait dû y avoir expulsion du gardien ou penalty », a précisé le coach.


Côté breton, l’occasion la plus franche arrive à la 44ème minute. Le tir de Barru vient s’écraser sur le poteau droit de Cappone. Les Angevins ont eu chaud.


« En seconde mi-temps, nous avons livré un deuxième match. » A la 54ème minute, la tête de Stéphane Boulila, servi par Larry Clavier, trompe Revel, le gardien vannetais. Les Angevins auront deux autres occasions en or à la 80e minute et dans les arrêts de jeu. Sans succès.

Les Angevins ont pris, hier soir, une victoire capitale. Notamment moralement. Ce matin, le SCO est à la 11ème place à égalité de points avec Romorantin. «Je suis très satisfait de mes joueurs, a commenté Jean-Pascal Beaufreton. Boulila, Cygan, Moussi... étaient un peu juste, mais ils ont bien lutté. Je les félicite. Ce n’était pas évident de ramener ce résultat positif. Il y a vraiment eu de bonnes choses. »

Pour Stéphane Le Mignan, le coach vannetais, la déception est énorme. « Nous étions là pour prendre un point. Cela fait trois matchs consécutifs que nous perdons. Il va falloir sérieusement que nous nous préparions pour le prochain match face à Moulins. il nous reste six à sept points à prendre pour nous maintenir. »


Nolwenn MOY

Les équipes

Angers SCO : Cappone (g), Clavier, Cygan, De Parseval, Rosay, Stassin (cap) (Filipovic, 54ème), Moussi, Soumaré (Bamba, 80ème), Obbadi, Boulila, Garny (Chevalier, 69ème).

Ent : J.-P. Beaufreton.

Vannes OC : Revel (g), Akloul, Bamba, Garin, Sorin (Poder, 86ème), Auvray, Le Roux (cap), Besnard (Guyader, 55ème), Rjillo, Barru (Coquerel, 75ème), Do Marcolino.

Ent : S. Le Mignan.


La fiche technique

Mi-temps : 0 - 0

Abitre : M. Lecellier. 2.369 spectateurs.

Buts : pour Angers, Boulila (54ème).

Avertissements : à Angers, ; à Vannes, Revel (11ème), Sorin (50ème).


© Copyright La Nouvelle République 2006 Mercredi 29 mars 2006

OF en grêve.

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