Les médias parlent du SCO

Après un bon mois d'août, l'équipe de Paille s'écroule. Promu en janvier, Beaufreton évite la relégation en CFA en s'appuyant sur les jeunes.
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lacouture.49
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Messagepar lacouture.49 » mar. 31 janv., 2006 10:00 am

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dans CO , les trois recrues testés encore a angers ce matin sur le terrain de monplaisir et aucun départ
Début juin 2023 après 8 saisons en L1,notre SCO redescend en L2. Cela ne signifie pas forcement y mourir, certains clubs parviennent même à se pérenniser durablement dans l'anti chambre du foot français avec un budget équilibré!
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Messagepar Tranquilou » mer. 01 févr., 2006 7:29 am

Ouest-France du 1erfévrier 2006

Football : Aucun renfort à Angers Sco
National : les 3 essais n'ont pas été confirmés

C'est avec le groupe actuel, plus l'apport des blessés de longue durée, que Jean-Pascal Beaufreton terminera la saison. Le Mercato d'hiver aura été nettement plus calme sur les bords de la Maine que l'an passé où, le dernier jour, quatre joueurs avaient signé. Cette fois, aucun renfort n'est venu étoffer l'effectif du club angevin. Jean-Pascal Beaufreton devra donc faire avec les moyens actuels.
Les Angevins ne verront pas de nouveaux visages à Jean-Bouin pour cette fin de saison. Après avoir testé, mais sans suite Mickaël Tronche (ex-Tours et Brest) et les deux jeunes attaquants de Bordeaux, Franco et Madiokoka, Jean-Pascal Beaufreton n'a pas donné suite aux essais de Le Bras (ex-Beveren), Bakadal (ex-Grenoble et Mouscron) et Hriscu (ex-Caen et Brest). « Sur les trois, il y en avait un qui était intéressant. Nous en avons donc discuté. Mais il y a eu au dernier moment un litige, au point de vue financier. Donc, nous ne recrutons pas. » Le nouvel entraîneur angevin n'est pas plus déçu que cela. « Vous savez, au départ, je ne voulais pas de renfort. Car j'entendais faire avec le groupe actuel, le responsabiliser. Il faut comprendre aussi qu'un renfort à la trêve doit amener un plus. De la qualité ajoutée. Or, je ne suis pas partisan de prendre pour prendre. En plus, dans notre cas, il fallait aussi que le joueur en question relève le challenge qui est le nôtre. »

Jean-Pascal Beaufreton fait donc avec. Avec Cyril Théréau, aussi, puisqu'aux dernières nouvelles, l'ex-Orléanais reste. « Devant moi, il n'a jamais personnellement émis le souhait de s'en aller. Donc, il fait partie de l'effectif. »

Et en définitive, les renforts pour le technicien angevin pourraient s'appeler Guy Moussi, Pascal Cygan ou Yohann Rangdet qui ont peu ou pas joué. « Bien sûr que je compte sur eux. Moussi sera sans doute opérationnel sous 15 jours, 3 semaines, Cygan reprend doucement, quant à Rangdet et Weis, ils doivent voir bientôt un chirurgien. » Il est vrai, qu'avec ces quatre-là déjà sur le terrain, Angers aurait sans doute un autre visage.


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Messagepar Tranquilou » mer. 01 févr., 2006 8:13 am

La Nouvelle République du 1er février 2006


Jean-Pascal Beaufreton décide de ne pas recruter

L’entraîneur du SCO, Jean-Pascal Beaufreton, a décidé de faire confiance à l’effectif actuel.

“ Il n’a pas été correct ”

Le marché hivernal des transferts s’est achevé, hier soir, pour le SCO d’Angers. Après réflexion, Jean-Pascal Beaufreton, l’entraîneur, a décidé de ne pas recruter.
« Je n’allais pas prendre pour prendre ». Les trois joueurs qui étaient à l’essai, depuis lundi, au SCO d’Angers n’ont visiblement pas convaincu Jean-Pascal Beaufreton, le nouvel entraîneur. Hier, à l’issue de l’entraînement qui s’est déroulé sur le terrain synthétique de Monplaisir, les dirigeants ont décidé que Claude Bakadal (avant-centre), Bogdan Hriscu (défenseur central) et David Le Bras (défenseur central) ne porteraient pas les couleurs du SCO cette saison. Rappelons que la semaine dernière, trois autres joueurs : Sylvain Franco, Carlos Madiokoka et Mickaël Tronche, n’avaient déjà pas été retenus.


Ne voulant pas trop en dire sur les performances des trois joueurs en ce début de semaine, Beaufreton a tout de même admis que le club était intéressé par l’un d’eux, hier. « Mais, il n’a pas été correct avec nous, a commenté l’entraîneur. Ses prétentions financières se sont révélées beaucoup plus importantes que ce qui avait été convenu au départ. Et je n’ai pas envie de mettre le club en péril ». Après réflexion, Jean-Pascal Beaufreton a en fait décidé de donner une deuxième chance au groupe. « Je lui fais pleinement confiance. Beaucoup de joueurs ont de grandes qualités. Et je suis très content et très fier d’être à la tête de cette équipe. Je vais privilégier la promotion interne. Comme par exemple favoriser les jeunes joueurs ».

Du côté des départs, Jean-Pascal Beaufreton n’en notait aucun, hier soir. Avant la défaite face à Tours FC, Cyril Théréau avait avoué ses velléités de départ à Stéphane Paille. Le joueur avait même été autorisé à se trouver un nouveau club. À présent, sous l’ère Beaufreton, tout semble oublié. « Il n’est jamais venu me voir pour me dire qu’il souhaitait partir. Il a donc toute ma confiance ». Autre satisfaction pour l’entraîneur : le retour dans quelques jours de plusieurs joueurs blessés. « Cela va renforcer le groupe ».

Le prochain test pour les Angevins aura lieu samedi soir, à 20 h, au stade Jean-Bouin face à Louhans-Cuiseaux.


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Messagepar Tranquilou » jeu. 02 févr., 2006 8:38 am

Article Ouest France du 02 février 06

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Messagepar damienlucas » ven. 03 févr., 2006 7:24 am

source: angersmaville.com


Actualité sportive
vendredi 3 février 2006
Football : Angers Sco : Weis « out » jusqu'à la fin de la saison


« On fait aller ». Frédéric Weis, le défenseur angevin, n'a pas la voix des grands jours. Il a appris mercredi soir que sa saison était terminée. « J'étais dans une clinique, à Paris. Les chirurgiens m'ont dit que je souffrais d'une maladie rare au niveau du genou. Elle touche seulement un joueur sur 300. »

Le jeune homme de 22 ans souffre d'un épanchement de synovie au niveau du genou gauche. « Ce n'est pas douloureux. Mon genou n'est pas tellement gonflé, mais je ne peux pas jouer à 100 %. » Deux solutions étaient envisageables : « Des infiltrations, mais elles n'auraient pas tout résorbé ; ou bien l'opération. » La seconde a été retenue. « Je passe sur le billard mercredi prochain, dans une clinique du XIXe arrondissement de Paris. J'en ai pour quatre mois minimum de rétablissement derrière, mais je ne sais pas s'il s'agira de rééducation ou d'autre chose. »

Depuis plusieurs mois, ce dernier n'est pas épargné par les blessures puisqu'il avait déjà été éloigné des terrains à l'automne en raison de problèmes ligamentaires au genou droit, ce même genou dont les croisés avaient cédé par deux fois au court de son début de carrière. Pour Jean-Pascal Beaufreton, il s'agit d'un « coup dur. Fred a joué blessé lors de ses derniers matches et, à force de tirer sur la corde, elle casse. »


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tiopépé
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Messagepar tiopépé » ven. 03 févr., 2006 10:57 pm

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du vendredi 3 février, www.lejsl.fr

Louhans-Cuiseaux joue demain soir à Angers
Thomas Perez dans la cour des grands

Le baptême du feu pour le jeune Thomas Perez, 17 ans et demi :shock: :shock: :shock: :shock:

Depuis le départ précipité pour Le Havre de Julien Villain, Louhans-Cuiseaux cherche désespérément un bon gardien de but. D'où le pari de Diego Garzitto à Angers.

Avec sa crête noire, son regard perçant animé d'une profonde détermination, Thomas Perez (17ans) se voit investir d'un sacré capital confiance par le coach bressan Diego Garzitto.
La peur ? le stress ? l'angoisse ? Non véritablement, le gamin de l'Ardèche ne connaît pas « J'ai fait mon premier match de National à Cherbourg à l'automne dernier. Et ça c'était plutôt bien passé. (N.D.L.R: 1-1 ) A vrai dire poursuit Thomas, je n'en espérais pas tant, surtout pour ma première saison avec le club bressan. Mais vous savez, parvenir à intégrer le groupe du National, pour moi, ça représente vraiment quelque chose. »
Portier de la formation des 18 ans nationaux, Thomas Perez se verra donc logiquement confier samedi soir au stade Jean Bouin le poste d'ultime rempart dans une rencontre qui constitue envers et contre tous, un tournant de la saison 2005-2006.
« Avoir eu déjà la possibilité d'évoluer à Cherbourg, croyez-moi, ça m'a bousté clame le jeune Valentinois. Ensuite, je me suis retrouvé sur le banc en novembre lors de la rencontre du 7e tour de Coupe de France disputée à Weyersheim. Puis, deux fois consécutivement au sein du groupe pour des matches de championnat, de quoi, accroître singulièrement le capital confiance. »
Avoir la faculté de progresser
Thomas Perez n'est sans doute pas du genre a vouloir brûler les étapes ! Il estime du reste avec beaucoup de lucidité et de conviction qu'il lui faut s'améliorer dans nombre de domaines.
« C'est surtout dans le domaine aérien que je demeure très perfectible. Bien évidemment, je ne demande qu'à améliorer les points faibles, de par un énorme travail consenti au cours des spécifiques »
A contrario, faut-il reconnaître que le jeune Drômois est très bon sur sa ligne. N'a-t-il pas stoppé mercredi après-midi un penalty de William Mocquet au cours de l'opposition qu'avait programmée Garzitto entre le team fanion et les 18 ans nationaux drivés par Stéphane Crucet (3-1 au final).
Certes, Thomas Perez aurait souhaité faire ses grands débuts devant le public de Louhans au stade de Bram. « J'espère sincèrement avoir ma chance avant le terme de la saison. Mais d'ici là, il me faudra surtout justifier la confiance placée en moi qui plus est, savoir démontrer au staff technique du C.S.L.C que je possède véritablement toutes les capacités requises pour évoluer à pareil niveau. »
En ce sens, le test angevin de samedi au stade Jean Bouin devrait fournir un premier élément de réponse.
Michel Sylvain

Digest
Thomas Perez Né le 8 Août 1988 à Annonay (Ardèche) 1,77m, 75 kg Poste : gardien Clubs précédents : F.C.Annonay, A.S.O.A.Valence Situation actuelle : Etudiant en Bac Pro au Lycée Henri Vincenot de Louhans
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Messagepar Tranquilou » sam. 04 févr., 2006 7:31 am

OF du samedi 4 février 2006

Football : Jean-Pascal Beaufreton : « On va faire simple »

Après avoir émis le souhait de partir pendant le mercato, Cyril Théréau est finalement à 100 % avec le Sco jusqu'à la fin de la saison. Jean-Pascal Beaufreton pourra compter sur lui sur le front de l'attaque, ce soir contre les Bressans.

Après une ultime défaite angevine à Tours, le 21 janvier, Jean-Pascal Beaufreton, 42 ans, s'est donc installé dans le siège éjectable, celui d'entraîneur principal du Sco. Il dit trouver cette position « enrichissante » et se donne trois matches pour trouver le bon schéma de jeu. Ce soir, contre Louhans-Cuiseaux, le Sco n'aura pourtant pas le temps d'attendre.
Jean-Pascal, vous êtes officiellement entraîneur du Sco depuis lundi mais à la tête de l'équipe depuis 15 jours. Est-ce suffisant pour redresser la barre dès ce soir ?

Pour trouver la bonne formule, le bon schéma de jeu, je me donne trois matches de réflexion. Pourquoi ? Parce que quinze jours, cela n'est jamais suffisant pour avoir des résultats significatifs. Généralement, en football, nous avons besoin d'un mois ou deux. Et puis là, avec le nombre de blessés, j'ai une marge de manoeuvre très étroite, voire inexistante.

L'infirmerie a, en effet, toujours aussi bonne mine...

Nous ne sommes pas épargnés par les blessures. Zahiri vient tout juste de reprendre le footing ; Filipovic est touché aux adducteurs depuis la semaine dernière ; Boulila au genou, tout comme Akouassaga ; Rangdet est parti jeudi soir à Colmar consulter un professeur (il doit avoir une réponse aujourd'hui, ndlr) ; Moussi reprend doucement ; Weis a terminé sa saison (lire OF de vendredi) ; et Cygan est toujours indisponible.

Donc...

Ça n'a pas été facile de bien travailler. La première semaine, l'infirmerie était pleine. Avec Stéphane Caristan (le préparateur physique, ndlr) nous avions décidé de reprendre en douceur. Ensuite, avec les retours progressifs de certains, nous avons organisé des séances de travail adaptées, pour voir ce qu'ils avaient dans le ventre. La deuxième semaine, des séances supplémentaires étaient au programme. Mais les terrains sont trop durs en ce moment et, compte tenu de l'effectif, je ne peux pas me permettre d'autres blessures.

Vous faites donc avec des bouts de ficelle pour l'instant.

Pas du tout. J'attends. J'ai confiance. Je suis sûr que certains joueurs peuvent se révéler. Je suis ouvert à tout. Avec moi, si un jeune de 18 ans est bon, il jouera. A vrai dire, j'attends énormément de tout le monde, mais aussi autre chose. Ceux qui rentreront pour pallier les absences des blessés devront saisir leur chance.

Avez-vous exposé au groupe dans son ensemble vos attentes, à votre arrivée ?

Je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup. Je ne veux pas changer. J'aime sentir les gens. J'aime savoir les joueurs bien dans leurs têtes. Je vais gérer tout cela comme j'ai envie. Ça passe par des échanges évidemment, mais pas forcément collectifs. Nous avons appris à mieux nous connaître cette semaine. C'est un premier pas.

Les supporters verront-ils des changements, ce soir, à Jean-Bouin ?

Je ne peux pas tout dévoiler comme ça... Disons que je vais essayer de faire jouer les mecs. J'ai des envies. Moi, ce que j'aime voir sur un terrain, c'est des pitbulls. Des pitbulls quand ils n'ont pas le ballon. Et de beaux joueurs de football quand ils ont le ballon. On va faire simple.

Noël Tosi malade, vous aviez pris en charge l'équipe à quatre journées du terme du précédent championnat. Comment aviez-vous vécu la descente en National ?

Je l'ai très mal vécue. Avec beaucoup de regrets. Un goût d'inachevé. On ne doit jamais descendre. Nous avons tous quelque chose à nous reprocher.

De fait, comment appréhendez-vous cette situation similaire, bien qu'il reste 17 matches à jouer cette fois ?

Je ne fais qu'un intérim. Je prends ça avec envie. C'est enrichissant pour quelqu'un comme moi qui suis originaire de Saint-Macaire-en-Mauges et qui ai porté les couleurs de ce club pendant huit ans. J'avais plus de pression l'année dernière. J'ai donc l'intention de bien profiter de ces 17 matches. Si je vais au bout, bien sûr.


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Messagepar tiopépé » dim. 05 févr., 2006 11:57 am

COURRIER DE L'OUEST DU 5/02/2006

A NE PAS REFAIRE SINON C'EST CUIT !

le sco est candidat à la relégation en cfa.Sa défaite hier soir devant louhans-cuiseaux n'a rassuré personne. Il reste seize matches pour éviter le pire.

LES angevins y vont tout droit.LE chemin qu'ils ont emprunté hier n'a qu'une issu: le CFA.Louhans n'est pas une mauvaise équipe,plutot tournée vers le jeu.
dans le national,il y a bien pire.ET PARMI CE PIRE,IL Y A LE SCO.
(...)
jean pascal beaufreton (entraineur du sco)
je ne sais pas ce que je reprocher individuellement aux joueurs.nous n'avons fait que jouer, nous n'avons pas pris assez de risques offensifs.
A force de donner,de perde,les joueurs peuvent s'oublier dans le dernier geste.Ce soir(hier)j'essayais un nouveau systeme de je j'apprends,je regarde.C'est a moi de ne pas renouveler certaines erreurs.
diego garzitto(entraineur de louhans cuiseaux)
concernant angers,ce serait fou que cette equipe descende.c'est incompréhensible,mais avec la spirale de la défaite il faut se méfier.

ANGERS SCO
OCCASIONS: 4 (2+2)
TIRS: 5 (2+3)
TIRS CADRé: 1 (0+1)
5027 SPECTATEURS


LA CLAQUE est lourde à digérer,d'autant plus lourde que les deux bressans étaient sans doute hors jeux, au début comme à la fin de l'action du deuxiemes but
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Messagepar manu49 » lun. 06 févr., 2006 8:03 am

Quelle tristesse ! ( 06/02/2006 )

C’est une équipe angevine sans âme qui s’est inclinée samedi, contre Louhans-Cuiseaux. Si le SCO ne se reprend pas très vite, le pire pourrait bien être encore à venir.

Angers : 1 Louhans-Cuiseaux : 2

Le public de Jean-Bouin ne leur a pas cherché d’excuses. Des sifflets nourris sont donc venus se joindre au coup de sifflet final de l’arbitre. Les absences, les blessures, la jeunesse et l’inexpérience de certains titulaires du jour : aucun argument ne suffisait à expliquer la pauvreté de la production livrée par le SCO contre Louhans-Cuiseaux. Une équipe de Louhans qui ne réussit donc vraiment pas au SCO, puisque les partenaires de Stassin avaient subi en Saône-et-Loire, à l’aller, leur toute première défaite de la saison.


Depuis, le SCO en a cumulé neuf de plus et la dernière en date, celle de samedi, est certainement la plus inquiétante au regard de la prestation globale. « Je ne peux pas reprocher grand-chose à mes joueurs. J’ai trouvé en tout cas que l’état d’esprit était là », soutenait Jean-Pascal Beaufreton à l’issue de la rencontre. Difficile pourtant, au regard des faits, de défendre une équipe passée complètement au travers de la rencontre. Hormis le but signé par le toujours impeccable Obbadi (70ème) après un premier essai du jeune G’Bizié, qui faisait ses débuts en première, Angers ne s’est procuré qu’une seule véritable occasion, sur une frappe du revenant Théréau (30ème).


“ Ce serait quand même fou
qu’Angers descende ! ”


Battus dans les duels au milieu de terrain, et malmenés en défense sur les rares incursions adverses, les joueurs du SCO ne pouvaient prétendre à autre chose qu’une défaite. Louhans, qui n’est pourtant pas un cador du National, ne s’est pas fait prier pour profiter de l’aubaine, Mocquet profitant d’abord de la passivité défensive angevine sur un coup franc de Genot (63ème), puis Bocandé exploitant un superbe service du même Mocquet (79ème).

« Angers ne nous a jamais vraiment mis en danger, c’est vrai », constatait d’ailleurs Diego Garzitto, l’entraîneur visiteur. « Ils ont notamment joué trop long et manqué de percussion devant ». Garzitto poussait un peu plus avant l’analyse. : « J’ai quand même du mal à comprendre que le SCO en soit là. Avec leur budget, leurs installations, leurs joueurs… Ce serait quand même fou qu’Angers descende en CFA ! ». Pas tant que ça au regard du match de samedi. Il reste encore seize rencontres aux Angevins pour se bouger.


Pierre-Yves CROIX

Les équipes

Angers : Cappone - Kipré, Sourice, Clavier, Djellabi - El Hajjam, Stassin (Inkango, 73ème), Sonnerat - Obbadi, Théréau, Vaugeois (G’Bizié, 33ème). Ent : Beaufreton.

Louhans-Cuiseaux : Perez - Guillou, Frossard, Cherfa, Mangane, Genot - Mocquet (Diallo, 88ème), Roux (Brenner, 64ème), Bocandé, Chaveriat (Sylva, 93ème) - Mangara. Ent : Garzitto.


La fiche technique Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Cotrel. 5.027 spectateurs.
Buts : pour Angers, Obadi (70e) ; pour Louhans/Cuiseaux, Mocquet (64e), Bocandé (78e).
Avertissements : à Angers, Clavier (38e) ; à Louhans/Cuiseaux, Mocquet (7e), Mangane (13e).
Expulsions : à Angers, Clavier (59e) ; à Louhans/Cuiseaux, Mangane (45e + 2).


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Messagepar manu49 » lun. 06 févr., 2006 8:05 am

Peut-être trop prudents ” ( 06/02/2006 )

« J’avais choisi un nouveau système, destiné à vraiment assurer nos arrières, mais cela a été finalement au détriment de l’attaque, où nous avons manqué d’agressivité : nous avons peut-être été trop prudents ».

Jean-Pascal Beaufreton, le nouvel entraîneur angevin, s’interrogeait, samedi soir, sur ce qui n’avait pas fonctionné dans son dispositif tactique. Il avait choisi d’aligner une défense à quatre éléments, protégée par un rideau de milieux défensifs composé de Sonnerat, Stassin et El Hajjam.

A charge pour Obbadi, côté droit, Vaugeois, côté gauche et Théréau, en pointe, d’animer l’attaque du SCO. Une animation qui n’a pas eu le rendement espéré puisqu’Angers a peiné à se procurer de réelles occasions.

« Nous avons été un peu désordonnés dans le dernier geste », concède Jean-Pascal Beaufreton. « Mais je ne peux pas reprocher grand-chose aux joueurs, qui ne peuvent pas assimiler d’un coup tout ce que je leur demande ».

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Messagepar stephane49 » lun. 06 févr., 2006 10:19 am

lundi 6 février 2006

Mais à quoi s'amusent les joueurs d'Angers Sco ?

Avec Mounir Obbadi, le jeun Gbizié fut bien l'un des seuls Angevins à faire montre de motivation et d'application, samedi soir.

NATIONAL (22e journée). Angers Sco - Louhans-Cuiseaux : 1-2. Les Angevins sont complètement passés au travers, samedi soir. Ils n'avancent plus, ne réagissent plus, ne gagnent plus. A quoi jouent-ils ?
Rions un peu, pour commencer. A la question « Cette équipe d'Angers Sco vous a-t-elle gêné s ? », Diego Garzitto, l'entraîneur de Louhans-Cuiseaux, qui connaît le football comme sa poche, répondait tout net, sourire en coin : « Pas du tout. » Et lui d'ajouter, sur un ton moins drôle : « Tout de même, ce serait fou de voir cette équipe angevine descendre en CFA. C'est incompréhensible. Mais quand on est pris dans une telle spirale, il faut se méfier. »

Compte tenu de la fréquentation de l'infirmerie, Jean-Pascal Beaufreton, qui souhaite redorer le blason du Sco en prônant des valeurs simples du genre « envie » et « amour du métier », dut innover dans sa composition d'équipe, samedi soir. Ainsi découvrait-on les titularisations de Sourice et Clavier en charnière centrale, et un dispositif ambitieux articulé autour de trois récupérateurs (El Hajjam, Stassin, Sonnerat) et trois éléments à vocation offensive ; Théréau, l'ex-ancien angevin, se démènerait seul, à la pointe de l'attaque.

Bilan ? Jean-Pascal Beaufreton, à force de protéger le groupe, a le nez qui s'allonge : « J'ai vu une belle réaction des joueurs, ce soir. Ce fut un peu désordonné à certains moments de la partie, mais, individuellement, je ne vois pas ce que je peux leur reprocher. » Autre morceau choisi : « Je leur avais demandé du jeu et de l'agressivité. Là, nous n'avons fait que jouer, sans prendre assez de risques offensivement. » Un dernier pour la route : « Je suis une nouvelle fois déçu par certaines choses qui me paraissent bizarres depuis quelques temps... » C'est-à-dire ? « Par l'arbitrage. Mais je ne vais pas polémiquer car je viens juste d'arriver. »

Le ciel est si bas, si gris, au stade Jean-Bouin, que son club risque de se perdre. Il n'a plus de boussole ni de lampe de poche, pourrait bientôt s'éclairer à la lanterne rouge. Qu'a-t-il manqué au Sco contre la jeunesse bressane ? Tout. Quelques centimètres à Cyril Théréau, par deux fois, après que Gbizié ait percuté côté gauche et adressé un centre tendu devant le but (46' et 81') ; un brin de réussite à Jérôme Sonnerat sur une tête plongeante non cadrée, après un débordement puis un centre de Kipré, côté droit (48') ; une vraie rigueur tactique à défaut d'un bloc dont les lignes explosèrent après une demi-heure de jeu à la moindre contrariété ; une condition physique supérieure à une heure de jeu ; dix autres Mounir Obbadi ; une âme, plus simplement.

Des voix s'élevèrent, samedi soir, dans les couloirs du vestiaire, à Jean-Bouin. Notamment celle d'Arnauld Lucas, qui est en quelque sorte le Monsieur Loyal angevin. On pouvait entendre : « Il vaut mieux tout arrêter tout de suite. Ces gars-là n'aiment pas leur club ! » On ne saurait mieux dire. A froid, hier, il disait : « Tout le monde n'est pas conscient de la situation. Quand tu as une famille à nourrir, tu résonnes différemment. » Cher Arnauld, votre club est dans le brouillard mais s'évertue pourtant à vivre dans le monde de Oui-Oui et à mentir comme Pinocchio. Pourtant, l'heure est grave. Leurre est très grave. Vilain monde.


Mathieu COUREAU.

Copyright Ouest-France du lundi 6 février 2006

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Messagepar lacouture.49 » lun. 06 févr., 2006 1:05 pm

article du CO du 06/02/06
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Messagepar manu49 » mar. 07 févr., 2006 8:11 am

Lucas : “ Je suis très inquiet ” ( 07/02/2006 )

Pilier du vestiaire angevin, le gardien remplaçant du SCO a poussé un coup de gueule samedi, après la défaite contre Louhans, afin que tout le monde prenne conscience de la gravité de la situation.

Les murs ont tremblé, et la porte a claqué. Samedi, quelques minutes après la défaite contre louhans-Cuiseaux, c’est un Arnauld Lucas fulminant qui quitte bruyamment le vestiaire angevin. Il lance à la cantonade ce qu’il a sur le cœur. Les mots, durs, mettent en cause l’implication de certains de ses partenaires.

Hier, à tête reposée, il regrettait la dureté de certains de ses mots, mais dressait le même constat sévère et sans concession sur l’équipe et sa situation sportive.


Arnauld, vous avez eu des mots très durs, samedi soir, assurant même que certains de vos coéquipiers « n’aimaient pas le club ». Êtes-vous, deux jours, plus tard, toujours du même avis ?


« Sur le coup, j’ai peut-être été un peu dur. Il n’empêche que cela reflétait ce que je pensais. J’ai vu dans le vestiaire des comportements et entendu des choses que je n’ai pas supportés. Certains joueurs sont peut-être réellement concernés par le sort de l’équipe, mais alors, ils ne le montrent pas beaucoup ».


Que leur reprochez-vous exactement ?


« Une certaine insouciance. J’ai vraiment l’impression qu’il y en a dans l’effectif qui n’ont toujours pas pris conscience de la gravité de la situation. Je ne veux pas mettre le feu, mais il y a des moments où il faut vraiment mettre le doigt là ou ça fait mal ».


C’est-à-dire ?


« Qu’il faut mettre en rapport nos actes avec nos paroles. Voila des semaines qu’on se répète entre nous qu’il faut réagir, mais cela ne se voit toujours pas sur le terrain. Je crois tout simplement qu’il faut d’abord penser au club avant de penser à soi. Ce n’est que comme ça qu’on pourra s’en sortir. C’est d’ailleurs dans l’intérêt de tout le monde, même de ceux qui envisagent de quitter le club en fin de saison. Personne n’aurait quelque chose à tirer d’une descente en fin de saison, puisque c’est de ça qu’il s’agit ».


On vous sent non seulement « remonté », mais aussi particulièrement soucieux quant à l’avenir d’un club que vous avez rejoint voila plus de huit ans…


« Je suis très inquiet, c’est vrai… La situation sportive de l’équipe est réellement grave, il faut en prendre conscience. On est dans une spirale très négative, et on ne prend vraiment pas la bonne direction pour s’en sortir. On ne fait pas tout ce qu’il fait et en plus on manque de réussite et on est constamment handicapé par des blessures ou des suspensions ».


Que faut-il à l’équipe pour se tirer de ce mauvais pas ?


« Les jeunes vont peut-être dire que je suis de la vieille école, mais pour moi, il n’y a pas d’autre solution que de sortir le bleu de chauffe. Il faut arrêter de vouloir bien jouer, il faut penser à être efficace. Certains doivent forcer leur nature. S’il faut balancer le ballon dans les tribunes, faisons-le. Nous sommes actuellement incapables de conjuguer beau jeu et résultat, peut-être par manque d’expérience. Il va donc falloir prendre des cours accélérés pour inverser la tendance. Parce que là, on est vraiment mal ».


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Messagepar Tiwy » mar. 07 févr., 2006 9:54 am

Qu'est ce qu'il a raconté encore ?
Sinon lien vers un article de foot-national.com : http://www.foot-national.com/articles.php?aid=779
Yes we did !
J'adore Gilles Sunu, mais aussi Alicia Keys et Bruno Mars !
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Messagepar Tranquilou » mer. 08 févr., 2006 9:52 am

Mercato : les derniers transferts
( 08/02/2006 )
Voici les derniers mouvements en championnat National.

Voici les derniers mouvements en championnat National.

Bayonne : Jérémy Choplin (milieu, prêt du Mans).

Cherbourg : Mamadou Dansoko (attaquant, prêt de Lorient).

Louhans-Cuiseaux : Jonatahan Rouffos (milieu, prêt du Havre), Blaise Manoum (attaquant, ex-Saint-Etienne), Jean-Baptiste Daguet (gardien, ex-Amiens), Alexandre Licata (attaquant, transféré à Monaco).

Nîmes : Karim Dahou (attaquant, prêt de Marseille).

Toulon : Franck Padovani (attaquant, prêt de Nice).

Angers veut être efficace

Pilier du vestiaire angevin, le gardien remplaçant du SCO d’Angers, Arnauld Lucas, a poussé un coup de gueule samedi, après la défaite contre Louhans. « J’ai vu dans le vestiaire des comportements et entendu des choses que je n’ai pas supportés. Certains joueurs sont peut-être réellement concernés par le sort de l’équipe, mais alors, ils ne le montrent pas beaucoup. J’ai vraiment l’impression qu’il y en a dans l’effectif qui n’ont toujours pas pris conscience de la gravité de la situation. Voila des semaines qu’on se répète entre nous qu’il faut réagir, mais cela ne se voit toujours pas sur le terrain. Personne n’aurait quelque chose à tirer d’une descente en fin de saison, puisque c’est de ça qu’il s’agit. On est dans une spirale très négative et on ne prend vraiment pas la bonne direction pour s’en sortir. On ne fait pas tout ce qu’il fait, en plus on manque de réussite et on est constamment handicapé par des blessures ou des suspensions. Les jeunes vont peut-être dire que je suis de la vieille école, mais pour moi, il n’y a pas d’autre solution que de sortir le bleu de chauffe. Il faut arrêter de vouloir bien jouer, il faut penser à être efficace. Certains doivent forcer leur nature. S’il faut balancer le ballon dans les tribunes, faisons-le. Nous sommes actuellement incapables de conjuguer beau jeu et résultat, peut-être par manque d’expérience. Il va donc falloir prendre des cours accélérés pour inverser la tendance. »

Tours pénalisé par les réflexions


Les joueurs du FC Tours savent ce qui peut désormais les attendre sur les terrains de National. Le week-end dernier à Pau, le gardien tourangeau, Armand Raimbault, a eu droit à quelques lazzis et autres réflexions de mauvais goût. « Lorsque l’on entend dix fois “ Raimbault, tu as 12.000 euros qui dépassent de ton short. Tours, tous pourris, rendez l’argent ”, vous commencez à en avoir marre », expliquait le joueur après coup. Il allait même jusqu’à dire que ce climat délétère avait empêché Tours de l’emporter au lieu de partager les points avec les Palois.

Jimmy Belhow dans une bonne période

L’ancien attaquant du SO Châtellerault, Jimmy Belhow, aujourd’hui à Libourne, est en contact avec le sélectionneur du Togo pour éventuellement être retenu en équipe nationale.


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Messagepar Tranquilou » ven. 10 févr., 2006 8:59 am

Of du 10/02/06

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Messagepar Tranquilou » sam. 11 févr., 2006 8:17 am

OF du 11/12/06

Une réaction du Sco est-elle encore possible ?

Le jeune Gbizié, auteur d'une bonne prestation pour sa première apparition sur le front de l'attaque angevine le week-end dernier contre Louhans-Cuiseaux, sera de nouveau dans le groupe scoïste pour le déplacement à Sannois-Saint-Gratien, aujourd'hui.

Avec une seule victoire à l'extérieur depuis le début de la saison (en août à Ajaccio), quatre dernières rencontres soldées par trois défaites et un nul, une quinzaine d'absents dont Mounir Obbadi, peut-être indisponible jusqu'à la fin de la saison, que va pouvoir faire le Sco, ce soir ?
En début de semaine, nous avions laissé Arnauld Lucas, gardien remplaçant, seul avec ses maux : « Dans ce groupe, tout le monde n'est pas conscient de la situation. Quand tu as une famille à nourrir, tu raisonnes différemment. » Votre réflexion remarquable a-t-elle été remarquée, Arnauld ? « Personne ne m'en a parlé. Personne. » Et Monsieur Loyal de s'en retourner, penaud, au milieu de son cirque et des nez rouges aux regards tristes comme des ballons percés.

Comment va le Sco une semaine après avoir reçu une fessée magistrale par Louhans-Cuiseaux, popotin nu, devant tout le monde ? Toujours plus mal, à en croire Jean-Pascal Beaufreton. « Je ne peux pas travailler correctement. Trop de joueurs sont blessés, incertains ou suspendus. C'est dur, mais il faut garder le moral. »

Faut en effet avoir une mémoire d'éléphant pour retenir la liste des joueurs blessés. Ne feront pas partie du groupe, ce soir : Lucas, Cygan (algodystrophie à la cheville, trois semaines minimum voire même saison terminée), Obbadi (même chose que Cygan), Akouassaga, Weis, Moussi, Clavier, Saleh, Garny (plus qu'un match de suspension), Rangdet, Boulila (tendinite au genou), Vaugeois (élongation), Zahiri (pubalgie). Deux autres incertitudes planent : Stassin (adducteurs) et Sonnerat (cheville).

« Ça fait beaucoup, dit Jean-Pascal Beaufreton. Mais je ne vais pas m'apitoyer. J'ai eu des bonnes surprises chez les jeunes, cette semaine à l'entraînement. De toute façon, je n'ai plus qu'eux pour sauver le club. Ce nouveau groupe doit se préparer à jouer des matches. Eux seuls peuvent sauver l'essentiel. »

Ainsi, devra-t-il innover une nouvelle fois, avec tous les risques que cela comporte, surtout à l'extérieur, chez une équipe au potentiel évident comme Sannois-Saint-Gratien. Gbizié, Vespuce, Morand, Deparceval, NGom-le-banni seront, entre autres, encadrés par Théréau-l'ex-ancien-angevin, Djellabi, Kipré et Cappone, les rescapés. Beaufreton : « Ce ne sera sans doute pas beau. On part à Sannois pour prendre un point, même pas pour jouer. »

Allons bon. Il y a des saisons comme ça où le monde du ballon, qui reste rond malgré tout, se hérisse de points d'interrogation et se barde d'incertitudes. Les observateurs sont ici et las, guettant les lumières. Les spectateurs en ont gros sur la patate, ont les pieds dans le doute et la tête au Sco d'antan.

Si rien ne bouge, Angers Sco va devenir un quai de gare qui n'en vaudra plus la peine, un de ces vieux quais de gares qui sentent le pipi de chat, un désert urbain. « Dans le désert, disait le regretté Théodore Monod, vous rêvez d'orangeade et de camembert. » Il est où le désert le plus proche, monsieur Monod, qu'on aille méditer un peu sur ce monde désenchanté qu'est celui du football de haut niveau angevin ?


Mathieu COUREAU.
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Messagepar Tranquilou » sam. 11 févr., 2006 8:21 am

La NR du 11/02/2006



A l’image de Gbizie, un SCO singulièrement rajeuni.

“ Prendre un point, voilà tout ”

Le déplacement du SCO à Sannois ce samedi, s’annonce difficile, vu le nombre impressionnant de blessés. Jean-Pascal Beaufreton veut y croire, néanmoins.


Entente Sannois Saint-Gratien -

Angers SCO, samedi, 18 h


Lucas, Cygan, Boulila, Akouassaga, Weils, Clavier, Obbadi, Garny, Rangdet… tous à l’infirmerie. Sonnerat et Stassin étaient hier encore incertains. Devant cette hécatombe, Jean-Pascal Beaufreton n’a guère d’autre choix que d’aligner une équipe de jeunes. « Presque l’équipe type de la réserve, dit-il, mais il n’est pas question de s’apitoyer : c’est comme ça, il faut faire avec. »

Il n’empêche que le coup est rude, après la défaite de samedi dernier qui a meurtri encore un peu plus une formation aux abois. Et d’autant plus rude que l’absence d’éléments clés comme Obbadi ou Boulila risque de peser lourd pour aller chercher un maintien qui n’est lui-même plus du tout assuré. Entraîner une équipe dans ces conditions relève du sacerdoce.

Et le déplacement à Sannois s’annonce plus que périlleux. Beaufreton veut néanmoins « positiver », comme on dit : « Cela fait partie des choses qu’un entraîneur doit assumer. Il est vrai que mardi matin, les semelles étaient lourdes pour reprendre l’entraînement, mais je suis certain que des jeunes vont se révéler, et d’autres s’affirmer, même s’il est difficile de travailler dans ces conditions extrêmes. »


L’entraîneur du SCO sait qu’il ne pourra plus compter sur Cygan et Obbadi jusqu’à la fin de l’exercice, sauf miracle. Donc, le destin est entre les pieds des jeunes. Beau défi que voilà. Mais après tout, comme les autres n’ont guère fait preuve de la gnak jusque-là…


“ Je n’ai qu’eux pour sauver l’essentiel… ”


A Sannois, par contre, on veut toujours croire à l’accession en Ligue 2, malgré un parcours pour le moins chaotique : trois victoires pour autant de nuls et de défaites. Mais une élimination en seizième de finale de coupe de France contre Bordeaux sur le score plus qu’honorable de 2-1 fait penser à Laurent Croci que tout est possible, et d’abord mathématiquement : « Nous avons tenu la dragée haute à Bordeaux, et malgré notre défaite, nous avons pu décrocher un bon nul à Toulon. C’est satisfaisant. »

Croci, qui a repris l’équipe après la treizième journée, trouve le championnat de National décidément laborieux (ce n’est pas Beaufreton qui dira le contraire). Il affirme qu’une flopée d’équipes est encore capable de battre n’importe qui, en rangeant certainement celle d’Angers parmi elles. « Elles sont toutes bien organisées et prêtes physiquement ».

Le cocher de Sannois, qui connaît bien Stéphane Paille pour l’avoir côtoyé à Clairefontaine, dans l’apprentissage du fameux diplôme d’entraîneur, avoue avoir été peiné de voir son collègue renvoyé à ses chères études. Le rôle du successeur n’a pas l’air pour le moment d’être tellement plus enviable : « Je n’ai que mes jeunes pour sauver l’essentiel, conclut Jean-Pascal Beaufreton. Il leur faudra au moins prendre un point, tant pis si c’est au détriment du jeu. »


M.P.


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Messagepar Tranquilou » dim. 12 févr., 2006 10:03 am

Article OF dimanche du 12/06/02

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:oops: je viens de me rendre compte que j'avais fait une petite c... excusez- moi, c'est plus lisible à l'endroit.
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Messagepar manu49 » lun. 13 févr., 2006 8:10 am

Phénoménal Cappone ( 13/02/2006 )

Un gardien de but en état de grâce, une défense hermétique : le SCO, pourtant très handicapé, ramène un point mérité du Val-d’Oise.

Sannois : 0 Angers : 0

I l est vraiment phénoménal, chante le public pour se réchauffer et chasser la grisaille d’un match sans relief. « Il » c’est Lionel Cappone, le gardien visiteur auteur d’un véritable sans faute et d’un réflexe sauvant son équipe dans les arrêts de jeu, après avoir été servi par la chance, neuf minutes plutôt, suppléé par sa transversale. Pour une fois, reconnaissons-le, les absents n’ont pas eu tort, car ce match façon CFA 2 ne déchaîne jamais les passions avec, de part et d’autre, des occasions qui peuvent se compter sur les doigts d’une seule main. On ne peut cependant incriminer le collectif angevin, privé de seize éléments (14 blessés et deux suspendus) et placé devant une impérative obligation de résultat, arrivant en banlieue parisienne en situation de relégable.

La rencontre débute par une alerte devant la cage de Cappone lobé de la main par Aristouy. L’arbitre, M. Castro, fidèle à ses principes, brandit d’entrée le carton jaune. Il faut attendre vingt longues minutes, pour noter la première action dangereuse. Elle est à l’avantage des locaux qui sur un corner tiré de la droite par Outrebon s’y reprennent à deux reprises. Mais le portier visiteur fait bonne garde et capte la balle du bout des doigts. Les équipiers de Stéphane Stassin, bien groupés en défense, ne pointent le nez à la fenêtre qu’à la demi-heure de jeu. Inkango, bien lancé par Baldé, échappe à son garde du corps et centre pour Théreau qui ne peut redresser la course du ballon. Les Angevins bénéficient d’une seconde occasion, juste avant le repos, mais Bruce Inkango, parti dans le dos de la défense adverse, ne peut que frapper dans le petit filet.


Décisif jusqu’au bout

Bis repetita, en seconde période, avec toutefois une domination territoriale, plus affirmée de la part des Val-d’Oisiens qui se montrent de plus en plus dangereux au fur et à mesure que s’égrènent les minutes. Un coup franc dangereux de Bertrand, suite à une faute de Perseval arrive sur la tête de Quintin seul à trois mètres du but. Mais le buteur parisien met la balle au-dessus. Plus nette encore l’occasion de Lempereur, sur un centre de Mahamat venu de la gauche, qui lobe Cappone. La transversale renvoie de ballon. Le portier angevin se montre encore décisif en sauvant son but sur trois tentatives successives arrachant le partage des points pour son équipe qui n’a plus gagné depuis le trois décembre dernier. « Je suis satisfait de l’ensemble du groupe, glisse, soulagé, Jean-Pascal Beaufreton le coach du SCO au terme de la rencontre. Nous sommes venus chercher un point, nous ramenons un point. C’est la victoire de l’organisation et de la discipline. Petit à petit nous commençons à trouver notre identité ».


La fiche technique Entente Sannois Saint-Gratien - Angers : 0 -0. Spectateurs : 881. Arbitre : M. Castro.
Entente SSG : Maté - Outrebon (Bertrand 46e ), Béhary, Carlier, Adjamossi - Stéphan (cap.), Mahamat, Granic (Quintin 57e ), Aristouy - N’Singi (Lempereur 70e ), Planus. Entr. : Croci. Cartons jaunes : Aristouy (2e), Bertrand (68e).
Angers : Cappone - Kipré, De Perseval, Sourice, Dellabi - Baldé (Siounanoan 65e), Stassin (cap.), Filipovic, El Hajjam - Thereau - Inkango (Gbizié). Entr. : Beaufreton. Cartons jaunes : Filipovic (14e), Stasssin (90).


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Messagepar manu49 » mar. 14 févr., 2006 8:14 am

Le SCO s’en remet à la jeune génération ( 14/02/2006 )

La liste des blessés du SCO d’Angers ne cesse de s’allonger de jour en jour. « J’ai quatorze joueurs absents entre les blessés et les suspendus », commentait hier Jean-Pascal Beufreton, l’entraîneur. Cygan, Obbadi, Boulila, Weis, Akouassaga, Rangdet… sont tous à l’infirmerie. Et parmi les coups durs de ces derniers jours : il faut signaler la blessure du milieu de terrain, Mounir Obbadi. « Il souffre de la même pathologie que Thierry Cygan, au niveau du genou et sera indisponible pour la fin de saison ».

Du côté des bonnes nouvelles, Moussi et Vaugeois ont fait leur retour à l’entraînement, tandis que Garny et Clavier ne sont plus suspendus.

Pour pallier ces nombreuses absences, Jean-Pascal Beaufreton doit s’en remettre à la jeune génération. Samedi, un petit nouveau a fait son apparition dans l’équipe angevine, De Perseval, un joueur de 18 ans. « Il a parfaitement rempli sa mission ».

Siounandan, El Hajjam, Sourice, Inkango, Théréau… Ces jeunes ont à présent le destin d’Angers en main. Samedi, face à Sannois-Saint-Gratien, ils ont ramené le point du match nul. La mission que leur avait confiée Jean-Pascal Beaufreton. « Je suis très satisfait du match. Le jeu était cohérent. Avec un peu plus de chance, nous aurions même pu ramener les trois points de la victoire ».


“ Générosité et détermination ”


Quoi qu’il en soit, le SCO d’Angers figure parmi les relégables de National. Une situation que l’entraîneur prend avec philosophie : « L’essentiel est de ne pas être dans cette situation au dernier match. Nous avons encore quinze journées pour renverser la tendance. De toute façon, après notre défaite de la semaine dernière et notre déplacement à Sannois, nous savions à quoi nous attendre, à savoir une place dans les relégables. Notre équipe est peut-être diminuée mais elle fait preuve de générosité et de détermination ».


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Messagepar JUJUSCO » mar. 14 févr., 2006 8:35 pm

et voila :up:
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Image=>Merci W.<=
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Messagepar Tranquilou » ven. 17 févr., 2006 8:59 am

OF vendredi 17 février 2006

Angers Sco : Clavier et Garny de retour

Jean-Pascal Beaufreton pourra compter demain sur les retours de Clavier et Garny, qui ont purgé leurs matches de suspension. Par contre, l'infirmerie affiche toujours complet, « avec les mêmes convaslescents que la semaine dernière » (Lucas, Cygan, Obbadi, Akouassga, Weis, Moussi, Saleh, Rangdet, Boulila, Vaugeois, Zahiri, Sonnerat et Stassin). « Je récupèrerai toutefois Akouassaga, Moussi et Sonnerat la semaine prochaine », annonce Jean-Pascal Beaufreton qui compte bien « confirmer par un succès le point pris à Sannois », avec un groupe qu'il n'arrêtera qu'aujourd'hui mais qui devrait donc, par la force des choses, être très proche de celui aligné samedi dernier dans la banlieue parisienne.
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Messagepar lacouture.49 » sam. 18 févr., 2006 9:24 am

ouest france
Football : A la recherche d'un vrai sursaut

Les Angevins vont pouvoir compter sur le retour de Frédéric Garny qui a purgé, tout comme Clavier, sa suspension. Le petit joueur offensif, qui n'a pas pour l'instant apporter tout ce que l'on attendait de lui, peut être un élément de percussion intéressant.

Jean-Bouin sera, ce soir, le cadre d'un duel entre deux moribonds. Les Bayonnais flottent juste au-dessus de la ligne de relégation. Les Angevins sont un cran en dessous, la tête sous l'eau, même s'ils savent encore respirer. Pour son troisième match à la tête du Sco, Jean-Pascal Beaufreton attend un sursaut. Un vrai.
« A l'heure actuelle, nous sommes en quête de complémentarité. Une alchimie est encore à mettre en oeuvre. Les joueurs adhèrent à l'entraînement, c'est déjà très bien. » Jean-Pascal Beaufreton, depuis son arrivée aux affaires, doit en effet reconstruire ou presque une équipe à chaque sortie. Ce qui, à cause des blessures à répétition, ne facilite guère, il est vrai, l'osmose et l'homogénéité. Ce sera une fois de plus le cas en recevant les Pyrénéens même si Larry Clavier et Frédéric Garny (retours de suspension) sont venus s'ajouter au groupe qui est allé prendre un point à Sannois-Saint-Gratien. « Nous allons nous appuyer sur cette dernière rencontre, sur le plan défensif, bien sûr. » ajoute le technicien angevin. « Car, sur ce plan, nous avons bien évolué. Maintenant, je sais qu'à domicile, il va falloir faire le jeu, être plus créatifs, ce que nous n'avons pas su faire face à Louhans-Cuiseaux. » JPB compte s'appuyer, en effet, sur l'assise défensive entrevue dans le Val d'Oise et poser des jalons dans le secteur de l'attaque pour se rassurer. « Un équilibre est à trouver. Ce qui n'est pas si simple. Car il faut bien savoir que nous sommes encore perturbés, que nous ne sommes pas au mieux. » Le constat est réaliste, les derniers résultats le prouvent.

« Miser sur le collectif »

Depuis la reprise, le Sco n'a pris que deux points sur 12 possibles. Il reste empêtré dans les bas fonds du classement. Il ne s'est pas forgé une identité, un style. Février est là et tout patine encore. Disputer devant Bayonne, à cette époque, une rencontre pour se tirer de la zone de relégation confirme combien la chute fut vertigineuse. Et combien aussi, la réaction est primordiale. « Face à une formation pyrénéenne qui a indéniablement du potentiel, ajoute Beaufreton qui n'a pas oublié les difficultés du match aller (1-1), qui possède en plus en Vareilles un élément de classe, une formation qui a souvent un état d'esprit conquérant, nous devons surtout miser sur notre collectif. C'est ce paramètre qui m'intéresse, d'ailleurs. Il y a un canevas à respecter. » Ses jeunes, bien encadrés par un Cappone omniprésent et un Stassin en net regain de forme, l'ont fait dans le Val d'Oise.

Il reste à le rééditer à domicile, là où rien n'est simplifié, là où parfois, tout est amplifié. Car si le Sco, tout au long de la saison, n'a guère fait dans la sérénité à l'extérieur, il ne s'est pas montré non plus très performant sur ses terres. Surtout ces derniers temps. Or, c'est sans doute à Jean-Bouin qu'il peut gagner son maintien. Car le club angevin en est bien là.
Début juin 2023 après 8 saisons en L1,notre SCO redescend en L2. Cela ne signifie pas forcement y mourir, certains clubs parviennent même à se pérenniser durablement dans l'anti chambre du foot français avec un budget équilibré!
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Messagepar tiopépé » dim. 19 févr., 2006 1:00 pm

] courrier de l'ouest du 19/02/2006
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théréau écarté "jusqu'a nouvel ordre"
l'attaquant c.théréau n'était pas sur le terrain hier.Son nom n'apparaissait meme pas sur la la feuille de match alors qu'il aurait du y figurer.
"c'est une mesure disciplinaire.il est exclu jusqu'a nouvel ordre pour manque de respect par rapport au groupe"s'est contenté d'expliquer j.p beaufreton,l'entraineur du sco,apres la rencontre.contre les bayonnais,l'attaque était composée de b.INKANGO ET F.GARNY
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Messagepar manu49 » lun. 20 févr., 2006 8:06 am

Le SCO n’est guère avancé ( 20/02/2006 )

Toujours aussi peu inspirés, les Angevins, réduits à dix pendant plus d’une mi-temps, ont obtenu un match nul qui ne fait pas vraiment leur affaire.

Angers : 1 Bayonne : 1


En salle d’interview, Jean-Pascal Beaufreton n’essaie pas de donner le change : « On a eu du mal à créer du jeu et à ce niveau-là, la prestation est décevante ». L’entraîneur angevin vient tout juste d’assister, en compagnie du maigre public de Jean-Bouin, à un match une nouvelle fois très décevant du SCO. Mais cette fois, à la différence de la précédente sortie à domicile, contre Louhans, Angers ne s’est pas incliné. « À une certaine époque, on aurait peut-être perdu cette rencontre », insiste d’ailleurs Beaufreton, qui ajoute : « les optimistes retiendront quand même que c’est un bon point obtenu à dix contre onze ».


Car si Angers n’est vraiment pas inspiré, il ne met, de surcroît, pas toutes les chances de son côté. Frédéric Garny, sans conteste l’élément le plus doué du onze angevin aligné samedi soir, n’a en effet rien trouvé de mieux que de cumuler deux cartons jaunes largement évitables en quarante minutes (lire ci-dessous). Et comme, en plus, Beaufreton avait dû renoncer au dernier moment à titulariser Cyrille Théréau — « exclu du groupe jusqu’à nouvel ordre pour avoir manqué de respect au groupe » — le SCO se retrouvait pendant près d’une heure avec le seul Bruce Inkango en pointe, épaulé sur les côtés par El Hajjam et Clavier, deux joueurs davantage habitués à batailler dans l’entre-jeu qu’à jouer les ailiers de débordement. « J’ai trouvé un bon équilibre pour les matches à l’extérieur. Mais pour se montrer dangereux à domicile, je cherche encore l’alchimie », concédait d’ailleurs Jean-Pascal Beaufreton.

Angers, en toute logique, ne s’est donc créé aucune occasion en quatre-vingt-dix minutes, sauf peut-être de cette reprise contrée de Younes El Hajjam (11ème).

Fort heureusement pour Stassin et les siens, Bayonne ne s’est pas montré beaucoup plus inspiré. « On avait décidé d’être prudent », justifie Henri Olazcuaga, l’entraîneur de l’Aviron.

Une prudence, conjuguée aux efforts de la jeune et impeccable charnière centrale angevine (Sourice et De Parseval) qui a donc empêché les Basques d’approcher le but de Cappone, à une ou deux exceptions près, comme sur ces deux frappes hors cadres d’Ech Chergui (38ème, 63ème).


“ Les pessimistes diront qu’on est toujours malades ”


Les deux formations ont malgré tout — on se demande presque comment — réussi à inscrire chacune un but. Angers, sur un penalty consécutif à une bousculade dans la surface et transformé par Stassin, prenait l’avantage dans le temps additionnel de la première mi-temps. Le SCO allait toutefois devoir renoncer à cette aubaine inespérée puisque Sergent, sur un corner doublement dévié, plaçait une magnifique tête plongeante qui laissait finalement les deux équipes sur un score de parité on ne peut plus logique. « Les optimistes… », disait Beaufreton. Et les pessimistes ? « Ils diront qu’on a perdu deux points contre une équipe qui est juste devant nous au classement. Ils diront qu’on est toujours malades… ».


Pierre-Yves CROIX

Les équipes

Angers : Cappone - Kipré, Sourice, De Parseval, Djellabi - Clavier, Stassin, Filipovic, El Hajjam - Garny, Inkango (Baldé, 66ème). Ent : Beaufreton.

Bayonne : Ruffier - Lestage, Sergent, Laporte, Talmont - Choplin - Da Rocha (Ipharraguerre, 64ème), Chakir (Vareilles, 51ème), Vaz, Louit - Ech Chergui. Ent : Olazcuaga.


“ Je suis complètement fautif ” ( 20/02/2006 )

« A 32 ans, je devrais être capable d’éviter ce genre de cartons, même si le premier jaune me paraît sévère. Mais je suis complètement fautif ».


En l’espace de quarante minutes, Frédéric Garny a écopé de deux cartons jaunes, le premier pour simulations répétées, le deuxième pour un mauvais geste sur un adversaire. Deux cartons jaunes évitables, surtout pour un joueur revenant de trois matches de suspensions dûs… à un précédent carton rouge ! « L’expulsion change évidemment la donne », commentait après coup un Jean-Pascal Beaufreton visiblement contrarié. « Je réglerai ça avec le joueur ».

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Messagepar Tranquilou » lun. 20 févr., 2006 8:23 am

Ouest-France du 20 février 06


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Messagepar Tranquilou » lun. 20 févr., 2006 8:29 am

Ouest-France du 20/02/06

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Messagepar Tranquilou » mar. 21 févr., 2006 1:20 pm

Article intéressant concernant G'Bizié.

Dimanche, Angers SCO (2), Henri G’Bizié a décroché, face à La Flèche, un score nul et vierge. La veille, il était à Sannois avec les pros : même score (0-0).

Henri-Michel G’Bizié, un joueur à suivre

L’équipe première d’Angers SCO a besoin de flèches. Le jeune Henri-Michel G’Bizié, utilisé deux fois, semble posséder ce grain de folie douce qui...


Un souffle d’espoir

L’équipe première d’Angers SCO a besoin de flèches. Le jeune Henri-Michel G’Bizié, utilisé deux fois, semble posséder ce grain de folie douce qui manque tant à l’attaque angevine. Ce soir, il est fait partie de l’équipe, qui affrontera Bayonne.



Le triste match face à Louhans-Cuiseaux (défaite 1-2) aura été son baptême du feu. L’âpre combat livré à Sannois Saint-Gratien (0-0), son plat de résistance. Le jeune Henri-Michel G’Bizié a fait deux apparitions remarquées au côté des « pros » du SCO.

L’hécatombe enregistrée ces derniers temps du côté de ce qui ressemblait encore, voici peu, à une infirmerie, et non à un hôpital de guerre (14 blessés dont Obbadi, Boulila, Vaugeois, Rangdet, Garny…) lui ont ouvert grandes les portes de l’équipe fanion, secouée par les soubresauts que l’on sait. Pas facile, dès lors, de s’imposer dans la dentelle.

A 19 ans, G’Bizié a appris à négocier la pression du résultat, dans un stade vide et un vestiaire quelque peu délétère. « Je ne me suis pas posé de questions, explique le jeune Ivoirien, mais j’estime ne pas avoir été ridicule. »


Mieux ! Ce petit attaquant (1,68 m pour 66 kg) a presque crevé l’écran face à Louhans. Vivacité, créativité et spontaneité. G’Bizié, associé à Obbadi, a véhiculé un souffle d’espoir dans les travées du stade Jean-Bouin. En s’arrachant de la tenaille du portier Louhannais Perez, il a même offert la balle d’égalisation à son compère Obbadi. Dix minutes plus tard, le petit prodige débordait côté gauche pour offrir « le caviar » à un Cyril Théréau hors du coup.

A Sannois, l’expérience n’a duré que vingt minutes. « Nous avions reçu l’ordre de gérer devant », explique Henry-Michel. Mission accomplie. « L’entraîneur m’a beaucoup encouragé. J’étais pourtant un peu juste physiquement. Mais à force d’entraînements, le rythme finit par venir naturellement. » Deux semaines, passées avec le groupe de Beaufreton, ont suffi à G’Bizié pour se faire remarquer. « Je ne me prends pas la tête, si le coach a besoin de moi, je suis là ! »

Formé au FC Tours (à l’âge de 15 ans), Henri-Michel G’Bizié est passé par l’En-Avant de Guingamp (en 2003) avant d’attérir à Angers, la même année. Une blessure aux genoux l’a ralenti dans sa progression, début 2004 (deux mois d’arrêt). Mais le gaillard garde un souvenir excellent de son aventure avec les 18 ans d’Angers SCO. « Nous formions un groupe d’une solidarité exemplaire. » Depuis, l’attaquant évolue surtout en CFA 2.


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Messagepar Tranquilou » mar. 21 févr., 2006 1:23 pm

Football / CFA 2


“ Continuer dans ce sens ”


Gilles Kerhueil (entraîneur du Sco) : « Ce fut un naufrage collectif ce soir. On avait égaré nos vertus je ne sais où et les joueurs n’ont fait preuve d’aucune humilité. Ce qui a engendré un manque de concentration et d’abnégation. Et les nombreuses absences ne doivent en aucun cas constituer une excuse ! On s’entraîne tous les jours, ce qui n’est pas forcément le cas de nos adversaires… »

Olivier Laurent (entraîneur d’Avoine) : « Les garçons ont fait un match plein. On a fait preuve de réalisme à tous points de vue : une efficacité offensive, une bonne gestion et beaucoup moins de naïveté.

« Ces quatre points, ce n’est finalement qu’une petite bulle d’air, car on a une série de matchs déterminants qui nous attend (Fontenay, Chartres, Écommoy, Dreux). Et il faudra impérativement montrer le même visage ! »

Pascal Meunier (entraîneur adj. d’Avoine) : « On a montré de l’envie, de la générosité. Comme face à Laval et Niort d’ailleurs, mais là on a une récompense comptable au bout. Et c’est primordial vu notre position.

« Je reste intimement persuadé que notre potentiel n’est pas encore globalement exploité, notamment en terme de gestion collective, mais je suis véritablement confiant pour cette fin de saison. »

Emmanuel Maillot (latéral droit d’Avoine) : « Tout en restant solides, on savait qu’il fallait prendre des risques pour gagner ce type de match. On a bien négocié la première étape d’une série de rendez-vous très importants ».

Romuald Touchard (attaquant d’Avoine) : « Cette victoire fait du bien, surtout après la défaite injuste à Niort. On a été de l’avant et ça a payé.

« Personnellement, je suis heureux d’avoir retrouvé du temps de jeu et d’avoir marqué, même si j’ai eu deux autres occasions pour accroître le score.

« On s’est bien trouvés avec Abdel Babaya et Paul Cherradi et ça s’est vu car on s’est créé pas mal de situations dangereuses. »



- Propos recueillis par A.B.

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Messagepar RNB » ven. 24 févr., 2006 7:28 am

Actualité sportive
vendredi 24 février 2006
Football : René Guezille s'intéresse à la reprise du Sco

Rassurez-vous ! Si René Guezille accédait à la présidence du Sco, il n'a pas l'intention de faire adopter au maillot angevin, les couleurs de la casaque de son écurie, vert amande losangée de jaune paille. L'actuel actionnaire majoritaire du club angevin, Patrick Norbert, a fait part, auprès des milieux autorisés, de sa volonté de se retirer. Il mettrait donc en vente ses parts de la SASP du Sco. Il reste à savoir quel en sera le prix. L'Angevin René Guezille est intéressé.
Rien n'est fait, évidemment. Mais le défi le démange. Le pari le tente. Parce qu'il est Angevin, même s'il vit également dans la presqu'île de Rhuys (Morbihan) et qu'il aime le ballon. Il joua du temps de sa jeunesse à Rennes, il fut aussi durant une demi-douzaine d'années président de la section foot de la Vaillante (630 licenciés) dans les années 90. C'était une époque où cet homme d'affaires dynamique traçait les terrains, rue de la Chalouère, conduisait le minibus du club et allait négocier en Chine, lors de voyages professionnels, à des prix défiant toute concurrence les équipements de ses joueurs.

A 53 ans, René Guezille qui fonda puis vendit en 94 ADM, une société de bijoux fantaisie, leader européen du marché, travaille maintenant dans l'immobilier. Et s'il est arrivé récemment dans la lumière de l'actualité, il le doit à un autre de ses dadas, l'élevage de chevaux de course. Il est l'heureux propriétaire, en autres, du trotteur drivé par Jean-Michel Bazire, Kazire de Guez qui fut l'un des favoris du dernier Prix d'Amérique, où malheureusement, l'étalon se déroba.

Le Sco, René Guezille a bien failli en être l'un des dirigeants, avec son ami Michel Combat, au début de la présidence de Jacques Briant. Mais il y eut, à l'époque, une divergence de vues et les deux hommes se retirèrent. Ce qui n'empêcha pas ce proche de Paul Le Guen qui connaît beaucoup de footballeurs de haut niveau (par le biais des champs de courses) de suivre le parcours du club phare du Maine-et-Loire, même si celui-ci n'éclaire plus grand-chose. « Il est évident que c'est un challenge intéressant. Mais d'une part, il me faut d'abord prendre connaissance du dossier, étudier toutes les données comptables. D'autre part, il est certain que je n'entends pas partir tout seul dans cette aventure. Je me dois de consulter certains amis pour savoir s'ils veulent participer. Enfin, un soutien de la Mairie me paraît aussi primordial. »

S'il cherche des appuis locaux, René Guezille pourrait frapper à la porte de Raoul Monnier, le PDG de magasins du Système U, système qui est le sponsor maillot du Sco. Cet Érimûrois, à l'élégance so british, déjà actionnaire du club lorsque Pierre Abraham en était le président, a récemment laisser entendre qu'il n'aurait rien contre un retour mais, selon sa délicieuse formule, comme « sleeping partner. »

L'évolution du devenir du Sco pourrait donc s'accélérer prochainement. Au trot ou au galop, c'est à voir. Et après quatre saisons de direction parisienne et de turbulences indéniables, le club pourrait revenir dans des mains angevines. Ce que beaucoup, dans la région, souhaite.


Football : D'autres pistes existent également
Lorsqu'il est arrivé en juin 2003, le Sco venait d'accéder à la Ligue 2. Patrick Norbert avait alors acquis 74,83 % des actions pour une somme avoisinant les 270 000 €, l'industriel trélazéen B. Blot en détenant toujours 20 %, le reste étant aux mains de petits porteurs.

A l'heure actuelle, le club angevin est aux portes de la CFA. Mais, paradoxalement, l'actuel actionnaire majoritaire demande un dépôt de garantie de 500 000 € pour entamer les négociations sur un éventuel rachat. Il faut également savoir qu'actuellement, le Sco connaît des difficultés de trésorerie courante (100 à 150 000 €), essentiellement dues à un manque à gagner au niveau des recettes guichets. Tout cela ne décourage pas les possibles investisseurs. Plusieurs agents de joueurs ont déjà pris des contacts, certes souvent évanescents, avec la Municipalité. D'anciens Scoïstes aussi, soutenus financièrement par des partenaires, s'intéresseraient à l'affaire, mais sans avoir, à ce jour, déposé de dossiers. C'est le cas pour Najib Melhli, pour Éric Lecouvreur qui fut dirigeant à Poitiers, pour Pascal Grosbois qui entraîne actuellement au Moyen-Orient et qui bénéficierait d'un appui qatari. Il y a aussi la piste du jeune chef d'entreprise manceau W. B. qui travaille en duo avec Olivier Pickeu à la recherche d'un club. Enfin, Philippe Bodin qui fut un temps dans l'équipe Doucet et qui était déjà sur les rangs en juin dernier, reste également un postulant.

Sans oublier, bien sûr, la rumeur récurrente en Anjou sur le retour de Jean-Marc Guillou, d'autant plus que l'ancien international, figure mythique des belles années angevines, vient de quitter Beveren, le club belge dont il s'occupait ces dernières saisons. Certains, d'ailleurs, l'ont déjà associé à l'équipe dirigeante que monterait René Guezille, ce qui est allé vite en besogne. Mais les deux hommes ont de nombreux amis communs...
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