PIERRE M a écrit :Par contre aucun mot sur tahrat. Sur la gestion des joueurs il dit que crivelli a manqué de patience car il devait attendre encore un peu pour jouer plus mais en même temps il dit qu il a été recruté pour être opérationnel tout de suite. Alors pourquoi ne pas l avoir laissé jouer plus et non pas être sur le banc et lui dire je te fais rentrer à dix minutes de la fin et comme tu auras du jus cela payer (dixit moulin). Un joueur pour gagner en confiance doit jouer. Disons que SC a parlé avec diplomatie en ménageant les uns et les autres.
Pour ton info, Stéphane Moulin détaille la situation dans le CO hier ( extraits), concernant Crivelli .... :
" .... « À la fin de la première partie de saison, je fais le bilan avec lui et il me dit qu’il se sent bien ici, qu’il veut réussir,...Nous, on y croit. On a le sentiment qu’il est de mieux en mieux, que ça va venir... Il reprend bien mais il se blesse (genou) et manque les Coupes. Il est de retour contre Lyon (1-1) et je le fais entrer (20 minutes)... On fait un très bon match donc, pour une fois que j’en ai l’occasion, je remets la même équipe contre Troyes (3-1) la semaine suivante. » Vient l’épisode qui va tout changer. Moulin témoigne : « Une heure avant le match, il me dit : « Si c’est pour me mettre remplaçant, ce n’est pas la peine, je ne veux plus jouer. » Je refais une tentative à la mi-temps : « Si tu vas t’échauffer et que je te fais entrer dans 10 minutes, je peux compter sur toi ? » Il me dit non. »
L’entraîneur tombe de haut. Assure ne rien avoir vu venir. « C’est la première fois que ça m’arrive. Ça s’est passé de manière subite. Quand je l’ai vu en entretien individuel durant le stage, début janvier à Quiberon, c’était : « Je me sens bien ici, on travaille bien dans le club. » À aucun moment je n’ai pu imaginer que ça pouvait se terminer aussi vite et comme ça. » Le mal-être devait bien exister, mais l’ex-Bastiais ne l’avait pas affiché. Ni auprès du staff ni au sein du vestiaire. « Je n’ai eu aucun souci avec Enzo, ajoute Moulin. Il n’a eu de problème relationnel avec personne. Le 5 janvier, on avait la même envie. Le 17, ce n’était plus le cas. Il s’est passé un truc mais quoi ? » La réponse est avant tout à chercher sur le terrain. D’où la vérité sort, paraît-il. «
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, convient un proche du joueur. Et quand un buteur ne marque pas, il ne se sent pas bien. »
...Au lendemain de Troyes, Crivelli et son coach s’expliquent. Comme un point final à une collaboration qui ne pouvait plus durer. « Il m’a dit qu’il ne voulait plus jouer ici, avec des arguments recevables, et d’autres non, confie Stéphane Moulin. À ce moment-là, c’était fini. Un joueur qui ne veut plus aller sur le champ de bataille, ce n’est plus un guerrier.... "