Je vous livre, avec ma subjectivité , des extraits de l'article du CO de ce matin et de cette interview de Stéphane Moulin _ qui , moi aussi, à été un peu " coup de massue " , même si en filigrane on sent une vraie "com " qui se veut coup de gueule mais rassembleuse surtout
J'ai essayé du mieux possible d'en extraire ce qu'il y a de plus éclairant au fil de ces lignes qui ne laissent pas indifférents et méritaient d'être partagées par le max d'entre nous pour qui le SCO et SM sont importants :
".... La semaine dernière (
après Bordeaux ) tout était aligné et ça s’est bien passé. Cette semaine, c’est l’inverse. C’est pour ça que je n’ai jamais de certitude dans le foot. Surtout au mois d’août
... (
cette semaine )
a été pourrie. Aujourd’hui
, je me sens comme un chien dans un jeu de quilles ... Le départ de Jeff, les intérêts de clubs pour d’autres joueurs, les échos des agents… On a vécu tout ça au quotidien ... Là, j’ai dépensé trop d’énergie à ça.
Le public ne sait pas tout ce qui s’est passé : on a raconté des choses, mais pas toutes. Je les garde pour moi. Mais quand je dis que la semaine a été pourrie de A à Z, c’est la réalité. Donc je ne suis qu’à moitié surpris de notre mauvais match à Lyon ....
...
Le mercato pendant la compétition complique les choses .... On n’est pas suffisamment armé pour gérer ça ... ce n’est pas possible de continuer à vivre ainsi encore quinze jours ...
....
le plus délicat à gérer, des 9 intersaisons que j’ai vécues au SCO ...
.... Il y a eu plusieurs problématiques :
- ... les retards pris dans l’arrivée des joueurs, à cause du mercato et de la Coupe d’Afrique. - ... les joueurs sollicités de l’effectif, et il y en a eu quelques-uns ... Jeff, ça a duré un mois, depuis son retour à l’entraînement. Il revient, se prépare, je lui demande de participer, il accepte et ça se passe bien. Il fait un match magnifique, on se dit que ce serait super qu’il reste, parce qu’on touche un niveau… Et en 48 heures, il part, et tu sais que tu ne retrouveras pas un joueur qui vaut son prix. On le sait, qu’il va partir, mais tant qu’il est là… Ce n’est pas si facile de passer à autre chose brusquement ....
- ... les joueurs qui sont avec nous et qui pensent à partir. Il n’y en a pas beaucoup, mais je n’aime pas cette situation. C’est l’inconscient qui parle, et cela empêche d’être à son meilleur niveau ...
... On essaie de faire tellement attention à tout ça… Ce n’est pas une très bonne sensation. Cette intersaison est instable. Il y a de l’incertitude quand tu arrives le matin. Mais
je n’en veux à personne. C’est le système qui est pourri. J’aime les choses bien préparées mais j’ai vite compris que cet été, tout prendrait plus de temps. A l’arrivée, on subit.
Ces pensées parasites liées au mercato, je les ressens ...
...
Les joueurs qui ne sont pas satisfaits d’être au SCO doivent quitter le club. J’envoie le message, mais les joueurs le savent déjà.
L’énergie doit être bonne, j’y tiens, c’est mon cheval de bataille. On peut être déçu, je comprends les joueurs, mais ça doit rester dans les limites. Et je peux l’annoncer :
des mouvements, il va y en avoir d’autres... Pour les joueurs titulaires, la porte est fermée. À un moment donné, on peut perdre tous nos meilleurs joueurs, mais attention quand même. On n’a pas de vaccin. Mon avis, je l’ai donné, même si je sais que tout est possible jusqu’au 2 septembre. C’est
le foot d’aujourd’hui. L’intérêt financier prime, et pas seulement celui du joueur, celui des agents aussi parfois ...
... Notre boulot, c’est de construire et à force de parler d’autre chose, on pense moins au terrain. Je dois le prendre en compte. Et puis, un résultat de football est souvent un grand menteur. Contre Bordeaux, on a sans doute touché ce qu’on peut faire de mieux. A Lyon, c’était l’inverse. J’ai peut-être surestimé la capacité de l’équipe à rivaliser à Lyon, même si rien n’annonçait ce qui est arrivé. Je n’avais jamais vécu ça. On apprend à tout âge ...
.. (
après Lyon ) l'énergie, je l’aurai .... Mais oui, il va falloir digérer, quand même, parce qu’une défaite comme ça peut laisser des traces, c’est le danger. Mais
on va s’en servir. Ça va être mon fil conducteur. Après, à moi de faire des choix. Tout n’est pas blanc ou noir, j’ai besoin de prendre le temps de bien réfléchir. C’est formateur,
il faut trouver les clés. En tout cas, vivement le 3 septembre, que ce mercato soit terminé "