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Regard intéressant sur OP et son rôle crucial dans le projet angevin _ dans le CO du 9 mars _ ( extraits ) :" ... sitôt sifflée la clôture du mercato hivernal, l’esprit d’Olivier Pickeu ne s’octroie pas de coupure. « Il n’y a pas cinq minutes de battement », dit-il. « Je pense déjà à la saison d’après. » C’est un travail de l’ombre, invisible, essentiellement en coulisses. Et par ordre de priorités .... qui commence par ceux qui sont déjà là. « On me parle souvent de recrutement, mais d’abord, je m’occupe de nos joueurs, du staff technique, médical, tout le monde. » , « l’équilibre » entre toutes les composantes, du sportif en particulier ....
... « Le staff et les joueurs pensent au quotidien, au match d’après, c’est normal. Moi, j’ai besoin de sentir sur qui je peux compter pour la suite, avant même de penser au recrutement. »
... " A cette période, c’est un peu Tchernobyl dans ma tête "
Pour les plus sollicités, les lignes bougent dès l’hiver ... « Au début de saison, les agents discutent du projet, mais après la trêve, les situations ont évolué, il peut y avoir de nouveaux arguments dans la discussion. »
En parallèle, la réflexion du manager angevin s’affine pour les besoins. C’est la partie recrutement. À cette époque, la connaissance est déjà bien avancée. Comme tous les clubs, le staff angevin a une liste avec plusieurs noms par postes, établie selon les besoins. Ce qui nécessite d’avoir pensé, déjà, à quoi ressemblerait l’équipe la saison suivante : qui elle devra remplacer, quels sont les manques, comment elle pourra se renforcer, selon quel style de jeu… Ensuite, il y a le scouting, avec le duo Eudeline-Leclerc, qui « voyage de plus en plus ». Avec le temps, le SCO a élargi ses horizons, pour rester concurrentiel. « Si on va là où tout le monde est, comme au Portugal ou en Europe de l’Est, on n’aura personne », sait le manager. « On ne se fixe pas de limite géographique. » L’exemple récent d’El Melali, venu du club formateur du Paradou (Algérie), est une piste ; les zones privilégiées du SCO restent secret défense. Globalement, sur la méthode de suivi et le timing des approches, tout ce qui peut donner une longueur d’avance, Olivier Pickeu ne veut pas trop en dire. « Parce qu’on ne peut pas avoir le même recrutement que les autres »
.... Avec ses idées et ses moyens, le manager doit ensuite faire le tri, d’ici au printemps. « Au final, je ne connais pas tous les joueurs en Europe, mais pas mal quand même », sourit Pickeu. Il faut faire le tri. « Et là, c’est un peu Tchernobyl dans ma tête. J’écris beaucoup, pour ordonner mes idées. »
D’ici aux grandes manœuvres de l’été, il observe. Beaucoup, et tout. Ici et ailleurs. Car à partir de cette période, tout devient un message, comme une prolongation, d’un joueur ou du staff. L’exemple, c’est Kanga : le SCO travaille à une prolongation depuis des semaines, avant l’éclosion et la blessure. La marque de confiance était un message au joueur, et la future prolongation (quasi-ficelée) en sera un autre, à destination de la concurrence. « L’an passé, quand je prolonge le staff alors qu’on est 19e, vous ne pensez pas que les autres clubs l’ont vu ? », sourit Pickeu. « Heureux d’avoir 34 points aujourd’hui et moins d’incertitudes que d’autres clubs », le manager ne veut laisser aucune faille dans le bloc du SCO. Mais, bien renseigné, il sait s’immiscer dans ceux laissés par la concurrence, détecter un mal-être, une opportunité, une route à croiser. Mars est un mois de dupe, de projections secrètes, plutôt dans l’ombre. Avec le téléphone vissé aux oreilles, en attendant l’été et les négociations. Pickeu rigole à nouveau : « Et là, les gens découvriront une autre personne en face d’eux. » Mais c’est une autre histoire ..... "
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