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Florian Vancouver a écrit :Tout a été dit, c'est vrai, mais il me semble que le mot SOLIDITE n'a pas été prononcé. En général, le SCO est solide, quelle que soit le schéma tactique, deux ou trois centraux. Ce soir, à part Butelle, on a senti de la fébrilité. Et la fébrilité mène au doute, et le doute à de nombreuses erreurs. Pour reprendre les trois centraux, j'ai trouvé Pavlo très maladroit dans ses interventions (comme un tennisman qui fait des fautes non provoquées), j'ai trouvé Thomas hésitant dans ses relances (sans doute frustré par le manque de solutions) et j'ai trouvé Traoré sans imagination et en retard dans ses interventions face à la vitesse des Amiénois (d'habitude il a un placement et un sens d'anticipation irréprochables). En général, qu'on domine ou pas, c'est Butelle ET les centraux qui dégagent cette force, cette sérénité. J'ai cru qu'on pourrait rectifier le tir à la mi-temps, mais cette fébrilité a été constante, et elle n'a jamais pu faire déjouer les Amiénois qui eux au contraire, gagnaient tous leurs duels, pressaient tous ensemble et mettaient ces ingrédients essentiels pour être SOLIDES: Intention, anticipation et combativité.
Santamaria a surnagé au milieu, il était un des plus solides.
Capelle a manqué indéniablement.
Et devant, des miettes pour le revenant Tait et le bien trop esseulé Bahoken, qui défendent 95% du temps.
Au niveau comptable, ramener un point miraculeux et laisser l'adversaire du soir derrière nous, c'est positif, mais c'est vrai que sur ce match, c'est bien la seule chose qui reste. Il va falloit retrouver cette solidité pour Nîmes sinon on va reprendre le bouillon, et les miracles n'arrivent pas à chaque match.
D'accord avec cette analyse.
On a manqué de tranchant et d'efficacité à l'image de Bahoken qui est beaucoup plus performant d'habitude dans ses duels avec les centraux (en première qd il était encore devant)