Messagepar lointainscoiste » mar. 19 déc., 2017 8:37 pm
Olivier Dall'Oglio: j'ai demandé au groupe d’être ambitieux.
Dernier rendez-vous de l’année 2017, ce SCO Angers – DFCO peut permettre aux Rouges d’atteindre 27 points à la trêve. Pour cela, il faudra soigner ses maux à l’extérieur face à un adversaire qui n’a toujours pas gagné devant son public. Retrouvez les meilleurs moments de la conférence de presse d’Olivier Dall’Oglio.
Le point sur l’infirmerie avant Angers
« Pour faire un véritable point sur les absents, on attend ce matin, par exemple pour Romain Amalfitano. Il faut qu’on les teste avec les kinés et peut-être sur le terrain. Cédric Varrault et Florent Balmont sont out. Florent a un tiraillement au niveau de l’adducteur, qu’il traîne depuis un bout de temps. Avec la fatigue, ça n’aide pas. Cédric Varrault a un problème à une hanche. On ne va pas prendre de risques pour que ça aille bien à la rentrée. Fouad Chafik, ça devrait aller, c’était plus de la fatigue. Cédric Yambéré idem. Vincent Rüfli reprend avec le groupe aujourd’hui. »
Ne pas revenir les mains vides !
« On va à Angers pour essayer de gagner un match à l’extérieur, ou pour au moins ramener un nul. Pour le maintien, ça serait une bonne chose et pour le mental aussi. Ce n’est pas une psychose les matchs à l’extérieur, mais on ne peut que s’améliorer… On sait tous qu’on peut faire largement mieux. Après, des accidents comme à Guingamp, ça peut arriver… Si on est dans l’état d’esprit qu’il faut pour ne pas prendre de but et être solide, on devrait prendre des points à l’extérieur. »
Le bilan de la première partie de saison
« J’ai vu une équipe en constante progression. On a eu du mal à se mettre en route et le calendrier ne nous a pas aidé. On a senti qu’on avait une marge de progression et du potentiel. Et il y a toujours ce problème des joueurs recrutés au Mercato, qui s’installent doucement et qui ont un rendement convenable qu’au bout de quelques semaines. Le groupe a pris conscience de son potentiel, et petit à petit, on a engrangé des points, notamment à la maison. Avec une force offensive qui est à noter. Il a fallu remplacer des garçons comme Diony ou Lees-Melou, ce n’était pas évident. On l’a fait avec des profils différents, des joueurs revanchards qui avaient des choses à prouver. Ces garçons ont prouvé qu’il y avait un réel potentiel, qui donne espoir pour la deuxième partie de saison. Pour se projeter dans les six derniers mois, ça peut être intéressant. »
Le DFCO doit-il viser déjà plus que le maintien ?
« On a démarré doucement le championnat et on a été longtemps dans les trois derniers. L’objectif du club est de se maintenir en Ligue 1. Il faut l’atteindre le plus rapidement possible. Vu le potentiel dégagé ces dernières semaines, cela peut nous laisser penser que l’on peut faire quelque chose. La qualité de l’équipe peut permettre de jouer des rôles plus intéressants. Il ne faut pas extrapoler en disant qu’on va titiller les six premiers. Il ne faut pas rêver non plus. Mais on a peut-être quelque chose de plus intéressant à vivre que le stress du maintien… C’est un championnat hyper serré. L’an dernier, on s’est sauvé avec peu de points, et je suis pas certain qu’on se sauve avec le même nombre de points cette année. Je pense qu’il faudra plutôt cibler les 42 points. J’ai demandé au groupe d’être ambitieux. Mais pour cela, il faut une meilleure stabilité défensive, car nous ne pourrons pas toujours marquer trois ou quatre buts ! Marquer trois buts à la maison, c’est assez exceptionnel… »
Plus de talent dans l’effectif cette saison
« On a certaines failles qu’il faut combler. Si on comble ces faiblesses, on continuera d’être encore meilleurs dans le jeu et au niveau des résultats. On a une bonne image, même si la presse nationale a souvent tendance à dire que c’est l’adversaire qui était faible face à nous… Il y a une volonté de créer du jeu. On a des joueurs plus techniques qui nous amènent cette conservation de balle qu’on a besoin, de la vivacité et ce trait de génie pour marquer, à l’image de Wesley Saïd, de Benjamin Jeannot… Je ne vais pas tous les citer, car les attaquants ont tous marqué. L’idée est de poursuivre sur cette voie-là et avoir des résultats à l’extérieur. Montrer que l’on n’est pas juste une équipe qui essaye de bien jouer au ballon et qui est sympa. On veut aussi avoir l’image d’une équipe difficile à bouger et qui veut accrocher quelque chose de plus haut dans ce championnat. »
L’évolution du SCO Angers
« Je ne suis pas en interne, donc difficile de discuter de ça objectivement. Je pense que c’est un club intéressant, qui a un temps d’avance sur nous car on les a suivi en Ligue 1. Leur recrutement et leur idée étaient sympas. Là où on a bifurqué, c’est qu’ils sont partis sur des joueurs plus athlétiques et sur un jeu différent du nôtre. Ils étaient très efficaces dans le domaine aérien. On n’a pas la même philosophie. Le SCO reste un club référence qui a modernisé son centre d’entraînement, qui veut moderniser son stade, qui avance et qui essaye de rester en Ligue 1. C’est compliqué car il suffit d’un recrutement moyen ou d’un changement de cap où tu peux te planter… Ils ont perdu un joueur comme Cheikh N’Doye, et ils ont peut-être du mal à passer ce cap. »
Le DFCO avec l’étiquette de favori ?
« Ah bon ? Il y a deux dynamiques différentes OK, mais nous ne sommes pas sur une bonne dynamique à l’extérieur. Eux ne gagnent pas chez eux, nous ne gagnons pas à l’extérieur… Ce qui donne un match équilibré. Un match nul serait déjà positif pour nous. »
70% du chemin vers le maintien avec un succès à Angers ?
« La bonne opération est d’avoir laissé Lille assez loin le week-end dernier. Je ne sais pas si on aura fait 70 % du chemin en gagnant à Angers, mais on aura bien décollé du fond déjà ! Ce qui serait une bonne chose. Pour travailler, ce sera beaucoup plus simple, dans une ambiance beaucoup plus sereine. »