Liberez santos!
Dans une vidéo exclusive réalisée par Treize au Sud, Lucile, la soeur de Santos Mirasierra, le supporter de l'Olympique de Marseille incarcéré en Espagne après les incidents survenus en marge du match entre l'Atletico Madrid et l'OM en Ligue des champions, accuse.
Selon elle, son frère a été frappé durant sa garde à vue. «Pendant trois jours, il s'est fait fracasser», affirme-t-elle. «Il avait tellement mal quand on l'a frappé, poursuit-elle, qu'il s'est jeté contre la fenêtre.» Pour elle, si son frère n'en a rien dit, c'est parce qu'«il a voulu garder le secret.»
Selon elle, son frère a été frappé durant sa garde à vue. «Pendant trois jours, il s'est fait fracasser», affirme-t-elle. «Il avait tellement mal quand on l'a frappé, poursuit-elle, qu'il s'est jeté contre la fenêtre.» Pour elle, si son frère n'en a rien dit, c'est parce qu'«il a voulu garder le secret.»
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Une interview de Santos en mai dernier
http://www.dailymotion.com/video/x74jw1 ... llai_sport
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La video de la soeur de Santos sur le fait qu'il se soit fait tabassé:
http://video.lequipe.fr/video/iLyROoafYRC7.html
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Nisco
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Foot - C1 - L'Atletico réclame des impayés à l'OM
Voilà qui ne va pas contribuer à apaiser les relations entre l'Atletico Madrid et l'Olympique de Marseille. En marge de l'affaire Santos Miriaserra, le supporter marseillais incarcéré en Espagne après le match de Ligue des champions entre les deux équipes, le 1er octobre dernier, le club madrilène a dénoncé le club phocéen devant l'UEFA pour non-paiement de billets pour les supporters marseillais. Selon AS, l'Atletico réclame à l'OM le paiement de 1 000 places occupées par les Olympiens, soit 43 000 euros.
Voilà qui ne va pas contribuer à apaiser les relations entre l'Atletico Madrid et l'Olympique de Marseille. En marge de l'affaire Santos Miriaserra, le supporter marseillais incarcéré en Espagne après le match de Ligue des champions entre les deux équipes, le 1er octobre dernier, le club madrilène a dénoncé le club phocéen devant l'UEFA pour non-paiement de billets pour les supporters marseillais. Selon AS, l'Atletico réclame à l'OM le paiement de 1 000 places occupées par les Olympiens, soit 43 000 euros.
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qu'il libère santos et après peut être que l'om paieraNisco a écrit :Foot - C1 - L'Atletico réclame des impayés à l'OM
Voilà qui ne va pas contribuer à apaiser les relations entre l'Atletico Madrid et l'Olympique de Marseille. En marge de l'affaire Santos Miriaserra, le supporter marseillais incarcéré en Espagne après le match de Ligue des champions entre les deux équipes, le 1er octobre dernier, le club madrilène a dénoncé le club phocéen devant l'UEFA pour non-paiement de billets pour les supporters marseillais. Selon AS, l'Atletico réclame à l'OM le paiement de 1 000 places occupées par les Olympiens, soit 43 000 euros.
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LdC: Sanction réduite pour l'Atlético...
Le 26 novembre prochain, lors de la réception du PSV Eindhoven en Ligue des Champions, le stade Vicente Calderon sera donc bien à huis clos... Jeudi, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est allé dans le sens de l'UEFA, et a expliqué, par le biais d'un communiqué, que le club espagnol avait commis de nombreuses erreurs en matière de sécurité lors de la réception de l'OM, en octobre, qui avait notamment abouti à de violents affrontements entre les supporters phocéens et les autorités locales. Le match ferme à huis clos a donc été confirmé alors que le second, soumis jusque là au sursis, a été abandonné. Pour ajouter à cela, les 150.000 euros d'amende infligés par l'UEFA ont été réduits de moitié par le TAS.
Le 26 novembre prochain, lors de la réception du PSV Eindhoven en Ligue des Champions, le stade Vicente Calderon sera donc bien à huis clos... Jeudi, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est allé dans le sens de l'UEFA, et a expliqué, par le biais d'un communiqué, que le club espagnol avait commis de nombreuses erreurs en matière de sécurité lors de la réception de l'OM, en octobre, qui avait notamment abouti à de violents affrontements entre les supporters phocéens et les autorités locales. Le match ferme à huis clos a donc été confirmé alors que le second, soumis jusque là au sursis, a été abandonné. Pour ajouter à cela, les 150.000 euros d'amende infligés par l'UEFA ont été réduits de moitié par le TAS.
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Comme d'hab, ils se degonflentscoiste49 a écrit :LdC: Sanction réduite pour l'Atlético...
Le 26 novembre prochain, lors de la réception du PSV Eindhoven en Ligue des Champions, le stade Vicente Calderon sera donc bien à huis clos... Jeudi, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est allé dans le sens de l'UEFA, et a expliqué, par le biais d'un communiqué, que le club espagnol avait commis de nombreuses erreurs en matière de sécurité lors de la réception de l'OM, en octobre, qui avait notamment abouti à de violents affrontements entre les supporters phocéens et les autorités locales. Le match ferme à huis clos a donc été confirmé alors que le second, soumis jusque là au sursis, a été abandonné. Pour ajouter à cela, les 150.000 euros d'amende infligés par l'UEFA ont été réduits de moitié par le TAS.
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Foot - C1 - Le ministre défend l'Atletico
La décision rendue par le Tribunal Arbitral du sport (TAS) qui a confirmé le match à huis clos infligé à l'Atletico Madrid a été qualifiée de «profondément injuste» par le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba. Sur la Radio nationale espagnole (RNE), le politicien s'est laissé aller à quelques commentaires : «J'exprime toute ma solidarité à l'Atletico, je l'ai dit au président du club. Je la regrette vraiment car si on regarde bien, d'abord on les a sanctionnés pour injures racistes, dont on a prouvé qu'elles n'avaient pas existé, et ensuite on les sanctionne à cause des actions de la police. Je suis un fan de foot, je regarde les matches tous les dimanches, et si on sanctionne l'Atletico pour cela, il faudrait fermer la moitié des stades européens.» (avec AFP)
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Les groupes avec Santos !!
Allemagne :
Racailles Vertes (Werder Brême)
PopTown Hamburg 1998
Belgique :
Ultras Oca 04 (CS Visé)
Public HysteriK 04 (Standard de Liège)
France :
Indians Tolosa
Lorient
Supras Berry (Chateauroux)
Bordeaux
Ultras Monaco 94
Sète
Malherbe Normandy Kop 96 (Caen)
Magic Fans (Saint-Etienne)
Horda Frenetik 97 (Metz)
Ultra Boys 90 (Strasbourg)
Cosa Nostra Lyon
ARN 01 (Nice)
Kop Sang & Or (Lens)
Kop manceau
Irrésistibles Français (Equipe de France)
ainsi que l'ensemble des groupes de supporters marseillais
Espagne :
Bukaneros (Rayo Vallecano)
Riazor Blues (Deportivo la Corogne)
Biris Norte (FC Séville)
Kolectivo Sur Xerez
Frente Blanquiazul (Ténérife)
Symmachiarii 1994 (Real Oviedo)
Grèce :
Original 21 (AEK Athènes)
Italie :
Gate 22 (Venise)
Ultras Tito Cucchiaroni (Sampdoria de Gênes)
Curva Sud Cozensa
Boys Parma 1977
Tunisie :
Virage Sud Espérance de Tunis
République tchèque :
Supras Unisono 2006 (Slovan Liberec)
Roumanie :
Timişoara (Urban Guerilla ?)
Suisse :
Blue White Fanatic Kop (Lausanne-Sports)
Red Side 1996 (Sion)
Young Boys Berne
HC La Chaux-de-Fonds
Servette Genève
Allemagne :
Racailles Vertes (Werder Brême)
PopTown Hamburg 1998
Belgique :
Ultras Oca 04 (CS Visé)
Public HysteriK 04 (Standard de Liège)
France :
Indians Tolosa
Lorient
Supras Berry (Chateauroux)
Bordeaux
Ultras Monaco 94
Sète
Malherbe Normandy Kop 96 (Caen)
Magic Fans (Saint-Etienne)
Horda Frenetik 97 (Metz)
Ultra Boys 90 (Strasbourg)
Cosa Nostra Lyon
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ainsi que l'ensemble des groupes de supporters marseillais
Espagne :
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Biris Norte (FC Séville)
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Grèce :
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République tchèque :
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Modifié en dernier par scoiste49 le sam. 22 nov., 2008 6:44 pm, modifié 1 fois.
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De nombreux graffitis en faveur de Santos, le supporter marseillais incarcéré en Espagne depuis maintenant 56 jours, ont été découverts ce matin sur les murs de l'enceinte du stade Vicente-Calderon à Madrid, rapporte Marca, un quotidien sportif espagnol.
En clair, ces inscriptions en espagnol, qui ont été rapidement effacées par les services municipaux, demandaient la libération de Santos et accusaient la police, le gouvernement et l'Atlético Madrid d'être complices dans cette affaire qui fait de plus en plus de bruit en France comme de l'autre côté des Pyrénées
* DATE DU PROCES FIXÉE: 3 DÉCEMBRE à 10H! Rendu des délibérations sous 24h à 48h.
En clair, ces inscriptions en espagnol, qui ont été rapidement effacées par les services municipaux, demandaient la libération de Santos et accusaient la police, le gouvernement et l'Atlético Madrid d'être complices dans cette affaire qui fait de plus en plus de bruit en France comme de l'autre côté des Pyrénées
* DATE DU PROCES FIXÉE: 3 DÉCEMBRE à 10H! Rendu des délibérations sous 24h à 48h.
Le coup d'envoi sera donné à 10 heures et l'affaire durera bien davantage que 90 minutes. Le supporter marseillais Santos Mirasierra, incarcéré à Madrid depuis le 1er octobre dernier, va affronter ses juges mercredi dans la capitale espagnole, et la très lourde réquisition du parquet à son encontre : huit ans de prison ferme, quatre pour trouble à l'ordre public, et quatre pour violence en réunion envers autorité ayant entraîné des blessures. En France, et à Marseille, où l'affaire déchaîne les passions, une telle sanction est jugée «disproportionnée» depuis que cette affaire a éclaté.
Il est reproché au supporter aux allures de pirate d'avoir jeté une chaise sur des policiers pendant le match entre l'Atletico et l'OM lors de la deuxième journée de C1 (2-1). Le seul document potentiellement accablant paru jusqu'ici le montre en train de bousculer un policier au milieu d'échauffourées. Santos Mirasierra dispose de la double nationalité franco-espagnole, ceci expliquant la totale autonomie de la justice espagnole dans l'affaire.
Incertitude sur le timing de la décision
Interrogé par la radio RTL-L'Equipe, l'avocat français de Santos Mirasierra, Gilbert Collard estime que son client est victime d'une «propagande judiciaire». «Dans le pire des cas, il y aurait une chaise qui aurait atterri sur la tête d'un policier. Les images que l'on peut voir sont d'une violence comique, presque, tout à fait légère. On a l'impression que Santos est le premier prisonnier politique du sport.» Sa défense entend montrer qu'il n'y a aucun rapport possible entre ce qui lui est reproché et la lourdeur de la sanction envisagée.
Selon toute vraisemblance, le procès durera la seule journée de mercredi. L'avocat espagnol du supporter, Erlantz Ibarrondo Merino, pense que la décision sera rendue jeudi ou vendredi. Gilbert Collard s'attend à ce que l'affaire traîne au-delà de l'hyper-sensible match entre Marseille et l'Atletico Madrid, programmé le 9 décembre au stade Vélodrome. La libération de Santos Mirasierra avant le match serait vécue comme un apaisement à Marseille. La législation espagnole laisse la possibilité à un prévenu sans antécédent condamné à moins de deux ans de prison de ne pas effectuer sa peine.
Il est reproché au supporter aux allures de pirate d'avoir jeté une chaise sur des policiers pendant le match entre l'Atletico et l'OM lors de la deuxième journée de C1 (2-1). Le seul document potentiellement accablant paru jusqu'ici le montre en train de bousculer un policier au milieu d'échauffourées. Santos Mirasierra dispose de la double nationalité franco-espagnole, ceci expliquant la totale autonomie de la justice espagnole dans l'affaire.
Incertitude sur le timing de la décision
Interrogé par la radio RTL-L'Equipe, l'avocat français de Santos Mirasierra, Gilbert Collard estime que son client est victime d'une «propagande judiciaire». «Dans le pire des cas, il y aurait une chaise qui aurait atterri sur la tête d'un policier. Les images que l'on peut voir sont d'une violence comique, presque, tout à fait légère. On a l'impression que Santos est le premier prisonnier politique du sport.» Sa défense entend montrer qu'il n'y a aucun rapport possible entre ce qui lui est reproché et la lourdeur de la sanction envisagée.
Selon toute vraisemblance, le procès durera la seule journée de mercredi. L'avocat espagnol du supporter, Erlantz Ibarrondo Merino, pense que la décision sera rendue jeudi ou vendredi. Gilbert Collard s'attend à ce que l'affaire traîne au-delà de l'hyper-sensible match entre Marseille et l'Atletico Madrid, programmé le 9 décembre au stade Vélodrome. La libération de Santos Mirasierra avant le match serait vécue comme un apaisement à Marseille. La législation espagnole laisse la possibilité à un prévenu sans antécédent condamné à moins de deux ans de prison de ne pas effectuer sa peine.
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En conclusion du procès du supporter marseillais Santos Mirasierra, mercredi, le procureur du tribunal pénal de Madrid a requis la même peine que le ministère public, à savoir huit ans de réclusion pour troubles à l'ordre public et violences en réunion. Ce réquisitoire a été accueilli avec inquiétude et colère par la famille Mirasierra : «Ce procès, a dit sa soeur Lucile, a été une grosse mascarade.» L'audience avait commencé peu après 10h00 au "Juzgado de lo Penal" situé dans un quartier excentré de la capitale espagnole. Le récit de la journée d'audience.
Les Ultras marseillais ont accueilli Santos Mirasierra dans le hall du tribunal avec des cris d'encouragement. Selon les sites Internet du quotidien marseillais La Provence et du quotidien sportif espagnol AS, l'audience a été filmée par 14 caméras et 62 journalistes avaient pris place dans la salle. L'accusé était au premier rang à côté d'une interprète et de deux policiers. Sa famille était assise quelques rangs derrière lui. Le supporter, incarcéré depuis le 1er octobre, est principalement accusé d'avoir blessé un policier en lui lançant une chaise avant le début de la rencontre de Ligue des champions Atletico-OM le 1er octobre dernier.
L'audience a débuté par le visionnage des photos et de la vidéo captées lors des incidents de Vicente-Calderon. Les deux policiers qui accusent Mirasierra de leur avoir, pour l'un porté des coups de poing dans le dos, pour l'autre jeté une chaise à la tête, ont reconnu qu'ils n'avaient pas vu eux-mêmes le supporter les agresser, mais ils ont confirmé leurs accusations. «Je n'ai pas vu Santos me pousser dans le dos. j'ai décidé de porter plainte après avoir vu les images à la télé. Par contre, je l'ai vu un siège à la main,» a dit l'un d'eux. De son côté, Santos Mirasierra a reconnu qu'il avait poussé un policer pour dégager une jeune femme tombée à terre mais il a à nouveau démenti avoir jeté quelque siège que ce soit.
La banderole anime les débats
Le policier marseillais du Groupe des Violences Urbaines a pour sa part souligné que les décisions prises lors de la réunion la veille du match avec l'UEFA n'avaient pas été respectées: «Quand j'ai été prévenu qu'il y avait un problème avec la banderole, les policiers avaient déjà chargé», a-t-il dit. Pendant l'audition du policier français, la juge Caridad Hernandez a demandé qu'on cesse de parler de la banderole des Ultras, relatent encore La Provence et AS. «Ce n'est pas l'objet du procès, a-t-elle dit, d'autres tribunaux peuvent juger cette affaire.» Me Erlantz Ibarrondo-Merino, le défenseur espagnol de l'accusé, a protesté. Pour les supporters marseillais, comme pour les responsables de l'OM, la banderole marseillaise (une tête de mort qui sourit) est à l'origine de la charge policière et des incidents qui ont suivi.
Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité et de l'organisation de l'OM, a regretté lui aussi l'absence d'échanges avec les forces de l'ordre espagnoles. «Quand j'ai été informé du problème de la banderole, les incidents avaient commencé», a-t-il dit. Interrogé par le procureur sur le fait de savoir si les supporters auraient retiré la banderole si il leur avait demandé, le Monsieur sécrurité de l'OM a répondu : «Oui, nous sommes en relation permanente avec eux et notre échange permet d'éviter les conflits.» Dans la matinée, Me Ibarrondo-Merino, avait déposé un recours contre la récusation par l'accusation des témoignages des huit Ultras marseillais. La porte-parole des Ultras, Christine Valette, sera finalement appelée à la barre en début d'après-midi. Elle a confirmé que Santos Mirasierra l'avait soulevé de terre et confié à d'autres supporters de l'OM alors qu'elle venait d'être blessée à la tête lors de la charge des policiers.
Le défilé des témoins pris fin peu avant 15h00. La juge a alors demandé aux parties de présenter leurs conclusions. «La banderole était une provocation» a lâché le procureur au nom de l'accusation. L'avocat de Santos Mirasierra lui a répliqué: «Si trouble de l'ordre public il y a eu, il est la conséquence de la charge policière.»
Les Ultras marseillais ont accueilli Santos Mirasierra dans le hall du tribunal avec des cris d'encouragement. Selon les sites Internet du quotidien marseillais La Provence et du quotidien sportif espagnol AS, l'audience a été filmée par 14 caméras et 62 journalistes avaient pris place dans la salle. L'accusé était au premier rang à côté d'une interprète et de deux policiers. Sa famille était assise quelques rangs derrière lui. Le supporter, incarcéré depuis le 1er octobre, est principalement accusé d'avoir blessé un policier en lui lançant une chaise avant le début de la rencontre de Ligue des champions Atletico-OM le 1er octobre dernier.
L'audience a débuté par le visionnage des photos et de la vidéo captées lors des incidents de Vicente-Calderon. Les deux policiers qui accusent Mirasierra de leur avoir, pour l'un porté des coups de poing dans le dos, pour l'autre jeté une chaise à la tête, ont reconnu qu'ils n'avaient pas vu eux-mêmes le supporter les agresser, mais ils ont confirmé leurs accusations. «Je n'ai pas vu Santos me pousser dans le dos. j'ai décidé de porter plainte après avoir vu les images à la télé. Par contre, je l'ai vu un siège à la main,» a dit l'un d'eux. De son côté, Santos Mirasierra a reconnu qu'il avait poussé un policer pour dégager une jeune femme tombée à terre mais il a à nouveau démenti avoir jeté quelque siège que ce soit.
La banderole anime les débats
Le policier marseillais du Groupe des Violences Urbaines a pour sa part souligné que les décisions prises lors de la réunion la veille du match avec l'UEFA n'avaient pas été respectées: «Quand j'ai été prévenu qu'il y avait un problème avec la banderole, les policiers avaient déjà chargé», a-t-il dit. Pendant l'audition du policier français, la juge Caridad Hernandez a demandé qu'on cesse de parler de la banderole des Ultras, relatent encore La Provence et AS. «Ce n'est pas l'objet du procès, a-t-elle dit, d'autres tribunaux peuvent juger cette affaire.» Me Erlantz Ibarrondo-Merino, le défenseur espagnol de l'accusé, a protesté. Pour les supporters marseillais, comme pour les responsables de l'OM, la banderole marseillaise (une tête de mort qui sourit) est à l'origine de la charge policière et des incidents qui ont suivi.
Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité et de l'organisation de l'OM, a regretté lui aussi l'absence d'échanges avec les forces de l'ordre espagnoles. «Quand j'ai été informé du problème de la banderole, les incidents avaient commencé», a-t-il dit. Interrogé par le procureur sur le fait de savoir si les supporters auraient retiré la banderole si il leur avait demandé, le Monsieur sécrurité de l'OM a répondu : «Oui, nous sommes en relation permanente avec eux et notre échange permet d'éviter les conflits.» Dans la matinée, Me Ibarrondo-Merino, avait déposé un recours contre la récusation par l'accusation des témoignages des huit Ultras marseillais. La porte-parole des Ultras, Christine Valette, sera finalement appelée à la barre en début d'après-midi. Elle a confirmé que Santos Mirasierra l'avait soulevé de terre et confié à d'autres supporters de l'OM alors qu'elle venait d'être blessée à la tête lors de la charge des policiers.
Le défilé des témoins pris fin peu avant 15h00. La juge a alors demandé aux parties de présenter leurs conclusions. «La banderole était une provocation» a lâché le procureur au nom de l'accusation. L'avocat de Santos Mirasierra lui a répliqué: «Si trouble de l'ordre public il y a eu, il est la conséquence de la charge policière.»
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Matt
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malheuresement, c'est un peu tout le pays marche un peu sur la tete ces derniers temps (au niveau du sport)... pb racisme, federation qui ferme les yeux sur le dopag ect...jojo49 a écrit :Décidemment, cette histoire est pathétique... La "justice" espagnole marche vraiment sur la tête!!
Liberté pour Santos !!!
en même temps quand tu vois les résultats espagnols (euro 2008, Nadal, coupe Davis, Sastre vainqueur du tour de france, contador vainqueur du tour d'italie...)Matt a écrit :malheuresement, c'est un peu tout le pays marche un peu sur la tete ces derniers temps (au niveau du sport)... pb racisme, federation qui ferme les yeux sur le dopag ect...jojo49 a écrit :Décidemment, cette histoire est pathétique... La "justice" espagnole marche vraiment sur la tête!!
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Quelques réactions après le procès, 48h avant le verdict...
Après le procès de Santos Mirasierra, mercredi à Madrid, Maître Gilbert Collard, son avocat en France, était pour le moins agacé.
« Les meilleurs défenseurs de Santos, ce sont les policiers et les vidéos. Les deux policiers n’ont pas arrêté de se contredire. Ils disent qu’ils n’ont pas touché la banderole alors qu’on voit le contraire sur les vidéos. L’un d’eux dit que le siège qui aurait été lancé par Santos était rouge alors qu’il était blanc. Les policiers espagnols n’ont pas respecté les règles et ont effectué des charges au mépris de la cellule de crise UEFA. S’ils ne l’avaient pas fait, il n’y aurait pas eu d’incidents et d’affaire Santos. Après, ils ont cherché un responsable mais ils se sont trompés. C’est une affaire politique. Santos est même le premier prisonnier politique de l’histoire du sport », expliquait à la presse le très médiatique défenseur du supporter marseillais. La décision du tribunal est attendue avant la fin de la semaine, Santos Mirasierra risque jusqu'à huit ans de prison.
Enfin, le CU84 a appelé au calme pour le match retour dans un communiqué que voici:Mercredi midi, le procureur du tribunal pénal de Madrid a requis huit ans de prison ferme à l'encontre de Santos Mirasierra, présumé coupable d'atteinte à l'ordre public et à l'autorité, en marge de la rencontre Atlético de Madrid-OM, du 1er octobre dernier. Le supporter de l'OM a plaidé non-coupable. "Je suis innocent. Depuis 20 ans, je suis l'OM partout. C'est ma vie, je ne peux pas vivre sans ça. Tout mon temps, tout mon argent, je le consacre à mon équipe. J'ai toujours lutté contre la violence et le racisme. C'est vrai, je suis un ultra, mais je suis ni un hooligan, ni un criminel", explique le Franco-Espagnol, sur le site de La Provence.
Liberté pour Santos !!Les « Ultras Marseille » invitent tous les supporters de l’Olympique de Marseille et plus largement l’ensemble des Marseillais à nous aider à transformer les alentours du stade en une plaidoirie pour Santos à l’occasion du match retour contre l’Atletico de Madrid.
Une idée simple : que fleurissent, de la rue Raymond Teisseire au boulevard Rabatau, du rond point du Prado au boulevard Michelet, sur les murs, les arbres, les grilles du Vélodrome, aux fenêtres et partout où il sera possible d’accrocher quelque chose, autant de messages de soutien à Santos que possible. A vos pinceaux, ciseaux et autres marqueurs, laissez parler votre imagination. Poursuivons la mobilisation pour prouver à l’Europe entière que notre lutte pour sa libération ne faiblira pas et que notre objectif est simple : retrouver Santos à nos côtés dans notre tribune.
* « Pas d’insulte, pas de menace, de simples messages de soutien comme autant de preuves de notre volonté de voir se dérouler cette rencontre dans les meilleures conditions possibles ! »
Que l’ensemble des médias et la presse espagnole soient surpris, qu’ils comprennent qu’au-delà des « Ultras » et autres groupes marseillais c’est bel et bien tout un peuple qui se mobilise. Ensemble nous pouvons réussir. Nous comptons sur vous pour respecter cette action et nous aider à la réaliser.
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Matt
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oui, Le dopage rapporte des resultatscedric daury a écrit :en même temps quand tu vois les résultats espagnols (euro 2008, Nadal, coupe Davis, Sastre vainqueur du tour de france, contador vainqueur du tour d'italie...)Matt a écrit :malheuresement, c'est un peu tout le pays marche un peu sur la tete ces derniers temps (au niveau du sport)... pb racisme, federation qui ferme les yeux sur le dopag ect...jojo49 a écrit :Décidemment, cette histoire est pathétique... La "justice" espagnole marche vraiment sur la tête!!
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