Après cinq ans d’apprentissage, Brahim Asloum a rendez-vous avec le premier championnat du monde professionnel de sa carrière.Septembre 2000. Les Jeux Olympiques de Sydney tirent à leur fin et un lutin décoloré déboule sur la grande scène du sport français en devenant champion olympique des mi-mouche. Brahim Asloum, l’enfant de Bourgoin-Jallieu, était un inconnu du grand public, c’est bien fini désormais. Quelques semaines plus tard, en janvier 2001, il passe professionnel et s’en remet aux compétences des frères Acariès, Michel, le manager et Luis, l’entraîneur, pour se construire une carrière à long terme.
Au cours des cinq années qui s’ensuivent, la préoccupation de tous sera d’ailleurs de laisser Brahim acquérir de l’expérience sans céder à la précipitation. Le jeune champion Olympique enchaîne les combats, devient champion de France en 2002, puis champion d’Europe en 2003, au gré de combats sérieux, où il démontre ses qualités techniques, comme son courage physique.
Plus mature, il sait aussi se montrer endurant. Ce chemin patiemment défriché le conduit aujourd’hui, après 18 combats et autant de victoires, sur le ring de Bercy, où l’attend le champion WBA des poids mouche, le Vénézuélien Lorenzo Parra.
« La recette » de Louis Acariès :
« Brahim sait souffrir. Il a été coupé gravement contre Bueno mais a fait un combat mémorable. Il a eu une fracture d’une dent dans un combat. Une fêlure nasale dans un autre affrontement, un tympan crevé… on croit que c’est un boxeur de salon. C’est un grand champion qui ne fait pas de la boxe mais du noble art. Il sait résister aux coups , à la souffrance. Il lui faudra réunir toutes ces qualités en un seul combat : souffrir, être résistant, savoir boxer, donner le coup de rein nécessaire, essayer de ne pas se faire ouvrir (il a un visage fin). Il nous a déjà montré qu’il savait faire tout cela. »
A 26 ans, Brahim Asloum se trouve à un point charnière de sa carrière. Il le sait, et il s’est préparé de longs mois en conséquence. Le parcours du champion, depuis ses débuts, fait d’ailleurs l’objet d’un documentaire de 52 minutes « le monde d’Asloum » réalisé par Sébastien Heulot, qui sera diffusé le 10 décembre, quelques jours après le choc de Bercy.
Alors bonne chance à lui et son équipe! 
Le Lionnais, licencié à Angers, est retenu pour l'épreuve italienne Franck Haudoin au mondial handisport Le 24 septembre, à Massa, petite ville située dans la périphérie de Pise, en Italie, Franck Haudouin entamera ses premiers championnats du monde avec l'équipe de France handisport de tir à l'arc. Avec l'espoir de montrer l'exemple aux autres handicapés. Pour ce tireur du Lion d'Angers, licencié au Handisport Région Angers, la sélection en équipe de France est le fruit et la récompense d'un travail de longue haleine et de centaines d'heures d'entraînement au centre de la SGTA, à Angers. Après les championnats de France valides auxquels il a participé en début de mois à Maurepas, dans les Yvelines, réussissant malgré son handicap à se sélectionner dans les 72 finalistes pour terminer finalement 41e, le moral est au beau fixe : « Cette sélection est un réel bonheur pour ma famille, pour mon club et pour moi. Je bénéficie d'une nouvelle prothèse C-Leg, spécifiquement programmée par la société Altermatt pour ma position de flexion lors du tir et je ne fatigue pas. Par ailleurs, je dispose également de matériel plus performant avec un arc à poulie comprenant un nouveau décocheur et des flèches allégées, en carbone, et donc plus rapides. » Au niveau des épreuves, la compétition abordera une volée de 36 flèches à 90 et 70 mètres, sur une cible de 122 cm et un tir de 36 flèches également sur des cibles à 50 et 30 mètres mais sur une cible réduite à 80 cm. Un sacré défi en perspective pour un athlète qui affirme : « »e veux tout donner pour ne pas avoir de regrets et montrer aux handicapés que le sport leur est accessible grâce aux techniques modernes de prothèse mais aussi beaucoup de volonté. » Une volonté reconnue par la présidente de son club, Michèle Kimmel, qui vient de lui demander de prendre la direction de l'entraînement de l'équipe handisport, soit une dizaine de tireurs. « Je m'entraîne régulièrement et je participe aux compétitions valides toute l'année. C'est une marque de confiance de la part du club et un nouveau challenge qui va commencer » note le principal intéressé. Mais dans l'immédiat, il va s'envoler avec ses trois coéquipiers de l'équipe de France, sachant qu'il donnera tout pour une équipe et un sport qui lui ont tant apporté. ALLEZ FRANCK Source: http://www.ouestfrance-enligne.com/eddm ... 2005-09-21
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