Pour la première fois depuis son interpellation à la sortie du stade Vélodrome le 19 septembre dernier, Rolland Courbis a donné de ses nouvelles depuis la maison d'arrêt des Baumettes à Marseille où il purge une peine de 21 mois après ses condamnations dans l'affaire de la caisse noire du Sporting de Toulon et des caisses de l'OM.
«Le moral et la santé vont bien», a tenu à préciser d'entrée l'ancien entraîneur marseillais, pour rassurer son monde, dans les colonnes du Parisien, avant de revenir sur les circonstances de son interpellation. «J'étais venu commenter OM-Montpellier pour RMC, je ne m'attendais pas à être emmené par les forces de l'ordre à la sortie du stade. On m'a conduit en voiture jusqu'à l'Evêché (NDRL: le commissariat central de Marseille). Les policiers ont été très corrects. J'ai passé la nuit dans la cellule infirmerie, puis on m'a transféré aux Baumettes le lendemain matin», raconte Rolland Courbis.
«Ma famille et mon travail me manquent»
«Ma vie en prison ? Je suis dans une cellule de 3 mètres sur 2. La nourriture, c'est très moyen. Mes rapports avec les gardiens sont excellents, avoue-t-il. A ma demande, j'ai été placé à l'isolement (avec promenade privative), je ne vois pas d'autres détenus. J'ai été opéré du ventre il y a peu et je ne souhaite pas être pris dans un mouvement de foule lors de la promenade. Je n'ai pas non plus envie de passer mon temps à signer des autographes ou répondre aux questions des uns et des autres. Par moments, la solitude me pèse. Ma famille et mon travail me manquent (...) J'espère sortir le plus vite possible», a insisté Courbis.
Des nouvelles de notre bon camarade!
