Ouest-France
Édition du dimanche 24 décembre 2006
En début de rencontre, les Angevins ont eu bien du mal à contenir la vivacité et la mobilité des attaquants sétois qui exploitaient bien les intervalles.
Football : Angers, des intentions sans les moyens
Sète - Angers : 1-1. Bousculés tout d'abord à Sète, les Angevins ont tout de même réussi à ramener un point. Ce qui leur permet de rester au pied du podium.
« Un démarrage difficile · Oui, c'est un peu vrai. Mais il ne faut pas oublier que nous étions à l'extérieur, chez un adversaire qui a poussé vraiment fort d'entrée. Donc, pour nous, il fallait d'abord rester bien en place. » En quelques mots, Fabrice Do Marcolino, qui joue souvent les forçats, seul en pointe, a résumé la production des siens durant une grosse demi-heure dans l'Hérault. Le but du jeu alors ? Laisser passer l'orage et voir ensuite. « Nous avons été d'ailleurs plus conquérants après la pause. » ajoute l'attaquant gabonais. Mené sur un but de Cami dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, le Sco refit, il est vrai, surface après avoir tremblé sur ses fondations.
Mais les Angevins sont-ils vraiment obligés de se donner un handicap souvent d'entrée ? Non évidemment. Mais c'est parfois le cas. Et Jean-Louis Garcia a, bien sûr, la réponse appropriée. « Lorsque nous abordons une rencontre, nous avons des intentions. Et notamment celle d'imposer notre jeu. Mais nous ne possédons pas toujours les moyens techniques de la traduire. » Affirmation vérifiée une fois encore à Sète, où son équipe savait très bien que les locaux allaient démarrer en fanfare. Ce qui aurait pu être beaucoup plus cruel pour eux, mais les Languedociens ne brillèrent pas par leur réalisme. « Nous avons été parfois baladés, convenait Julien Sola, l'auteur de l'égalisation sur coup-franc, mais sans être vraiment mis en danger. » Pour sa part, Mickaël Stéphan s'interrogeait. C'est vrai qu'il y a un peu de retenue chez nous. Nous ne sommes pas vraiment timorés mais nous pouvons faire mieux. Il faut remédier désormais à cette espèce de timidité même si le but sétois nous a plombés. »
« Avoir confiance en notre jeu »
Pour ce dernier match de l'année, ce partage est un moindre mal. Il permet à Angers d'être au pied du podium à la trêve, à un petit point de Laval, à deux de Boulogne qui marque sérieusement le pas et à trois de Clermont qui s'empare du pouvoir. « Même si nous avons eu trop de déchets techniques, même si nous n'avons pas fait les bons choix souvent, même si nous avons eu du mal à assurer nos passes et nos contrôles, même si nous avons été fébriles en début de rencontre après une faute individuelle (Ndlr : une erreur grossière de Cygan), il y a tout de même du positif, traduisait Jean-Louis Garcia. Nous avons fait preuve de solidarité, nous avons montré de l'envie. Nous nous sommes accrochés, arqueboutés, nous avons, au mieux, bouché les espaces. Pour espérer plus, il fallait être meilleur. C'est évident. » Et le technicien angevin d'ajouter. « Nous n'avons pas encore assez confiance dans notre jeu. Pour assurer plus. »
C'est assurément l'un des points essentiels à travailler encore. Car même moyens, les Angevins arrivent souvent à s'en tirer. « Ce ne fut pas un match d'anthologie. » reconnaissait encore Stéphan. Avec plus de lucidité, plus de présence collective aussi, les coéquipiers d'un Padovani qui sauva deux buts tout de même, pourrait franchir encore un palier. Car c'est presque une évidence, ce groupe-là n'a pas encore exploité tout son potentiel. « Nous allons revenir plus fringants après la trêve. » prophétisait Garcia. Ce ne serait pas mal, en effet.
[2006/07 Revue de presse] : O.F. - C.O. et autres
-
lacouture.49
- Donateur
- Messages : 71007
- Enregistré le : sam. 27 mars, 2004 9:09 am
- Localisation : Arrivé à destination : la L1
- Contact :
Football : Élève Sco, satisfaisant... mais peut mieux faire
National. Les Angevins terminent l'année au pied d'un podium qu'ils n'avaient pas quitté depuis le 23 septembre. Ils sont bien évidemment toujours dans la course à l'accession.
C'est bel et bien le jour après l'ennui. L'an passé à pareille époque, Angers était dans les bas-fonds du classement (13e avec 23 points, à 10 unités du troisième). Cette saison, changement de décor. Le Sco pointe à un point du podium en quatrième position et tous les clignotants sont plutôt passés au vert. 30 points conquis en 18 matches dont 10 à l'extérieur (9 victoires, 4 nuls, 5 défaites), 2e défense du championnat avec 16 buts encaissés, 9e attaque seulement, par contre, avec 21 réalisations.
Lorsque Jean-Louis Garcia se penche sur ces chiffres, son constat est simple. « En terme de points, on est dans le rythme d'un club pouvant monter. Le bilan est donc positif compte tenu du remodelage du staff, de l'effectif à l'intersaison. Mais globalement, on sent que tout cela est perfectible. Nous ne sommes pas, au niveau de notre potentiel, au taquet. » L'entraîneur angevin, assez satisfait sur un plan défensif, cerne les améliorations à apporter. « Nous sommes solides défensivement, c'est vrai. Mais il nous faut être plus forts encore sur nos points forts. »
Il n'a pas manqué de noter qu'une certaine fébrilité, une absence de rigueur dans le marquage s'emparaient parfois des protecteurs de Padovani. Heureusement ces carences n'arrivent que par séquences. Second point. « Nous avons un déficit offensif. En fait, il nous manque 4 à 5 buts. Sur ce plan, des garçons comme Vaugeois, Planus doivent être plus efficaces. Tout comme Tangeaoui ou Biakolo. Nous pouvons aussi améliorer notre animation dans ce secteur que ce soit au niveau des passes, des appels, de la projection vers l'avant. C'est le grand chantier à travailler. »
« 20 victoires au final »
Autre paramètre à améliorer, l'implication et l'engagement. Garcia l'a déjà vu, son équipe parait, à certains moments, dans le vide du sujet. Absente ou presque. « L'idéal serait de maintenir le degré d'agressivité et de force athlétique entrevu contre Laval. Mentalement, nous étions là. Car l'on ne peut pas, avec toutes les rencontres à pression qui vont arriver, ne nous en tirer que sur nos qualités technico-tactiques. Nous sommes performants et réguliers contre des formations moins bien classées. C'est bien. Mais il faut essayer de hausser notre niveau contre les équipes de tête. Nous sommes en haut de classement, cela devrait être source de confiance. »
Angers Sco devra donc s'attacher, dans les semaines à venir, à gommer encore ses points faibles. L'objectif pour Jean-Louis Garcia est défini. « C'est 20 victoires à la fin du championnat. » Ce qui est loin d'être irréaliste, même s'il n'y a aucune garantie. « Avec ce total, nous ne serons pas loin de quelque chose de super. » conclut-il.
Jean-François CHARRIER.
En quelques mots
Mercato. Garcia le sait, ses dirigeants ne pensent pas recruter. « il n'y a pas d'enveloppe financière. Par contre, si des joueurs veulent partir, il pourrait y avoir une ouverture. » Pas d'arrivée donc sans départ. « Nos recrues, en fait, ce sont Sola et Pinault qui ont peu joué. »
Séries. L'entraîneur angevin les a pointées. « Nous avons eu 4 matches consécutifs sans défaite. Cette série doit être plus longue. Nous avons fait également 2 matches de suite sans prendre de but. À améliorer aussi. Sur l'ensemble, nous avons 5 matches sur 18 sans en encaisser. C'est encore insuffisant. »
Coupe. Pour Garcia, le match de coupe de France à Montaigu a été la cause d'une mauvaise série, par la suite, du Sco. « Cela a cassé notre dynamique. Nous avons été bidons sur cette rencontre. Et ensuite, il y a eu relâchement. »
Adversaires. Garcia différencie les matches contre les autres prétendants à l'extérieur et à domicile. « Chez nous, contre Boulogne et Nîmes, ce sera pénible. Car nous aurons l'obligation de faire le jeu. Je suis plus confiant pour les déplacements à Paris, à Laval ou à Clermont, où tout sera différent. »
Jean-Louis Garcia n'est pas, sur son banc de touche, ce que l'on peut appeler un entraîneur passif. Bien au contraire ! Il vit pleinement les rencontres, donne de la voix et du geste.
Ouest-France
National. Les Angevins terminent l'année au pied d'un podium qu'ils n'avaient pas quitté depuis le 23 septembre. Ils sont bien évidemment toujours dans la course à l'accession.
C'est bel et bien le jour après l'ennui. L'an passé à pareille époque, Angers était dans les bas-fonds du classement (13e avec 23 points, à 10 unités du troisième). Cette saison, changement de décor. Le Sco pointe à un point du podium en quatrième position et tous les clignotants sont plutôt passés au vert. 30 points conquis en 18 matches dont 10 à l'extérieur (9 victoires, 4 nuls, 5 défaites), 2e défense du championnat avec 16 buts encaissés, 9e attaque seulement, par contre, avec 21 réalisations.
Lorsque Jean-Louis Garcia se penche sur ces chiffres, son constat est simple. « En terme de points, on est dans le rythme d'un club pouvant monter. Le bilan est donc positif compte tenu du remodelage du staff, de l'effectif à l'intersaison. Mais globalement, on sent que tout cela est perfectible. Nous ne sommes pas, au niveau de notre potentiel, au taquet. » L'entraîneur angevin, assez satisfait sur un plan défensif, cerne les améliorations à apporter. « Nous sommes solides défensivement, c'est vrai. Mais il nous faut être plus forts encore sur nos points forts. »
Il n'a pas manqué de noter qu'une certaine fébrilité, une absence de rigueur dans le marquage s'emparaient parfois des protecteurs de Padovani. Heureusement ces carences n'arrivent que par séquences. Second point. « Nous avons un déficit offensif. En fait, il nous manque 4 à 5 buts. Sur ce plan, des garçons comme Vaugeois, Planus doivent être plus efficaces. Tout comme Tangeaoui ou Biakolo. Nous pouvons aussi améliorer notre animation dans ce secteur que ce soit au niveau des passes, des appels, de la projection vers l'avant. C'est le grand chantier à travailler. »
« 20 victoires au final »
Autre paramètre à améliorer, l'implication et l'engagement. Garcia l'a déjà vu, son équipe parait, à certains moments, dans le vide du sujet. Absente ou presque. « L'idéal serait de maintenir le degré d'agressivité et de force athlétique entrevu contre Laval. Mentalement, nous étions là. Car l'on ne peut pas, avec toutes les rencontres à pression qui vont arriver, ne nous en tirer que sur nos qualités technico-tactiques. Nous sommes performants et réguliers contre des formations moins bien classées. C'est bien. Mais il faut essayer de hausser notre niveau contre les équipes de tête. Nous sommes en haut de classement, cela devrait être source de confiance. »
Angers Sco devra donc s'attacher, dans les semaines à venir, à gommer encore ses points faibles. L'objectif pour Jean-Louis Garcia est défini. « C'est 20 victoires à la fin du championnat. » Ce qui est loin d'être irréaliste, même s'il n'y a aucune garantie. « Avec ce total, nous ne serons pas loin de quelque chose de super. » conclut-il.
Jean-François CHARRIER.
En quelques mots
Mercato. Garcia le sait, ses dirigeants ne pensent pas recruter. « il n'y a pas d'enveloppe financière. Par contre, si des joueurs veulent partir, il pourrait y avoir une ouverture. » Pas d'arrivée donc sans départ. « Nos recrues, en fait, ce sont Sola et Pinault qui ont peu joué. »
Séries. L'entraîneur angevin les a pointées. « Nous avons eu 4 matches consécutifs sans défaite. Cette série doit être plus longue. Nous avons fait également 2 matches de suite sans prendre de but. À améliorer aussi. Sur l'ensemble, nous avons 5 matches sur 18 sans en encaisser. C'est encore insuffisant. »
Coupe. Pour Garcia, le match de coupe de France à Montaigu a été la cause d'une mauvaise série, par la suite, du Sco. « Cela a cassé notre dynamique. Nous avons été bidons sur cette rencontre. Et ensuite, il y a eu relâchement. »
Adversaires. Garcia différencie les matches contre les autres prétendants à l'extérieur et à domicile. « Chez nous, contre Boulogne et Nîmes, ce sera pénible. Car nous aurons l'obligation de faire le jeu. Je suis plus confiant pour les déplacements à Paris, à Laval ou à Clermont, où tout sera différent. »
Jean-Louis Garcia n'est pas, sur son banc de touche, ce que l'on peut appeler un entraîneur passif. Bien au contraire ! Il vit pleinement les rencontres, donne de la voix et du geste.
Ouest-France
Football : Les chiffres d'Angers en championnat, à la trêve
Buteurs. Fabrice Do Marcolino domine très franchement la situation. L'attaquant gabonais a marqué à 14 reprises, loin devant tous ses coéquipiers puisque les suivants sont Ritchie Makuma et Julien Sola avec deux réalisations, suivis par Ahmed Tangeaoui, Sébastien Vaugeois et Teddy Ongoly (1).
Passeurs. Ils sont trois à se distinguer dans ce créneau précis. Karim Djellabi en est à 5 passes décisives, Pierre Planus à quatre et Sébastien Vaugeois à trois.
Buts marqués. Sur les 21 buts marqués par le Sco, six l'ont été entre la 45 et la 60e minute et 4 entre la 15 et la 30e minute.
Buts encaissés. Sur les 15 buts encaissés, 5 l'ont été dans le dernier quart d'heure de jeu et 4 l'ont été entre la 15 et la 30e minute.
Temps de jeu. Ce n'est pas une surprise. Le joueur le plus utilisé depuis le mois d'août est le gardien Jean-Daniel Padovani (18 matches comme titulaire et 1 620 minutes sur le terrain). Suivent ensuite Fabrice Do Marcolino (18 et 1 585), Thierry Cygan (16 et 1 411), Mickaël Stéphan (16 et 1 392), Guy Moussi (16 et 1 333), Ritchie Makuma (15 et 1 244). Si PIerre Planus (17 matches) et Ahmed Tangeaoui (16 matches) peuvent aussi figurer dans ce classement sur les matches joués, ils ont par contre des temps de jeu moindre avec 1 247 minutes pour le milieu de terrain et 1 168 minutes pour l'attaquant. À l'inverse Alexandre Rosay et David Vespuce n'ont fait qu'une apparition dans le groupe avec respectivement 76 et 45 minutes.
Expulsions. Ils sont quatre à avoir été expulsés en court de rencontre : Teddy Ongoly à deux reprises, Delis Ahou et Carlos Madiokoka, une fois. Angers sur ce plan est simplement devancé par Yzeure et Châtellerault qui totalisent 5 cartons rouges. En outre, les Angevins ont totalisé 33 cartons jaunes, les plus fréquemment avertis étant Mickaël Stephan (6), Karim Djellabi et Delis Ahou (4), Guy Moussi, Ahmed Tangeaoui, et Teddy Ongoly (3).
Totaux. Depuis le début de la saison, Jean-Louis Garcia a utilisé 21 joueurs en championnat.
Capitaines. Ils sont deux simplement à avoir porté le brassard depuis le début du championnat. Thierry Cygan a été capitaine pour 16 rencontres et en son absence, Mickaël Stephan pour deux matches.
Entrées en jeu. Ce sont Julien Sola et Stéphane Biakolo qui ont quitté le banc le plus souvent pour remplacer un coéquipier (7 fois). Jamel Zahiri et Carlos Madiokoka l'ont fait 6 fois, Teddy Ongoly et Delis Ahou, 4 fois.
Joueurs remplacés. Pierre Planus qui compte 17 matches et 15 titularisations a été le joueur le plus souvent remplaçé en court de rencontre. Cela lui est arrivé 10 fois. Il est suivi par Sébastien Vaugeois (9), et Ahmed Tangeaoui (6).
Spectateurs. La moyenne des spectateurs pour les matches à Jean-Bouin est de 4 155. À titre comparatif elle était de 2 733 l'an passé à pareille époque. La progression est significative.
Ouest-France
Buteurs. Fabrice Do Marcolino domine très franchement la situation. L'attaquant gabonais a marqué à 14 reprises, loin devant tous ses coéquipiers puisque les suivants sont Ritchie Makuma et Julien Sola avec deux réalisations, suivis par Ahmed Tangeaoui, Sébastien Vaugeois et Teddy Ongoly (1).
Passeurs. Ils sont trois à se distinguer dans ce créneau précis. Karim Djellabi en est à 5 passes décisives, Pierre Planus à quatre et Sébastien Vaugeois à trois.
Buts marqués. Sur les 21 buts marqués par le Sco, six l'ont été entre la 45 et la 60e minute et 4 entre la 15 et la 30e minute.
Buts encaissés. Sur les 15 buts encaissés, 5 l'ont été dans le dernier quart d'heure de jeu et 4 l'ont été entre la 15 et la 30e minute.
Temps de jeu. Ce n'est pas une surprise. Le joueur le plus utilisé depuis le mois d'août est le gardien Jean-Daniel Padovani (18 matches comme titulaire et 1 620 minutes sur le terrain). Suivent ensuite Fabrice Do Marcolino (18 et 1 585), Thierry Cygan (16 et 1 411), Mickaël Stéphan (16 et 1 392), Guy Moussi (16 et 1 333), Ritchie Makuma (15 et 1 244). Si PIerre Planus (17 matches) et Ahmed Tangeaoui (16 matches) peuvent aussi figurer dans ce classement sur les matches joués, ils ont par contre des temps de jeu moindre avec 1 247 minutes pour le milieu de terrain et 1 168 minutes pour l'attaquant. À l'inverse Alexandre Rosay et David Vespuce n'ont fait qu'une apparition dans le groupe avec respectivement 76 et 45 minutes.
Expulsions. Ils sont quatre à avoir été expulsés en court de rencontre : Teddy Ongoly à deux reprises, Delis Ahou et Carlos Madiokoka, une fois. Angers sur ce plan est simplement devancé par Yzeure et Châtellerault qui totalisent 5 cartons rouges. En outre, les Angevins ont totalisé 33 cartons jaunes, les plus fréquemment avertis étant Mickaël Stephan (6), Karim Djellabi et Delis Ahou (4), Guy Moussi, Ahmed Tangeaoui, et Teddy Ongoly (3).
Totaux. Depuis le début de la saison, Jean-Louis Garcia a utilisé 21 joueurs en championnat.
Capitaines. Ils sont deux simplement à avoir porté le brassard depuis le début du championnat. Thierry Cygan a été capitaine pour 16 rencontres et en son absence, Mickaël Stephan pour deux matches.
Entrées en jeu. Ce sont Julien Sola et Stéphane Biakolo qui ont quitté le banc le plus souvent pour remplacer un coéquipier (7 fois). Jamel Zahiri et Carlos Madiokoka l'ont fait 6 fois, Teddy Ongoly et Delis Ahou, 4 fois.
Joueurs remplacés. Pierre Planus qui compte 17 matches et 15 titularisations a été le joueur le plus souvent remplaçé en court de rencontre. Cela lui est arrivé 10 fois. Il est suivi par Sébastien Vaugeois (9), et Ahmed Tangeaoui (6).
Spectateurs. La moyenne des spectateurs pour les matches à Jean-Bouin est de 4 155. À titre comparatif elle était de 2 733 l'an passé à pareille époque. La progression est significative.
Ouest-France
CO DU 27/12/2006.
Page entière consacrée au SCO. Toutes les stats comme ci-dessus et un petit mot sur le recrutement.
arrivée seulement si départ du sco souhaité par un joueur et accepté par le club.
Le club reste à l'écoute pour un prêt éventuel, et avec prise en charge financière du club prêteur.
Mais les jokers (pour JLG) sont Sola et Pinault.
2 articles sympas sur JLG et notamment ses déboires quand il a remplacé au dernier moment le 3eme gardien Loussouarn au FC Nantes en 95 pour jouer le 1/4 de finale de l'UEFA au Bayer Leverkusen.
Il avait pris 5 buts dont 1 ou 2 pour sa pomme
(5-1 pour Leverkusen), mais au retour 0-0, il avait sauvé la face.
Page entière consacrée au SCO. Toutes les stats comme ci-dessus et un petit mot sur le recrutement.
arrivée seulement si départ du sco souhaité par un joueur et accepté par le club.
Le club reste à l'écoute pour un prêt éventuel, et avec prise en charge financière du club prêteur.
Mais les jokers (pour JLG) sont Sola et Pinault.
2 articles sympas sur JLG et notamment ses déboires quand il a remplacé au dernier moment le 3eme gardien Loussouarn au FC Nantes en 95 pour jouer le 1/4 de finale de l'UEFA au Bayer Leverkusen.
Il avait pris 5 buts dont 1 ou 2 pour sa pomme
(5-1 pour Leverkusen), mais au retour 0-0, il avait sauvé la face.L1, le retour !!!
Texto : En direct d'Angers Sco
« Pas de retardataire, pas d'excédent de poids mais de l'entrain et de l'envie. » L'entraineur angevin Jean-Louis Garcia a retrouvé hier après-midi tout son petit monde pour la reprise, avec à la clé un footing, entrecoupé d'exercice mais sans ballon, sous la direction de son adjoint Manu Nogueira. « Il y a encore des petits bobos. Adoulaye Soumaré souffre par exemple d'un genou, Karim Djellabi est toujours handicapé par sa périostite et il va falloir faire attention. Enfin, Julien Sourice (photo) qui a participé au footing avec le groupe, a encore une semaine de travail individualisé mais tout est en train de s'arranger pour lui. » Le défenseur voit le bout du tunnel, puisqu'il souffrait de la cheville droite depuis 4 mois.
Les Angevins, où Sébastien Vaugeois durant la trêve est devenu papa d'une petite Maelys, s'entraîneront deux fois aujourd'hui et demain, une fois l'après-midi vendredi avant le match contre Tours (Jean-Bouin, 16 h) samedi qui sera précédé d'un réveil musculaire le matin.
Ouest-France
« Pas de retardataire, pas d'excédent de poids mais de l'entrain et de l'envie. » L'entraineur angevin Jean-Louis Garcia a retrouvé hier après-midi tout son petit monde pour la reprise, avec à la clé un footing, entrecoupé d'exercice mais sans ballon, sous la direction de son adjoint Manu Nogueira. « Il y a encore des petits bobos. Adoulaye Soumaré souffre par exemple d'un genou, Karim Djellabi est toujours handicapé par sa périostite et il va falloir faire attention. Enfin, Julien Sourice (photo) qui a participé au footing avec le groupe, a encore une semaine de travail individualisé mais tout est en train de s'arranger pour lui. » Le défenseur voit le bout du tunnel, puisqu'il souffrait de la cheville droite depuis 4 mois.
Les Angevins, où Sébastien Vaugeois durant la trêve est devenu papa d'une petite Maelys, s'entraîneront deux fois aujourd'hui et demain, une fois l'après-midi vendredi avant le match contre Tours (Jean-Bouin, 16 h) samedi qui sera précédé d'un réveil musculaire le matin.
Ouest-France
-
lacouture.49
- Donateur
- Messages : 71007
- Enregistré le : sam. 27 mars, 2004 9:09 am
- Localisation : Arrivé à destination : la L1
- Contact :
ouest france:
Les sportifs angevins se mobilisent ce soir. Pour la seconde fois, le monde du sport angevin va se mobiliser pour une soirée au profit des enfants malades, puisque les bénéfices du rendez-vous fixé à la salle Jean-Bouin, ce soir (20 h, prix unique 2 euros) seront intégralement reversés à l'Association Marie, Rêves et espoir. Les basketteurs de l'ABC et de St-Léonard, les pongistes de La Vaillante, le tennismen de l'ATC, les joueurs des Hawks (roller en ligne), les footballeurs d'Angers Sco*, les handballeurs d'Angers-Noyant, les hockeyeurs de l'ASGA et les rugbymen du Sco-Rca, feront ainsi des démonstrations.
* l'occasion de faire signer votre poster par les joueurs
Les sportifs angevins se mobilisent ce soir. Pour la seconde fois, le monde du sport angevin va se mobiliser pour une soirée au profit des enfants malades, puisque les bénéfices du rendez-vous fixé à la salle Jean-Bouin, ce soir (20 h, prix unique 2 euros) seront intégralement reversés à l'Association Marie, Rêves et espoir. Les basketteurs de l'ABC et de St-Léonard, les pongistes de La Vaillante, le tennismen de l'ATC, les joueurs des Hawks (roller en ligne), les footballeurs d'Angers Sco*, les handballeurs d'Angers-Noyant, les hockeyeurs de l'ASGA et les rugbymen du Sco-Rca, feront ainsi des démonstrations.
* l'occasion de faire signer votre poster par les joueurs
Présent aussi sur x !
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
Omnisports : Au Sco aussi, on regarde par l'oeilleton
Sport et vidéo. Deuxième volet de notre série consacrée au travail sur vidéo dans le monde du sport de haut niveau. Aujourd'hui : le Sco d'Angers.
Jean-Louis Garcia, vous êtes l'un des premiers coaches à travailler sérieusement sur support vidéo au Sco. Ça vous vient d'où ?
J'ai commencé avec l'équipe réserve des Girondins de Bordeaux, il y a six ans. Mon groupe avait de grosses lacunes. Les joueurs frappaient à la porte de l'équipe première mais n'avaient aucune notion tactique. J'ai trouvé cela embêtant et je voulais corriger le tir. J'ai donc commencé simplement, par des petites analyses des performances de l'équipe, et par l'animation offensive. J'ai tout de suite compris que je disposais d'un outil efficace en terme de pédagogie.
« La vidéo peut me servir de preuve »
Cet outil a pris un tout autre sens lorsque vous avez quitté Bordeaux et la formation.
Oui, bien sûr. À Toulon, j'avais d'autres objectifs en tête : remonter en National, avoir une meilleure approche de l'adversaire, entre autres. Je me suis retrouvé tout de suite dans un milieu différent que celui de la formation, un milieu où l'importance du résultat est grande. Un superviseur allait filmer les matches de la région. Je pouvais ainsi montrer à mes joueurs des bouts de matches, voire un match entier. Mais nous avons vite été confrontés à un problème de matériel. Ce n'est pas évident d'être une vingtaine autour d'un petit écran de télévision. J'ai donc investi personnellement dans un ordinateur portable équipé d'un logiciel familial de montage vidéo, puis dans un vidéo-projecteur que je peux emmener partout. J'ai préféré ça plutôt que rouler en grosse voiture...
Quels sont les intérêts concrets du travail sur vidéo ?
La vidéo constitue une avancée importante, je crois, pour deux raisons. 1 : Elle me permet de juger mon équipe. À chaud, on a toujours une analyse précipitée d'un match, une image, par forcément la bonne. Quand je visionne la cassette dans la nuit, l'analyse est souvent tout autre. La vidéo, c'est ça : elle permet une analyse cohérente. 2 : Elle permet d'étudier le jeu de l'adversaire, son animation, de l'anticiper. La vidéo sert à agrémenter mon discours, aussi. Elle est parfois imparable, peut me servir de preuve quand un mec ne croit pas ce que je lui dis pendant une rencontre. Les sportifs de haut niveau possèdent une mémoire visuelle développée de part leur activité, basée sur le mouvement, la mobilité. C'est pour cela qu'ils sont réceptifs à ce genre d'outil.
Comment procédez-vous le jour du match ?
J'ai l'habitude de synthétiser mon travail avant de le présenter aux joueurs, de façon à ce que le clip ne dépasse pas les 10-12 minutes - ce qui demande, au passage, 4 à 5 heures de boulot. Sinon, ils zappent. Le premier est consacré aux points forts, aux points faibles, à l'organisation, aux coups de pieds arrêtés et à la mise en difficulté de l'adversaire. Le second est généralement un petit résumé de notre précédent match, une sorte de débriefing. Je leur dis ce que j'ai aimé, ce que j'ai constaté.
Est-ce fiable ?
C'est un outil fiable, oui. Disons qu'il y a rarement de surprises. Et si c'est le cas, c'est la capacité d'adaptation du coach qui est alors jugée, ses décisions pour une animation différente ou des changements de joueurs en fonction de leurs qualités. La vidéo ne nous fera jamais gagner un match. Et jamais elle ne nous fera perdre. Nous sommes en quête de la progression permanente, individuelle et collective, afin d'éliminer au maximum l'effet de surprise.
Recueilli par Mathieu COUREAU.
Ouest-France
Jean-Louis Garcia devant le grand écran du vestiaire de la Baumette: « Nous sommes en quête de la progression permanente, individuelle et collective, afin d'éliminer au maximum l'effet de surprise. La vidéo en est l'un des outils. »
Pour résumer un club qui se professionnalise!
Sport et vidéo. Deuxième volet de notre série consacrée au travail sur vidéo dans le monde du sport de haut niveau. Aujourd'hui : le Sco d'Angers.
Jean-Louis Garcia, vous êtes l'un des premiers coaches à travailler sérieusement sur support vidéo au Sco. Ça vous vient d'où ?
J'ai commencé avec l'équipe réserve des Girondins de Bordeaux, il y a six ans. Mon groupe avait de grosses lacunes. Les joueurs frappaient à la porte de l'équipe première mais n'avaient aucune notion tactique. J'ai trouvé cela embêtant et je voulais corriger le tir. J'ai donc commencé simplement, par des petites analyses des performances de l'équipe, et par l'animation offensive. J'ai tout de suite compris que je disposais d'un outil efficace en terme de pédagogie.
« La vidéo peut me servir de preuve »
Cet outil a pris un tout autre sens lorsque vous avez quitté Bordeaux et la formation.
Oui, bien sûr. À Toulon, j'avais d'autres objectifs en tête : remonter en National, avoir une meilleure approche de l'adversaire, entre autres. Je me suis retrouvé tout de suite dans un milieu différent que celui de la formation, un milieu où l'importance du résultat est grande. Un superviseur allait filmer les matches de la région. Je pouvais ainsi montrer à mes joueurs des bouts de matches, voire un match entier. Mais nous avons vite été confrontés à un problème de matériel. Ce n'est pas évident d'être une vingtaine autour d'un petit écran de télévision. J'ai donc investi personnellement dans un ordinateur portable équipé d'un logiciel familial de montage vidéo, puis dans un vidéo-projecteur que je peux emmener partout. J'ai préféré ça plutôt que rouler en grosse voiture...
Quels sont les intérêts concrets du travail sur vidéo ?
La vidéo constitue une avancée importante, je crois, pour deux raisons. 1 : Elle me permet de juger mon équipe. À chaud, on a toujours une analyse précipitée d'un match, une image, par forcément la bonne. Quand je visionne la cassette dans la nuit, l'analyse est souvent tout autre. La vidéo, c'est ça : elle permet une analyse cohérente. 2 : Elle permet d'étudier le jeu de l'adversaire, son animation, de l'anticiper. La vidéo sert à agrémenter mon discours, aussi. Elle est parfois imparable, peut me servir de preuve quand un mec ne croit pas ce que je lui dis pendant une rencontre. Les sportifs de haut niveau possèdent une mémoire visuelle développée de part leur activité, basée sur le mouvement, la mobilité. C'est pour cela qu'ils sont réceptifs à ce genre d'outil.
Comment procédez-vous le jour du match ?
J'ai l'habitude de synthétiser mon travail avant de le présenter aux joueurs, de façon à ce que le clip ne dépasse pas les 10-12 minutes - ce qui demande, au passage, 4 à 5 heures de boulot. Sinon, ils zappent. Le premier est consacré aux points forts, aux points faibles, à l'organisation, aux coups de pieds arrêtés et à la mise en difficulté de l'adversaire. Le second est généralement un petit résumé de notre précédent match, une sorte de débriefing. Je leur dis ce que j'ai aimé, ce que j'ai constaté.
Est-ce fiable ?
C'est un outil fiable, oui. Disons qu'il y a rarement de surprises. Et si c'est le cas, c'est la capacité d'adaptation du coach qui est alors jugée, ses décisions pour une animation différente ou des changements de joueurs en fonction de leurs qualités. La vidéo ne nous fera jamais gagner un match. Et jamais elle ne nous fera perdre. Nous sommes en quête de la progression permanente, individuelle et collective, afin d'éliminer au maximum l'effet de surprise.
Recueilli par Mathieu COUREAU.
Ouest-France
Jean-Louis Garcia devant le grand écran du vestiaire de la Baumette: « Nous sommes en quête de la progression permanente, individuelle et collective, afin d'éliminer au maximum l'effet de surprise. La vidéo en est l'un des outils. »
Pour résumer un club qui se professionnalise!
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
Garcia : « On ne va penser qu'au championnat »Amical : Angers
Jean-Louis Garcia : « Cet après-midi, nous ne nous occuperons pas de l'adversaire ni du score. On va aller de l'avant, se préparer pour Toulon. »
Sco - Tours (L2). Les Angevins abordent cette rencontre comme une répétition générale avant la reprise du championnat, samedi prochain.
D'habitude, pendant les périodes de fêtes, les observateurs ne dorment jamais sur leurs deux oreilles, attendant la dernière blague en provenance de la Baumette. Ils mangent avec appétit bien sûr, mais il y a toujours comme un truc qui cloche à l'heure de s'endormir, comme une étiquette qui gratte dans le cou. Cette année, rien. Pas de réveil en sursaut à cause du Sco. Pas de gros mensonges. Pas de signatures derrière l'arbuste du coin. Juste la marque de l'oreiller sur la joue, un sommeil profond. Jean-Louis Garcia, en forme : « Le jour de la reprise, j'ai vu des gens heureux de se retrouver. C'est important cet état d'esprit. Et puis dans le courant de la semaine, j'ai senti beaucoup d'envie. »
« Boucler la phase aller avec 34 points »
Jean-Louis Garcia, on ne le refera pas, a profité de ses congés pour réfléchir un peu à la première moitié de saison de son groupe. Il dit : « Je crois que décembre a pointé du doigt nos lacunes. Nous avons perdu notre maîtrise collective, notre emprise sur le jeu pour finalement compenser par le mental et l'énergie. » L'équipe pêchait toujours à l'accélération. On aurait dit un chien qui grimpe un escalier. « Pour bien figurer dans ce championnat, on doit être capables de faire tourner le ballon, de mieux gérer les temps forts et les temps faibles. C'est ma synthèse. Nous devons retrouver cette confiance, les automatismes qui ont bien fonctionné au début. » Comme il dit : « Nous ne devons pas avoir sans cesse le feu aux godasses lorsque l'on a le ballon... »
Pour ce faire, Jean-Louis Garcia a bien quelques idées. « Cela passe peut-être par une plus grande continuité dans les schémas de l'équipe, dans sa structure, dit-il dans une moue. Je réfléchis. J'explore des pistes. De toute façon, nous savions déjà que nous étions très perfectibles. » Hier, à l'issue du dernier entraînement, il a retenu un groupe de 16 joueurs. « Je souhaite en effet donner un maximum de temps de jeu aux 13 ou 14 joueurs qui affronteront Toulon samedi prochain, jour de reprise du championnat. »
Ainsi, Vespuce, Zahiri et Madiokoka joueront avec la réserve, demain, contre leurs homologues du Stade lavallois (lire ci-dessous). Karim Djellabi, lui, a toujours mal aux mollets. « Sa périostite est guérie, mais du coup, c'est le syndrome des Loges qui est apparu. » Il passera une IRM la semaine prochaine. Pendant ce temps, Olivier Pickeu, le manager général du club, ira défendre Ritchie Makuma devant la commission de discipline, vidéos à l'appui, dans le but d'alléger la peine reçue par le défenseur angevin, déjà éloigné des terrains depuis trois rencontres.
Le mot de la fin revient à Jean-Louis Garcia : « Cet après-midi, nous ne nous occuperons pas de l'adversaire ni du score. On va aller de l'avant, se préparer pour Toulon. Tours sera solide, c'est sûr. Cette équipe n'a pas le choix : elle doit réussir janvier et février si elle veut s'en sortir. Ce match amical constituera une dernière répétition avant que le rideau se lève. J'aimerais bien boucler la phase aller avec 34 points. »
Mathieu COUREAU.
Ouest-France
Complément d'infos extrait d'OF
Les équipes, cet après midi, 16h, au stade JB (entrée 3€)
SCO : PADOVANI- AHOU - CYGAN - ONGOLY - PINAULT - VAUGEOIS - SOLA - MOUSSI - PLANUS - TANGEAOUI - DO MARCOLINO -
Remplaçants : CARLIER - BOURGAUD - CLAVIER - BIAKOLO
Le groupe de TOURS : RAIMBAULT - CATHERINE - TOKENE - RODRIGUEZ - BENATIA - GONDOUIN - HIMMER - DOUKANTIE - STEPHAN - FLEURIVAL - CARMONA - KANTE - DIOP - SOUMAH - GIMBERT - COLLET - MANDANNE - ADIPI - VAIRELLES
CFA 2, amicale
Le sco de S Moulin affrontera la réserve du stade levallois, ce samedi, à 15h, sur le stade synthétique de Belle Beille.
Jean-Louis Garcia : « Cet après-midi, nous ne nous occuperons pas de l'adversaire ni du score. On va aller de l'avant, se préparer pour Toulon. »
Sco - Tours (L2). Les Angevins abordent cette rencontre comme une répétition générale avant la reprise du championnat, samedi prochain.
D'habitude, pendant les périodes de fêtes, les observateurs ne dorment jamais sur leurs deux oreilles, attendant la dernière blague en provenance de la Baumette. Ils mangent avec appétit bien sûr, mais il y a toujours comme un truc qui cloche à l'heure de s'endormir, comme une étiquette qui gratte dans le cou. Cette année, rien. Pas de réveil en sursaut à cause du Sco. Pas de gros mensonges. Pas de signatures derrière l'arbuste du coin. Juste la marque de l'oreiller sur la joue, un sommeil profond. Jean-Louis Garcia, en forme : « Le jour de la reprise, j'ai vu des gens heureux de se retrouver. C'est important cet état d'esprit. Et puis dans le courant de la semaine, j'ai senti beaucoup d'envie. »
« Boucler la phase aller avec 34 points »
Jean-Louis Garcia, on ne le refera pas, a profité de ses congés pour réfléchir un peu à la première moitié de saison de son groupe. Il dit : « Je crois que décembre a pointé du doigt nos lacunes. Nous avons perdu notre maîtrise collective, notre emprise sur le jeu pour finalement compenser par le mental et l'énergie. » L'équipe pêchait toujours à l'accélération. On aurait dit un chien qui grimpe un escalier. « Pour bien figurer dans ce championnat, on doit être capables de faire tourner le ballon, de mieux gérer les temps forts et les temps faibles. C'est ma synthèse. Nous devons retrouver cette confiance, les automatismes qui ont bien fonctionné au début. » Comme il dit : « Nous ne devons pas avoir sans cesse le feu aux godasses lorsque l'on a le ballon... »
Pour ce faire, Jean-Louis Garcia a bien quelques idées. « Cela passe peut-être par une plus grande continuité dans les schémas de l'équipe, dans sa structure, dit-il dans une moue. Je réfléchis. J'explore des pistes. De toute façon, nous savions déjà que nous étions très perfectibles. » Hier, à l'issue du dernier entraînement, il a retenu un groupe de 16 joueurs. « Je souhaite en effet donner un maximum de temps de jeu aux 13 ou 14 joueurs qui affronteront Toulon samedi prochain, jour de reprise du championnat. »
Ainsi, Vespuce, Zahiri et Madiokoka joueront avec la réserve, demain, contre leurs homologues du Stade lavallois (lire ci-dessous). Karim Djellabi, lui, a toujours mal aux mollets. « Sa périostite est guérie, mais du coup, c'est le syndrome des Loges qui est apparu. » Il passera une IRM la semaine prochaine. Pendant ce temps, Olivier Pickeu, le manager général du club, ira défendre Ritchie Makuma devant la commission de discipline, vidéos à l'appui, dans le but d'alléger la peine reçue par le défenseur angevin, déjà éloigné des terrains depuis trois rencontres.
Le mot de la fin revient à Jean-Louis Garcia : « Cet après-midi, nous ne nous occuperons pas de l'adversaire ni du score. On va aller de l'avant, se préparer pour Toulon. Tours sera solide, c'est sûr. Cette équipe n'a pas le choix : elle doit réussir janvier et février si elle veut s'en sortir. Ce match amical constituera une dernière répétition avant que le rideau se lève. J'aimerais bien boucler la phase aller avec 34 points. »
Mathieu COUREAU.
Ouest-France
Complément d'infos extrait d'OF
Les équipes, cet après midi, 16h, au stade JB (entrée 3€)
SCO : PADOVANI- AHOU - CYGAN - ONGOLY - PINAULT - VAUGEOIS - SOLA - MOUSSI - PLANUS - TANGEAOUI - DO MARCOLINO -
Remplaçants : CARLIER - BOURGAUD - CLAVIER - BIAKOLO
Le groupe de TOURS : RAIMBAULT - CATHERINE - TOKENE - RODRIGUEZ - BENATIA - GONDOUIN - HIMMER - DOUKANTIE - STEPHAN - FLEURIVAL - CARMONA - KANTE - DIOP - SOUMAH - GIMBERT - COLLET - MANDANNE - ADIPI - VAIRELLES
CFA 2, amicale
Le sco de S Moulin affrontera la réserve du stade levallois, ce samedi, à 15h, sur le stade synthétique de Belle Beille.
Modifié en dernier par Anonymous le sam. 06 janv., 2007 9:34 am, modifié 1 fois.
http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... JD_37T.pdfTiwy a écrit :Court résumé du match sur http://www.lanouvellerepublique.fr/
Édition du vendredi 12 janvier 2007
Fidèles au Sco et à leurs rêves d'enfant
L'association Allez Sco, qui réunit soixante-dix supporters, a fêté ses 60 ans. Habillés de blanc, ils soutiennent toujours leur club, même quand l'équipe change.
« Je suis supporter du Sco depuis vingt ans. Je venais à tous les matchs. Un collègue de travail m'a alors proposé, en 1986, de devenir stadier. Cinquante membres d'Allez Sco sont chargés de placer les gens. On finit par connaître les fidèles, comme le père Louis, 80 ans, qui fait toujours le voyage du Mans. » Jean-Claude, habillé de blanc comme tous les supporters d'Allez Sco, n'a rien d'un hooligan. Ni aucun des 70 membres qui composent l'association. Ils trouvent dans Allez Sco un moyen de vivre le mythe de leur enfance, leurs rêves secrets du temps où ils collectionnaient les images de leurs stars. « Il faut garder un coeur d'enfant pour être supporter », estime Jean-Claude. « On finit par former une vraie bande d'amis, comme une famille. Cela n'a rien à voir avec les excès de certains. Je crains un peu, d'ailleurs, d'emmener mon fils voir les matches où on peut retrouver de la violence. »
Joris, son fils, 17 ans, est le plus jeune de la bande : « Je me souviens, quand j'étais petit, je dormais sur les banquettes. C'était la belle époque du Sco. Là, il est en phase de relance, toute l'équipe est nouvelle, joueurs, président, entraîneur. Il n'y a que le capitaine, Thierry Cygan, qui est là depuis quatre ans et demi. Mais nous, on reste fidèle au club, même quand l'équipe change. » Les supporters sont unanimes : les présidents passent, les joueurs aussi, mais pas eux ; ils supportent leur club quoiqu'il arrive.
Le Sco trouve là un soutien indéfectible. « Quand le club va bien, les supporters vont très bien. Mais même lorsque le Sco ne gagne pas, il reste toujours un noyau de spectateurs fidèles. » Les supporters-stadiers leur proposent de les rejoindre dans leur rôle de bénévole. « Quand on est stadier, on voit 90 % du match, mais on ne paie pas sa place. Et ça permet de découvrir le club de l'intérieur. » Thierry Cygan, le capitaine, affirme le rôle essentiel des supporters pour un club. « Les joueurs sont concentrés sur le jeu, mais ils perçoivent les sifflets ou les encouragements. La présence des supporters est très importante pour eux, ça les pousse. On sent l'adrénaline et on a envie de se donner à 100 %. »
Les supporters en blanc et les vingt-cinq joueurs du Sco en noir, réunis pour les 60 ans d'Allez Sco.
Ouest-France
Fidèles au Sco et à leurs rêves d'enfant
L'association Allez Sco, qui réunit soixante-dix supporters, a fêté ses 60 ans. Habillés de blanc, ils soutiennent toujours leur club, même quand l'équipe change.
« Je suis supporter du Sco depuis vingt ans. Je venais à tous les matchs. Un collègue de travail m'a alors proposé, en 1986, de devenir stadier. Cinquante membres d'Allez Sco sont chargés de placer les gens. On finit par connaître les fidèles, comme le père Louis, 80 ans, qui fait toujours le voyage du Mans. » Jean-Claude, habillé de blanc comme tous les supporters d'Allez Sco, n'a rien d'un hooligan. Ni aucun des 70 membres qui composent l'association. Ils trouvent dans Allez Sco un moyen de vivre le mythe de leur enfance, leurs rêves secrets du temps où ils collectionnaient les images de leurs stars. « Il faut garder un coeur d'enfant pour être supporter », estime Jean-Claude. « On finit par former une vraie bande d'amis, comme une famille. Cela n'a rien à voir avec les excès de certains. Je crains un peu, d'ailleurs, d'emmener mon fils voir les matches où on peut retrouver de la violence. »
Joris, son fils, 17 ans, est le plus jeune de la bande : « Je me souviens, quand j'étais petit, je dormais sur les banquettes. C'était la belle époque du Sco. Là, il est en phase de relance, toute l'équipe est nouvelle, joueurs, président, entraîneur. Il n'y a que le capitaine, Thierry Cygan, qui est là depuis quatre ans et demi. Mais nous, on reste fidèle au club, même quand l'équipe change. » Les supporters sont unanimes : les présidents passent, les joueurs aussi, mais pas eux ; ils supportent leur club quoiqu'il arrive.
Le Sco trouve là un soutien indéfectible. « Quand le club va bien, les supporters vont très bien. Mais même lorsque le Sco ne gagne pas, il reste toujours un noyau de spectateurs fidèles. » Les supporters-stadiers leur proposent de les rejoindre dans leur rôle de bénévole. « Quand on est stadier, on voit 90 % du match, mais on ne paie pas sa place. Et ça permet de découvrir le club de l'intérieur. » Thierry Cygan, le capitaine, affirme le rôle essentiel des supporters pour un club. « Les joueurs sont concentrés sur le jeu, mais ils perçoivent les sifflets ou les encouragements. La présence des supporters est très importante pour eux, ça les pousse. On sent l'adrénaline et on a envie de se donner à 100 %. »
Les supporters en blanc et les vingt-cinq joueurs du Sco en noir, réunis pour les 60 ans d'Allez Sco.
Ouest-France
Croaaaa!!!
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
Angers, trente-quatre points dans la phase aller
National. En s'imposant à l'arraché face aux Toulonnais (2-1), les Angevins terminent
au mieux les matches aller sur un plan comptable. Il leur reste à peaufiner la manière.
Et trois points de plus qui font 34. C'est le total du Sco lors de la phase aller. Une moyenne de 1,78 point par match qui permet aux Angevins de rester en haut de l'affiche même si Boulogne, Laval, Paris et Beauvais ont également remporté un succès (seul Clermont a concédé un nul). « Vu les autres résultats, c'est vraiment très bien d'avoir su aller chercher cette victoire. » appréciait d'ailleurs Jean-Louis Garcia « Nous avons eu du mal, c'est évident, et tout fut loin d'être parfait dans notre jeu. Mais il ne faut pas faire la fine bouche. C'est tout bénéfice et nous nous sommes sortis d'une situation compliquée. »
Compliqué parce que son équipe ne put jamais, avant la pause, mettre la patte sur le rythme du match, à cause d'un cadrage serré des Varois en phase défensive, à cause aussi d'un déchet technique et de choix peu judicieux de la part des Angevins. Compliqué aussi car il a fallu au Sco revenir au score, ce qui n'est guère dans ses habitudes. Compliqué enfin, malgré une supériorité numérique en fin de rencontre car Angers ne fut guère serein jusqu'à la fin. « J'aurai aimé, c'est vrai, voir mon équipe plus tranquille dans les dernières minutes. Elle aurait dû écarter sur les côtés au lieu de s'enferrer dans l'axe. » précisait, à ce sujet, le technicien angevin.
Cygan : « Difficile mais belle »
Les Angevins, qui au programme de janvier ont un déplacement à Cannes puis la réception de Raon l'Etape le 27, ne tomberont pas non plus tout le temps sur un adversaire aussi délicat à manoeuvrer, sur une équipe expérimentée et aussi agressive, même si Padovani ne fut guère mis en danger. « Contre Toulon, nous nous attendions à ce genre d'opposition. On savait qu'ils allaient bien nous bloquer. Nous avons manqué de mobilité et de précision dans les relances. Mais nous avons eu au moins la volonté de redresser la barre. C'est une victoire qui fut difficile à aller chercher mais elle n'en est que plus belle. » estimait le capitaine Thierry Cygan. Le Nordiste est bien placé pour en parler. Il faisait partie du groupe qui, lors de la saison 2002-2003, sous la houlette du néo-Rennais Eric Guérit, ramait parfois, souffrait souvent, s'arrachait toujours. Un peu à la manière du Sco devant Toulon. Cette année-là, où les Angevins prenaient des points même sans y mettre la manière, la L2 était au bout. Pour l'instant, la comparaison s'arrête là.
J.-F. C.
Makuma toujours en appel. Le défenseur angevin Ritchie Makuma qui avait écopé d'une suspension de 6 matches à la suite de la rencontre de coupe de la Ligue à Laval est passé en appel sans que cela n'y change quoique ce soit. Cette semaine, le Sco s'est encore pourvu de la même manière en espérant une clémence pour les deux matches restant.
Du bonheur pour Stephan. Après Sébastien Vaugeois, c'est au tour du milieu de terrain Mickaël Stephan d'être père à son tour et à nouveau d'une petite fille née le 3 janvier et prénommé Louma.
Ouest-France
National. En s'imposant à l'arraché face aux Toulonnais (2-1), les Angevins terminent
au mieux les matches aller sur un plan comptable. Il leur reste à peaufiner la manière.
Et trois points de plus qui font 34. C'est le total du Sco lors de la phase aller. Une moyenne de 1,78 point par match qui permet aux Angevins de rester en haut de l'affiche même si Boulogne, Laval, Paris et Beauvais ont également remporté un succès (seul Clermont a concédé un nul). « Vu les autres résultats, c'est vraiment très bien d'avoir su aller chercher cette victoire. » appréciait d'ailleurs Jean-Louis Garcia « Nous avons eu du mal, c'est évident, et tout fut loin d'être parfait dans notre jeu. Mais il ne faut pas faire la fine bouche. C'est tout bénéfice et nous nous sommes sortis d'une situation compliquée. »
Compliqué parce que son équipe ne put jamais, avant la pause, mettre la patte sur le rythme du match, à cause d'un cadrage serré des Varois en phase défensive, à cause aussi d'un déchet technique et de choix peu judicieux de la part des Angevins. Compliqué aussi car il a fallu au Sco revenir au score, ce qui n'est guère dans ses habitudes. Compliqué enfin, malgré une supériorité numérique en fin de rencontre car Angers ne fut guère serein jusqu'à la fin. « J'aurai aimé, c'est vrai, voir mon équipe plus tranquille dans les dernières minutes. Elle aurait dû écarter sur les côtés au lieu de s'enferrer dans l'axe. » précisait, à ce sujet, le technicien angevin.
Cygan : « Difficile mais belle »
Les Angevins, qui au programme de janvier ont un déplacement à Cannes puis la réception de Raon l'Etape le 27, ne tomberont pas non plus tout le temps sur un adversaire aussi délicat à manoeuvrer, sur une équipe expérimentée et aussi agressive, même si Padovani ne fut guère mis en danger. « Contre Toulon, nous nous attendions à ce genre d'opposition. On savait qu'ils allaient bien nous bloquer. Nous avons manqué de mobilité et de précision dans les relances. Mais nous avons eu au moins la volonté de redresser la barre. C'est une victoire qui fut difficile à aller chercher mais elle n'en est que plus belle. » estimait le capitaine Thierry Cygan. Le Nordiste est bien placé pour en parler. Il faisait partie du groupe qui, lors de la saison 2002-2003, sous la houlette du néo-Rennais Eric Guérit, ramait parfois, souffrait souvent, s'arrachait toujours. Un peu à la manière du Sco devant Toulon. Cette année-là, où les Angevins prenaient des points même sans y mettre la manière, la L2 était au bout. Pour l'instant, la comparaison s'arrête là.
J.-F. C.
Makuma toujours en appel. Le défenseur angevin Ritchie Makuma qui avait écopé d'une suspension de 6 matches à la suite de la rencontre de coupe de la Ligue à Laval est passé en appel sans que cela n'y change quoique ce soit. Cette semaine, le Sco s'est encore pourvu de la même manière en espérant une clémence pour les deux matches restant.
Du bonheur pour Stephan. Après Sébastien Vaugeois, c'est au tour du milieu de terrain Mickaël Stephan d'être père à son tour et à nouveau d'une petite fille née le 3 janvier et prénommé Louma.
Ouest-France
Croaaaa!!!
http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... num=353409
Berrichonne (2) : 1 Angers (2) : 1
Sur un terrain très gras, le beau jeu n'a pas toujours été au rendez-vous hier. Les Berrichons, un peu attentistes, se font bousculer par des Angevins incisifs.
Cependant, en première mi-temps, les occasions franches sont à mettre à l'actif des locaux. Bolivard, dont c'était le premier match sous ses nouvelles couleurs, échappe à son défenseur avant de se présenter en duel contre le portier adverse, mais l'attaquant ouvre trop son pied.
L'ouverture du score arrive sur une décision arbitrale un peu surprenante. Bolivard transmet à Ouattara qui lui remet. Vespuce veut dégager en corner mais manque de tromper Martimelli qui détourne d'une main ferme. L'arbitre siffle pourtant un mini-coup franc à hauteur du point de penalty, considérant que le défenseur avait remis le ballon volontairement à son gardien.
Bayod décale Grari dont la frappe transperce le mur angevin (1-0, 32e). Les Castelroussins poursuivent leur domination en seconde période, apportant à de nombreuses reprises le danger devant le but adverse. Les visiteurs sont recroquevillés dans leur moitié de terrain. A l'heure de jeu, Ferreira est à la réception d'un nouveau centre de Bolivard, mais son tir à bout portant est détourné par le gardien, auteur d'un bon arrêt réflexe.
Les Berrichons vont avoir une nouvelle occasion en or à un quart d'heure de la fin de la partie. Bayod décoche une frappe tendue de loin, qui est repoussée par le portier d'Angers, mais le ballon revient dans les pieds de Grari seul aux six mètres. L'attaquant s'emmêle les pinceaux et bute une nouvelle fois sur Martimelli. Les Berrichons poussent mais ne parviennent pas à prendre le large. Et comme ce fut le cas lors du dernier match à domicile contre Blois, ils vont se faire reprendre à quelques minutes du terme.
Repris dans le final
Madiokoka déborde sur la gauche, passe Moutaouakil et revient dans l'axe, avant d'adresser un centre en retrait. Boupigaud, esseulé aux six mètres, reprend du plat du pied et envoie la balle dans le petit filet (1-1, 86e). Les joueurs de Fred Zago peuvent avoir des regrets, puisqu'après avoir été largement dominateurs, ils se sont faits une nouvelle fois reprendre dans les tout derniers instants.
Correspondant NR, Paulin Aubard.
Berrichonne (2) : 1 Angers (2) : 1
Sur un terrain très gras, le beau jeu n'a pas toujours été au rendez-vous hier. Les Berrichons, un peu attentistes, se font bousculer par des Angevins incisifs.
Cependant, en première mi-temps, les occasions franches sont à mettre à l'actif des locaux. Bolivard, dont c'était le premier match sous ses nouvelles couleurs, échappe à son défenseur avant de se présenter en duel contre le portier adverse, mais l'attaquant ouvre trop son pied.
L'ouverture du score arrive sur une décision arbitrale un peu surprenante. Bolivard transmet à Ouattara qui lui remet. Vespuce veut dégager en corner mais manque de tromper Martimelli qui détourne d'une main ferme. L'arbitre siffle pourtant un mini-coup franc à hauteur du point de penalty, considérant que le défenseur avait remis le ballon volontairement à son gardien.
Bayod décale Grari dont la frappe transperce le mur angevin (1-0, 32e). Les Castelroussins poursuivent leur domination en seconde période, apportant à de nombreuses reprises le danger devant le but adverse. Les visiteurs sont recroquevillés dans leur moitié de terrain. A l'heure de jeu, Ferreira est à la réception d'un nouveau centre de Bolivard, mais son tir à bout portant est détourné par le gardien, auteur d'un bon arrêt réflexe.
Les Berrichons vont avoir une nouvelle occasion en or à un quart d'heure de la fin de la partie. Bayod décoche une frappe tendue de loin, qui est repoussée par le portier d'Angers, mais le ballon revient dans les pieds de Grari seul aux six mètres. L'attaquant s'emmêle les pinceaux et bute une nouvelle fois sur Martimelli. Les Berrichons poussent mais ne parviennent pas à prendre le large. Et comme ce fut le cas lors du dernier match à domicile contre Blois, ils vont se faire reprendre à quelques minutes du terme.
Repris dans le final
Madiokoka déborde sur la gauche, passe Moutaouakil et revient dans l'axe, avant d'adresser un centre en retrait. Boupigaud, esseulé aux six mètres, reprend du plat du pied et envoie la balle dans le petit filet (1-1, 86e). Les joueurs de Fred Zago peuvent avoir des regrets, puisqu'après avoir été largement dominateurs, ils se sont faits une nouvelle fois reprendre dans les tout derniers instants.
Correspondant NR, Paulin Aubard.
C'est parceque la lumiere se deplace plus vite que le son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con!
Football : Un nouveau championnat commence pour le Sco
National. Cannes - Angers Sco. Les Angevins entament ce soir la seconde moitié du championnat. Et l'entraîneur, Jean-Louis Garcia, déborde toujours d'ambition.
Le fameux sentiment patriotiquo-scoïste vit toujours des jours heureux. Le Sco d'Angers ne ressemble définitivement plus à ce chat qui courait sur un parquet ciré. Olivier Pickeu, profond : « Aaah... ouais, je suis un manager général heureux. Heureux pour plein de raisons. La première · C'était important de battre Toulon la semaine dernière pour bien lancer l'année 2007. » Il boit du petit-lait l'ambitieux. À ses côtés, dans le train qui mène les Angevins à Cannes, Jean-Louis Garcia est déjà à sa séance vidéo du lendemain. « Je crois que nous avons été sévères dans l'analyse de notre match contre Toulon. Au final, cette équipe ne s'est procurée aucune occasion franche en 90 minutes. Elle a juste profité d'une maladresse de notre part. Même si nous avons eu 20 premières minutes délicates, l'ensemble a été cohérent, et les deux penalties logiques. »
« Marquer les premiers »
Ça marmite toujours autant dans la tête de l'entraîneur angevin. Il dit : « Forts de cette victoire, nous allons à Cannes sereins, ambitieux. Là-bas, nous devrons nous comporter comme une équipe forte, sûre de son football. » Le chercheur, comme le surnomment désormais les observateurs attentifs au football local, insiste sur un autre point important : « Nous devrons marquer les premiers. » Preuve que Jean-Louis Garcia est un savant sachant chercher, il a lui aussi remarqué qu'à chaque fois que son équipe ouvre le score, elle s'impose. Le théorème a été vérifié huit fois cette saison, à domicile comme à l'extérieur. C'est mathématique. Autre constat dans le genre : les Cannois n'ont plus perdu en championnat depuis le 14 octobre, à Sète. Une éternité en football. Cannes, c'est aussi deux défaites en dix matches à la maison, soit 20 points acquis à Coubertin. « J'ai vraiment envie que l'on bouscule cette formation cannoise. Je l'ai vue jouer avant la trêve contre Bastia, en coupe : c'était intéressant. Nous nous attendons à un match difficile. »
Et puis tout à coup, l'entraîneur angevin se met à parler par images. « En fait, c'est un Grand Prix automobile qui commence. Les essais sont passés et nous sommes en deuxième ligne sur la grille de départ qui compte sept-huit prétendants à la victoire. » Et combien d'arrêts au stand monsieur l'ingénieur de course ? Il répond : « On va éviter de s'arrêter ! J'espère qu'on a fait le plein à la trêve. Il faut beaucoup de fiabilité dans ces moments-là. » Les penseurs profonds du football sont restés muets d'admiration devant cette légèreté soudaine. Et eux de se perdre ensuite en conjectures : huile, ravitaillement, jeux de pneus.
Hier, dix-huit joueurs ont pris le train. « Je n'avais pas le choix, explique JLG, étant donné que nous n'étions toujours pas fixés sur la suspension ou non de Ritchie Makuma (lire ci-dessous). » Julien Sola, lui, est bien suspendu. Au rayon des bobos, notons que Cannes ne réussit pas à Clément Pinault : cinq mois après le match aller et cette double fracture tibia-péroné, le défenseur ressentait une douleur aux adducteurs hier. Il fera un dernier essai aujourd'hui.
Mathieu COUREAU.
Pierre Planus, le meilleur passeur du club (3), et Fabrice Do Marcolino, le meilleur buteur (16), devront afficher sérénité et maîtrise pour mener leurs coéquipiers à la victoire, ce soir. Ce n'est pas le moment pour le Sco d'être décroché dans la course à la montée.
Ouest-France
National. Cannes - Angers Sco. Les Angevins entament ce soir la seconde moitié du championnat. Et l'entraîneur, Jean-Louis Garcia, déborde toujours d'ambition.
Le fameux sentiment patriotiquo-scoïste vit toujours des jours heureux. Le Sco d'Angers ne ressemble définitivement plus à ce chat qui courait sur un parquet ciré. Olivier Pickeu, profond : « Aaah... ouais, je suis un manager général heureux. Heureux pour plein de raisons. La première · C'était important de battre Toulon la semaine dernière pour bien lancer l'année 2007. » Il boit du petit-lait l'ambitieux. À ses côtés, dans le train qui mène les Angevins à Cannes, Jean-Louis Garcia est déjà à sa séance vidéo du lendemain. « Je crois que nous avons été sévères dans l'analyse de notre match contre Toulon. Au final, cette équipe ne s'est procurée aucune occasion franche en 90 minutes. Elle a juste profité d'une maladresse de notre part. Même si nous avons eu 20 premières minutes délicates, l'ensemble a été cohérent, et les deux penalties logiques. »
« Marquer les premiers »
Ça marmite toujours autant dans la tête de l'entraîneur angevin. Il dit : « Forts de cette victoire, nous allons à Cannes sereins, ambitieux. Là-bas, nous devrons nous comporter comme une équipe forte, sûre de son football. » Le chercheur, comme le surnomment désormais les observateurs attentifs au football local, insiste sur un autre point important : « Nous devrons marquer les premiers. » Preuve que Jean-Louis Garcia est un savant sachant chercher, il a lui aussi remarqué qu'à chaque fois que son équipe ouvre le score, elle s'impose. Le théorème a été vérifié huit fois cette saison, à domicile comme à l'extérieur. C'est mathématique. Autre constat dans le genre : les Cannois n'ont plus perdu en championnat depuis le 14 octobre, à Sète. Une éternité en football. Cannes, c'est aussi deux défaites en dix matches à la maison, soit 20 points acquis à Coubertin. « J'ai vraiment envie que l'on bouscule cette formation cannoise. Je l'ai vue jouer avant la trêve contre Bastia, en coupe : c'était intéressant. Nous nous attendons à un match difficile. »
Et puis tout à coup, l'entraîneur angevin se met à parler par images. « En fait, c'est un Grand Prix automobile qui commence. Les essais sont passés et nous sommes en deuxième ligne sur la grille de départ qui compte sept-huit prétendants à la victoire. » Et combien d'arrêts au stand monsieur l'ingénieur de course ? Il répond : « On va éviter de s'arrêter ! J'espère qu'on a fait le plein à la trêve. Il faut beaucoup de fiabilité dans ces moments-là. » Les penseurs profonds du football sont restés muets d'admiration devant cette légèreté soudaine. Et eux de se perdre ensuite en conjectures : huile, ravitaillement, jeux de pneus.
Hier, dix-huit joueurs ont pris le train. « Je n'avais pas le choix, explique JLG, étant donné que nous n'étions toujours pas fixés sur la suspension ou non de Ritchie Makuma (lire ci-dessous). » Julien Sola, lui, est bien suspendu. Au rayon des bobos, notons que Cannes ne réussit pas à Clément Pinault : cinq mois après le match aller et cette double fracture tibia-péroné, le défenseur ressentait une douleur aux adducteurs hier. Il fera un dernier essai aujourd'hui.
Mathieu COUREAU.
Pierre Planus, le meilleur passeur du club (3), et Fabrice Do Marcolino, le meilleur buteur (16), devront afficher sérénité et maîtrise pour mener leurs coéquipiers à la victoire, ce soir. Ce n'est pas le moment pour le Sco d'être décroché dans la course à la montée.
Ouest-France
Croaaaa!!!
-
chouchou49
- Stagiaire pro
- Messages : 881
- Enregistré le : jeu. 06 janv., 2005 8:35 pm
- Localisation : Bristol (UK)
Petite interview de Guy sur FFF mais elle date d'une semaine... 
http://www.fff.fr/compnati/national/353100.shtml
http://www.fff.fr/compnati/national/353100.shtml
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
Extraits de OF du 23/01.
SCO-PAU repoussé. La rencontre devant opposer le SCO à PAU, ne se déroulera pas le samedi 17 mars, comme prévu, mais le lendemain à 18 heures. La piscine JB doit en effet accueillir, ce WE-là, les championnats de France de natation.
Un départ au sco
Le club angevin et son responsable commercial, Guillaume Guégan, qui était sous CDD, se sont séparés, à l'amiable, la semaine dernière.
SCO-PAU repoussé. La rencontre devant opposer le SCO à PAU, ne se déroulera pas le samedi 17 mars, comme prévu, mais le lendemain à 18 heures. La piscine JB doit en effet accueillir, ce WE-là, les championnats de France de natation.
Un départ au sco
Le club angevin et son responsable commercial, Guillaume Guégan, qui était sous CDD, se sont séparés, à l'amiable, la semaine dernière.
-
Tranquilou
- Donateur
- Messages : 24349
- Enregistré le : sam. 01 oct., 2005 10:23 pm
OF du 27/01
Tennis :
Angers - Raon l'Etape repoussé
National. Le report de cette rencontre tombe mal pour les Angevins qui étaient sur une dynamique positive.
Hier après-midi, le manager général du Sco, Olivier Pickeu a passé un bon moment au stade Jean-Bouin. Objectif, essayer de voir avec les services municipaux si le terrain, enneigé, pouvait être déblayé pour permettre la tenue de la rencontre contre Raon. Ses efforts auront donc été inutiles. Le match est reporté. Ce qui n'arrange pas les affaires de Jean-Louis Garcia. Il s'en explique. « Nous ne pouvons pas enchaîner alors que nous sommes dans une spirale très positive. Celà risque évidemment de nous couper dans notre élan. Mais on ne peut pas aller contre cela. Ce qui est regrettable tout de même, c'est que le terrain, sous la couche, n'est pas gelé. Par contre, avec le redoux, il va être détrempé ensuite. »
Les Angevins devront s'adapter. Hier ils se sont entraînés sur un terrain synthétique, avec des jeux plus intensifs qu'à l'habitude, veille de match. Aujourd'hui, ils vont faire un travail de course. Et la charge de travail sera beaucoup plus conséquente en début de semaine prochaine, avec à la clé, samedi le match à Louhans-Cuiseaux. A Louhans-Cuiseaux, en pleine Bresse? Et oui! Ce qui ne manque pas d'interpeller Garcia. « Imaginons un peu que là-bas, il y ait aussi impossibilité de jouer. Ce qui n'est pas du tout impossible. Il faudrait gérer alors trois semaines sans compétition. Ce serait lourd. En plus à Louhans la pelouse est détruite ou presque. Si nous jouons, nous devrons vraiment nous adapter. » Des soucis d'intendance donc pour l'entraîneur angevin.
Jean-Louis Garcia doit faire face maintenant à l'interruption momentanée de la compétition.
En raison du report du match, le Sco informe que la location du match prévue ce samedi 27 de 11 à 12h est bien évidemment annulée. Les personnes ayant réservé leurs billets pour ce match devront les conserver pour le report qui sera décidé par la FFF.
Ouest-France
Tennis :
Angers - Raon l'Etape repousséNational. Le report de cette rencontre tombe mal pour les Angevins qui étaient sur une dynamique positive.
Hier après-midi, le manager général du Sco, Olivier Pickeu a passé un bon moment au stade Jean-Bouin. Objectif, essayer de voir avec les services municipaux si le terrain, enneigé, pouvait être déblayé pour permettre la tenue de la rencontre contre Raon. Ses efforts auront donc été inutiles. Le match est reporté. Ce qui n'arrange pas les affaires de Jean-Louis Garcia. Il s'en explique. « Nous ne pouvons pas enchaîner alors que nous sommes dans une spirale très positive. Celà risque évidemment de nous couper dans notre élan. Mais on ne peut pas aller contre cela. Ce qui est regrettable tout de même, c'est que le terrain, sous la couche, n'est pas gelé. Par contre, avec le redoux, il va être détrempé ensuite. »
Les Angevins devront s'adapter. Hier ils se sont entraînés sur un terrain synthétique, avec des jeux plus intensifs qu'à l'habitude, veille de match. Aujourd'hui, ils vont faire un travail de course. Et la charge de travail sera beaucoup plus conséquente en début de semaine prochaine, avec à la clé, samedi le match à Louhans-Cuiseaux. A Louhans-Cuiseaux, en pleine Bresse? Et oui! Ce qui ne manque pas d'interpeller Garcia. « Imaginons un peu que là-bas, il y ait aussi impossibilité de jouer. Ce qui n'est pas du tout impossible. Il faudrait gérer alors trois semaines sans compétition. Ce serait lourd. En plus à Louhans la pelouse est détruite ou presque. Si nous jouons, nous devrons vraiment nous adapter. » Des soucis d'intendance donc pour l'entraîneur angevin.
Jean-Louis Garcia doit faire face maintenant à l'interruption momentanée de la compétition.
En raison du report du match, le Sco informe que la location du match prévue ce samedi 27 de 11 à 12h est bien évidemment annulée. Les personnes ayant réservé leurs billets pour ce match devront les conserver pour le report qui sera décidé par la FFF.
Ouest-France
