La Bayard ! a écrit :footpassion49 a écrit :Oh, je pense qu'ils se soignent très correctement en Angleterre ou en Allemagne. J'ai rarement vu des allemands traverser le Rhin pour venir se faire soigner, ils ont ce qu'il faut chez eux.
Dans tous les pays européens, si tu es riche pas de problème. Tu as raison.
Concernant les joueurs secondaires dont tu parles, j'imagine qu'une fois leur carrière terminée, ils doivent comme tout le monde trouver un travail et prendre soin de leur petite famille. S'ils sont en Angleterre, ils peuvent y rester et bénéficier du système de soins anglais et plus généralement d'un système social délaissé au profit d'une politique libérale, un peu comme en France d'ailleurs mais en pire. Donc, ce joueur qui a été joué en Angleterre pour gagner plus d'argent en s'appuyant sur la loi du marché, sera tenté de revenir en France quand ses revenus auront énormément baissé en fin de carrière, C'est humain. Cela lui permettra de bénéficier d'un système social encore solide, bien qu'en difficulté.
C'est bien joué à titre personnel mais ça tire tout le monde vers le bas sur le plan collectif.
Donc, je trouve cela égoïste
Est ce que j'ai été plus clair ?
Oui, pas de souci, c'est clair !
Cela dit, pour avoir vécu de nombreuses années dans des pays étrangers, j'ai appris à relativiser le fait que le système social français soit tellement exceptionnel que tout le monde nous l'envie et cherche le copier. Il a ses qualités bien sûr, mais aussi ses limites. Au bout du compte, chaque pays, chaque culture, se construit le système social qui lui convient, avec ses moyens bien sûr.
Pour en revenir aux joueurs moyens, j'imagine que les salaires nets tellement plus élevés qu'en France sont une grosse source de motivation dans une carrière pro qui ne dure qu'une douzaine d'années, mais ce n'est pas forcément la seule. Pour des garçons comme Romain Sais (Wolverhampton), Bruno Ecuele Manga (Cardiff), Gaetan Bussman ou Moussa Niakathe (FSV Mainz en Bundesliga), le fait de jouer chaque weekend dans des stades ultramodernes et pleins, cela donne une autre dimension à son métier je pense. C'est quand même plus valorisant de jouer devant 70 000 spectateurs à Old Trafford, que dans un stade Velodrome creux. Ou devant 34 000 spectateurs dans l'Opel Arena de Mainz plutôt que devant 7 000 personnes au stade de la Licorne d'Amiens.
Quand on voit que des clubs comme Saint Etienne ou Rennes paient à eux seuls autant de charges patronales que tous les clubs de LIga ou Bundesliga réunis, on comprend aussi qu'il est difficile pour les clubs français d'investir dans les structures, sans parler des joueurs de talents.