lointainscoiste a écrit :C'est plutôt une bonne nouvelle, on va enfin retrouver la gauche. Comme le dit très clairement Autain, Mélenchon a conduit son groupe dans l'impasse. Le PS n'était plus de gauche mais l'électorat de gauche lui n'avait pas disparu. Un petit nombre a continué à voter PS par habitude, certains se sont laissés bernés par le mirage macronien, d'autres ont suivi la FI dans sa dérive mélenchonesque pensant qu'il tenait le bon cap mais sa boussole ne donnait pas le nord, un petit nombre s"est laissé tenter par Hamon ou le jeune du PCF, la majorité s'est réfugiée dans l'abstention. La surprise des européennes est qu'une grande partie de l'électorat de gauche désabusé s'est retrouvée dans le combat des Verts. Clémentine Autain en prend acte, constatant qu'il y a en fait de quoi faire un grand rassemblement à gauche car la plupart de ces groupes disparates comportent des éléments de programme et de valeurs pouvant rallier les suffrages. Le peuple de gauche n'aime pas cette dispersion et semble avoir les idées plus claires que certains de ses représentants. Les plus perspicaces commencent à le comprendre. Il y a une alternative à la macronie ou au néofascisme. C'est ce qu'outre-atlantique on appelle "green new deal". Justice sociale et justice climatique vont de pair. Il reste peu de temps. Et ça ne concerne pas que la France. La paix dans le monde en dépend.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/lef ... r-homepage(l'un après l'autre ils commencent à se réveiller)
Tu as parfaitement le droit d'adhérer à l'idée d'une" union de la gauche", qui n'est pas une chose nouvelle et qui peut être débattue.
Mais c'est une stratégie qui est contesté par d'autres également, d'autres de gauche si tant est que l'on puisse décerner un titre ou un label "toi t'es de gauche, toi tu l'es pas !"
Bien avant les Européennes, il y a eu des départs à la FI
Pour la plupart des observateurs, les critiques sur la FI sont de deux ordres :
Un problème de gouvernance : paradoxe dans un mouvement qui voulait s'organiser autrement que les partis traditionnels.
la ligne politique : effectivement, celle-ci semble avoir changé depuis les présidentielles ou Mélanchon était plus sur un discours souverainiste. Ambition de "parler au peuple", pas à la Gauche.
Il suffit de relire sa profession de foi de 2017. Vous ne trouverez pas le mot gauche...
Ce positionnement est sans doute la raison principale de son score aux présidentielles.
http://www.cnccep.fr/les-candidats/melenchon.pdfMaintenant, la question de l'union de la gauche ou plutôt des gauches, est un sujet difficile.
Courage aux gens de gauche qui souhaitent cette entreprise